Les femmes qui ont avorté sont deux fois plus susceptibles de tenter de se suicider
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
6 février 2025 (LifeSiteNews) — La recherche a révélé que les femmes qui ont subi un avortement sont deux fois plus susceptibles d’avoir tenté de se suicider que les autres femmes.
Selon une étude publiée le 21 janvier par le Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology, les femmes ayant avorté sont deux fois plus susceptibles de tenter de se suicider que les femmes qui n’ont pas subi d’avortement.
« Les femmes ayant avorté, en particulier celles qui ont subi un avortement forcé ou non désiré, étaient beaucoup plus susceptibles de dire que l’issue de leur grossesse avait directement contribué à leurs pensées et comportements suicidaires que les femmes de tous les autres groupes », indiquent les résultats de l’étude.
L’étude explique que beaucoup affirment que le risque accru de suicide chez les femmes ayant subi un avortement est le résultat de facteurs de santé mentale déjà existants. Cependant, elle souligne que cette hypothèse est « incompatible avec les auto-évaluations des femmes quant à la mesure dans laquelle leur avortement a directement contribué à des comportements suicidaires et autodestructeurs ».
Lire la suiteL’impact des pertes reproductives sur la santé mentale
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Un résumé de l’article « Mental Health Harms of Reproductive Loss – Review of the Research » trouvé sur le site Foundation for Christian Counselling : https://www.ffcc4u.com/2024/06/27/mental-health-harms-of-reproductive-loss-review-of-the-research/
Les pertes reproductives, qu’il s’agisse de fausses couches, de mortinaissances ou d’avortements, touchent près de la moitié des grossesses dans le monde. Malgré leur fréquence, les conséquences de ces pertes sur la santé mentale, notamment celles de l’avortement, restent sous-discutées dans l’espace public. Cette absence de dialogue est préoccupante, car de nombreuses études montrent un lien entre ces pertes et divers troubles psychologiques, tels que la dépression, l’anxiété ou encore le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Il est crucial d’aborder ces questions avec clarté, compassion et une volonté de soutenir les personnes affectées.
Comprendre les pertes reproductives
Les pertes reproductives peuvent être divisées en deux grandes catégories :
- Les pertes périnatales : Elles incluent les fausses couches (perte avant 28 semaines) et les mortinaissances (perte à partir de 28 semaines jusqu’à un mois après la naissance). À l’échelle mondiale, environ une grossesse sur quatre se termine par une perte périnatale, soit plus de 27 millions de cas chaque année. Ce chiffre est probablement sous-estimé en raison du manque de données précises, particulièrement dans les pays en développement.
- L’avortement : Interruption volontaire de grossesse, il représente environ 73 millions de cas par an dans le monde. Malgré cet impact considérable, ses conséquences sur la santé mentale sont souvent minimisées ou rejetées.
Un père en deuil tient son fils avorté dans ses bras après un avortement tardif
Par Kevin Burke et Theresa Burke (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Piqsels
La peur et la pression poussent de nombreux parents à avorter leur enfant handicapé.
Kevin avait 48 ans, était marié depuis plus de 20 ans et père de deux adolescents. Sa vie allait changer à jamais lorsque sa femme l’a informé d’une grossesse inattendue. Kevin raconte : « Au début, ce fut un choc, mais très vite, je me suis vanté d’être un nouveau père à mon âge avancé. »
Lors d’un rendez-vous prénatal plus tard dans la grossesse, le médecin a remarqué que le test de dépistage de la trisomie 21 n’avait jamais été fait. Après les tests, le fils de Kevin a été diagnostiqué comme étant atteint de cette maladie chromosomique. Le médecin a suggéré un avortement.
Hélas, ce médecin a ensuite exploité la vulnérabilité naturelle et l’anxiété du couple en suggérant qu’ils devaient prendre une décision le jour même, car la date limite pour l’avortement légal était imminente.
Kevin révèle ce qui s’est passé ensuite :
« Ma femme m’a laissé prendre la décision et j’ai choisi d’avorter notre enfant. Alors que ma femme était allongée sur un lit d’hôpital, j’étais assis à côté d’elle, lui tenant la main. Puis [le médecin] a inséré une longue aiguille dans l’énorme ventre de ma femme, afin d’administrer à notre bébé une piqûre qui arrêterait son cœur. Une fois qu’ils ont été sûrs qu’il était mort, ils ont déclenché le travail et ma femme a donné naissance à notre fils mort ».
L’infirmière a demandé à Kevin s’il voulait tenir son enfant décédé, un petit garçon entièrement formé. Il était en état de choc et accablé de chagrin : « J’ai pleuré toute la nuit de douleur ».
Lire la suiteLa Vigne de Rachel dans la région de Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Un parcours de la Vigne de Rachel aura lieu dans la région de Québec du 3 au 5 mai 2024. Ce parcours de guérison est destiné aux femmes qui ont avorté et à tous ceux qui ont été impliqués dans l’avortement, ainsi qu’aux femmes qui ont eu une fausse couche ainsi que leur conjoint.
Pour en savoir plus et pour vous inscrire, contactez Lise Dufour au 418 456 0743, ou en lui écrivant au [email protected].
Un tiers des femmes souffre de dépression après l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Une nouvelle méta-analyse de la littérature psychiatrique confirme que les femmes risquent de souffrir de dépression après avoir eu un avortement, malgré les fréquentes affirmations contraires de l’industrie de l’avortement.
Dans l’étude publiée le mois dernier par BMC Psychiatry, les auteurs de l’étude notent que la dépression post-avortement est un « problème commun à toutes les femmes en âge de procréer ». Afin de vérifier si ces tendances se confirment à l’échelle mondiale, ils ont analysé 15 études réalisées dans le monde entier, notamment en Chine, en Allemagne, en Iran, en Australie, au Kenya, en Jordanie, au Kosovo, au Danemark, en Lituanie, en Turquie et aux Pays-Bas.
Lire la suitePas de normes plus élevées pour les avortoirs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : olinchuk/Adobe Stock
Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a modifié un article du projet de loi 15 sur la réforme de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. L’article en question aurait obligé les cliniques offrant l’avortement à suivre un processus d’agrément afin de devenir des centres médicaux spécialisés, ce qui aurait signifié adopter des normes beaucoup plus élevées que celles qui ont cours dans les avortoirs, et des coûts tout aussi élevés.
L’article en question, incriminé par les avorteurs, est déjà dans la loi actuelle sur la santé et porte sur les centres de santé des femmes, mais n’est pas appliqué aux avortoirs en vertu d’une « entente tacite » entre le gouvernement québécois et ces derniers. Apparemment, renouveler la loi avec la présence de l’article 1166 eût nécessité de nouvelles démarches. C’est pourquoi Christian Dubé, qui n’a jamais eu l’intention de restreindre l’accès à l’avortement, s’est empressé de supprimer l’article à la suggestion des plaignants.
Jusqu’à maintenant il y avait un règlement demandant que les avortoirs aient des normes plus élevées, mais non appliqué, bientôt il n’y aura aucune exigence de la sorte dans la loi.
Le Dr Marc-André Amyot, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, a milité auprès du ministère de la Santé pour que les avortoirs ne soient pas obligés d’adopter des normes plus élevées. Selon ce dernier, il n’y aurait aucune raison de forcer ces établissements à suivre un tel processus. Selon un article du journal Le Devoir du 30 octobre :
Dans sa lettre, le Dr Amyot souligne que « les IVG pratiquées en milieu extra-hospitalier sont réalisées selon une pratique non médicalisée qui ne requiert pas d’être faite en bloc opératoire avec les normes qui s’y rattachent ». Il précise que, « depuis des décennies, le réseau n’a jamais noté une problématique de plaintes, d’infections ou de complications à l’égard de ces centres [de santé des femmes] ».
Absolument aucune infection ou complication ? Cela m’étonnerait. Ce serait un point à vérifier.
Lire la suiteUne nouvelle étude révèle les effets négatifs à long terme de l’avortement sur les hommes : « tristesse, culpabilité, regrets »
Par Ashley Sadler — Traduit par Huguette Rulisa pour Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
9 mai 2023 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude commandée par un groupe à but non lucratif a mis en lumière les conséquences de l’avortement sur les pères, un groupe démographique souvent exclu de la discussion sur l’avortement.
L’étude nationale sur l’avortement chez les hommes (National Men's Abortion Study), commandée et publiée en avril 2023 par l’organisation Support After Abortion (Soutien après l'avortement), basée en Floride, note que si l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême, rendue en 1973, « a été célébré par les féministes comme une grande victoire pour les droits des femmes », les pères des enfants à naître se sont retrouvés sans « aucun droit de défendre les enfants à la conception desquels ils ont participé. »
Selon l’étude, 71 % des personnes interrogées ont fait état d’un « changement négatif » après leur expérience de l’avortement.
« La majorité des hommes subissent des conséquences négatives de leur expérience de l’avortement », a écrit Greg Mayo, membre de l’équipe de Soutien après l’avortement auprès des hommes, dans un livre blanc décrivant les conclusions de l’étude.
Mayo, auteur, conférencier et animateur de podcast dont la douleur et le traumatisme personnels liés à deux avortements passés ont déclenché son œuvre de plaidoyer, note que « certains hommes sont profondément affectés par l’avortement, indépendamment de leurs opinions personnelles sur l’avortement ou du fait qu’ils aient eu ou non leur mot à dire dans la décision. »
Lire la suiteLes sondages ne devraient pas ignorer la douleur et le chagrin des femmes ayant avorté
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kenstocker/Adobe Stock
5 décembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Angelina Steenstra avait 15 ans en 1972 lorsqu’elle a été victime de viol. Elle s’est sentie abandonnée, sale, sans valeur, honteuse, imparfaite, impuissante et sans espoir. Elle a découvert quelques semaines plus tard que ce viol l’avait laissée enceinte.
Ses amies l’ont encouragée en lui disant que l’avortement était la solution. Elles lui ont dit que cela résoudrait son problème. Elle a cédé à ses peurs. Malgré tout ce qui en elle lui disait d’arrêter, elle a procédé à l’intervention. Alors que l’aspirateur aspirait la vie humaine hors de son utérus, elle a ressenti instantanément de la peine, de la culpabilité et des remords. En même temps, elle a ressenti une haine intense envers elle-même à cause de ce qu’elle venait de faire. Elle a réalisé qu’elle venait de franchir une ligne pour toujours. Elle s’est mise à pleurer. On lui a donné un sédatif. Mais rien ne pouvait la calmer ou la consoler.
La seule façon pour Angelina de supporter la nouvelle réalité après l’avortement a été d’abord de la nier, et ensuite de chercher à échapper à la douleur par la drogue, l’alcool, la promiscuité sexuelle, le travail effréné et la faim, s’accordant à peine du café et deux paquets de cigarettes par jour.
Son déni et son évasion étaient maintenus par le monde qui l’entourait et qui lui répétait sans cesse que l’avortement n’était « pas une grosse affaire » et que les femmes n’avaient tout simplement pas de « regrets ». En suivant aveuglément cette affirmation, elle s’est enfermée dans une prison de comportements d’autopunition, d’idées suicidaires et de colère déplacée. Elle essayait d’oublier l’avortement, mais certaines choses en déclenchaient le souvenir, en particulier la fraise du dentiste, les aspirateurs et les médecins.
Angelina n’a commencé à guérir que des années plus tard, lorsqu’elle a réalisé que son déni et sa fuite étaient en train de la tuer à petit feu. Elle a enfin commencé à affronter la vérité sur ce qui s’était passé dans cette usine d’avortement de Buffalo, dans l’État de New York. Elle s’est rendu compte qu’elle avait volontairement participé avec d’autres à l’élimination d’une personne — son propre enfant. Et elle a compris que c’était mal.
Le conflit intérieur d’Angelina a finalement pris fin lorsque, confrontée à la vérité, elle a demandé pardon à Dieu, à son enfant et aux personnes qui ont joué un rôle important dans sa vie à l’époque.
En réfléchissant à son expérience, Angelina voit maintenant que l’avortement n’a résolu aucun problème. Il a mis fin à la vie de sa fille, qu’elle a appelée Sarah Elizabeth, et a tué une partie de sa propre personne, la laissant avec un cœur profondément blessé qui a besoin de guérison.
Lire la suiteUne étude révèle que 6 femmes sur 10 ayant pris la pilule abortive ont souhaité obtenir de l’aide ou un soutien émotionnel par la suite
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda productions/Adobe Stock
12 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude d’un groupe de soutien pro-vie aux femmes ayant avorté a révélé que la plupart des femmes qui ont subi un avortement chimique ont cherché ou désiré recevoir de l’aide après avoir tué leur bébé à naître.
L’étude est présentée au moment où l’on s’attend à ce qu’augmente le recours aux avortements chimiques (ou avortements à la cuvette des toilettes), car les États limitent les avortements dits « chirurgicaux » et les femmes se tournent vers Internet pour se procurer des produits abortifs.
L’étude Support After Abortion a interrogé plus de 14 000 femmes, dont 114 ont pris des « médicaments » abortifs — comme le RU-486 — pour avorter leur bébé, et leur a posé une série de questions.
Les chercheurs ont constaté que « 24 % d’entre elles ont cherché de l’aide après leur expérience d’avortement », tandis que « 39 % n’ont pas cherché d’aide, mais ont déclaré qu’il leur aurait été utile de parler à quelqu’un ».
« Ces résultats contrastent fortement avec les études menées par Planned Parenthood et d’autres prestataires d’avortement qui rapportent que les réactions émotionnelles négatives à l’avortement sont extrêmement rares », note le groupe.
« Si certaines femmes ont exprimé leur soulagement, beaucoup ont été traumatisées par l’avortement médicamenteux, une expérience qui, selon elles, était bien plus douloureuse, physiquement et émotionnellement, qu’elles ne l’avaient imaginé », écrit l’équipe de recherche. « L’étude renforce la nécessité d’une information franche et transparente sur l’impact de l’avortement chimique et l’accès aux soins de guérison. »
Parmi les femmes interrogées, 34 % « ont signalé un changement négatif en elles-mêmes, notamment une dépression, une anxiété, une toxicomanie et des pensées suicidaires ».
L’étude a reçu des éloges pour sa conception de la part d’un grand spécialiste pro-vie des sondages et de la recherche universitaire.
Le document de recherche « fournit des preuves solides qu’un pourcentage significatif de femmes qui obtiennent des avortements chimiques éprouvent réellement des sentiments de regret », a écrit Michael New, professeur à l’Université catholique d’Amérique (CUA), dans National Review.
Lire la suiteUne actrice colombienne parle de la douleur et de la guérison après un avortement: «Mon cœur était brisé»
Amada Rosa Pérez.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Amada Rosa Pérez a gagné sa vie en tant que mannequin et actrice à succès en Colombie ; elle est surtout connue pour son rôle de Sofia dans le téléroman La Costeña y El Cachaco. Dans une entrevue accordée à Aleteia, elle a parlé de son avortement et de l’immense douleur qu’il lui a causée, ainsi que de la façon dont elle a appris à guérir et à éviter à d’autres femmes de connaître la même douleur.
Mme Pérez s’est exprimée pour protester contre la décision de la Colombie de légaliser l’avortement. Dans son cas, l’avortement n’était pas quelque chose qu’elle souhaitait. « Je n’ai jamais été en faveur de l’avortement », dit-elle. « J’ai avorté par peur, parce que j’ai subi la pression de mon partenaire et que j’ai cru en ce qu’ils m’ont dit, à savoir que la chose la plus importante était mes rêves et ma réussite professionnelle. »
L’expérience l’a laissée traumatisée. Les femmes, selon elle, méritent mieux, et l’avortement ne les aide pas — en plus des dommages physiques, il provoque des dommages émotionnels.
« J’ai... eu des pensées suicidaires », a-t-elle dit. « Je croyais que je n’étais pas digne de continuer à vivre parce que j’avais tué mon enfant, et je faisais une fixation sur les souvenirs liés à l’avortement. L’une des conséquences les plus courantes est peut-être la perte de la tendresse ; notre cœur de femme devient plus dur. »
Appelant cela « la culpabilité qui ronge l’âme », Pérez a essayé de cacher à quel point elle souffrait. « Celles qui ont avorté et semblent calmes ne font que sauver les apparences », a-t-elle expliqué. « J’ai participé à des entrevues en souriant, mais à l’intérieur mon cœur était brisé ».
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