Des études montrent que les complications liées à l’avortement sont fréquentes
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Dans ses mémoires, l’ancienne avorteuse Dr Patti Giebink, parle des complications de l’avortement. Elle décrit les répercussions de l’avortement sur les organes reproducteurs de la femme, ce qui révèle à quel point il est vraiment facile de blesser une femme :
Le premier passage avec la canule d’aspiration permet idéalement de recueillir tous les tissus ─ la plupart, sinon tous. Une curette (un instrument en forme de cuillère [dont les bords sont tranchants]) est utilisée après l’aspiration... Un grattage trop fort laisse des cicatrices. Si l’on gratte trop doucement, les tissus laissés derrière peuvent provoquer une infection et des saignements...
Une fois que la cavité utérine est propre et que tous les instruments chirurgicaux ont été retirés de la patiente, l’utérus devrait visiblement se contracter pour retrouver sa taille normale. Si ce n’est pas le cas, il y aura des saignements, ce qui signifie que des tissus sont restés en place ou, pire, que l’utérus pourrait être perforé. [1]
Tissus retenus, infection et hémorragie
Dans son rapport de 2018 sur la sécurité de l’avortement, l’Académie nationale des sciences, de l’ingénierie et de la médecine a déclaré que 8 % des avortements par aspiration laissent des tissus derrière eux. Selon elle, ce chiffre est « lié à la gestation, à l’expérience du médecin et à l’utilisation ─ ou non ─ d’un guidage par ultrasons ». [2]
Les tissus retenus peuvent provoquer une infection. L’étude intitulée « Prevention of infection after induced abortion » (Prévention de l’infection après un avortement provoqué), publiée dans la revue « Contraception », indique que 30 % des décès liés à un avortement sont dus à des infections. Une étude a révélé que le taux d’infection après un avortement était de 5,8 % si la femme recevait des antibiotiques et de 9,4 % si elle n’en recevait pas. [3] Une étude britannique intitulée « A randomised comparison of strategies for reducing infective complications of induced abortion » [Comparaison randomisée de stratégies visant à réduire les complications infectieuses de l’avortement induit] a révélé un taux d’infection de 5-10 %.
Lire la suiteL’avortement est mauvais pour la santé des femmes. Voici pourquoi
Par Sarah Ruiz — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : geograph
Le 18 mars 2019 (LifeSiteNews) — Saviez-vous que l’avortement comporte de sérieux risques pour la santé ? Au fil des années, j’ai constaté, en suivant les nouvelles sur l’avortement, que les risques pour la santé liés à l’avortement sont mis de côté. La recherche montre que l’avortement entraîne de graves complications de santé.
Vous vous demandez peut-être pourquoi les médias et de nombreux experts de la santé négligent de donner cet avertissement. Les cliniques d’avortement, qui comprennent Planned Parenhood, sont en affaires pour faire des profits. Par conséquent, il n’est pas dans leur intérêt de fournir des informations qui pourraient faire réfléchir la patiente à des alternatives à l’avortement, comme l’adoption.
Si l’on met de côté l’argument moral pour l’instant, il y a de plus en plus de preuves qui montrent que les femmes qui ont recours à l’avortement risquent beaucoup plus de développer de graves problèmes physiques et émotionnels dans l’avenir.
Lien entre l’avortement et le cancer du sein
Une méta-analyse a été menée auprès de femmes chinoises entre l’avortement provoqué et le risque de cancer du sein. La conclusion ?
« L’avortement provoqué est associé de façon significative à un risque accru de cancer du sein chez les femmes chinoises, et le risque de cancer du sein augmente au fur et à mesure que le nombre d’avortements provoqués augmente. Si l’avortement provoqué était confirmé comme facteur de risque de cancer du sein, cela signifierait que les taux élevés d’avortements provoqués en Chine pourraient contribuer à l’augmentation des taux de cancer du sein. »
En d’autres termes, plus une femme a d’avortements, plus le risque de cancer du sein est élevé. Cela pourrait peut-être expliquer les taux américains de cancer du sein. Une femme sur huit développera un cancer du sein au cours de sa vie. On estime qu’une femme sur quatre avortera avant l’âge de 45 ans.
Lire la suiteL’amour a été plus fort que mon viol
Par Louise McLean (Secular Pro-Life Perspectives) — traduit par Campagne Québec-Vie
Mon nom est Louise McLean et je suis née à Terre-Neuve, je vivais à Bishop Falls jusqu’à l'âge de 10 ans. C'est à cet âge que mon père a obtenu un emploi à l'extérieur de la province et que ma famille a déménagé en Colombie-Britannique. Je suis aussi mère à cause d’un viol.
Quand j’avais 16 ans, j'ai rencontré mon premier petit ami quelque peu sérieux; après seulement 3 mois de fréquentations, il me viola. Nous n’avions pas de relations sexuelles, mais une nuit il s’est jeté sur moi en dépit de beaucoup supplications et de résistance pour l’arrêter. Deux mois après, je suis allée voir un médecin et entendis les mots « vous êtes enceinte. » J'ai été remplie d’une joie immédiate et un sourire traversa mon visage. J'ai essayé de contenir ce que je ressentais, parce que dans ma tête, je ne pouvais pas comprendre comment je pouvais être heureuse d'être enceinte d'un viol – mais mon cœur a gagné la bataille. Mon médecin m'a dit qu'il y avait des possibilités pour l'avortement, mais qu’il n'en ferait pas, je lui ai répondu que c'était bien ainsi, car je n'en voulais pas de toute façon.
Il y a 40 ans, les filles-mères, les grossesses d’adolescentes et les viols avaient de tels stigmates attachés à eux. Je ne voulais pas le dire à mes parents parce que j'avais peur qu'ils pensent que le précieux petit bébé qui grandissait en moi était quelque chose à « prendre en charge ». Ma fille innocente avait peut-être été conçue dans un viol, mais elle n'en était pas moins digne de protection et d'amour. Donc, la meilleure façon de la protéger était de cacher le fait que j'étais enceinte et les circonstances entourant sa conception.
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