Une étude révèle que l’utilisation de bloqueurs de puberté et d’hormones sexuelles augmente le taux de suicide chez les jeunes
Par Everyday for Life Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Basicdog/Adobe Stock
Une étude récente de Jay P. Greene, chargé de recherche principal au Center for Education Policy de la Heritage Foundation, devrait inquiéter les parents et tous ceux qui proposent des hormones sexuelles à des jeunes souffrant de confusion de genre. L’étude s’intitule « Puberty Blockers, Cross-Sex Hormones, and Youth Suicide ». Greene constate que l’accès facile aux bloqueurs de puberté et aux hormones n’a pas réduit le risque de suicide, mais l’a plutôt augmenté. Cette constatation est d’autant plus inquiétante que les commissions scolaires, les gouvernements et même les médecins encouragent l’utilisation généralisée de ces substances. Ce mois-ci, les écoles de l’Ontario célèbrent le mois de la fierté, arborant l’arc-en-ciel et faisant la promotion de toutes les lettres de lgtbq, où le « t » signifie transgenre. (Nous refusons intentionnellement de mettre en majuscules cet acronyme).
La présente recherche soulève cette question importante : comment aidons-nous les plus vulnérables si notre intervention, en fournissant des bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles, fait augmenter le taux de suicide chez les 12-23 ans ? Nous ne le faisons pas. On nous dit pourtant que c’est le contraire qui se produit. Ces produits sont censés sauver la vie des enfants et prévenir les suicides. C’est la seule véritable raison pour laquelle un parent prendrait la décision difficile d’accepter d’utiliser ces substances qui altèrent la vie et peuvent arrêter le développement naturel d’un enfant.
Au lieu de cela, sommes-nous en train d’expérimenter avec des enfants souffrant de confusion de genre et de les exposer à un risque plus élevé ? Les résultats de cette étude sont tristes et effrayants, oui. Nous devrions mettre un terme à ce qui s’apparente à de la maltraitance d’enfants. Les parents doivent faire ce qu’ils peuvent pour protéger leurs enfants de cette dangereuse thérapie d’affirmation du transgenre.
Dans une série de Tweets, Greene décrit ses conclusions. Ce sont tous des messages informatifs qui méritent d’être lus. Les lecteurs peuvent également souhaiter examiner les graphiques dans le lien, et lire l’étude dans son intégralité. Dans cet article, nous publions les Tweets de Greene :
Lire la suiteMa nouvelle étude, publiée aujourd’hui, révèle que la facilitation de l’accès aux bloqueurs de puberté et aux hormones transsexuelles a en fait augmenté les taux de suicide chez les jeunes, contrairement aux affirmations de l’administration Biden, des défenseurs de la cause et des recherches antérieures erronées. 1/
La nouvelle étude examine une expérience politique naturelle qui s’est produite parce que certains États ont des dispositions permettant aux mineurs de recevoir des soins de santé sans le consentement parental, du moins dans certaines circonstances, tandis que d’autres États ne le permettent pas. 2/
Les décès maternels ont augmenté depuis la légalisation de l’avortement en Éthiopie
Par Ivan Ssekigudde — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : United States Navy/Wikimedia Commons
30 mai 2022, Addis Abeba, Éthiopie (LifeSiteNews) — L’avortement légal en Éthiopie a entraîné la mort de mères et de bébés.
L’Ethiopian Medical Journal a récemment publié une analyse choquante du Dr Calum Miller qui montre que la légalisation de l’avortement en Éthiopie en 2005 n’a pas entraîné une diminution, mais plutôt une augmentation de la morbidité et de la mortalité maternelles.
Le Dr Miller mène des recherches approfondies dans trois pays africains, l’Éthiopie ayant été choisie comme étude de cas.
Dans une lettre adressée à la revue médicale éthiopienne, M. Miller écrit : « Au lieu d’être une solution miracle pour réduire les décès dus à l’avortement, la légalisation de l’avortement a entraîné une augmentation considérable du nombre d’avortements, sans diminution notable de la mortalité due à l’avortement ou de la mortalité maternelle. Certains éléments indiquent que la mortalité, et certainement la morbidité, ont même augmenté depuis la légalisation.
“Les progrès de l’Éthiopie en matière de réduction des décès maternels ont été considérablement moins importants que prévu, notamment en ce qui concerne l’avortement”, poursuit Miller.
“Il est possible que, comme dans d’autres pays, l’accent disproportionné mis sur la planification familiale, sur la base d’affirmations exagérées sur la mortalité par avortement [clandestins ?], ait détourné les ressources des soins obstétriques d’urgence et n’ait donc pas réussi à réduire la mortalité maternelle de manière plus significative.”
La loi pénale éthiopienne sur l’avortement, Art. 528, Section II, prévoit des sanctions pour ceux qui mettent en danger la vie des enfants à naître. Toutefois, des révisions ont été entreprises en 2005 par le ministère éthiopien de la Santé afin de conformer la législation éthiopienne sur l’avortement à l’Objectif du Millénaire pour le développement 5 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette mesure était en décalage avec le sentiment public conservateur dominant ainsi qu’avec la position anti-avortement explicite de la très influente Église orthodoxe d’Éthiopie.
Dans un essai publié par le St. Paul Hospital Millennium College d’Addis Abeba, posté le 17 janvier 2022, un groupe de 12 éminents chrétiens orthodoxes et musulmans ont affirmé leur soutien à la défense du droit à la vie. Les chrétiens ont déclaré :
L’Homme (personne) est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.
La vie humaine commence dès la conception, biologiquement et spirituellement.
Personne n’a l’autorité de prendre la vie d’un innocent (créature de Dieu).
Tuer le don de Dieu qui est innocent est moralement inacceptable.
Par conséquent, l’avortement est mauvais et condamné car il s’agit d’un péché grave.
“Les dirigeants de la foi chrétienne orthodoxe suivent une politique de porte fermée sur la question de l’avortement provoqué”, écrit l’auteur de l’essai, Demelash Bezabih Ew
Un médecin britannique de renom constate que la légalisation de l’avortement ne réduit ni la souffrance ni les décès maternels
Dr Calum Miller.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 avril 2022 (LifeSiteNews) — Le médecin et éthicien britannique pro-vie, Calum Miller est l’un des plus éloquents défenseurs des enfants à naître de son pays. J’ai découvert son travail après qu’il ait brillamment défendu la loi texane Heartbeat Act dans une interview presque entièrement hostile de la BBC (il est venu sur mon podcast pour discuter de son travail peu après). Récemment, le Dr Miller a publié un article dans l’Ethiopian Medical Journal, le journal officiel de l’Association médicale éthiopienne. Contrairement aux affirmations des militants de l’avortement qui font pression pour décriminaliser l’avortement dans le monde entier, les recherches du Dr Miller montrent que la légalisation de l’avortement n’a rien fait pour prévenir la morbidité et la mortalité dues à l’avortement illégal, mais a, au contraire, aggravé le problème.
Le Dr Calum Miller a exposé ses conclusions dans une entrevue.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette étude ?
J’ai commencé à m’intéresser à ce sujet parce que j’ai souvent entendu dire que l’interdiction de l’avortement ne sauverait aucun bébé, mais qu’elle tuerait des femmes. Bien sûr, l’interdiction de l’avortement sauve des bébés — c’est aussi empiriquement établi que possible — mais il est toujours aussi déchirant que des femmes meurent d’avortements illégaux. J’ai remarqué que la plupart des pro-vie ont une réponse de principe — même si des femmes meurent d’avortements illégaux, les bébés à naître sont des êtres humains et méritent donc une protection légale. C’est vrai, mais j’ai commencé à remarquer que nous concédions trop facilement les affirmations empiriques — et en fait, en lisant davantage, j’ai découvert qu’elles étaient presque toujours fausses. Mais très peu d’universitaires s’étaient penchés sur la question en détail. J’ai donc voulu examiner en détail un exemple moderne et voir si l’avortement légal avait tenu ses promesses — malheureusement, tout ce qu’il a obtenu, c’est plus de vies brisées et plus de femmes hospitalisées.
Lire la suiteLes autopsies montrent que des personnes meurent à cause des vaccins covid
Par Joel S. Hirschhorn (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yuttana Studio/Adobe Stock
Campagne Québec-Vie aborde le sujet des vaccins du covid-19, dont l’imposition est le sujet ici, car il a un impact sur nos sujets habituels comme l’avortement. En effet, les vaccins du covid-19 actuellement disponibles sont liés à l’avortement par les lignées cellulaires issues de bébés avortés, comme HEK 293, dans leur développement, leur production ou leur testage. Voici un texte plus détaillé sur la question de notre implication dans ce débat. — A.H.
25 février 2022 (TrialSiteNews) — Imaginez des parents trouvant leurs fils adolescent mort dans son lit le matin, sans aucune indication préalable qu’ils étaient sérieusement malades. Imaginez le chagrin des parents qui se sont laissés convaincre par la coercition et la propagande pour faire vacciner leurs enfants, malgré toutes les données du CDC montrant que le COVID présente peu de risques d’effets graves sur la santé des enfants. Aujourd’hui, leurs enfants sont morts dans leur sommeil peu après avoir été vaccinés.
Notez qu’un excellent article paru en juin 2021 était intitulé : « Si les vaccins Covid-19 peuvent provoquer une inflammation cardiaque, la prudence s’impose chez les personnes à risque ». Il disait ceci : « Bien que la plupart des cas rapportés à ce jour soient légers et se résolvent sans conséquence, la myocardite peut être une affection grave. Elle peut entraîner un déclin important de la fonction cardiaque, nécessiter une hospitalisation, une pompe cardiaque artificielle, voire une transplantation cardiaque, et peut même être fatale ». Les médecins auteurs ont noté : « Pourtant, en tant que prestataires de soins de santé, nous ne devons pas donner l’impression de minimiser les complications graves comme la myocardite chez les personnes potentiellement à risque ». Mais qui est à risque ? Il semble maintenant clair que les jeunes hommes sont à risque. Ce qui est moins clair, c’est de savoir quels adultes sont à risque, sauf que nous savons que ce sont les hommes qui sont le plus à risque.
Un article médical récent a présenté des données sur la fréquence de la myocardite ; voici ses conclusions : « Dans cette étude descriptive de 1626 cas de myocardite dans un système national de déclaration passive, les taux bruts de déclaration dans les 7 jours suivant la vaccination ont dépassé les taux attendus dans de multiples strates d’âge et de sexe. Les taux de myocardite étaient les plus élevés après la deuxième dose de vaccination chez les adolescents de sexe masculin âgés de 12 à 15 ans (70,7 par million de doses du vaccin [Pfizer]), chez les adolescents de sexe masculin âgés de 16 à 17 ans (105,9 par million de doses du vaccin [Pfizer]) et chez les jeunes hommes âgés de 18 à 24 ans (52,4 et 56,3 par million de doses du vaccin [Pfizer] et du vaccin [Moderna], respectivement)… Ce risque doit être considéré dans le contexte des avantages de la vaccination par le COVID-19. » Mais les avantages sont minimes pour les jeunes gens en bonne santé.
Lire la suiteVaccination covid et grossesse
Par le Swiss Policy Research — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : uni/Adobe Stock
Selon une analyse préliminaire des données britanniques, la vaccination contre le covid pendant la grossesse pourrait être associée à un risque accru de 33 % de mortinatalité.
Remarque : cet article ne constitue pas un avis médical ; les lecteurs sont priés de consulter leur médecin.
Une analyse bayésienne préliminaire des données britanniques sur la mortinatalité, ajustée en fonction de l’âge et du trimestre, réalisée par un analyste de données indépendant, a révélé que la vaccination contre le covid pendant la grossesse était associée à une augmentation de 33 % du risque de mortinatalité par rapport aux [grossesses des] femmes non vaccinées (estimation min./max. : 11 % et 57 %).
Il convient de noter que le risque absolu de mortinatalité (après la 20e semaine) est plutôt faible (généralement environ 0,5 %) et que les données britanniques ne font pas de distinction entre la première et la deuxième vaccination. En outre, les données couvrent la période de janvier à août 2021, au cours de laquelle seules 25 000 des 355 000 femmes enceintes ont été vaccinées, et la plupart d’entre elles (71 %) n’ont reçu le premier vaccin covid qu’au troisième trimestre de leur grossesse. Enfin, la Grande-Bretagne a surtout utilisé le vaccin ADN d’AstraZeneca.
Néanmoins, si les 355 000 femmes enceintes avaient toutes été vaccinées, et si l’estimation du risque supplémentaire de 33 % est correcte et liée à la cause, cela aurait représenté environ 600 bébés mort-nés supplémentaires en Grande-Bretagne et environ 6 000 aux États-Unis et en Europe combinés.
Il convient de noter que le CDC américain a constaté qu’un « diagnostic de covid » peut également augmenter le risque de mortinatalité, mais toutes les femmes enceintes ne contractent pas le covid et la vaccination ne prévient pas forcément le covid.
Lire la suiteUn rapport montre que le régime de pilules abortives dit « de référence » entraîne des effets secondaires graves
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JackF/Adobe Stock
18 février 2022 (LifeSiteNews) — Un groupe de surveillance a résumé les effets indésirables signalés spontanément au sujet de la pilule abortive dite « de référence » et fait état de nombreux rapports d’événements graves entraînant une hospitalisation.
Quatre déclarations de septicémie potentiellement mortelle, de nombreuses hémorragies et de nombreux avortements ratés figurent parmi les constatations d’un rapport sur le régime de pilules abortives Mifegymiso, publié en janvier par le Programme Canada Vigilance, « un système de déclaration spontanée » conçu pour détecter « les problèmes potentiels de sécurité des produits de santé ».
Le résumé fait état de 43 rapports d’« effets indésirables » de Mifegymiso, nom donné au Canada à l’utilisation combinée de la mifépristone et du misoprostol. Ce régime figure sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et est considéré comme la « norme d’excellence » pour l’avortement médical précoce, selon l’OMS.
Un avertissement sur la première page du rapport souligne le fait que ces effets indésirables ont été signalés sur une base volontaire et qu’ils ne peuvent pas être utilisés pour déterminer l’incidence d’une réaction particulière ou pour estimer le risque d’un produit, puisque le nombre total de réactions et le nombre d’utilisatrices du régime de pilules abortives sont inconnus.
En outre, il est précisé que « la sous-notification des effets indésirables est observée dans les systèmes de surveillance spontanée, tant volontaires qu’obligatoires ».
De nombreuses femmes ont été hospitalisées et certaines d’entre elles ont souffert de ce que le guide du médicament Mifegymiso qualifie d’« effets secondaires très courants » (ressentis par plus de 10 % des utilisatrices) : nausées, vomissements, diarrhée et frissons ou fièvre.
Conformément aux résultats du rapport, le guide considère l’« hémorragie grave » comme un effet secondaire « courant » (ressenti par 1 % à 10 % des utilisateurs), tout comme l’évanouissement.
Le guide du médicament indique également que « les patientes doivent avoir accès à des soins médicaux urgents pendant les 7 à 14 jours suivant l’avortement médicamenteux ».
Lire la suitePlus de 10 000 femmes britanniques ayant pris la pilule abortive à domicile en 2020 ont été hospitalisées, selon une nouvelle étude
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanalya/Freepik
30 novembre 2021 (Society for the Protection of Unborn Children) — La vérité « dévastatrice » sur l’auto-avortement à domicile par pilule abortive a été révélée après que des demandes d’accès à l’information aient dévoilé que plus de 10 000 femmes ont dû être hospitalisées en Angleterre en 2020 après avoir souffert de complications graves.
Une enquête, qui comprenait 85 demandes soumises au National Health Service (NHS), a montré qu’une femme sur 17 ayant utilisé des services d’avortement par pilules-reçues-par-la-poste en 2020 a souffert d’effets secondaires si graves qu’elle a dû être hospitalisée.
L’enquête a révélé que 5,9 % des femmes ont dû être traitées en raison d’avortements incomplets, ces femmes conservant [en elles] des parties de leur bébé avorté.
- 3 % des femmes ont dû subir une évacuation chirurgicale des restes de leur enfant à naître après l’échec de la pilule abortive.
- 2,3 % des femmes ont été traitées pour des hémorragies.
Le taux de complication reflète des études et des rapports similaires, l’enquête concluant que : « Nous pouvons dire que les complications, résultant de l’échec du procédé d’avortement par pilules, sont fréquentes et doivent être prévues. »
Vous pouvez accéder à l’intégralité de l’étude et des conclusions ici.
Les complications sont « courantes », mais ne sont toujours pas signalées
L’enquête, menée par Percuity LTD et dirigée par le consultant Kevin Duffy, a également révélé que les prestataires de services d’avortement et le Department for Health and Social Care (DHSC) ne signalaient pas l’échec de la pilule abortive comme une complication, bien que de tels échecs entraînent un traitement hospitalier ─ ce qui signifie que moins d’une complication sur cinq était signalée.
Lire la suiteNon, la légalisation de l’avortement ne réduit pas la mortalité maternelle !
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Joa Souza/Adobe Stock
« [C’est avec] l’un des principaux arguments en faveur de la légalisation de l’avortement dans les pays en voie de développement [que l’on] tente de contourner le statut moral du fœtus en faisant appel à des considérations pratiques : l’interdiction de l’avortement n’empêche pas les avortements, mais elle expose les femmes au risque d’avortements clandestins dangereux, tuant des femmes dans grands nombres. Puisque la légalisation de l’avortement réduit considérablement les avortements à risque, sans augmenter le nombre global d’avortements, l’avortement devrait être légal. »
Ce qui est un argument phare pour légaliser l’avortement est mis à mal par une étude récente, publiée dans le Journal of Medical Ethics.
L’auteur, Calum Miller, commence par fustiger les statistiques, bien souvent déformées.
Par exemple, commente-t-il, « la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique affirmait que les avortements à risque représentaient 13 % des mortalités maternelles mondiales ».
Or, l’étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) incluait notamment dans ces 13 %, « les décès dus à une grossesse extra-utérine, à une fausse couche ».
De même, le Collège royal des obstétriciens et gynécologues a récemment relayé une information selon laquelle « 12 000 femmes au Malawi meurent d’avortements à risque chaque année. Mais la dernière estimation du nombre total de décès maternels au Malawi chaque année est de 1 150, soit moins de 10 % de ce chiffre ». Il semble que « 6 à 7 % de ces décès sont dus à une fausse couche et à un avortement provoqué combinés ». Ce qui revient à surestimer le nombre de décès par 100, ce qui est loin d’être négligeable !
Lire la suiteDes études montrent que les complications liées à l’avortement sont fréquentes
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Dans ses mémoires, l’ancienne avorteuse Dr Patti Giebink, parle des complications de l’avortement. Elle décrit les répercussions de l’avortement sur les organes reproducteurs de la femme, ce qui révèle à quel point il est vraiment facile de blesser une femme :
Le premier passage avec la canule d’aspiration permet idéalement de recueillir tous les tissus ─ la plupart, sinon tous. Une curette (un instrument en forme de cuillère [dont les bords sont tranchants]) est utilisée après l’aspiration... Un grattage trop fort laisse des cicatrices. Si l’on gratte trop doucement, les tissus laissés derrière peuvent provoquer une infection et des saignements...
Une fois que la cavité utérine est propre et que tous les instruments chirurgicaux ont été retirés de la patiente, l’utérus devrait visiblement se contracter pour retrouver sa taille normale. Si ce n’est pas le cas, il y aura des saignements, ce qui signifie que des tissus sont restés en place ou, pire, que l’utérus pourrait être perforé. [1]
Tissus retenus, infection et hémorragie
Dans son rapport de 2018 sur la sécurité de l’avortement, l’Académie nationale des sciences, de l’ingénierie et de la médecine a déclaré que 8 % des avortements par aspiration laissent des tissus derrière eux. Selon elle, ce chiffre est « lié à la gestation, à l’expérience du médecin et à l’utilisation ─ ou non ─ d’un guidage par ultrasons ». [2]
Les tissus retenus peuvent provoquer une infection. L’étude intitulée « Prevention of infection after induced abortion » (Prévention de l’infection après un avortement provoqué), publiée dans la revue « Contraception », indique que 30 % des décès liés à un avortement sont dus à des infections. Une étude a révélé que le taux d’infection après un avortement était de 5,8 % si la femme recevait des antibiotiques et de 9,4 % si elle n’en recevait pas. [3] Une étude britannique intitulée « A randomised comparison of strategies for reducing infective complications of induced abortion » [Comparaison randomisée de stratégies visant à réduire les complications infectieuses de l’avortement induit] a révélé un taux d’infection de 5-10 %.
Lire la suiteUne nouvelle étude évaluée par des pairs confirme que l’attirance involontaire pour le même sexe peut changer
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Stanislaw Mikulski/Adobe Stock
21 octobre 2021 (LifeSiteNews) — Une étude à grande échelle, évaluée par des pairs, et venant d’être publiée, confirme qu’il est possible de diminuer de manière significative les phénomènes sexuels non désirés à l’égard de personnes du même sexe tout en améliorant le bien-être psychologique général.
Ce qui est le plus intéressant dans cette nouvelle recherche, c’est que les thérapeutes n’ont pas abordé directement l’attirance pour le même sexe des participants masculins. Au lieu de cela, ils ont utilisé la « Thérapie de réintégration », une méthode de traitement qui vise à identifier et à résoudre les souvenirs traumatiques du passé.
« Plutôt que d’utiliser la thérapie pour changer la sexualité, cette thérapie traite les souvenirs traumatiques. Les changements sexuels en sont un sous-produit », explique le Dr Joseph Nicolosi Jr, psychologue clinicien agréé et fondateur de la Reintegrative Therapy Association, une organisation scientifique à but non lucratif. « Tenter activement de changer sa sexualité peut interférer avec ce processus. Nous encourageons plutôt nos clients à résoudre les souvenirs qu’ils considèrent comme traumatisants. Tout en les soutenant dans ce cheminement, nous laissons ce qui se passe se produire naturellement. »
Le Dr Nicolosi a fait référence à une étude pilote publiée dans le Journal of Psychology and Psychotherapy, qui explorait le traitement réussi de la frénésie alimentaire à l’aide d’une méthode de traitement identique. « La plupart des thérapeutes ne proposent pas à leurs clients d’explorer la fluidité de l’attirance sexuelle parce qu’on leur a dit qu’il n’y avait pas assez de recherches sur sa sécurité ou son efficacité. Nous savons maintenant, grâce à cette nouvelle recherche, qu’une telle approche est à la fois sûre et efficace. »
L’étude, fondamentale, s’est concentrée sur 75 hommes adultes qui ont déclaré avoir des attirances envers le même sexe et ont choisi d’explorer leur « fluidité d’attraction sexuelle ».
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