La tristesse sous-jacente des militantes pro-avortement en colère, lors de la Marche pour la Vie
Contre-manifestantes pro-avortement lors de la marche pour la Vie à Ottawa, le 12 mai 2022.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 mai, 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les dernières semaines ont vu une recrudescence des manifestations pro-avortement ; cependant, les cris de colère « mon corps, mon choix » étouffent les cris de femmes blessées par l’avortement.
Jeudi 12 mai, j’ai assisté à la Marche nationale pour la vie au centre-ville d’Ottawa. J’ai été surprise de voir combien de jeunes femmes étaient venues manifester contre la marche. J’assiste à la marche chaque année depuis que je suis enfant, mais je n’avais jamais vu de contre-manifestantes aussi furieuses.
Alors que les femmes criaient les slogans bien connus sur l’avortement, j’ai remarqué quelque chose derrière la colère : une profonde tristesse. Le mouvement pro-vie est un mouvement de joie, et la marche est connue pour ses visages souriants et ses familles joyeuses.
Cependant, les contre-manifestantes pro-avortement n’exprimaient pas cette joie. Au lieu de cela, ils avaient recours à des cris de colère. Leurs regards étaient ceux de femmes perdues à la recherche du bonheur.
La colère naît du chagrin au sujet de quelque chose de bon qui ne peut être atteint. Chaque personne recherche le bonheur et devient triste si elle ne peut l’atteindre. Cette tristesse s’exprime souvent par la colère.
Sous les cris de colère et le sang des enfants à naître se cachent des femmes brisées et blessées par l’industrie de l’avortement. Les cris des slogans dissimulent une vague de douleur et de tristesse.
Lire la suiteUne femme raconte avoir vu le corps de son bébé après son 4e avortement: «J’ai crié... j’avais tué mes quatre bébés!»
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
CG Richardson a subi quatre avortements. À chaque fois, elle a cru ce que les centres d’avortement lui disaient ─ qu’un bébé à naître n’était qu’un peu de chair, pas un être humain. Mais après son quatrième avortement, elle s’est retrouvée face à face avec son enfant avorté, et elle a partagé cette expérience dans son livre, « No One to Hear Their Cries ».
Après l’avortement, Richardson a saigné abondamment pendant plusieurs jours et a souffert de crampes intenses. C’était différent de ce qu’elle avait connu lors de ses précédents avortements. Une semaine plus tard, alors qu’elle était assise sur la toilette, elle a expulsé le corps intact de son enfant avorté.
Elle décrit avoir été dévastée : « “Comment est-ce possible ? ” J’ai crié... Hésitante, j’ai regardé attentivement, examinant chaque centimètre et on ne pouvait pas le nier : C’était un bébé ! »
Elle pouvait voir tous les traits de l’enfant :
Je pouvais voir clairement les petits yeux, le nez, la bouche, les toutes petites mains et les pieds qui étaient déjà formés ! J’ai également vu les vaisseaux sanguins et la colonne vertébrale, car la peau était très transparente ! Ce qui m’a fait tomber à genoux, c’est de voir ce que je crois être le cœur de mon bébé. Ce petit cœur battait jusqu’à ce que je donne l’ordre de l’arrêter !
À ce moment-là, elle a réalisé : « j’avais tué mes quatre bébés ! »
Richardson est devenue hystérique, berçant le corps du bébé, chantant des berceuses et criant. Finalement, elle a enveloppé l’enfant et mis les restes du bébé dans une boîte.
Lire la suiteLa communauté des Sœurs de la Vie célèbre ses 30 ans d’aide aux femmes enceintes vulnérables
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 1er juin 2021 a marqué le 30e anniversaire de la fondation des Sisters of Life (Sœurs de la Vie), un ordre de religieuses catholiques romaines consacré à la protection de la vie innocente des enfants à naître et qui guide les femmes ayant subi un avortement vers la miséricorde de Dieu.
Les Sisters of Life ont été créées en 1991 en réponse directe à une expérience émouvante vécue par leur fondateur, le cardinal John O’Connor de New York, lors d’une visite au camp de concentration de Dachau. Dans le crématorium, où les corps des Juifs et d’autres personnes qui avaient été gazés à mort ont été réduits en cendres, le cardinal O’Connor a déploré le manque évident de respect pour la vie humaine.
Comprenant que le manque de respect pour la vie humaine de son époque conduisait chaque année à la perte tragique de nombreuses vies à cause de l’avortement, il a décidé de fonder un ordre de religieuses dont la mission serait de promouvoir la vie.
Huit femmes ont répondu à l’annonce qu’il a placée dans le journal, qui disait simplement : « Aide recherchée : Sœurs de la Vie ». Trente ans plus tard, l’Ordre compte 116 membres. En plus des vœux traditionnels de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, chaque sœur de la vie fait un quatrième vœu, celui de protéger la vie humaine et de promouvoir son caractère sacré. Les sœurs servent dans divers endroits aux États-Unis et maintenant au Canada.
Les deux principaux moyens par lesquels elles cherchent à promouvoir la vie humaine sont leur travail avec les femmes enceintes vulnérables, auxquelles elles fournissent un logement, une aide pour payer le loyer ou les factures de services publics, et plus encore, et aussi en s’occupant des femmes blessées par l’avortement grâce à leur programme Hope and Healing.
Lire la suite« Elles crient à l’agonie » : des avorteurs admettent que l’avortement est comme une « torture » pour les femmes
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Freepik
Dans un article du journal Social Science & Medicine, les avorteurs et travailleurs de l'avortement parlent des aspects désagréables de leur emploi. L’article, intitulé Dangertalk : Voices of abortion providers, montre les détails perturbants du domaine de l’avortement que ces travailleurs ne veulent pas divulguer au public. L’article déplore l’idée qu’il est pratiquement impossible pour un travailler de l’industrie de l’avortement d’être honnête à propos de son emploi sans que des récits n’en soient divulgués et utilisés contre eux.
Un des problèmes évoqués dans Dangertalk est la douleur physique qu’infligent ces procédures aux femmes. L’article dit que « les prestataires s’inquiètent de ce que la douleur ressentie par leurs patientes puisse affecter leurs perceptions des avorteurs et de leurs opérations. »
Un avorteur raconte :
Faire le travail [c.-à-d. réaliser un avortement] peut causer une douleur chez les femmes ; elles crient à l’agonie, mais nous faisons seulement ce que nous faisons. Dans d’autres circonstances ceci serait considéré comme de la torture, mais nous le faisons, et vous savez, nous sommes tous un peu habitués à cela.
L’article relate ensuite que les « participants doivent parfois ignorer l’inconfort physique de la patiente afin de terminer la procédure. » L’article cite ensuite un autre avorteur qui dit :
Le fait est que je dois terminer la procédure et je ne peux tout simplement pas arrêter et dire « Oh je suis désolé de vous faire mal, voulez-vous une minute ? » Vous comprenez, on doit juste le faire.
On se demande pourquoi l’avorteur ne peut pas donner un instant à la femme pour la laisser respirer. Les avorteurs hâteraient-ils les procédures d’avortements afin d’en perpétrer davantage afin d’augmenter leurs profits ? Selon d’anciens avorteurs, ceci est assez commun.
Lire la suitePoursuite judiciaire : Une patiente de Planned Parenthood laissée seule tombe et se casse le cou
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme de 26 ans poursuit Planned Parenthood pour avoir été laissée seule suite à l’insertion d’un dispositif intra-utérin (DIU), être tombée et s'être cassé [partiellement] le cou. Morgan Castro affirme qu’elle a été ignorée quand elle dit au personnel qu’elle se sentait étourdie, qu’ils ont été négligents dans ses soins et qu’elle a perdu connaissance après l’intervention.
Les détails du procès, obtenus par la Pro-Life Action League, rapporte les faits de l’incident présumé. Castro s’est rendue dans un centre de Planned Parenthood sur la rue LaSalle Drive à Chicago, en Illinois, pour se faire poser un DIU. « Après l’insertion du stérilet, Morgan s’est sentie étourdie », peut-on lire dans le compte-rendu du procès. « Morgan a informé le fournisseur de soins de santé de ces symptômes. Après avoir été informé des étourdissements de Morgan, le prestataire de soins de santé a quitté la chambre, laissant Morgan seule et sans surveillance. Morgan a perdu connaissance et est tombée de la table sur le sol. »
Les étourdissements et même les évanouissements ne sont pas rares après la pose d’un DIU, ce que le site internet de Planned Parenthood admet lui-même.
Après être tombée par terre, Morgan aurait été laissée là, allongée sur le plancher et inconsciente, jusqu’à ce que l’employé de Planned Parenthood revienne et la trouve dans l’état où elle était. Elle signala des douleurs à la tête et au cou et fut transportée en ambulance à l’hôpital Presence St. Joseph’s, où plusieurs fractures ont été découvertes dans sa colonne vertébrale. Ses blessures étaient suffisamment graves pour qu’elle dût ensuite être transférée dans un autre hôpital, où on lui a posé une orthèse cervicale de type Halo.
Alors que les DIU sont de plus en plus répandus, les femmes souffrent de plus en plus de leurs complications. Une femme intenta un procès après avoir souffert de complications potentiellement mortelles ; une autre femme dut subir des amputations et de multiples opérations après que son DIU eût transité dans son corps et provoqué une septicémie. D’autres femmes ont souffert d’autres effets secondaires terribles [...] Il arrive souvent qu’on ne les prévienne pas suffisamment des effets secondaires potentiels qu’elles risquent de subir, ce qui rend le consentement éclairé impossible. [Bien qu’utiliser un contraceptif ne soit pas un choix éclairé...]
L’établissement de Planned Parenthood où Morgan s’est rendue également notoire en soi ; il s’agit du même établissement où Tonya Reaves est morte des négligences de l’avortoir suite à un avortement. Avec Reaves, l’avorteur n’avait pas réussi à terminer l’avortement, avait perforé son utérus et avait peut-être sectionné son artère utérine. Cela a entraîné des saignements catastrophiques dont le personnel de Planned Parenthood ne s’est pas occupé pendant plus de cinq heures. En fait, ils n’ont jamais même appelé le 911 ; le temps que Reaves reçoive les soins médicaux appropriés à l’hôpital, il était trop tard. Elle décéda tragiquement.
Planned Parenthood prétend fournir « des soins, quoiqu’il arrive » (care, no matter what). C’est leur devise. Pourtant, le traitement qu’ils réservent aux femmes montre qu’ils s’en fichent.
Quelle est donc cette histoire de cintres ?
Par Ruth Robert (Campaign Life Coalition) — (Traduit par Campagne Québec-Vie) Image : Facebook
L’un des nombreux arguments avancés par les pro-choix est que l’avortement sauve des vies. Oui, l’enfant meurt, mais si l’avortement n’était pas légal, les femmes continueraient à rechercher et à obtenir des avortements, peut-être au moyen de cintres, et mourraient donc en grand nombre. Étant tombé sur cet argument au cours de l’été, j’ai ressenti le besoin de souligner que la majorité des faits suggère que l’augmentation supposée de la mortalité maternelle due à l’avortement illégal est un mythe. L’avortement sur demande peut même davantage mettre en danger la vie des femmes. Cela cause certainement plus de décès au total.
Considérons la recherche publiée en 2012 qui a été faite au Chili sur le taux de mortalité maternelle du pays sur 50 ans. La mortalité maternelle a continuellement baissé sur une période de cinquante ans, même après que l’avortement y ait été rendu illégal. En d’autres termes, la légalité de l’avortement ne semble pas avoir d’impact sur les taux de mortalité maternelle. De même, l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et la Banque mondiale ont indiqué que les quatre pays qui avaient enregistré la plus forte baisse de leur taux de mortalité maternelle entre 1990 et 2008 étaient les Maldives, la Roumanie, l’Iran et le Bhoutan. Trois de ces pays avaient maintenu l’interdiction de l’avortement.
En outre, selon une étude menée en Finlande, où l’avortement est légal, le taux de mortalité des femmes qui ont subi un avortement au cours de l’année écoulée était quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ont enfanté la même année. Le suicide figurait parmi les raisons d’un tel pic, ce qui laisse entrevoir la dévastation émotionnelle et psychologique que peut entraîner l’avortement. D’autres études menées appuient ces conclusions. Par conséquent, que le pays soit développé ou non, au mieux la légalisation de l’avortement ne contribue pas à faire baisser les taux de mortalité, et au pire il tend à les augmenter. Il est clair que la légalisation de l’avortement n’est pas une solution nécessaire [dans le sens où la fin justifierait les moyens], ni même sage, pour épargner aux femmes le risque de mourir.
Cela, peut-être, ne devrait pas être une révélation stupéfiante. Légaliser l’avortement signifie augmenter le nombre de femmes qui ont recours à l’avortement. Étant donné que l’avortement n’est pas sans risque (et qu’il peut également augmenter le risque de complications lors de grossesses futures), il n’est pas surprenant que la mortalité maternelle augmente. Qui sait ? Cette tendance pourrait peut-être contribuer à la tendance ascendante de la mortalité maternelle dans des pays comme le Canada et les États-Unis au cours des dernières décennies, en dépit des allégations d’amélioration des « soins de santé reproductive ».
Enfin, ceux qui se tiennent à la position de « pro-choix à contrecœur » en raison d’un désir de réduire les pertes de vie seraient encore mieux lotis en s’opposant à l’avortement. Selon les statistiques du Center for Disease Control and Prevention (CDC), 39 femmes seulement sont mortes des suites directes d’avortements illégaux l’année précédant Roe v. Wade [États-Unis], contrairement aux « milliers » qui seraient morts selon les militants de l’avortement. Cependant, des milliers d’enfants meurent chaque jour des suites d’un avortement légal. Peut-être qu’au lieu d’aider les femmes à tuer plus efficacement leurs enfants afin qu’elles ne soient pas « forcées » de se tourner vers les cintres, les pays devraient canaliser leurs ressources à l’élimination des causes qui pourraient conduire les femmes à une telle décision.
Une nouvelle étude montre que les femmes qui avortent ont une augmentation de 81 % de risques de problèmes mentaux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik
C’est ce qu’affirme une récente étude, publiée dans le British Journal of Psychiatry, et menée auprès de 877 000 femmes dont 164 000 ayant eu un avortement. L’étude souligne que ces dernières ont une augmentation de 81 % de risques de problèmes mentaux. Diverses sortes de problèmes ont été répertoriés, les femmes en question étant susceptibles d’une augmentation de risques de :
- 34 % d’avoir des troubles d’anxiété.
- 37 % de ressentir de la dépression
- 110 % de boire trop d’alcool
- 155 % de tenter de se suicider
- 220 % de consommer de la marijuana
Près de 10 % des problèmes peuvent être attribués à l’avortement.
« “Il y a en fait des risques réels associés à l’avortement qui devraient être signalés aux femmes lorsqu’elles sont conseillées avant un avortement”, a déclaré le Dr Priscilla Coleman, professeur en développement humain et en études familiales à la Bowling Green State University, au Daily Telegraph », rapporte CBS.News qui parle de l’affaire.
Imaginez tous les problèmes que doit engendrer l’avortement avec 50 millions de réalisations (connues) environ de cette sinistre pratique chaque année… Sans compter que, ce qui est le plus grave, chaque avortement réussi tue un enfant à naître.
Une nouvelle étude établit le lien entre l'avortement et le suicide
Par The Elliot Institute ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : StockSnap/Pixabay
Une analyse de 2019 des décès par suicide en Italie a révélé que dans l'année suivant une grossesse, les femmes ayant subi un avortement étaient 2,3 fois plus susceptibles de se suicider que les femmes ayant donné naissance.
Il ne s'agit là que de la dernière d'une série d'études reliant l'avortement à des taux plus élevés de suicide et à un risque élevé de décès en général.
Des études à grande échelle sur les taux de mortalité maternelle aux États-Unis, en Finlande et au Danemark ont révélé des taux de mortalité plus élevés chez les femmes qui ont avorté que chez celles qui ont accouché, y compris des taux de suicide plus élevés.
L'étude américaine a examiné les dossiers du ministère des Soin de santé américain portant sur plus de 173 000 californiennes à faible revenu qui sont passées par un avortement ou un accouchement. En établissant un lien entre ces dossiers et les certificats de décès, les chercheurs ont constaté que les femmes qui avaient subi des avortements, financés par l'État, étaient 2,6 fois plus susceptibles de se suicider que les femmes qui avaient donné naissance à leur bébé. Par contre, il a été démontré que l'accouchement réduit le risque de suicide chez les femmes comparativement à la population en général.
L'avortement n'est pas bénéfique pour la santé mentale des femmes
Les défenseurs de l'avortement ont souvent soutenu que l'avortement était nécessaire pour protéger la santé mentale des femmes, voire bénéfique.
Mais une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry a révélé que 10 % des problèmes de santé mentale chez les femmes, dont 35 % des comportements suicidaires, peuvent être attribuables à l'avortement. Ces conclusions sont fondées sur les résultats combinés de toutes les études publiées entre 1995 et 2009 qui répondaient à des critères d'inclusion stricts. L'analyse qui en a résulté a porté sur 877 181 femmes de six pays.
Les femmes qui ont avorté étaient à 81 % plus susceptibles d'avoir des problèmes de santé mentale que tous les autres groupes témoins, et 55 % plus susceptibles d'avoir des problèmes que les femmes qui ont accouché suite à une grossesse non planifiée ou non désirée.
Lire la suiteL’oubli flagrant des médias à signaler les violences pro-avortement
Par Carole Novielli (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Tookapic/Pexels
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
La violence à l'encontre de groupes et personnes pro-vie a été sous-reportée par les principaux médias, même si elle se produit de manière assez régulière et ce depuis des décennies. Alors que les activistes et les organisations pro-vie ont reçu leur part de menaces (appels téléphoniques, courriers, menaces personnelles, en ligne, etc.), des attaques plus graves de vandalisme et même d'agression violente sont perpétrées contre les groupes pro-vie sans que la presse en parle.
La fausse image dépeignant les groupes pro-vie comme haineux et violents a même conduit un homme armé et dérangé à vouloir tirer sur le personnel du Family Research Council. En 2009, Harlan Drake a tué le militan pro-vie James Pouillon, qui exposait des images de bébés devant une école du Michigan. Récemment, un homme a été inculpé par le gouvernement fédéral après avoir menacé de tuer ou de violer des membres d’Operation Rescue. D'autres menaces impliquant des armes à feu, dont une de la part d'un avorteur, n’ont jusqu’à présent pas eu de suite.
Live Action News avait précédemment documenté un incendie criminel commis contre Janet Folger Porter, qui avait relaté l'incident dans son livre, True to Life, dans lequel elle avait publié une image de sa voiture qui avait été brûlée.
Le monde de l'avortement, avec l'aide de médias complices favorables à l'avortement, dépeint les groupes pro-vie comme « violents » régulièrement. L’effort est entre autres mené par la National Abortion Federation (NAF), qui recueille les allégations de « violence et de perturbation », les publiant chaque année. Bien que des incidents graves aient été répertoriés, le rapport ne dispose d'aucune preuve indiquant que chaque acte présumé est commis par des défenseurs de la vie et non par un employé mécontent, un membre de la famille en colère ou un criminel quelconque. En outre, la NAF rehausse ses chiffres en incluant les incidents de désobéissance civile non violente et les manifestations.
Lire la suiteElle a eu 15 avortements en 16 ans : une «dépendance à l’avortement»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Une « dépendance à l’avortement » sont les propos qu’une femme tient sur elle-même, elle qui a eu quinze avortements en seize ans et a mis sur papier son expérience de vie, dans un livre au sombre titre Impossible Motherhood ou Maternité impossible.
Irene Vilar eut une enfance marquée ; une grand-mère nationaliste portoricaine qui a fait 25 ans de prison, pour avoir pris d’assaut avec une arme à feu les marches du Capitole ; sa mère stérilisée de force dans le cadre d’une campagne de stérilisation au Puerto Rico entre 1955 et 1969, celle-ci devint dépendante au diazépam puis se suicida ; et deux de ses frères prenaient de l’héroïne. Maintenant Mme Vilar a deux enfants, mais les souvenirs du passé continuent à la hanter.
Mme Vilar craint cependant que les pro-vie déforment ses propos (qu’elle n’ait crainte, nous resterons scrupuleusement honnêtes), d’après ABC.News :
Irene Vilar craint que son autodescription de « dépendance à l’avortement » ne soit mal comprise et déformée par le mouvement pro-vie pour priver les femmes du droit de choisir.
« Droit » qui n’en est pas un en cette matière. L’article continue :
Lire la suiteSon livre, « Impossible Motherhood » (Maternité impossible), qui sera publié par Other Press le 6 octobre, relate ses propres sombres choix : 15 avortements en 16 ans […]