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L’avortement détruit le futur de l’Espagne, d’après une nouvelle étude

Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie

Madrid, Espagne, 2 avril 2019 (LifeSiteNews) — Le nombre d’avortements chez les filles adolescentes et les immigrées est en hausse en Espagne, ce qui contribue de manière importante au déficit de naissance, qui aura des conséquences de grande portée pour le pays, selon une nouvelle étude publiée par L’Institut pour les Politiques Familiales (IPF).

On a découvert entre autres que plus de la moitié des adolescentes enceintes avortent. Dans le cas des immigrées, une mère immigrée sur trois a recours à l’avortement.

D'après le rapport de l'IPF […] Quatre avortements sur dix (35 0250) ont été pratiqués sur des femmes et des filles qui ont déjà avorté. En outre, 1 390 adolescentes de moins de 20 ans ont eu plus d’un avortement, 12 051 femmes (13 % du total) ont avorté plus de deux fois et 4 314 (5 % du total) ont avorté plus de trois fois.

Des filles aussi jeunes que 16 ans peuvent demander un avortement si elles ont l’autorisation de leurs parents ou tuteurs. Cependant, en prétextant la violence domestique, par exemple, elles peuvent obtenir l’aide des services sociaux du gouvernement.

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L’étude a révélé que le nombre d’avortements enregistrés en 2017 (94 123) correspond au tiers du déficit de naissance de l’Espagne. S’il n’y avait pas d’avortements, l’indice de fécondité serait d’environ 1,7 enfant par mère au lieu du 1,31 actuel et donc plus proche du niveau de remplacement des générations (2,1), révèle le rapport.

L’avortement, affirme cette étude, est l’une des causes de la pyramide démographique renversée en Espagne, dans laquelle le pourcentage de personnes âgées augmente plus rapidement que celui des personnes plus jeunes.

En 2016, l’espérance de vie était de 80 ans pour les hommes et de 85 ans pour les femmes ; d’ici 2065, les chiffres passeront respectivement à 88 et 91 si les tendances se maintiennent. [En ne tenant pas compte des enfants à naître avortés.]

La disparité entre le nombre de naissances et le nombre de personnes âgées a été mise en évidence dans un rapport publié par l’agence statistique nationale espagnole en janvier. L’agence a révélé qu’après cinq années consécutives de baisse du nombre d’avortements, l’Espagne a enregistré en 2017 quelque 4 000 bébés avortés de plus par rapport à 2016. Il y avait 10,5 avortements pour 1 000 femmes en 2017, un chiffre encore inférieur aux années précédentes 2010 lorsqu’il y a avait 11,71 avortements pour 1 000 femmes.

L’IPF a révélé une préférence croissante pour l’avortement chimique (misoprostol et pilule du lendemain) par rapport aux méthodes chirurgicales : un avortement sur cinq est réalisé par voie chimique. Le nombre d’avortements chimiques a quadruplé, passant de 5 % en 2010 à 20 % en 2017.

De plus, le rapport indique que l’Espagne connaît plus d’avortements que ne le signalent les statisticiens du gouvernement. En 2017, le rapport indiquait qu’il y avait plus de 100 000 avortements, étant donné que les données du ministère espagnol de la Santé sont incomplètes, plusieurs régions du pays ne signalant pas le nombre d’avortements chimiques. Les avortements provoqués par des produits chimiques ne nécessitent pas toujours de déclaration de la part des agences gouvernementales.

Eduardo Hertfelder, président de l’Institut des politiques familiales, a déclaré que l’avortement « détruit le capital humain et freine le taux de natalité tout en promouvant une population vieillissante et une pyramide démographique renversée ».

L’IPF appelle à l’abolition de la loi espagnole sur l’avortement et à une étude scientifique sur les problèmes rencontrés par les femmes pendant la grossesse et l’accouchement. L’institut souhaite voir un plan national pour promouvoir et étudier la natalité, la grossesse et la maternité. Il souhaite également que l’avortement soit qualifié d’acte de violence à l’égard des femmes et des bébés prématurés par une loi qui protégerait la maternité, ainsi que par un engagement du gouvernement en matière de démographie et de natalité.

Dans une étude publiée en 2010 par Sigma : A Journal of Political and International Studies, la chercheuse Lauren Soelberg a noté qu’en 1963, l’Europe représentait 12,5 % de la population mondiale. « Maintenant, ce nombre est tombé à 7,2 %, et d’ici 2050, il devrait baisser à seulement 5 % », a écrit Mme Soelberg.

Dans un article publié dans le British Medical Journal en 2000, l’auteur écrivait que la population de l’Espagne diminuerait de 9,4 millions au cours des 50 prochaines années. Citant un rapport des Nations Unies, d’ici 2050, elle disait que le pays compterait le pourcentage le plus élevé de personnes âgées au monde. La solution suggérée par l’article consiste en l’importation d’immigrants au rythme de 260 000 par année.



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