Le taux de natalité du Canada chute à 1,26 enfant par femme
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
30 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le taux de natalité du Canada continue de chuter, atteignant encore un autre niveau historiquement bas.
Selon les dernières données de Statistique Canada sur les naissances et les mortinaissances publiées le 25 septembre, en 2023, 10 des 13 provinces et territoires ont enregistré un nouveau record de faible taux de natalité, la moyenne nationale se situant à seulement 1,26 enfant par femme.
Pour caractériser ces nouvelles données, Statistique Canada a annoncé que le pays avait « rejoint le groupe des pays où la fécondité est la plus basse, dont la Corée du Sud, l’Espagne, l’Italie et le Japon, avec 1,3 enfant par femme ou moins ».
À titre de comparaison, le taux de fécondité global des États-Unis était de 1,62 enfant par femme en 2023.
Lire la suiteLa démographie de l’Afrique connaît une baisse inédite et rapide
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Seyiram Kweku/Pexels
Voilà des décennies qu’on nous explique que l’Afrique connaît une démographie galopante qui provoquera — « changement climatique » aidant — une pression migratoire inédite sur les pays développés. Mais les prédictions des démographes sont démenties par les faits : la fertilité africaine connaît une baisse inédite et rapide — dans le sillage d’un mouvement mondial de contraction et de vieillissement des populations qui fait que dans la majorité des pays, les naissances ne sont déjà plus à même d’assurer le remplacement des générations.
Face à ce lent suicide, la vitalité africaine constituait une sorte de preuve que la fatalité n’existe pas. N’oublions pas, au passage, que l’une de ses grandes raisons aura été l’œuvre des colonisateurs occidentaux, qui ont apporté les infrastructures, les soins modernes — souvent grâce à l’Eglise catholique —, l’amélioration de l’hygiène, l’amélioration spectaculaire de la santé infantile…
Plus récemment, l’ONU et les grandes institutions internationales publiques et privées ont au contraire tout fait pour diffuser ce qu’elles appellent la « santé reproductive » : en clair, la contraception sous toutes ses formes et la pression pour légaliser l’avortement.
MercatorNet résume ainsi les statistiques à jour en 2021 publiées par la revue scientifique The Lancet : « L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde dont l’indice synthétique de fécondité (ISF) est supérieur au taux de remplacement, actuellement estimé entre 4,3 et 4,6. Le taux de fécondité est passé de 8 % des naissances mondiales en 1950 à 30 % en 2021, pour atteindre 54 % à la fin du siècle. Bien que l’ISF de la région diminue rapidement, toute contraction de la population subsaharienne ne se produira pas avant au moins un siècle. »
Lire la suiteL’avortement tue l’avenir du Canada — et il existe même une application pour cette pratique
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
10 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le Canada a désespérément besoin de bébés. Il est moins controversé de dire cela qu’il y a quelques années, mais les politiciens progressistes font encore campagne sur l’avortement et le contrôle des naissances (Jagmeet Singh du NPD tente actuellement de se présenter comme un héros féministe pour avoir insisté sur le fait que le gouvernement canadien paie pour la stérilité volontaire) plutôt que de défendre des politiques pronatales. Il est tout simplement vrai qu’au vu de leurs déclarations publiques — et de leurs frasques — nos dirigeants sont tout simplement plus passionnés par l’avortement que par la relance de la natalité.
Comme les médias canadiens sont de plus en plus enclins à l’admettre, la pénurie de bébés va avoir un impact sur tous les aspects de la vie canadienne dans les années à venir. Personne ne l’a encore mentionné, mais les taux d’euthanasie au Canada vont continuer à augmenter fortement à mesure que la base des contribuables se réduit et que les personnes âgées ont de moins en moins de descendants désireux ou capables de s’occuper d’elles. Nous brûlons la chandelle par les deux bouts et le résultat est facilement prévisible.
L’implosion de notre taux de natalité aura également un impact sur l’enseignement supérieur. Graeme Owen écrivait il y a quelques années : « Bienvenue dans la falaise démographique ». « Même avant la pandémie, on s’attendait à ce que les universités ontariennes enregistrent une baisse de 9 % des inscriptions d’ici 2021 par rapport aux niveaux de 2015. Et si l’on ne tient pas compte de la pandémie, de la récession et des effets connexes, les inscriptions ne devraient pas retrouver leur niveau de 2015 avant 2033 ». Les établissements d’enseignement supérieur canadiens perdront des milliards, avec tous les effets que les pénuries financières entraînent.
Lire la suiteItalie : la GPA davantage criminalisée et plus de liberté pour les pro-vie
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Governo Italiano
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d’Italie, a exprimé lors d’une conférence sur la démographie sa ferme opposition à la pratique de la grossesse ou gestation pour autrui (GPA), annonçant qu’une nouvelle loi plus sévère serait bientôt présentée au parlement italien.
Mme Meloni critique l’esprit féministe qui sous-tend la GPA et infuse la société d’aujourd’hui. Elle fait remarquer avec justesse que le fait de parler de père et de mère peut parfois ressembler à un acte révolutionnaire. « Quand on fait cela », souligne-t-elle, « on a tendance à paraître assez rétro, à une époque où l’on va jusqu’à nier qu’il faut un homme et une femme pour mettre un enfant au monde », rapporte la FSSPX.News.
La nécessité d’un homme et d’une femme pour engendrer la vie est l’une des plus évidentes qui soient. Pourtant, les partisans de la GPA semblent passer outre cette notion et répandre la pratique le plus largement possible dans le monde en faisant la faisant passer pour un geste altruiste, un acte d’amour ou une liberté. Mme Meloni explique : « quand on se heurte à l’évidence, on pense résoudre la question peut-être en alimentant un marché transnational qui exploite le corps des femmes pauvres, qui fait des enfants une marchandise, en faisant passer cela pour un acte d’amour ou pour un geste de liberté ». Elle poursuit : « les choses déraisonnables ne deviennent pas raisonnables par répétition, et personne ne peut me convaincre que c’est un acte de liberté que de louer son utérus ; personne ne peut me convaincre que c’est un acte d’amour que de considérer les enfants comme un produit sur le comptoir d’un supermarché ».
Lire la suiteMenace de déclin dramatique de la natalité mondiale — une chute inédite de la population depuis la Grande Peste
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : michel/Adobe Stock
Un « déclin dramatique ». C’est avec ces mots que la revue scientifique The Lancet décrit la chute prévisible, et inédite, de la population mondiale, annoncée aux termes d’une étude réalisée par l’Institute of Health Metrics de l’université de Washington. Pour l’IHME, c’est plié : d’ici à 2050, les trois quarts des pays du monde n’auront pas un taux de fécondité suffisant pour assurer le remplacement de leurs propres générations. Et cinquante ans plus tard, en 2100, il en ira de même pour 97 % des pays, tandis que le taux de fécondité global passera de 2,23 enfants par femme en 2021 à 1,8 en 2050 et à 1,6 en 2100, selon les projections réalisées selon des méthodes innovantes. Ne dites plus : « nation » !
Il faut 2,1 enfants par femme en âge de procréer pour assurer le simple renouvellement des générations dans les pays développés (et davantage dans les pays pauvres). Avec un taux de 1,6, le monde perdra un quart de sa population dans la génération suivante.
La chute de population s’accompagnera d’un vieillissement inédit
L’effondrement des naissances aura ainsi pour conséquence l’augmentation moins rapide qu’estimé jusqu’ici de la population mondiale, qui dépasse actuellement de peu les 8 milliards. Le pic de population est prévu pour 2080 environ, à 10,5 milliards, avec un rétrécissement dès avant la fin du siècle. Les prévisions de l’IHME ne dépassent pas l’an 2100. Mais il faut bien imaginer que la chute pourra s’accélérer alors que les générations plus anciennes disparaîtront parmi les populations les plus vieillies.
Lire la suiteAvec l’avortement, la France plante un nouveau clou dans le cercueil démographique de l’Europe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
6 mars 2024 (LifeSiteNews) — Alors que je travaillais sur plusieurs projets de recherche pour The European Conservative à Bruxelles récemment, j’ai fait une excursion d’une journée à Paris avec ma famille. C’est, à tout point de vue, l’une des plus grandes capitales d’Europe, avec une histoire turbulente et sanglante de régicides, de révolutions et de vengeances. Les bouquinistes le long de la Seine — libraires de livres anciens et d’occasion où l’on trouve à peu près tout — sont mes préférés ; les Champs-Élysées, qui ont accueilli les funérailles de Victor Hugo en 1885 et mènent à l’Arc de Triomphe, sont magnifiques.
La Tour Eiffel, bien sûr, est la pièce maîtresse. Nous avons quitté la ville alors qu’elle s’illuminait dans le ciel nocturne, brillant d’or à l’horizon. Le lundi 4 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées autour de l’édifice emblématique alors que les députés de l’Assemblée nationale et les sénateurs votaient, lors d’une session conjointe historique au château de Versailles, l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Sur les 925 législateurs habilités à voter, 780 ont soutenu l’amendement sous un tonnerre d’applaudissements et une ovation debout ; devant la Tour Eiffel, la foule a explosé, déclenchant des bombes fumigènes et agitant des drapeaux. L’atmosphère était révolutionnaire : les enfants nés avaient triomphé des enfants à naître.
Lire la suiteMalgré les incitations gouvernementales, les gens n’ont toujours pas plus d’enfants
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BGStock/Adobe Stock
Partout dans le monde, les nations mettent en place des mesures incitatives pour encourager les citoyens à avoir plus d’enfants, mais leurs stratégies ne semblent pas fonctionner. Vox affirme : « On ne peut même pas payer les gens pour qu’ils aient plus d’enfants ». Mais les gens choisissent-ils de ne pas avoir d’enfants parce qu’ils n’en veulent pas ou parce qu’ils ne veulent pas ce qu’ils ont été conditionnés à croire que les enfants sont ?
Vox rapporte que Taïwan a dépensé plus de 3 milliards de dollars pour tenter de convaincre ses citoyens d’avoir plus d’enfants. Cette somme comprend l’ajout de six mois de congé parental rémunéré, remboursé à 80 % du salaire du parent, ainsi qu’une prestation en espèces et un allégement fiscal pour les parents de jeunes enfants.
En Hongrie, si une femme a quatre enfants ou plus, elle n’est plus tenue de payer l’impôt sur le revenu — pour le reste de sa vie. Le pays accorde également un prêt d’environ 30 000 dollars aux jeunes mariés. S’ils ont trois enfants ou plus, la dette est effacée. Le taux de natalité de la Hongrie en 2023 a augmenté d’environ 0,65 % par rapport à 2022.
Lire la suiteLa Hongrie ajuste son aide aux familles
Par le Videgrád Post — Photo : Hero Images/Adobe Stock
Hongrie — Le 1er janvier 2024 entrera en vigueur la nouvelle formule dite « CSOK Plus », comme annoncé par le ministre hongrois de la Culture et de l’Innovation, János Csák. Cette modification concerne la mesure phare du programme nataliste de Viktor Orbán, qui est une « allocation de création de logements familiaux » (családi otthonteremtési kedvezmény, CSOK). Ces aides sont destinées à encourager les familles hongroises de classe moyenne à avoir plus d’enfants.
Précédemment le csok était une subvention destinée aux familles ; la nouvelle formule est un prêt bonifié associé à un allègement de la dette à chaque nouvelle naissance. Les principales caractéristiques de cette mesure sont notamment :
- En fonction du nombre d’enfants (1, 2 ou 3 et plus), des prêts bonifiés seront disponibles pour les familles pour un montant de 15, 30 ou 50 millions de forints (soit 40 000, 80 000 ou 131 000 euros).
- Seuls les couples mariés peuvent en bénéficier.
- Le taux d’intérêt bonifié sera de 3 %, avec une échéance comprise entre 10 et 25 ans, le taux d’intérêt étant garanti jusqu’à l’échéance du prêt.
- Le prêt ne peut être utilisé que pour l’achat d’un logement et non pas d’un terrain.
- Pour qu’un couple puisse bénéficier du « csok plus », la femme devra être âgée de moins de 41 ans, tandis que certains aménagements seront mis en place pendant deux ans concernant les femmes plus âgées.
- 10 % de fonds propres suffiront en cas d’achat d’un premier logement ; concernant les rénovations ou l’achat d’un nouveau logement, une franchise de 20 % devra y être ajoutée.
- En cas d’achat d’un premier logement, l’investissement total devra être d’au moins 80 millions de forints (210 000 euros), et de 150 millions de forints (395 000 euros) en cas de rénovation ou d’achat d’un nouveau logement.
- Les remboursements de la première année ne seront imputés qu’au capital emprunté tandis que lors de la naissance d’un enfant, l’emprunteur pourra demander un moratoire d’un an sur le crédit.
- Enfin, le montant de capital à rembourser sera réduit de 10 millions de forints lors de la naissance du deuxième enfant et de chaque enfant suivant.
Dans le cadre d’un entretien paru le 6 novembre dans Portfolio.hu, le ministre de la Famille, Ágnes Hornung, a expliqué que la formule précédente du CSOK était « devenue à bien des égards obsolète au cours des derniers mois, les montants des subventions n’ayant plus de sens sur le marché du logement actuel, dans un environnement économique modifié par la guerre [en Ukraine] et les sanctions [économiques en résultant] ». Selon les indications de la ministre, « l’introduction de CSOK Plus coûtera 10 à 15 milliards de HUF en 2024. »
Cette mise à jour survient alors que l’inflation a atteint des records en Hongrie, mais aussi que les indicateurs démographiques, après une dizaine d’années d’amélioration, continuent de se dégrader depuis l’épisode covid. Les mesures de confinement et leurs nombreuses conséquences, ainsi que la campagne d’injection massive dont les effets secondaires délétères, notamment sur la fécondité, sont un facteur important de cette dégradation.
En août 2023, 7 % de naissances en moins sont enregistrées par rapport à l’année précédente, et le nombre de mariages s’est effondré, en diminuant de 29 % sur la période de janvier-août 2023 par rapport à la même période de l’année précédente. Le taux de fécondité, remonté de 1,25 en 2010 à 1,59 en 2021, est lui retombé à 1,52 en 2022 et tout semble indiquer qu’il décroisse encore en 2023.
Le taux de natalité canadien atteint le niveau le plus bas de notre histoire
Par REAL Women of Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ekaterina Prokovsky/Adobe Stock
Statistique Canada a publié en octobre 2023 des chiffres indiquant que le taux de fécondité du Canada est tombé à 1,33 enfant par femme. Il s’agit du taux le plus bas jamais enregistré dans l’histoire du Canada. L’organisme a révélé que seuls 351 679 enfants sont nés au Canada en 2022. Bien que les taux de natalité aient baissé dans l’ensemble des pays développés, la chute a été si forte au Canada que Statistique Canada a averti que si cette tendance se poursuit, nous aurons bientôt le taux de natalité le plus bas de la planète.
Le Canada a rejoint les pays ayant le taux de fécondité le plus bas, une situation associée au vieillissement de la population et à une pression accrue sur le marché du travail, la santé publique et les pensions. Ces pays comprennent le Japon, l’Italie, la Corée du Sud et la Chine.
Lire la suiteL’interdiction de l’avortement aiderait le Canada à inverser sa crise démographique alarmante
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kzenon/Adobe Stock
Au cours des 50 dernières années, le Canada s’est dirigé, dans une spirale incontrôlée, vers un effondrement démographique désastreux. En clair, les Canadiennes n’ont pas assez d’enfants pour se remplacer elles-mêmes ainsi que leur conjoint. Cette situation se traduit inévitablement par un désastre à de nombreux niveaux, en particulier sur le plan social et économique, car la population vieillit et une population plus jeune manque tout simplement pour occuper les postes de travail vides, payer les impôts et maintenir les systèmes sociaux et économiques de la nation en vie et en bonne santé. Des civilisations anciennes se sont développées et ont disparu. L’extinction peut également toucher nos civilisations modernes.
Il est alarmant de constater que l’indice synthétique de fécondité des femmes canadiennes, c’est-à-dire une estimation du nombre moyen de naissances vivantes qu’une femme peut espérer avoir au cours de sa vie, a diminué depuis les années 1950, passant d’environ 3,7 naissances par femme à 1,33 en 2022, ce qui représente une baisse stupéfiante de 64 % au total. Le taux de fécondité actuel est bien inférieur aux 2,1 enfants par femme nécessaires pour que la population actuelle se renouvelle afin de maintenir la santé de nos structures sociales actuelles.
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