Elon Musk vs Bill Gates sur le déclin de la population
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : maho/Adobe Stock
Un commentaire de l’éventuel nouveau propriétaire de Twitter*, Elon Musk, a récemment déclenché un débat sur le déclin de la population, un sujet qui reste capital.
En réponse à une étude démontrant le déclin de la population au Japon en 2021, il a écrit sur Twitter qu’« Au risque d’énoncer une évidence, à moins que quelque chose ne change pour que le taux de natalité dépasse le taux de mortalité, le Japon finira par cesser d’exister. Ce serait une grande perte pour le monde ».
Dans la même lignée, le président-directeur de SpaceX avait déjà dit « Je pense que l’un des plus grands risques pour la civilisation est le faible taux de natalité et le taux de natalité en déclin rapide... Si les gens n’ont plus d’enfants, la civilisation va s’effondrer. »
Cet effondrement de la civilisation ne sera certainement pas évité si l’élimination de millions d’êtres humains par le moyen de l’avortement continue à être promue à grande échelle.
Mais Bill Gates, l’entrepreneur milliardaire qui finance Planned Parenthood, n’est pas du même avis que Musk sur le déclin de la population. Pour le grand promoteur de la contraception et de l’avortement comme solutions à la surpopulation, le contrôle de la population est nécessaire.
Selon LifeSiteNews, il avait dit en 2003 que « les initiatives mondiales de santé signifiaient que les parents se rendaient souvent compte qu’ils n’avaient pas besoin d’avoir autant d’enfants. »
Comme l’affirme le site de nouvelles pro-vie, « La vérité est que Bill et Melinda Gates ont une vision de la santé mondiale qui inclut — et promeut — l’avortement, la réduction de la fertilité et la stérilisation. »
Sommes-nous alors surpris qu’il ait déclaré « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards d’habitants. Cela se dirige vers environ neuf milliards. Maintenant, si nous faisons un très bon travail sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductive, nous pourrions réduire cela de peut-être 10 ou 15 %. (vidéo Bill Gates : Innovating to zero!)» ?
Plutôt que de diriger leurs ressources vers le contrôle de la « surpopulation », un contrôle anti-vie et anti-famille, les dirigeants et les élites ne devraient-ils pas promouvoir la croissance des familles et surtout l’éliminations non pas des vies humaines mais des avortements ?
*Elon Musk a récemment annoncé qu’il avait suspendu le processus d’achat de Twitter. — A.H.
Le mouvement « Stop Having Kids » s’étend à travers les États-Unis, appelle à la fin de la reproduction humaine
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une organisation basée à Portland qui exhorte les gens à ne pas avoir d’enfants est devenue nationale. Stop Having Kids a acquis une notoriété locale avec des panneaux d’affichage érigés dans la région de Portland, mais elle s’étend désormais à d’autres villes du pays.
Ashley Riddle, porte-parole de Stop Having Kids, a déclaré au Willamette Week que leur groupe est « antinataliste » et constitue un « mouvement de libération collective » opposé à toute reproduction humaine. Les panneaux d’affichage ont été réalisés grâce à des donateurs anonymes. « Il a été difficile de trouver une entreprise qui accepte d’aller jusqu’au bout », a déclaré Riddle. « Les entreprises semblaient toutes d’accord, puis elles ne répondaient plus. »
Selon le site Internet de Stop Having Kids, choisir de ne pas se reproduire est un moyen de montrer que l’on se soucie vraiment des autres. Le groupe appelle à normaliser et à déstigmatiser la stérilisation et l’avortement, et affirme qu’il est cruel de donner naissance à des enfants dans la situation mondiale actuelle. Les raisons de ne pas avoir d’enfants vont d’affirmations dépassées et démystifiées : de l’idée qu’il y a déjà assez de monde à l’idée carrément discriminatoire de prévenir les malformations congénitales.
Le groupe a son siège à Portland, mais il est en pleine expansion. Des chapitres se forment dans des villes comme Houston et Boulder, tandis que la page Facebook du groupe fait état de l’intérêt de villes comme San Francisco et New York City. Le groupe s’engage aussi fréquemment dans des actions de sensibilisation à travers le pays, et s’est récemment rendu au SXSW à Austin, au Texas, pour diffuser son message anti-enfants.
Lire la suiteVérone, en Italie, propose une « Journée nationale de la vie à naître » pour encourager la société à valoriser les enfants
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
Le maire de Vérone, en Italie, veut créer une Journée nationale de la vie à naître en mars pour aider la société à reconnaître que « les enfants sont une richesse ».
Gript rapporte que le maire Federico Sboarina a proposé l’idée lors d’une réunion du conseil municipal le 2 février, alors que les dirigeants italiens débattent de la façon de combattre un taux de natalité en déclin rapide et d’encourager davantage de jeunes couples à avoir des enfants.
« La Journée de la vie à naître est le premier pas concret vers un changement culturel radical, pour donner à la parentalité et à la famille un rôle central dans la société », a déclaré M. Sboarina. « Les enfants sont une richesse, tout d’abord pour les parents qui ont la chance de pouvoir ressentir un amour sans pareil, mais aussi pour l’ensemble de la société ».
Il a demandé au Parlement italien de reconnaître le 25 mars comme Journée nationale de la vie à naître dans une lettre adressée aux présidents des deux chambres, selon l’article.
« L’Italie n’a plus d’enfants. C’est un problème national que nous devons affronter de toute urgence et avec la plus grande unité, car les répercussions de la baisse de la natalité nous concernent immédiatement mais surtout dans le futur, avec de graves conséquences pour les nouvelles générations », a déclaré le maire.
De nouvelles statistiques sanitaires montrent que le taux de natalité en Italie n’a jamais été aussi bas depuis plus d’un siècle. De nombreux autres pays européens et asiatiques s’inquiètent également de leur faible taux de natalité.
Si la tendance se poursuit, les experts estiment que la population de l’Italie diminuera d’environ un tiers (environ 20 millions de personnes) d’ici 2050, poursuit l’article.
Lors de la réunion du conseil municipal, plusieurs membres du conseil de Vérone ont pris la parole pour soutenir la mesure pro-vie et pro-enfants, notamment Paola Bressan, rapporte le média italien Verona Sera.
« Une société ne peut pas être fondée sur l’individualisme mais sur nous, sur la famille et sur la parentalité », a déclaré Mme Bressan. « Il faut donc valoriser la maternité pour arrêter l’hiver démographique ».
Lire la suiteLa Chine tente de réduire le nombre d’avortements pour redresser sa natalité
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : chikala/Adobe Stock
La Chine, le pays le plus peuplé du monde, « fait face à la fois à un ralentissement, mais aussi à un vieillissement démographique ». « Avec seulement 10,62 millions de naissances en 2021 contre 12 millions en 2020 et même 17,86 millions en 2016, » rapporte Le Monde
En 1980 le gouvernement communiste imposa la politique de l’enfant unique et la maintint jusqu’en 2016. Maintenant « Pour enrayer ce déclin, le pays autorise, depuis fin mai 2021, les couples chinois à avoir trois enfants. » ; amélioration qui ne résout pas le mal du contrôle de la population.
Avec de telles politiques, la pratique de l’avortement ne se fait certainement pas rare en Chine. Mais récemment, la « même association pour le planning familial qui, pendant des années, s’est immiscée dans l’intimité des couples et a contraint nombre de femmes à avorter, va désormais mener la politique inverse. Elle va “intervenir”, a-t-elle indiqué début février, pour contribuer à réduire le nombre d’avortements, en prônant le respect des “valeurs traditionnelles” auprès des femmes non mariées et des adolescentes qui souhaitent interrompre une grossesse. »
Déclaration surprenante pour une association qui a pour but le contrôle des naissances, n’hésitant pas à employer l’avortement comme moyen de supprimer les enfants non désirés !
Selon RFI « … il n’est pas question d’interdire l’avortement en Chine ». Par contre, la société de planification familiale chinoise explique que, « Nous voulons orienter davantage la façon dont les jeunes gens voient le mariage et la famille, réapprendre à élever plusieurs enfants dans une famille, promouvoir une nouvelle culture positive du mariage et de la parentalité ».
Ce changement d’attitude permettra-t-il un redressement de la natalité en Chine ?
Les précédentes politiques antinatales plus restrictives ont engendré une mentalité au sein de la population peu propice à un regain des naissances. En effet, rapportait la BBC « les citoyens chinois qui ont grandi sans frères ni sœurs n’apprécient pas l’idée d’avoir plus d’un ou deux enfants, estimant qu’ils sont trop difficiles ou trop chers à entretenir. Alors que les Chinois quittent de plus en plus la campagne, où les enfants sont appréciés pour leur capacité à aider les agriculteurs, et vont s’installer dans les villes, ils considèrent les enfants comme un handicap économique ».
Le gouvernement chinois ne manifeste d’ailleurs pas une grande cohérence dans cet apparent effort pour faire remonter la natalité, tant il est vrai qu’il continue à opprimer des portions entières de sa population : « au cours de la dernière décennie, et davantage ces quatre dernières années, le gouvernement chinois a mené ce que les critiques appellent une politique “génocidaire” à l’égard de sa minorité musulmane ouïgoure », souligne LifeSiteNews.
Partout dans le monde, de jeunes couples hésitent à avoir des enfants par « anxiété climatique »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : zinkevich/AdobeStock
S’il est une chose qui me paraît étrange, c’est de ne pas vouloir d’enfants ou même d’hésiter à en avoir par « anxiété climatique ». Pourquoi donc craindre une menace hypothétique qui reste encore à démontrer ? Un réchauffement climatique pourrait même s’avérer bénéfique. Toujours est-il que partout dans le monde, de jeunes couples hésitent à avoir des enfants à cause de la « crise climatique » (qu’on leur rabâche sans cesse) selon une étude menée auprès de jeunes de 16 à 25 ans dans dix pays différents : Australie, Brésil, Finlande, France, Inde, Nigéria, Philippines, Portugal, Royaume-Uni et États-Unis. Selon France Soir :
Selon une enquête mondiale, menée dans 10 pays, la plupart des 16-25 ans s’inquiètent beaucoup au sujet de l’avenir, et se sentent livrés à eux-mêmes, abandonnés par les gouvernements.
L’anxiété climatique pourrait avoir un impact sur la natalité
Les forêts en flammes, les cadavres d’animaux marins pris dans les déchets ou encore les inondations, suscitent une sensation d’anxiété, et cette détresse psychologique est en hausse.
Et où me direz-vous ces jeunes ont-ils vu ces forêts incendiées, ces charognes échouées ou ces débordements aquatiques ? Sans doute à la télévision… La plupart d’entre eux n’ont sans doute que rarement vu directement quelque chose de tel, ce qui signifie qu’il ne s’agit pas d’une menace les concernant vraiment. Il faudrait à mon humble avis qu’ils s’abstiennent de suivre les nouvelles sur les gros médias, cela calmerait grandement leur anxiété.
Victimes de la propagande réchauffiste, les trois quarts des jeunes interrogés répondent que l’« avenir est effrayant » :
Les trois quarts des répondants sont d’accord avec l’énoncé « l’avenir est effrayant », et plus de la moitié estiment qu’ils auront moins d’opportunités que leurs parents. Cela explique le fait que quatre jeunes sur dix ne sont pas rassurés par l’idée d’avoir des enfants, dont la santé sera touchée par la dégradation climatique.
Ce qui me sidère, c’est que cette mentalité pourrait amener un nombre non négligeable à saborder l’avenir de la prochaine génération en s’abstenant d’engendrer un nombre non moins négligeable de ses futures membres, par crainte d’hypothétiques catastrophes.
Pour ma part, si quelque chose pouvait éveiller quelques alarmes en moi (si je prévoyais d’avoir des enfants), ce serait bien plutôt la dégradation de l’Église catholique, ce serait la dictature covid qui sévit actuellement, ce serait la culture de mort qui règne en maîtresse dans notre société, ce serait l’indigente rareté d’écoles réellement catholiques, ce serait les maux engendrés par la dénatalité et le remplacement des populations, mais certainement pas un certain mythe du « changement climatique anthropique ». Mais que je sache, sous la tyrannie soviétique les jeunes gens chrétiens se mariaient et avaient des enfants, aussi rien ne devrait arrêter ceux de maintenant d’agir de même.
La Chine a mené la politique de l’enfant unique durant des décennies, à présent les couples hésitent à avoir plus d’enfants
Par Mary Szoch et Arielle del Turco (LifeSiteNews) — Photo : PxHere
2 juin 2021 (Family Research Council) — Lundi dernier, dans le but d’inverser le taux de natalité en baisse rapide de la Chine, les autorités chinoises ont annoncé l’extension de la politique nationale des deux enfants à trois. La politique des trois enfants est la troisième itération de la politique chinoise de l’enfant unique, instituée en 1979, dans le but de ralentir la croissance démographique. La politique de l’enfant unique a été menée avec une brutalité effrénée et s’est avérée trop efficace.
Dans le cadre du mandat de l’enfant unique, les femmes chinoises étaient autorisées à avoir seulement un enfant. Les femmes enceintes d’un second bébé ont été forcées d’avorter et ont ensuite été stérilisées. Celles qui ont réussi à se cacher jusqu’à la naissance du deuxième enfant ont été condamnées à une amende, rétrogradées au travail et rejetées socialement. Les deuxièmes enfants des familles ont été exclus des coupons de rationnement, laissant les familles qui ont défié la politique en danger de famine. Dans certaines régions du pays, des responsables gouvernementaux ont séparé les seconds enfants de leurs familles peu de temps après leur naissance. Sans surprise, la politique a empêché 400 millions de naissances et a provoqué une baisse drastique de la population chinoise.
Aujourd’hui, les dirigeants chinois observent une population vieillissante et une jeune main-d’œuvre en diminution, résultat direct de la campagne visant à limiter les naissances. Prévoyant la catastrophe économique imminente et espérant grandement maintenir l’avantage démographique du pays, les décideurs espèrent redresser la barre avec le dernier assouplissement des restrictions à la naissance. Le gouvernement chinois pense qu’il peut changer de politique et que la réalité des tendances démographiques changera de la même façon du jour au lendemain. Cela sous-estime grossièrement les dommages causés par la politique de l’enfant unique au cours de plus de trois décennies.
Lire la suiteLa Chine, après une forte chute de natalité due à sa politique malthusienne, autorise maintenant 3 enfants par famille
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dragon Pan/Unsplash
Beijing, 31 mai 2021 (LifeSiteNews) — Les dirigeants communistes de Chine ont déclaré à leur population qu’elle pouvait désormais avoir trois enfants, renversant ainsi la politique de l’enfant unique en vigueur depuis bien longtemps, devenue ensuite il y a quelques années une politique des deux enfants. Le Parti communiste chinois, qui est synonyme de gouvernement chinois, a fait cette annonce après que les données du recensement ont révélé que le taux de natalité continue de chuter.
Préoccupée par le grisonnement de sa population à majorité ethnique, la Chine avait assoupli en 2016 sa tristement célèbre politique de l’enfant unique pour autoriser deux enfants. Cependant, malgré une petite hausse immédiate, cela n’a pas conduit à une tendance durable.
Selon la BBC, un recensement publié au début du mois a montré qu’« environ 12 millions » de bébés sont nés en Chine l’année dernière, soit le plus faible nombre de naissances enregistré depuis les années 1960. Ce chiffre est en forte baisse par rapport aux 18 millions de bébés nés en Chine en 2016.
David Mulroney, ancien ambassadeur canadien en Chine, a déclaré à LifeSiteNews qu’il n’y a « aucun gagnant » après la tentative malthusienne de la Chine, à partir de 1978, d’arrêter la croissance de sa population.
« La guerre de quatre décennies de la Chine contre la famille se termine sans aucun bénéfice », a déclaré Mulroney. « Pendant quarante ans, l’État a fait violence à son peuple, né et à naître, au nom du contrôle de la population, pour en arriver maintenant à un désastre démographique croissant. »
Lire la suiteLe groupe de Visegrád (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) promeut des politiques familiales
Par le Visegrád Post ― Photo : senivpetro/Freepik
Visegrád — Faisant suite à une vidéoconférence avec ses homologues polonaise (Marlena Maląg), slovaque (Milan Krajniak) et tchèque (Jana Maláčová), Katalin Novák, ministre de la Famille au sein du gouvernement de Viktor Orbán, a déclaré, ce jeudi 13 mai, que les pays du Groupe de Visegrád venaient de former une « coalition profamilles ».
« Une collaboration qui place les familles au centre »
« Au cœur de l’Europe se trouve une collaboration qui place les familles au centre. Nous ne cherchons pas de réponses aux défis démographiques auxquels nous sommes tous confrontés en soutenant l’immigration, mais en soutenant les familles », a-t-elle expliqué.
« J’ai parlé de la pratique hongroise lors de la conférence. En Hongrie, nous soutenons le fait que si quelqu’un pense en termes de famille, cela signifie qu’il respecte ses prédécesseurs et se sent responsable de ses descendants, c’est-à-dire qu’il pense à long terme ».
Exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 25 ans en Hongrie
« Nous avons mis en place le service de garde des bébés [mauvaise idée*], le plus grand programme de construction de logements en Hongrie, et nous augmenterons les frais de garde des bébés à partir du 1er juillet. À partir de 2022, les personnes de moins de 25 ans seront exonérées de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, tandis que les mères élevant quatre enfants bénéficient toujours de l’exonération d’impôt sur le revenu, mais je peux également mentionner la construction de crèches », a-t-elle poursuivi.
« Au sein du V4, nous surveillons les bonnes pratiques de chacun ; en Pologne, par exemple, les jeunes bénéficient déjà de l’exonération d’impôt sur le revenu des personnes physiques, bien que cela signifie un peu moins de déductions que ce qui sera en vigueur en Hongrie à partir de janvier prochain ».
Lire la suiteLa natalité est en baisse au Québec. L’avortement aussi ? Quid de la pilule abortive ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’avortement serait en baisse au Québec depuis 2020, selon Le Devoir qui se base sur les chiffres de la Régie de l’assurance maladie du Québec :
Stable depuis plusieurs années au Québec, le nombre d’avortements a diminué de 9 % en 2020, selon des données obtenues par Le Devoir auprès de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Chez les moins de 19 ans, ce chiffre s’élève à 13 % […] En 2020, 21 778 avortements ont eu lieu, contre 23 837 en 2019, selon la RAMQ.
Sont-ce les mesures « sanitaires » qui seraient à l’origine de la baisse ? La chose est malaisée à dire, car la dénatalité s’est visiblement accrue durant le confinement. D’après Le Devoir :
Entre octobre et décembre 2020, 19 300 Québécois ont vu le jour, contre 20 692 durant la même période en 2019, selon l’Institut de la statistique du Québec.
« Les données préliminaires des premiers mois de 2021 devraient confirmer la tendance à la baisse des naissances », estime Benoît Laplante, professeur au Centre Urbanisation Culture Société à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Selon le chercheur, la crise sanitaire a incité des couples à retarder leur projet d’avoir un enfant. « L’explication la plus vraisemblable [de la diminution des naissances], c’est la réaction de crainte des gens vis-à-vis des conditions économiques immédiates », juge M. Laplante.
Des femmes ont aussi décidé d’interrompre leur grossesse en raison du contexte économique, selon le Dr Claude Paquin, directeur médical de la clinique Fémina.
Pouvez-vous me dire pourquoi on parle de « crise sanitaire » comme cause du renoncement d’avoir un enfant, ou de sa fin brutale, alors que c’est évidemment les mesures « sanitaires » qui ont provoqué cette crise économique ?
Toujours est-il que des couples ont été découragés d’avoir des enfants, tandis que d’autres les ont fait avorter à cause des dites mesures « sanitaires ». Le confinement, cause de baisse d’avortements ?
On doit aussi prendre en compte que les mesures « sanitaires » ont sans doute fortement découragé toutes formes de relations, menant ainsi à une baisse des naissances, comme le soulignent certains médecins et avorteurs. Peut-être que le confinement aura-t-il amené une baisse des relations extraconjugales, ce qui est une bonne chose, car même les mauvais actes peuvent avoir quelques bons effets. Par contre, ce même confinement, ce qui est extrêmement mauvais, aura aussi entraîné la baisse de saines et chastes relations qui auraient abouti à de solides mariages. Mais cela prendra sans doute plus de temps à établir, quoiqu’on ait observé quand même une baisse dans les projets de nuptialités.
Ce que cela nous montre, c’est qu’il y a moins d’avortements parce qu’il y a moins de bébés à tuer…
Lire la suiteQuébec: taux de natalité d’environ 9,57‰ en 2020; confinement: baisse des mariages en 2020 et des naissances en 2021
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pxfuel
Selon les chiffres de l’Institut de la Statistique du Québec publiés en ce jour, il serait né 81 850 enfants au Québec en 2020. C’est 2,79 % moins qu’en 2019. (Ces chiffres établis sur la base du fichier de naissances au 26 février 2021 sont provisoires, mais sont assez fiables.)
Avec 81 850 enfants pour une population estimée de 8,55 millions d’habitants au Québec en 2020, on obtient un taux de natalité de 9,57 naissances pour mille habitants (9,57 %).
Il s’agit du taux de natalité le plus bas depuis 1900 (et probablement de l’histoire du Québec). Les 8,5 millions d’habitants du Québec de 2020 ont produit autant d’enfants que les 2,1 millions de Québécois de 1913. Pour prendre une date plus récente, les 4,2 millions de Québécois de 1952 (la moitié de la population actuelle) ont célébré la venue au monde de 128 000 enfants, soit 56 % de plus qu’en 2020. Le taux de natalité en 1952 s’établissait donc à 30,7 ‰, soit plus de 3 fois plus qu’aujourd’hui.
Le nombre de mariages s’est également effondré passant de 22 250 en 2019 à 11 350 en 2020.
Tout laisse à penser que le nombre de naissances en 2021 pourrait être encore plus bas que celui de 2020, en effet non seulement le nombre de projets matrimoniaux est en chute libre, mais nous avons déjà des chiffres pour les enfants conçus depuis le début de la pandémie (mars 2020). Or le nombre de naissances de décembre 2020 au Québec et de janvier 2021 en France est en très forte baisse. En France, le nombre de naissances en janvier 2021 a chuté de 13 % par rapport à janvier 2020, alors qu’au Québec le nombre de naissances en décembre 2020 (6 350) a chuté de près de 6 % par rapport à décembre 2019 (6 750).
[…]
On peut voir à l’œuvre, neuf mois plus tard après le début du confinement en mars 2020, les effets néfastes du confinement qui a découragé la formation de couples, et les couples d’avoir des enfants (ou de les laisser naître…). ― A. H.