Trudeau et son nouveau plan de contraception gratuit
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fizkes/Adobe Stock
23 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada a blâmé le premier ministre Justin Trudeau comme étant « malavisé » et anti-famille en faisant « payer » tous les Canadiens pour les « pilules abortives » après qu’il se soit vanté sur les médias sociaux de son nouveau projet de loi gouvernemental qui fournira des contraceptifs gratuits, y compris la pilule du lendemain, à toutes les Canadiennes.
Le jour de la fête de la Reine [ou de Dollard des Ormeaux, ou des Patriotes...], qui est l’une des plus anciennes fêtes du Canada, M. Trudeau a publié sur X : « Être pro-choix, c’est croire que les femmes doivent avoir la liberté de choisir si elles veulent fonder une famille ou comment elles veulent le faire. C’est pourquoi nous allons rendre les contraceptifs — y compris les contraceptifs d’urgence — gratuits au Canada ».
Le message de M. Trudeau comprenait une vidéo en français, dans laquelle on le voit s’entretenir sur un sofa avec une jeune femme et se vanter de son nouveau projet de loi qui fournira des contraceptifs gratuits.
Il laisse entendre que les jeunes femmes cherchent toutes à utiliser des contraceptifs qu’elles « ne peuvent pas se payer ». Par conséquent, a-t-il déclaré, « nous avons besoin que les femmes aient toujours la liberté de choisir quand elles veulent fonder une famille, ou si elles veulent fonder une famille ».
« C’est pourquoi nous avons reconnu que ces frais de contraception sur ordonnance devraient être couverts par l’assurance-médicaments, et c’est ce que nous allons faire », a déclaré M. Trudeau.
Lire la suiteTrudeau fait l’éloge de « l’accès universel aux contraceptifs », mais les pro-vie le critiquent vivement
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
12 mars 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada a blâmé le premier ministre Justin Trudeau pour avoir encouragé le « meurtre de bébés nouvellement conçus » après que le premier ministre ait fait l’éloge d’une nouvelle législation visant à fournir un « accès universel aux contraceptifs », y compris la « pilule du lendemain ».
« Accès universel aux contraceptifs. Voici ce que cela signifiera pour les femmes du Canada : elles n’auront plus à payer de leur poche pour leurs soins de santé génésique. Et oui, cela inclut la pilule du lendemain — car lorsque nous disons que nous soutenons les droits reproductifs, nous le pensons vraiment », a publié aujourd’hui sur X M. Trudeau, favorable à l’avortement.
Les remarques de M. Trudeau concernent le projet de loi C-64, également connu sous le nom de « loi relative à l’assurance-médicaments », qui vise à créer un programme national d’assurance-médicaments, alors que les soins de santé au Canada relèvent exclusivement de la compétence des provinces. Le projet de loi a été présenté le 29 février à la Chambre des communes.
La nouvelle législation sur l’assurance-médicaments a été élaborée à la demande du Nouveau Parti démocratique (NPD) et de son chef Jagmeet Singh. Le chef du NPD a déclaré que son soutien au gouvernement Trudeau — qui maintient les libéraux au pouvoir — s’effriterait si le premier ministre ne présentait pas un projet de loi sur l’assurance-médicaments avant le mois de mars.
Lire la suiteLa FDA modifie la description de la « pilule du lendemain » pour en nier le potentiel abortif
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dragonstock/Adobe Stock
3 janvier 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis a annoncé qu’elle allait modifier l’étiquetage de la pilule contraceptive d’urgence Plan B afin de « clarifier » qu’il ne s’agit pas d’un abortif, malgré les preuves que ce produit peut fonctionner de façon à tuer des embryons déjà conçus.
Dans une annonce faite le 23 décembre, la FDA a déclaré que Plan B « ne fonctionnera pas si une personne est déjà enceinte, ce qui signifie qu’il n’affectera pas une grossesse existante. Plan B One-Step prévient la grossesse en agissant sur l’ovulation, qui se produit bien avant la nidation. Les preuves ne permettent pas d’affirmer que le médicament affecte l’implantation ou le maintien d’une grossesse après l’implantation, il n’interrompt donc pas une grossesse. »
La FDA a affirmé qu’elle supprimait le langage reconnaissant la possibilité d’empêcher l’implantation parce qu’un examen de « la science actuelle permet de conclure que Plan B One-Step agit en inhibant ou en retardant l’ovulation et les changements hormonaux de milieu de cycle » et qu’« il n’y a pas d’effet direct sur les processus postovulatoires, tels que la fécondation ou l’implantation ».
En fait, cependant, Plan B a une capacité abortive, et le fait qu’il empêche la fécondation ou l’implantation dépend du moment où il est pris par rapport au cycle de la femme. Les pro-vie accusent depuis longtemps les militants de l’avortement de nier ce fait, non pas scientifiquement, mais en usant d’expédients.
Lire la suiteDémystifier 5 mythes sur le mouvement pro-vie répandus par les pro-avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
11 août 2022 (LifeSiteNews) — La Jane’s Army — un groupe qui se consacre à l’élection de politiciens pro-avortement dans l’Illinois — a produit un document indiquant « Les 10 pires choses à propos du mouvement anti-choix ». Il a été porté à mon attention que l’American Life League était spécifiquement mentionnée, alors bien sûr j’ai dû le lire pour voir ce que ce groupe avait à dire.
Ce que j’ai trouvé, c’est un document truffé de déclarations trompeuses, d’informations erronées et d’arguments bizarres qui n’ont même pas de sens.
Comme l’un des objectifs importants de l’American Life League (ALL) est d’aider à enseigner la vérité tout en construisant une culture de vie, je pense qu’il est extrêmement important d’aborder chacune des 10 « pires choses » énumérées par Jane’s Army. Dans cet article en deux parties, nous allons décortiquer certaines des affirmations de Jane’s Army (en gras) et ensuite expliquer la vérité en termes simples.
1. Le mouvement anti-choix [dont ALL] ne veut pas seulement interdire l’avortement, il veut aussi interdire le contrôle des naissances ».
ALL et d’autres organisations qui s’opposent au contrôle des naissances s’y opposent pour de nombreuses raisons. Elle [la pilule] peut agir comme un abortif et tuer un très jeune bébé à naître.
En outre, nous connaissons les effets néfastes du contrôle des naissances sur le corps de la femme. Parce que nous aimons les mères et les bébés, nous voulons que les femmes sachent la vérité sur les effets de la pilule sur leur santé, d’autant plus que le Centre international de recherche sur le cancer a classé la pilule dans le groupe n°1 des agents cancérigènes.
Enfin, nous nous opposons au contrôle des naissances parce qu’il est contraire à l’enseignement de l’Église catholique, car il contrecarre l’un des deux objectifs du mariage. Un mariage est censé être à la fois unitif et procréatif. L’utilisation du contrôle des naissances contrecarre l’aspect procréatif. Mais malgré toutes les preuves que la pilule nuit aux femmes, il semble peu probable que le contrôle des naissances soit un jour interdit. Les législateurs ne votent même pas sur cette question à l’heure actuelle et ne prévoient pas de le faire dans un avenir proche. Parler d’hypothèses ne fait donc qu’alimenter la colère et le ressentiment, ce qui semble être l’intention du groupe.
Lire la suiteEn défense de la vie à la conception naturelle: un pharmacien du Saguenay refuserait la pilule du lendemain à une femme
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash/Danilo Alvesd
Est-ce normal qu’en 2022, un pharmacien qui refuse la pilule du lendemain à une femme soit considéré coupable, alors que le vrai crime est d’avoir ce genre de pilule en pharmacies ? Ce héros du Québec, qui ne veut pas être reconnu, ose défendre la vie du petit être humain dans le corps d’une maman qui se présente à sa pharmacie — il devrait être applaudi pour son courage et ses convictions.
Par ailleurs, depuis le 3 août 2022, les médias de masse, tels que TVA, CBC news et Radio-Canada, attaquent ce pharmacien pour ses convictions religieuses et défendent la jeune femme de 24 ans qui se dit stressée par l’événement.
Évidemment, si la jeune femme en question ne comprend pas que la pilule du lendemain est un moyen intentionnel de mettre fin à une vie humaine, elle ne réalise pas les circonstances graves dans lesquelles elle s’est trouvée. Selon ses prétentions, elle voulait avoir accès à un service essentiel et ne comprend pas pourquoi le pharmacien le lui refuserait.
Hélas, le mouvement pro-choix a complètement convaincu la conscience de cette jeune femme qu’elle faisait le bien en se procurant la pilule du lendemain, et que le pharmacien faisait le mal en la lui refusant. Selon sa compréhension des événements, le pharmacien était le vilain de cette histoire et elle la victime.
Qu’en est-il si la réalité était autre ? Si le pharmacien du Saguenay essayait de sauver non seulement une vie, mais deux ? La victime réelle dans cette histoire devrait plutôt être l’enfant à naître dans le ventre de la jeune femme, aussi petit soit-il.
Lire la suiteLa contraception et l’avortement sont-ils liés ? Voici les faits
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bisonov/AdobeStock
Molly Jong-Fast, auteur et journaliste, a écrit dans un article paru dans Vogue : « Le mouvement anti-contraception est le nouveau mouvement anti-avortement » ; allant droit au but, elle affirme que « les républicains ont commencé à brouiller les lignes entre le contrôle des naissances et l’avortement dans l’espoir de rendre plus difficile pour les femmes américaines d’obtenir à la fois un contrôle des naissances et un avortement ». Mais l’article de Jong-Fast omet de reconnaître que ce ne sont pas les « républicains » qui ont brouillé les pistes entre l’avortement et la contraception, mais l’industrie de l’avortement elle-même.
Fait : Certains moyens de contraception peuvent fonctionner comme des abortifs.
Jong-Fast fait spécifiquement référence au récent débat au Missouri sur la restriction du financement par Medicaid de Planned Parenthood en raison de sa distribution de « médicaments » potentiellement abortifs ─ tels que Plan B et Ella, qui sont distribués comme « contraception d’urgence » ─ et de stérilets.
Jong-Fast a déclaré que la tentative infructueuse du Missouri de cesser de financer Planned Parenthood était « une ruse, qui consiste à attaquer le contrôle des naissances pour s’attaquer à l’avortement, mais cela n’a pas marché... pour l’instant ».
Jong-Fast cite également le PDG de Planned Parenthood, Alexis McGill-Johnson, qui se lamente : « Nous entendons déjà des membres du Congrès américain répandre les mêmes faussetés que celles que nous avons vues au Missouri, confondant les médicaments qui empêchent la grossesse ─ la contraception et la pilule du lendemain ─ avec les médicaments qui mettent fin à la grossesse. »
Jong-Fast ne comprend pas ou ignore volontairement le fait que les stérilets, la contraception d’urgence et la pilule contraceptive peuvent fonctionner comme des abortifs, c’est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des avortements précoces comme mécanisme secondaire, d’après la notice même de leurs fabricants.
Lire la suiteUn hôpital licencie une adjointe au médecin qui refusait de participer à l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : prostooleh/Freepik
Des travailleurs médicaux pro-vie sont renvoyés pour avoir insisté que les bébés à naître sont des patients à part entière qui méritent eux aussi de l’attention et des soins. Selon un article du National Catholic Register, des hôpitaux catholiques contribuent malheureusement à cette tendance anti-vie,
Dans cet article, le journal met en lumière l’histoire d’une adjointe au médecin d’Oregon, Megan Kreft. Megan Kreft fut récemment licenciée pour avoir refusé de référer des patients pour l’avortement ou pour le suicide assisté, et autres demandes qui allaient à l’encontre de sa morale. Ce licenciement est surprenant puisque Megan Kreft travaillait pour une organisation médicale catholique, le Groupe médical de la Providence (Providence Medical Group).
Lorsque Megan Kreft accepta d’y travailler, elle croyait que cette organisation catholique partageait ses valeurs pro-vie ; d’autant plus que son employeur exigea qu’elle se conformât aux « Directives éthiques et religieuses pour les services de soins de santé catholiques » de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, lesquels promeuvent la vie, de la conception jusqu’à la mort, ce dont elle était ravie. Malheureusement, après avoir commencé à y travailler, elle s’aperçut que certains professionnels allaient à l’encontre des directives des évêques, en fournissant des contraceptifs hormonaux et en procédant à des stérilisations.
Il ne fallut pas longtemps avant que sa propre conscience fût mise à l’épreuve, quand une patiente vint demander une contraception d’urgence, laquelle pouvait provoquer un avortement [c’est en fait un abortif*]. Mme Kreft déclara à la patiente qu’elle ne pouvait pas lui prescrire de tels médicaments, et qu’elle lui proposait d’autres possibilités.
Mme Kreft déclara ensuite qu’elle eut des problèmes avec son employeur, en particulier celui-ci lui interdit de voir des patientes en âge de procréer. Elle fut finalement licenciée pour avoir refusé d’orienter des patients vers des services qu’elle jugeait contraires à sa morale.
« Je raconte mon histoire afin d’amener à la lumière tous ces cas où des professionnels de la santé qui, comme moi, se trouvèrent dans l’obligation de commettre des actes contraires à leur morale sous peine de renvoi, que cela se passe dans des institutions catholiques ou non. Et bien évidemment de dénoncer ces atteintes à la vie qui surviennent même dans ces institutions catholiques », déclara Mme Kreft.
Mme Kreft contacta le Centre national catholique de bioéthique (National Catholic Bioethics Center) et déposa une plainte auprès de l’Office pour les droits civils (Office for Civil Rights) du Département de la santé et des services sociaux des États-Unis (U.S. Department of Health and Human Services).
Lire la suiteL’avortement détruit le futur de l’Espagne, d’après une nouvelle étude
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie
Madrid, Espagne, 2 avril 2019 (LifeSiteNews) — Le nombre d’avortements chez les filles adolescentes et les immigrées est en hausse en Espagne, ce qui contribue de manière importante au déficit de naissance, qui aura des conséquences de grande portée pour le pays, selon une nouvelle étude publiée par L’Institut pour les Politiques Familiales (IPF).
On a découvert entre autres que plus de la moitié des adolescentes enceintes avortent. Dans le cas des immigrées, une mère immigrée sur trois a recours à l’avortement.
D'après le rapport de l'IPF […] Quatre avortements sur dix (35 0250) ont été pratiqués sur des femmes et des filles qui ont déjà avorté. En outre, 1 390 adolescentes de moins de 20 ans ont eu plus d’un avortement, 12 051 femmes (13 % du total) ont avorté plus de deux fois et 4 314 (5 % du total) ont avorté plus de trois fois.
Des filles aussi jeunes que 16 ans peuvent demander un avortement si elles ont l’autorisation de leurs parents ou tuteurs. Cependant, en prétextant la violence domestique, par exemple, elles peuvent obtenir l’aide des services sociaux du gouvernement.
Lire la suiteL’Université de Yale vendra bientôt des produits abortifs avec un distributeur automatique
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une invention pour tuer. Extrait de LifeNews :
Le journal étudiant de l’Université Yale a fait état cette semaine de son intention de commencer à fournir les pilules dites du lendemain par le biais d’un distributeur automatique sur le campus.
[...]
Le conseil du Yale College a récemment approuvé le plan d'installation du distributeur automatique de pilules du lendemain au Good Life Center de Silliman avant les vacances d'hiver.
[...]
Un certain nombre d’autres collèges et universités vendent déjà les produits via des distributeurs automatiques. L’université de Shippensburg en Pennsylvanie, qui semble avoir été la première, a reçu l’approbation de l’administration Obama en 2013 pour vendre la pilule du lendemain dans des distributeurs automatiques sur le campus.
Stanford, Pomona College, Brandeis, l’Université de Californie Davis et l’Université de Californie Santa Barbara vendent également la pilule du lendemain aux étudiants par le moyen de distributeurs automatiques, d’après l’article.
La dénatalité est causée par la contraception et l'avortement
Voici une lettre de Solange Viau à M. Richard Latendresse, auteur de l'article « Eh, tout le monde, vous êtes où? » dans le Journal de Montréal. — Photo : PxHere
Bonjour M. Latendresse!
Merci et félicitations pour cette chronique très intéressante.
Toutefois, je ne peux m’empêcher de répondre à votre question de la manière suivante :
Question : Eh, tout le monde, vous êtes où?
Réponse : Dans les déchets médicaux des cliniques d’avortement, des hôpitaux et dans nos systèmes d’égouts!
En effet, probablement qu’il n’y a jamais eu autant d’enfants conçus mais aussi détruits par les pilules du lendemain et l’avortement.
(Et au cas où vous ne le sauriez pas, même la pilule contraceptive ordinaire possède un mécanisme d’action qui nuit à l’épaississement de la paroi de l’utérus, ce qui a pour conséquence de nuire à la nidation de l’ovule fécondé s’il y a lieu).
D’après les statistiques officielles, on peut affirmer qu’il y a eu près de 3 millions de Canadiens tués par avortement depuis la légalisation de l’avortement au Canada en 1988.
Tous ceux qui ont fait la promotion du libre-choix depuis trente années au Canada (principalement tous les grands médias) sont les responsables de cet écueil démographique.
Aucun animal n’aurait eu l’idée saugrenue de détruire sa propre progéniture comme les humains l’ont fait depuis trente années au Canada, et de plus dans une société d’abondance.
Pour la survie des espèces, Dieu a doté les animaux de l’instinct et les humains du don de la liberté.
Dommage que ceux-ci n’aient pas encore compris comment bien l’utiliser…