Cardinal Sarah : « La mentalité contraceptive » a mené à la mainmise des LGBT sur les écoles
Par Martin M. Barillas et Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
Madrid, 12 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Le cardinal guinéen Robert Sarah a vivement critiqué l’idéologie LGBT qui, selon lui, prend le dessus sur les gouvernements et les centres éducatifs, remontant environ soixante-dix ans jusqu’à la racine de l’acceptation générale de la contraception.
« La déstructuration de l’identité sexuelle, souvent appelée “théorie du genre”, contre laquelle le pape François emploie des mots durs et montre une attitude d’intolérance absolue, peut être comprise comme la conséquence anthropologique d’une mutation concrète », a déclaré le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements du Vatican, le 7 novembre lors d’une conférence donnée à l’Université San Pablo de Madrid en vue du 21e Congrès des catholiques et la vie publique en Espagne. Son discours s’intitulait « L’importance de l’éducation dans la mission de l’Église aujourd’hui. »
La théorie du genre soutient que les organes sexuels masculins ou féminins ne déterminent pas l’« identité sexuelle » d’un individu, mais que le sentiment intérieur d’être un homme, une femme ou quoi que ce soit d’autre auquel une personne veut s’identifier (des douzaines d’« options de genres » ont été inventées pour aider les gens à identifier ce qu’ils ressentent pour eux-mêmes). La théorie soutient, par exemple, qu’une personne née avec un organe masculin de reproduction peut choisir de s’identifier comme « femme » et qu’il est discriminatoire de ne pas appuyer le choix de l’individu, y compris le choix de l’homme d’utiliser des pronoms féminins. La théorie soutient également que l’« identité de genre » d’une personne est fluide et peut changer avec le temps.
« Le premier maillon du processus impliquait les femmes, » disait le cardinal Sarah : « En fait, la mentalité contraceptive qui s’est fortement développée après 1950 a rendu possible une profonde déconnexion entre la femme et son corps, une déconnexion qui a radicalement changé la manière de comprendre la sexualité humaine, le mariage, la filiation et bien sûr l’éducation. »
L’Église catholique a réaffirmé sa condamnation de la contraception dans l’encyclique Humanæ Vitæ de 1968. Le pape Paul VI a prophétiquement prévenu que l’acceptation généralisée de la contraception conduirait, entre autres choses, à « l’abaissement général de la moralité ».
Le cardinal attribue à la phrase de l’écrivain français Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient » le mérite de résumer l’essence de la théorie du genre.
« Ajoutons que pour de Beauvoir, la famille, le mariage et la maternité sont la source de l’"oppression" et de la dépendance des femmes. La pilule aurait "libéré" les femmes en leur donnant le "contrôle de leur corps" et la possibilité d’en "disposer librement". Sous la devise féministe "mon corps m’appartient", une profonde aliénation du sujet incarné se cache en fait. En fait, derrière cette affirmation de « liberté » se cache une instrumentalisation du corps lui-même en tant que matériau disponible pour les désirs les plus indéterminés », expliquait-il.
Le cardinal montra ensuite le lien entre la contraception et la dissociation d’une personne de son corps masculin ou féminin.
« La mentalité contraceptive a engendré un dualisme entre la liberté individuelle considérée comme illimitée et toute puissante, d’une part, et le corps comme instrument de jouissance, d’autre part. Dans cette perspective, le corps sexué ne peut plus être vécu comme un signe et un instrument du don de soi, dont le but est la communion des époux [mais en première, place la procréation]*. Le lien intrinsèque entre les deux significations de l’acte conjugal, la dimension procréative et la dimension unitive est rompu. Ce lien devient facultatif, et logiquement, la sexualité finit par n’être considérée que dans sa dimension relationnelle et productrice de plaisir. Les effets déstabilisateurs d’une telle mentalité n’ont pas tardé à se faire sentir », ajouta-t-il.
Lire la suiteLe Parti Vox a plus que doublé le nombre de ses députés
Santiago Abascal, chef du parti Vox.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Le Parti Vox, opposé à l’avortement, à l’euthanasie, au « mariage gay » et à l’invasion étrangère (« immigration massive ») a plus que doublé le nombre de ses députés lors des élections espagnoles du 10 novembre, passant de 24 élus à 52, parvenant ainsi à la troisième position. Selon franceinfo :
Le Parti socialiste espagnol (PSOE) est arrivé en tête des élections législatives, dimanche 10 novembre, avec 28 % des voix, après le dépouillement de 100 % des voix. Avec 120 élus, il conserve presque le même nombre de sièges au Parlement que lors du précédent scrutin, en avril dernier (123).
Avec 21 % des voix, les conservateurs du Parti Populaire (PP) se sont remis du pire résultat de leur histoire (66 sièges en avril) et comptent 88 sièges. Le parti […] Vox, entré au Parlement en avril avec 24 sièges, en devient la troisième force, avec 52 sièges (15 %). C’est l’ascension « la plus fulgurante de la démocratie espagnole », s’est écrié son chef, Santiago Abascal.
Les deux alliés potentiels des socialistes essuient un lourd revers. La formation de gauche radicale Podemos chute de 33 à 26 sièges, avec 10 % des voix, tandis que les centristes de Ciudadanos s’effondrent à 10 sièges (8 %), soit 47 de moins qu’il y a six mois.
Espagne : le Parti Vox pourrait doubler son nombre de députés ce 10 novembre
Santiago Abascal, président du Parti Vox.
Par Joaquim De Alburquerque (Medias-Presse.info)
Le Parti Vox, opposé à l’avortement, au « mariage gay » et à l’euthanasie, est en ascension en Espagne. — A. H.
Plongée dans l’instabilité politique après les élections législatives du 28 avril 2019, l’Espagne votera à nouveau ce 10 novembre.
Les résultats risquent de ne pas résoudre le problème de la formation d’un gouvernement. Mais le parti populiste VOX pourrait bien, selon les différents sondages, doubler son nombre de députés et passer de 24 à 46 sièges.
C’est le résultat de la campagne nationaliste menée par son dynamique président Santiago Abascal qui multiplie ces jours-ci les meetings et les débats télévisés.
Le vote VOX est à la fois l’occasion de dire non au séparatisme, non à l’immigration, et oui à la conservation des traditions espagnoles.
La contraception orale cause d’obésité ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bearfotos/freepik
L’un des nombreux problèmes de la contraception orale est l’augmentation des risques d’obésité, selon LifeSiteNews :
Des chercheurs de l’Université de Navarre ont analysé les résultats d’une étude longitudinale portant sur près de 5 000 femmes sur une période de huit ans. Le chercheur principal Alfredo Gea et ses collègues du Centre de recherche sur l’obésité et la nutrition (Ciberobn) de l’université ont publié leurs conclusions dans l’International Journal of Obesity. L’étude est intitulée « Utilisation des contraceptifs oraux et développement de l’obésité dans un groupe méditerranéen : le Projet SUN (Seguimiento Universidad de Navarra) » et a été publiée en août.
Selon l’étude, l’utilisation de contraceptifs oraux par les femmes sur une période de deux ans ou plus est liée à une augmentation de 78 % de la probabilité d’obésité dans les huit années suivantes. Le résumé de l’étude indiquait que « l’utilisation de contraceptifs oraux (CO) a été suggérée comme représentant un facteur de risque potentiel dans le développement de l’obésité ».
En ce qui concerne la méthodologie, les auteurs ont noté que la population étudiée se composait de 4 920 femmes diplômées d’université qui ont été identifiées comme « initialement non obèses » avec un âge moyen de 28,2 ans. L’utilisation de contraceptifs oraux a été autodéclarée, tandis que l’indice de masse corporelle des sujets a été évalué au début et tous les deux ans par la suite. Aux fins de l’étude, les sujets féminins ont été divisés en deux groupes. Les femmes d’un groupe utilisaient régulièrement des contraceptifs oraux, tandis que celles de l’autre groupe n’en usaient pas.
Les résultats de l’étude ont montré que l’obésité devient particulièrement répandue chez les femmes qui utilisent régulièrement des contraceptifs oraux au fil du temps. Le chercheur Álvaro San Juan Rodríguez de l’Université de Pittsburgh a déclaré au journal espagnol ABC que l’étude a prouvé que « le risque de tomber dans l’obésité dans les années suivantes double pratiquement parmi les femmes qui utilisent régulièrement des contraceptifs oraux et triple presque parmi celles qui les utilisent continuellement pendant plus de deux ans ».
L’avortement détruit le futur de l’Espagne, d’après une nouvelle étude
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie
Madrid, Espagne, 2 avril 2019 (LifeSiteNews) — Le nombre d’avortements chez les filles adolescentes et les immigrées est en hausse en Espagne, ce qui contribue de manière importante au déficit de naissance, qui aura des conséquences de grande portée pour le pays, selon une nouvelle étude publiée par L’Institut pour les Politiques Familiales (IPF).
On a découvert entre autres que plus de la moitié des adolescentes enceintes avortent. Dans le cas des immigrées, une mère immigrée sur trois a recours à l’avortement.
D'après le rapport de l'IPF […] Quatre avortements sur dix (35 0250) ont été pratiqués sur des femmes et des filles qui ont déjà avorté. En outre, 1 390 adolescentes de moins de 20 ans ont eu plus d’un avortement, 12 051 femmes (13 % du total) ont avorté plus de deux fois et 4 314 (5 % du total) ont avorté plus de trois fois.
Des filles aussi jeunes que 16 ans peuvent demander un avortement si elles ont l’autorisation de leurs parents ou tuteurs. Cependant, en prétextant la violence domestique, par exemple, elles peuvent obtenir l’aide des services sociaux du gouvernement.
Lire la suiteLa montée d’un parti pro-vie
Santiago Abascal, président du Parti Vox.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cantondo Estrelas/Wikimédia Commmons
Le Parti Vox, opposé à l’avortement, le « “mariage” “gai” » et l’euthanasie, entre autres, a obtenu hier 24 sièges au parlement espagnol avec plus de 10 % des votes, un brillant résultat pour un parti qui n’avait jusqu’à maintenant aucune place au parlement. Le Parti Vox, fondé en 2013, a remporté l’année dernière lors des élections régionales d’Andalousie ses 12 premiers sièges au parlement de cette province. Un parti en pleine ascension. Le président de Vox, Santiago Abascal, a publié sur Twitter hier soir, jour des élections espagnoles, le message suivant :
2 600 000 Espagnols se sont mobilisés pour avoir leur propre voix. Ils ne seront plus jamais bâillonnés.
Merci à tous pour votre valeur et votre voix. Nous ne vous décevrons pas.
Bienvenue dans la Résistance !
Sur cette vidéo, vous pouvez vous faire une idée de la popularité de ce parti :
Une école de Barcelone retire 200 contes pour enfants considérés comme «toxiques»
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Wikimédia Commons
L’école Tàber de Barcelone, qui relève de la Generalitat de Catalogne, a décidé de revoir le catalogue des livres pour enfants de sa bibliothèque. Après avoir analysé les livres destinés aux enfants de moins de six ans, l’école a décidé de se débarrasser de 200 titres considérés comme « toxiques » parce qu’ils reproduisaient des schémas sexistes, ce qui représente 30 % du fonds. Dans 60 % des cas, le problème est moins grave, alors que 10 % seulement ont été écrits qui respectent le « genre ». D’autres centres cherchent également à acquérir des livres plus « égalitaires ».
Saint Georges est le patron de l’Aragon, de Valence, des Baléares et de la Catalogne.
La tradition veut que, chaque année le 23 avril, on offre une rose,
et depuis les années 1920, un livre.
On approche de la Saint George [Sant Jordi en catalan], journée idéale quand les garderies et les écoles racontent sa légende ou quand les parents se mettront à la cherche d’une histoire pour leurs enfants. Un coup d’œil au vaste catalogue d’histoires sur ce héros qui terrassa le dragon révèle que la plupart des titres reprennent les stéréotypes selon lesquels le personnage masculin est le héros courageux qui doit sauver la princesse craintive. Mais, nous révèle El Païs (journal de gauche branchée), on commence pourtant à trouver sur le marché des titres « alternatifs » tels que Sainte Jordina (par Inès Macpherson, aux éditions La Galera) ou La révolte de Sainte Jordina (par Lyona et David Fernandez, aux éditions Amsterdam), où la jeune fille est l’héroïne et où, en passant, le dragon n’est pas obligé de mourir...
La légende de Sant Jordi fait partie des contes bannis de l’école Tàber, tout comme la Belle au bois dormant ou le Petit chaperon rouge, selon la télévision locale Betevé. Cependant, Anna Tutzó, l’une des mères de la commission chargée de réviser le catalogue, préfère ne pas donner la liste complète des titres bannis, car elle considère qu’il est plus important de se concentrer sur le problème sous-jacent, qui dépasse les récits traditionnels. « En outre, ces livres ne représentent qu’une minorité, cela affecte également les livres pour apprendre l’alphabet, les couleurs ou les bonnes manières. La société évolue et est plus soucieuse de la question du genre, mais cela ne se voit pas dans les contes », a-t-elle déclaré.
Rappelons que le Québec a un Bureau d’approbation du matériel didactique dont une des fonctions est de lutter contre les stéréotypes sexuels. En voici les critères d’approbation socioculturels :
- une juste représentation (25 p.100) des personnages des groupes minoritaires ;
- des rapports égalitaires entre les personnages des deux sexes ;
- une représentation diversifiée et non stéréotypée des caractéristiques personnelles ou sociales ;
- une interaction des personnages de groupes minoritaires dans des situations de la vie courante ;
- une rédaction non sexiste des textes.
Un Espagnol arrêté pour avoir aidé sa femme à se suicider : le débat sur l’euthanasie est rouvert en Espagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Marco Verch/Flickr
Encore un crime répugnant qui risque de faire pencher du côté de l'euthanasie ceux qui n'auront pas compris l'aspect hideux de ce geste. Extrait de Gènéthique :
Maria-José Carrasco, 61 ans, souffrait de sclérose en plaques depuis trente ans. Son mari Angel Fernandez, 69 ans, lui a administré mercredi une substance létale, à leur domicile de Madrid. Immédiatement arrêté, il a reconnu « qu'il lui avait administré une substance, pour provoquer sa mort, afin qu'elle ne souffre plus ». Il a été remis en liberté sur décision du juge. Une enquête est ouverte pour « délit d’aide au suicide ».
A un mois des élections législatives espagnoles, le débat sur l’euthanasie est relancé.
Un eurodéputé polonais : « Nous voulons défendre les valeurs chrétiennes avec Vox »
Abbaye du mont-St-Michel, France.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Diliff/Wikimedia Commons
Vox est ce parti espagnol assez récent qui, ayant été formé le 12 décembre 2013, remporta d’un seul coup ses douze premiers sièges au parlement andalous, semant l’inquiétude parmi les partis de gauche du pays. Vox s’oppose à un certain nombre de choses, dont l’avortement.
Le PiS, Prawo i Sprawiedliwość (Droit et justice), est le parti au pouvoir en Pologne. Les deux partis se sont rencontrés et songent apparemment à s’allier en prévision des élections européennes, et ils ont tous deux ceci en commun : la défense des valeurs chrétiennes. D’après Countingstars :
Le président de Vox, Santiago Abascal, s’est rendu en Pologne accompagné d’Iván Espinosa de los Monteros, le vice-secrétaire aux relations internationales de Vox, qui connaît bien ce pays slave, y ayant travaillé pendant quelques années [...]
Mercredi matin, Abascal et Espinosa de los Monteros ont été reçus à la Chancellerie du Premier ministre, de sorte que le parcours des dirigeants Vox a acquis les caractéristiques d’une visite institutionnelle de haut niveau. Ils y ont rencontré Adam Lipiński, secrétaire d’État à la Chancellerie du Premier ministre, et Łukasz Schreiber, secrétaire d’État responsable des relations avec le Cortes [Assemblée nationale d’Espagne]. Selon M. Schreiber, Marek Suski, chef du cabinet politique du Premier ministre polonais, et l’eurodéputé Kosma ont également assisté à la réunion, ainsi que M. Kosma Złotowski [...]
PiS veut « défendre les valeurs chrétiennes avec Vox ».
Après la rencontre à la Chancellerie du Premier ministre, les dirigeants des Vox ont été reçus à la Chancellerie du ministère des Affaires étrangères, où ils ont rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères et de la Politique européenne, Szymon Szynkowski vel Sęk. Vox a indiqué qu’ils ont traité avec lui « des questions liées à l’avenir de l’Union européenne, au contrôle de l’immigration illégale, aux relations avec l’OTAN et à la défense des États-nations ». Enfin, en fin de matinée, Abascal et Espinosa de los Monteros se sont rendus au siège national du PiS, rue Nowogrodzka, où Jarosław Kaczyński les a reçus. L’eurodéputé Złotowski, qui a également assisté à cette réunion, a déclaré : « Nous voulons défendre les valeurs chrétiennes conjointement avec Vox au Parlement européen et renforcer le rôle des États nationaux dans l’UE. » Le bilan d’Abascal est très similaire : « Tisser des alliances pour défendre la seule Europe possible, fondée sur le respect de la souveraineté de ses États et de ses racines culturelles chrétiennes ». Il semble qu’il y ait une bonne harmonie entre le PiS et Vox.
Analyse : Ce parti pro-vie met fin à 40 ans de régime socialiste dans la plus grande région d’Espagne
Santiago Abascal, chef du Parti Vox.
Par Gualberto Garcia Jones, Esq. — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vox España/Flickr
Espagne, 4 décembre 2018 (LifeSiteNews) — Le philosophe français Joseph de Maistre a écrit qu’une contre-révolution n’est pas le contraire d’une révolution, mais plutôt une révolution opposée active.
Les derniers signes de la révolution opposée à la mondialisation laïque moderne sont apparus dimanche, lorsque les élections en Andalousie — la région autonome la plus peuplée d’Espagne (semblable à un État américain) — ont donné au Parti socialiste espagnol (PSOE) sa première défaite depuis l’ère constitutionnelle moderne (1982).
La montée d’une contre-révolution sans honte pour Dieu et la Patrie contre la mondialisation laïque est une réalité en Amérique du Nord (États-Unis), en Amérique du Sud (Brésil), en Europe de l’Est (Hongrie et Russie), et maintenant, comme le révèle l’élection en Andalousie, même dans certains lieux d’Europe occidentale.
Cette contre-révolution antimondialiste est souvent identifiée à un « effet Trump » mondial. La comparaison est appropriée non pas tant pour ce qu’est Trump en tant qu’individu, mais pour l’ensemble des électeurs que le président Trump représente. Dans l’ère moderne postsoviétique où le marxisme culturel était en train de vaincre la civilisation occidentale avec une efficacité dont l’armée rouge n’aurait jamais pu rêver, la victoire improbable de Trump sur les marxistes culturels du parti démocratique moderne a donné espoir à de nombreuses personnes patriotiques dans le monde qui ne sont pas à l’aise à l’idée d’échanger leur propre identité nationale contre la citoyenneté mondiale utopique d’Obama.
Même après les victoires de Donald Trump, Viktor Orbán et Jair Bolsonaro, les médias libéraux monolithiques restent incapables de croire que cette contre-révolution n’est pas un phénomène isolé, de type redneck [« Nuque rouge », ou pour ceux qui l’utilise péjorativement : péquenaud].
Lire la suite