Projet de loi en Espagne : la prison pour qui aide un enfant en confusion de genre
Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo : zinkevych/Freepik
La théorie du genre s’est présentée d’abord comme un progrès, une libération, une liberté de choix offert à l’individu appelé à déterminer qui il entend être. La lesbienne non binaire féministe américaine Judith Butler, qui en fut dès les années 90 une des premières mandarines, avec son livre Trouble dans le genre ; le féminisme et la subversion de l’identité, revendiquait sa filiation avec la « French theory » et l’existentialisme de Simone de Beauvoir. Aujourd’hui que la subversion est devenue la norme, et qu’il semble établi qu’un enfant puisse choisir son sexe, l’Espagne socialiste va au bout du processus : elle criminalise les familles, les prêtres, les médecins qui viennent en aide à un jeune individu ainsi jeté en confusion de genre. Une loi vient d’être soumise au Parlement : elle prévoit jusqu’à deux ans de prison pour quiconque se met en travers de la folie arc-en-ciel.
L’Espagne LGBT en pleine confusion de genre
Le Parti socialiste ouvrier d’Espagne (PSOE) du premier ministre Pedro Sanchez vient de soumettre aux Cortes une proposition de loi organique prévoyant jusqu’à deux ans de prison (avec le cas échéant une interdiction professionnelle) pour quiconque soutient, aide ou oriente un enfant, ou un adolescent, souffrant d’une confusion de genre, i.e. se demandant quel est son sexe, si cette aide est perçue comme une tentative de « modification » de leur identité. Etrange et caractéristique contradiction. Les jeunes sont aujourd’hui bombardés par une propagande LGBTQ de tous les instants par l’école, le gouvernement, les médias, les spectacles : la grégarité faisant, ils finissent par se poser, pour une minorité non négligeable d’entre eux, des questions. Et si quelqu’un les aide à répondre à ces questions dans un sens qui ne plaît pas à ceux qui diffusent la propagande LGBTQ, cette aide se trouve assimilée à une atteinte à l’intégrité morale et à la liberté de l’enfant !
Lire la suitePlainte du gouvernement espagnol contre Mgr Reig Pla pour avoir prêché sur les conséquences du péché originel
Mgr Reig Pla.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : © Conferencia Episcopal Española
Le gouvernement espagnol vient de porter plainte devant le procureur général, la « Fiscalía General del Estado », contre Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque émérite d’Alcalá de Henares, pour une récente homélie au cours de laquelle il avait expliqué que la souffrance, la maladie et la mort sont la conséquence du péché originel. Le sang du ministre des Droits sociaux n’a fait qu’un tour : dix jours après ces propos jugés intolérables, la Direction générale des droits des personnes handicapées dépendant de ce ministère a donc saisi la justice en estimant qu’ils pouvaient être constitutifs d’un « délit de haine » à l’égard des personnes handicapées.
En outre, un dossier d’information a été ouvert et il a été demandé à la Conférence épiscopale de condamner publiquement les déclarations de l’évêque et de prendre des mesures pour éviter qu’elles ne se reproduisent à l’avenir.
Etant donné que l’évêque s’appuyait directement sur l’enseignement de l’Eglise, il s’agit bel et bien pour le gouvernement socialiste de l’Espagne de contrôler ce qui est dit au nom de la foi et d’interdire certaines expressions de la doctrine catholique, en s’abritant de manière mensongère derrière les « droits » des handicapés.
Lire la suiteLa ministre espagnole de l’Égalité veut inscrire le « droit » à l’avortement dans la Constitution
Ana Redondo, ministre de l'Égalité d'Espagne.
Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info) — Photo : capture d'écran/elDiarioes/YouTube
La ministre de l’Égalité du gouvernement espagnol, Ana Redondo, a déclaré hier qu’elle étudierait la possibilité d’inclure le droit à l’avortement dans la Constitution espagnole, en suivant l’exemple de la France. Elle a toutefois souligné que ce débat ne devrait être ouvert que « lorsque les conditions appropriées et nécessaires pour le faire seront réunies ».
Lors d’un petit-déjeuner informatif organisé par Europa Press, Ana Redondo a souligné que cette mesure permettrait de « protéger les droits sexuels et reproductifs et, surtout, la liberté des femmes ». Elle a toutefois précisé qu’elle ne savait pas s’il existait actuellement un consensus suffisant pour entreprendre une réforme constitutionnelle de cette ampleur, étant donné que la procédure est « extrêmement complexe ».
Lire la suiteUn prêtre espagnol pourrait faire l’objet de poursuites pénales pour avoir refusé la communion à un politicien homosexuel
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim the Photographer/Flickr
5 février 2025 (LifeSiteNews) — En Espagne, un prêtre catholique pourrait faire face à des poursuites au criminel pour avoir refusé l’Eucharistie à un politicien ouvertement homosexuel.
La ministre socialiste de l’égalité, Ana Redondo, a déclaré lors d’une entrevue en janvier que « refuser la communion est contraire à la constitution espagnole », rapporte le Pillar.
Elle a affirmé que l’Église catholique « ne peut, même en l’absence de loi spécifique, être soustraite aux règles constitutionnelles, au principe d’égalité et de non-discrimination de l’article 14 ».
« On ne peut pas discriminer un citoyen LGTBI et lui demander de choisir entre sa foi et sa sexualité », a-t-elle ajouté. « C’est clairement discriminatoire et j’espère qu’il y aura un recours [juridique] ».
Mme Redondo répondait à une déclaration du maire socialiste de la petite ville de Torrecaballeros, dans la province de Ségovie. Le 11 janvier, Ruben Garcia avait écrit sur X que son curé lui avait refusé la Sainte Communion en raison de sa relation homosexuelle publique.
Lire la suiteL’Espagne pourrait être la prochaine nation européenne à inscrire l’avortement dans sa constitution
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock
27 mars 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote de la France pour inscrire l’avortement comme droit constitutionnel, nous faisons face à l’assaut paneuropéen le plus important contre le droit à la vie des enfants dans l’utérus depuis une génération.
Alors que les taux de natalité chutent et que l’Europe est confrontée à de multiples crises, il y a quelque chose de grotesquement approprié dans la croisade pour l’avortement qui se déroule en ce moment. Les progressistes qui font de l’avortement un droit de l’homme croient défendre les droits de l’homme et la démocratie libérale ; leurs déclarations ressemblent davantage à un râle d’agonie.
En Espagne, le parti de gauche Sumar, partenaire junior du gouvernement de coalition dirigé par les socialistes (PSOE) de Pedro Sánchez, a annoncé qu’il souhaitait suivre l’exemple de la France en inscrivant le fœticide dans la constitution. « La France et ses femmes ont montré que le progrès est possible et nécessaire », a récemment écrit le ministre du Travail, Yolanda Díaz, sur X. « Il est temps de garantir pleinement les droits de toutes les femmes ». La porte-parole de Sumar, Aina Vidal, a abondé dans le même sens, déclarant qu’il était temps d’« avancer » sur la question de l’avortement et qu’ils invitaient « tous les partis politiques avec lesquels nous avons déjà discuté de la question à ouvrir ce débat de société ».
L’Espagne a déjà beaucoup évolué sur cette question au cours des dernières années. Jusqu’en 2010, il était illégal d’avorter, sauf en cas de viol, de malformation du fœtus ou de « risque physique ou psychologique grave pour la mère » ; même ces cas n’ont été dépénalisés qu’en 1985. En 2010, l’avortement sur demande pendant les 14 premières semaines de grossesse a été légalisé. En 2022, le gouvernement espagnol de gauche a criminalisé les discours pro-vie sous prétexte de mettre fin au « harcèlement » des femmes cherchant à se faire avorter.
Lire la suiteEn Espagne, la police anti-émeute est envoyée pour déloger des personnes pacifiques priant pour la vie
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JoelBourgouin/Adobe Stock
Les personnes pro-vie qui prient pacifiquement en Europe continuent d’être persécutées, cette fois en Espagne.
ACI Prensa rapporte que la délégation du gouvernement (administration publique) à Madrid a envoyé 20 policiers anti-émeute pour empêcher un groupe de 10 jeunes pro-vie de prier le rosaire devant Dator, un établissement pratiquant l’avortement. Un médecin pro-vie, le Dr Jesús Poveda, a également été arrêté pour s’être assis pacifiquement devant l’établissement.
Poveda ne semblait pas bloquer les portes de l’établissement, mais la police lui a tout de même ordonné de se déplacer. Lorsqu’il a refusé, il a été arrêté, placé dans une voiture de patrouille et emmené au poste de police.
Lire la suiteL’Espagne, comme le Canada, a adopté l’euphémisme de « soin médical » pour l’euthanasie
Par Gordon Friesen (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Depuis des années, depuis la définition initiale de l’euthanasie au Canada (Québec, 2014), je proclame à qui veut l’entendre que « Notre pays, et notre pays seul, a explicitement défini l’euthanasie comme un soin médical ». Malheureusement, il semble que cette déclaration choquante soit en fait erronée depuis plus d’un an. En effet, il existe en Espagne une loi relativement récente (2021) qui emboîte le pas à la loi québécoise, et même plus.
L’importance tragique de cet événement réside dans le fait que le Canada ne peut plus être considéré comme une aberration embarrassante solitaire. Le paria international aux yeux fous, qui a claqué la porte de l’Association médicale mondiale en 2018, a désormais un ami. Une deuxième nation « civilisée » va maintenant le rejoindre pour promouvoir la mort, non pas comme un simple choix, mais comme un traitement médicalement indiqué. Et la normalisation de cette idée pernicieuse sera à la fois renforcée au sein du Canada, mais gagnera aussi une nouvelle pertinence au-delà de nos frontières.
L’importance de la définition médicale de l’euthanasie
L’un des nombreux résultats logiques de l’attribution d’un statut médical à l’euthanasie est de garantir la mort d’un grand nombre de patients incapables (et peut-être même de catégoriser ces patients incapables), sous la seule bannière de notions ambiguës de « souffrance ».
Et ce, parce que nous ne pouvons pas, d’un point de vue éthique, refuser un bénéfice positif à des personnes simplement parce qu’elles sont âgées, jeunes, cognitivement handicapées ou inconscientes ! Si une telle personne se casse un bras, il est de notre devoir de remettre en place l’os de ce bras. De la même manière, si l’euthanasie est définie comme un soin approprié, ce soin doit être fourni, que le patient soit capable de donner son consentement ou non.
Lire la suiteLa loi sur l’euthanasie ratifiée par le Tribunal constitutionnel en Espagne
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : kanpisut/Adobe Stock
Le Tribunal constitutionnel espagnol vient de valider sans réserve la loi autorisant l’euthanasie portée par le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, et adoptée il y a deux ans face à l’opposition du Partido Popular et du mouvement Vox. C’est ce dernier qui avait saisi le juge constitutionnel alors que la loi est en vigueur en Espagne depuis environ 20 mois, sans susciter d’engouement particulier : au cours des douze premiers mois pour lesquels des chiffres officiels sont disponibles, seules 180 personnes ont reçu une piqûre mortelle.
Peu de demandes d’euthanasie en Espagne : une loi avant tout idéologique
L’assemblée plénière du Tribunal constitutionnel, organe qui s’est montré largement favorable à la politique de gauche d’un gouvernement qui promeut activement la culture de mort, a décidé par 9 voix contre 2 que la Constitution espagnole « protège un droit à l’autodétermination qui permet à toute personne de décider librement, en connaissance de cause et en toute conscience, de la manière et du moment de sa mort dans des situations médicalement prouvées de maladies en phase terminale ou gravement invalidantes. »
Vox, seul mouvement politique à s’être mobilisé pour la défense de la vie après l’adoption de cette nouvelle loi de transgression, avait fait valoir que le droit fondamental à la vie garanti par l’article 15 de la Constitution est « indisponible » et qu’il revient à l’Etat de le protéger » même contre la volonté de son titulaire », rendant impossible toute régulation de l’euthanasie ou du « droit de mourir » par le législateur.
Lire la suiteL’Espagne oblige une région à supprimer l’offre d’échographies avant l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une région d’Espagne qui avait mis en place des politiques de consentement éclairé* avant tout avortement ne pourra plus le faire.
La région de Castille et Léon, située au nord de Madrid, avait récemment annoncé que les femmes enceintes qui demandent un avortement doivent avoir eu auparavant la possibilité d’écouter les battements de cœur de leur enfant à naître ou de visionner une échographie. Pourtant, le ministre de la Présidence et des relations avec les tribunaux, Félix Bolaños, a rapidement répondu que ces politiques ne seront pas autorisées, déclarant que la région devait « cesser immédiatement tout recul des droits des femmes » et affirmant que ces politiques constituaient une « violation des droits et des libertés des femmes ».
Alfonso Fernández Mañueco, le président de la région, a ensuite déclaré cela ne serait pas obligatoire. « Les médecins ne seront pas obligés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas obligées de faire quoi que ce soit », a-t-il déclaré. « Il est clair pour moi que la modification de l’ordre des facteurs pourrait se transformer en coercition directe et indirecte ».
Le premier ministre Pedro Sánchez a réaffirmé l’engagement de l’Espagne en faveur de l’avortement dans un communiqué, déclarant : « Le gouvernement espagnol utilisera toutes les ressources de la loi pour défendre la liberté des femmes et leur droit à interrompre leur grossesse dans les conditions appliquées dans la législation existante ». Actuellement, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse en Espagne.
Lire la suiteMesures pour prévenir l’avortement en Espagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Le gouvernement régional de Castille et Léon, à l’instigation de son vice-président Juan Garcia-Gallardo du parti Vox, a adopté des mesures visant à prévenir l’avortement : les médecins doivent proposer aux femmes désirant un avortement d’écouter le battement de cœur de leur bébé, de passer une échographie ou de recevoir des conseils psychologiques, selon Gènéthique :
Juan Garcia-Gallardo, vice-président du gouvernement régional de Castille et Léon, a présenté de nouvelles mesures pour réduire le nombre d’avortements. Des mesures adoptées à l’approche des élections régionales en juin prochain.
Désormais, les médecins doivent proposer aux femmes qui souhaitent avoir recours à l’avortement d’écouter le rythme cardiaque du fœtus, de passer une échographie en 4D ou d’obtenir des conseils psychologiques. Elles sont libres d’accepter ou de refuser.
Ces mesures visent également à protéger les médecins qui s’opposeraient à pratiquer l’avortement, rapporte Le Salon Beige. Cet ensemble de mesures entre en vigueur immédiatement.
À Madrid, la présidente régionale Isabel Díaz Ayuso a annoncé la création d’une nouvelle ligne téléphonique d’assistance aux femmes enceintes envisageant l’avortement.