L’Espagne pourrait être la prochaine nation européenne à inscrire l’avortement dans sa constitution
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock
27 mars 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote de la France pour inscrire l’avortement comme droit constitutionnel, nous faisons face à l’assaut paneuropéen le plus important contre le droit à la vie des enfants dans l’utérus depuis une génération.
Alors que les taux de natalité chutent et que l’Europe est confrontée à de multiples crises, il y a quelque chose de grotesquement approprié dans la croisade pour l’avortement qui se déroule en ce moment. Les progressistes qui font de l’avortement un droit de l’homme croient défendre les droits de l’homme et la démocratie libérale ; leurs déclarations ressemblent davantage à un râle d’agonie.
En Espagne, le parti de gauche Sumar, partenaire junior du gouvernement de coalition dirigé par les socialistes (PSOE) de Pedro Sánchez, a annoncé qu’il souhaitait suivre l’exemple de la France en inscrivant le fœticide dans la constitution. « La France et ses femmes ont montré que le progrès est possible et nécessaire », a récemment écrit le ministre du Travail, Yolanda Díaz, sur X. « Il est temps de garantir pleinement les droits de toutes les femmes ». La porte-parole de Sumar, Aina Vidal, a abondé dans le même sens, déclarant qu’il était temps d’« avancer » sur la question de l’avortement et qu’ils invitaient « tous les partis politiques avec lesquels nous avons déjà discuté de la question à ouvrir ce débat de société ».
L’Espagne a déjà beaucoup évolué sur cette question au cours des dernières années. Jusqu’en 2010, il était illégal d’avorter, sauf en cas de viol, de malformation du fœtus ou de « risque physique ou psychologique grave pour la mère » ; même ces cas n’ont été dépénalisés qu’en 1985. En 2010, l’avortement sur demande pendant les 14 premières semaines de grossesse a été légalisé. En 2022, le gouvernement espagnol de gauche a criminalisé les discours pro-vie sous prétexte de mettre fin au « harcèlement » des femmes cherchant à se faire avorter.
Lire la suiteEn Espagne, la police anti-émeute est envoyée pour déloger des personnes pacifiques priant pour la vie
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JoelBourgouin/Adobe Stock
Les personnes pro-vie qui prient pacifiquement en Europe continuent d’être persécutées, cette fois en Espagne.
ACI Prensa rapporte que la délégation du gouvernement (administration publique) à Madrid a envoyé 20 policiers anti-émeute pour empêcher un groupe de 10 jeunes pro-vie de prier le rosaire devant Dator, un établissement pratiquant l’avortement. Un médecin pro-vie, le Dr Jesús Poveda, a également été arrêté pour s’être assis pacifiquement devant l’établissement.
Poveda ne semblait pas bloquer les portes de l’établissement, mais la police lui a tout de même ordonné de se déplacer. Lorsqu’il a refusé, il a été arrêté, placé dans une voiture de patrouille et emmené au poste de police.
Lire la suiteL’Espagne, comme le Canada, a adopté l’euphémisme de « soin médical » pour l’euthanasie
Par Gordon Friesen (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Depuis des années, depuis la définition initiale de l’euthanasie au Canada (Québec, 2014), je proclame à qui veut l’entendre que « Notre pays, et notre pays seul, a explicitement défini l’euthanasie comme un soin médical ». Malheureusement, il semble que cette déclaration choquante soit en fait erronée depuis plus d’un an. En effet, il existe en Espagne une loi relativement récente (2021) qui emboîte le pas à la loi québécoise, et même plus.
L’importance tragique de cet événement réside dans le fait que le Canada ne peut plus être considéré comme une aberration embarrassante solitaire. Le paria international aux yeux fous, qui a claqué la porte de l’Association médicale mondiale en 2018, a désormais un ami. Une deuxième nation « civilisée » va maintenant le rejoindre pour promouvoir la mort, non pas comme un simple choix, mais comme un traitement médicalement indiqué. Et la normalisation de cette idée pernicieuse sera à la fois renforcée au sein du Canada, mais gagnera aussi une nouvelle pertinence au-delà de nos frontières.
L’importance de la définition médicale de l’euthanasie
L’un des nombreux résultats logiques de l’attribution d’un statut médical à l’euthanasie est de garantir la mort d’un grand nombre de patients incapables (et peut-être même de catégoriser ces patients incapables), sous la seule bannière de notions ambiguës de « souffrance ».
Et ce, parce que nous ne pouvons pas, d’un point de vue éthique, refuser un bénéfice positif à des personnes simplement parce qu’elles sont âgées, jeunes, cognitivement handicapées ou inconscientes ! Si une telle personne se casse un bras, il est de notre devoir de remettre en place l’os de ce bras. De la même manière, si l’euthanasie est définie comme un soin approprié, ce soin doit être fourni, que le patient soit capable de donner son consentement ou non.
Lire la suiteLa loi sur l’euthanasie ratifiée par le Tribunal constitutionnel en Espagne
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : kanpisut/Adobe Stock
Le Tribunal constitutionnel espagnol vient de valider sans réserve la loi autorisant l’euthanasie portée par le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, et adoptée il y a deux ans face à l’opposition du Partido Popular et du mouvement Vox. C’est ce dernier qui avait saisi le juge constitutionnel alors que la loi est en vigueur en Espagne depuis environ 20 mois, sans susciter d’engouement particulier : au cours des douze premiers mois pour lesquels des chiffres officiels sont disponibles, seules 180 personnes ont reçu une piqûre mortelle.
Peu de demandes d’euthanasie en Espagne : une loi avant tout idéologique
L’assemblée plénière du Tribunal constitutionnel, organe qui s’est montré largement favorable à la politique de gauche d’un gouvernement qui promeut activement la culture de mort, a décidé par 9 voix contre 2 que la Constitution espagnole « protège un droit à l’autodétermination qui permet à toute personne de décider librement, en connaissance de cause et en toute conscience, de la manière et du moment de sa mort dans des situations médicalement prouvées de maladies en phase terminale ou gravement invalidantes. »
Vox, seul mouvement politique à s’être mobilisé pour la défense de la vie après l’adoption de cette nouvelle loi de transgression, avait fait valoir que le droit fondamental à la vie garanti par l’article 15 de la Constitution est « indisponible » et qu’il revient à l’Etat de le protéger » même contre la volonté de son titulaire », rendant impossible toute régulation de l’euthanasie ou du « droit de mourir » par le législateur.
Lire la suiteL’Espagne oblige une région à supprimer l’offre d’échographies avant l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une région d’Espagne qui avait mis en place des politiques de consentement éclairé* avant tout avortement ne pourra plus le faire.
La région de Castille et Léon, située au nord de Madrid, avait récemment annoncé que les femmes enceintes qui demandent un avortement doivent avoir eu auparavant la possibilité d’écouter les battements de cœur de leur enfant à naître ou de visionner une échographie. Pourtant, le ministre de la Présidence et des relations avec les tribunaux, Félix Bolaños, a rapidement répondu que ces politiques ne seront pas autorisées, déclarant que la région devait « cesser immédiatement tout recul des droits des femmes » et affirmant que ces politiques constituaient une « violation des droits et des libertés des femmes ».
Alfonso Fernández Mañueco, le président de la région, a ensuite déclaré cela ne serait pas obligatoire. « Les médecins ne seront pas obligés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas obligées de faire quoi que ce soit », a-t-il déclaré. « Il est clair pour moi que la modification de l’ordre des facteurs pourrait se transformer en coercition directe et indirecte ».
Le premier ministre Pedro Sánchez a réaffirmé l’engagement de l’Espagne en faveur de l’avortement dans un communiqué, déclarant : « Le gouvernement espagnol utilisera toutes les ressources de la loi pour défendre la liberté des femmes et leur droit à interrompre leur grossesse dans les conditions appliquées dans la législation existante ». Actuellement, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse en Espagne.
Lire la suiteMesures pour prévenir l’avortement en Espagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Le gouvernement régional de Castille et Léon, à l’instigation de son vice-président Juan Garcia-Gallardo du parti Vox, a adopté des mesures visant à prévenir l’avortement : les médecins doivent proposer aux femmes désirant un avortement d’écouter le battement de cœur de leur bébé, de passer une échographie ou de recevoir des conseils psychologiques, selon Gènéthique :
Juan Garcia-Gallardo, vice-président du gouvernement régional de Castille et Léon, a présenté de nouvelles mesures pour réduire le nombre d’avortements. Des mesures adoptées à l’approche des élections régionales en juin prochain.
Désormais, les médecins doivent proposer aux femmes qui souhaitent avoir recours à l’avortement d’écouter le rythme cardiaque du fœtus, de passer une échographie en 4D ou d’obtenir des conseils psychologiques. Elles sont libres d’accepter ou de refuser.
Ces mesures visent également à protéger les médecins qui s’opposeraient à pratiquer l’avortement, rapporte Le Salon Beige. Cet ensemble de mesures entre en vigueur immédiatement.
À Madrid, la présidente régionale Isabel Díaz Ayuso a annoncé la création d’une nouvelle ligne téléphonique d’assistance aux femmes enceintes envisageant l’avortement.
Espagne : un évêque prie aux abords d’un avortoir
Mgr José Ignacio Munilla priant devant un avortoir d'Alicante, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : José Ignacio Munilla/Twitter
Cela s’est passé à Alicante, dans le sud-est de l’Espagne : Monseigneur José Ignacio Munilla a défié la loi actuelle en priant pour la fin de cette horrible pratique, aux abords d’un centre d’avortement.
En effet, une loi promulguée en avril dernier qualifie de harcèlement les actions pro-vie à proximité des cliniques d’avortement, interdit strictement cette présence et soumet les contrevenants à une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois mois.
Malgré cela, « En ce jour de #TodosLosFielesDifuntos (fête des fidèles défunts), j’ai participé à la campagne 40 jours pour la vie, priant devant un centre d’avortement à Alicante », a tweeté l’évêque d’Orihuela-Alicante, une photo de lui-même et d’autres militants pro-vie tenant des pancartes pro-vie accompagnant le post.
Dans son tweet, Monseigneur Munilla a refusé l’idée que l’avortement soit politiquement progressiste, comme on le décrit trop souvent, en déclarant que » si l’avortement appartient au progressisme, alors la loi de la jungle est le summum de la démocratie ! »
La participation du prélat à la campagne 40 jours pour la vie — une campagne organisée à l’échelle internationale qui vise à mettre fin à l’avortement localement par la prière et le jeûne, la sensibilisation communautaire et une veillée pacifique toute la journée devant les cliniques d’avortement — a été considérée comme très courageuse par les autres pro-vie, notamment en raison de cette nouvelle loi.
Selon la loi espagnole actuelle, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse, les avortements plus tardifs étant également autorisés s’il existe un soi-disant risque pour la vie de la mère ou si le bébé souffre de malformations congénitales.
Un pro-vie influence un avorteur qui commence à montrer les échographies aux femmes enceintes
William Haag.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : William Haag
Depuis cinq ans, le défenseur de la vie William Haag prie devant un centre d’avortement en Espagne et salue son avorteur dans l’espoir qu’il démissionne et devienne chrétien.
Aujourd’hui, selon M. Haag, l’avorteur semble changer lentement d’avis. L’homme a récemment commencé à montrer aux mères enceintes les échographies de leurs bébés à naître et à encourager les femmes qui hésitent à demander de l’aide aux pro-vie locaux.
Il est « moins athée qu’avant notre rencontre », a déclaré Haag à Aleteia dans une nouvelle interview.
Selon le média catholique, Haag et l’avorteur sont lentement devenus amis au fil des ans ; ils vont même dîner ensemble pour discuter de Dieu et de l’avortement.
Haag, qui participe à la campagne des 40 jours pour la vie en Espagne, a déclaré que son action en faveur de la vie n’a pas pour but de gagner ou de trouver un sentiment d’accomplissement personnel ; il s’agit de montrer de l’amour aux autres.
« Aimer les avorteurs est un échec et mat spirituel », a-t-il déclaré à Aleteia. « Nous renonçons à tout succès personnel ou collectif juste pour rechercher le bien de ces personnes, même si plus tard cela apportera en fait beaucoup plus de bien sous la forme de bébés qui seront sauvés de l’avortement. »
Haag dit qu’il a commencé il y a bien des années par simplement sourire et saluer l’avorteur à l’extérieur du centre d’avortement. Et, bien sûr, il a prié.
« Il est difficile de comprendre la mentalité des avorteurs, alors nous devons y aller petit à petit sans les juger et seulement en étant guidés par l’Esprit Saint », a-t-il expliqué.
L’avorteur a avorté environ 30 000 bébés à naître au cours de ses 30 ans de carrière, a précisé M. Haag. Mais au fur et à mesure que leur amitié a progressé, M. Haag a déclaré qu’il avait des raisons d’espérer que l’homme se convertisse et abandonne sa pratique destructrice de vie.
Lire la suiteLe ministre espagnol de l’Égalité déclare que les enfants « peuvent aimer ou avoir des relations sexuelles avec qui ils veulent »
Irene Montero.
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Aea1994/Wikimedia Commons
27 septembre 2022, Madrid, Espagne (LifeSiteNews) — Dans ce qui semble être une tentative de normalisation de la pédophilie, le ministre espagnol de l’Égalité déclare maintenant que les enfants devraient être autorisés à se livrer à des actes sexuels tant qu’ils donnent leur « consentement ».
Lors d’une réunion de la Commission de l’égalité du Congrès des députés au Parlement espagnol mercredi dernier, Irène Montero, ministre de l’Égalité et membre du parti de gauche Podemos, a fait des commentaires sur l’éducation sexuelle des enfants, affirmant que les enfants ont le droit d’aimer ou d’avoir des relations sexuelles avec « qui ils veulent ».
« Parler d’éducation sexuelle est un droit des garçons et des filles, indépendamment des familles, tous ont le droit de connaître leur corps, de savoir qu’aucun adulte ne peut toucher leur corps s’ils ne le veulent pas eux-mêmes et de savoir que c’est une forme de violence », a déclaré Montero.
« Les enfants ont le droit de savoir qu’ils peuvent aimer ou avoir des relations sexuelles avec qui ils veulent, tant qu’elles sont basées sur le consentement... » a poursuivi la politicienne, ajoutant que « ce sont des droits qui doivent être reconnus ».
Montero a fait ces commentaires malgré le fait que l’âge du consentement en Espagne est actuellement de 16 ans, et malgré le fait que le 25 août 2022, le projet de loi organique pour la garantie intégrale de la liberté sexuelle a été adopté par le Congrès espagnol dans lequel il est clairement indiqué que le consentement est expressément nécessaire pour que les relations sexuelles puissent avoir lieu légalement.
Ces commentaires interviennent à un moment où la sexualisation des enfants devient de plus en plus courante dans la société occidentale, à tel point que divers militants sont allés jusqu’à dire que la pédophilie a été grandement « mal comprise ».
Lire la suiteInfirmière dans une clinique d’avortement, elle partit et Dieu changea sa vie d’une manière miraculeuse
Martínez Gómez.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
María Martínez Gómez a passé des années à travailler dans une clinique d’avortement, niant la réalité de ce qu’elle voyait.
Infirmière en Espagne, elle dit avoir reçu le baptême catholique, mais en grandissant, elle a commencé à mépriser la foi et tout ce qu’elle représente, selon Catholic News Agency.
Lors d’une conférence catholique qui s’est tenue en mai à Saint-Sébastien, en Espagne, Mme Gómez a expliqué pourquoi elle a abandonné son travail dans le domaine de l’avortement et comment Dieu a changé sa vie de manière miraculeuse.
Elle a déclaré que son travail à la clinique d’avortement la stressait ; elle passait ses journées à préparer des femmes pour des avortements chirurgicaux et à essayer de les réconforter par la suite. Mme Gómez dit qu’elle se mentait à elle-même et aux femmes au sujet des bébés à naître qui étaient avortés dans la clinique.
Elle se souvient qu’une fois, elle a cru voir le pied d’un bébé avorté, mais elle s’est convaincue elle-même que ce n’était qu’un caillot de sang, selon l’article.
Et ce n’est pas tout :
Gomez a expliqué que la clinique d’avortement prenait délibérément des mesures pour s’assurer que les femmes ne changeraient pas d’avis avant leur avortement. Les femmes étaient isolées de leur partenaire avant l’opération, afin de les « déconnecter de la réalité », et Gomez était chargée de leur tenir la main et de les maintenir calmes pendant l’avortement.
Après l’opération, elle raconte que les femmes étaient parfois si traumatisées qu’elles pensaient ne pas avoir encore subi l’avortement et la suppliaient d’empêcher l’opération. C’était le travail de Gomez de les informer qu’elles avaient, en fait, déjà avorté.
Elle a fini par démissionner à cause du stress lié à ce travail. Elle est retournée à l’école où elle a obtenu un diplôme de physiothérapie.
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