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Des pro-avortement manifestent devant la maison du juge Alito


Pro-avortement défilant devant la demeure du juge de la Cour suprême Samuel Alito — 9 mai 2022.

Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie

10 mai 2022, Alexandria, Virginie (LifeSiteNews) — Des militants pro-avortement sont descendus hier soir au domicile du juge Alito de la Cour suprême, scandant des slogans et prononçant des discours.

Lundi en début de soirée, une foule d’environ 200 personnes a défilé dans la rue en direction de la maison du juge de la Cour suprême Samuel Alito. Certains ont utilisé des mégaphones pour entraîner la foule à crier des slogans comme « Vous ne vous souciez pas de la mort des gens » et « Mon corps, mon choix ». Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une vague de protestations publiques contre une éventuelle annulation de l’arrêt Roe v. Wade, un événement suscité par une fuite du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême.

Criant « justice », la foule a menacé : « Si nous ne l’obtenons pas, brûlez tout ». Les manifestants pro-avortement se sont rassemblés en réponse à la fuite d’un projet d’opinion du juge Alito, qui indique qu’une majorité de juges la Cour suprême pourrait être prête à annuler la décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans les 50 États.

« Lorsque le droit à l’avortement est attaqué, que faisons-nous ? Levez-vous, ripostez », a scandé la foule, dont la plupart portaient des masques. La manifestation était menée par le groupe anti-établissement « ShutDownDC », qui a accusé Alito de vouloir « supprimer nos droits. Mais nos droits sont à nous, fondamentalement. Nous nous montrons pour le lui dire en personne ».

Après avoir demandé à Alito de « garder l’avortement sûr et légal », la foule s’est rassemblée devant sa maison pour prononcer des discours préparés. Un orateur a affirmé que « forcer les gens à mener à terme des grossesses non désirées causera des morts inutiles et des blessures à vie, tant physiques que mentales ».

Margaret Mary Olahan, du Daily Wire, a enregistré de brèves images de quelques manifestants entièrement vêtus de noir, portant des cagoules et des casquettes de baseball, qui dénonçaient ce qu’ils décrivaient comme de la « torture » fournie par les centres de grossesse pro-vie.

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Une présence policière relativement légère était visible, les agents s’étant positionnés en marge de la manifestation, entre la foule et la maison d’Alito.

Après avoir répété les cris de « F**k you Alito », et « Abort the court », la foule a quitté la rue, laissant des bougies brûler sur la route.

ShutDownDC a également écrit sur Twitter qu’un « “super pac” affilié au Parti démocrate nous donnera 1 500 dollars pour faciliter un avortement pour une personne en danger pour chaque commentaire ou courriel que nous recevons d’un “forced birther” [terme péjoratif pour pro-vie] en colère. S’il vous plaît, continuez à envoyer des commentaires ».

Le groupe radical pro-avortement « Ruth Sent Us » a récemment publié sur son site Internet les adresses des domiciles de six juges pro-vie de la Cour suprême. Suite à cela, des manifestants pro-avortement se sont également rassemblés devant les maisons du juge en chef John Roberts et du juge Brett Kavanaugh le 9 mai.

Selon Breitbart, suite à la publication en ligne des adresses des juges conservateurs, Alito et sa famille ont été « déplacés dans un lieu non divulgué pour des raisons de sécurité ».

Une vague de violence et de vandalisme a déferlé sur le pays depuis la fuite de la Cour suprême, alors que des pro-avortement ont fait irruption pendant une messe dominicale à Los Angeles, ont peint des graffitis anti-vie sur un centre de grossesse pro-vie au Texas, et ont même lancé des appels au meurtre des juges de la Cour suprême.

Cependant, comme l’a fait remarquer LifeSiteNews, de telles manifestations devant les maisons des juges violent la loi fédérale. L’article 1507 du Code des États-Unis sur le « piquetage ou la parade » stipule que quiconque, avec « l’intention d’influencer un juge... dans l’exercice de ses fonctions, fait un piquetage ou une manifestation à l’intérieur ou à proximité... d’un bâtiment ou d’une résidence occupée ou utilisée par ce juge » est passible d’une amende ou d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an.



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