L’épouse du juge Alito dit qu’elle veut un « drapeau du Sacré-Cœur de Jésus » pour contrer les drapeaux LGBT
Le Sacré-Cœur de Jésus.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pere Igor/Wikimedia Commons
11 juin 2024 (LifeSiteNews) — Martha-Ann Alito, l’épouse du juge de la Cour suprême Samuel Alito, aurait dit qu’elle voudrait un « drapeau du Sacré-Cœur de Jésus » pour compenser les drapeaux de la « fierté » homosexuelle exposés pendant le mois de juin.
La journaliste d’extrême gauche Lauren Windsor s’est fait passer pour une conservatrice et a enregistré une conversation avec Mme Alito lors d’un dîner organisé par la Société historique de la Cour suprême la semaine dernière, dans le but d’écrire un article sur son mari.
Avant que Mme Windsor ne finisse de suggérer que les conservateurs doivent « gagner » afin de rétablir l’Amérique comme « un lieu de piété », Mme Alito a déclaré : « Vous savez ce que je veux ? Je veux un drapeau du Sacré-Cœur de Jésus, parce que je vais devoir regarder le drapeau de la “fierté” de l’autre côté de la lagune pendant tout le mois à venir ».
Se référant à son mari, Mme Alito a déclaré : « Il me dit : “Oh, s’il te plaît, ne mets pas de drapeau”. Je lui ai répondu : “Je ne le ferai pas parce que je m’en remets à toi. Mais quand tu seras libéré de ces absurdités, je le mettrai et je leur enverrai un message chaque jour, peut-être chaque semaine, et je changerai les drapeaux”. Il y en aura de toutes sortes ».
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteCampagne Québec-Vie salue le renversement de Roe v. Wade et Casey v. Planned Parenthood
C’est avec une joie profonde que Campagne Québec-Vie salue la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization de la Cour suprême des États-Unis, annulant Roe v. Wade et Casey v. Planned Parenthood. Cinq juges ont voté pour le renversement de Roe : Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett — dont trois, il faut le souligner, ont été nommé par Donald Trump. Le juge en chef John G. Roberts a écrit une opinion dissidente dans laquelle il déclare qu’il n’aurait pas renversé Roe, mais plutôt laissé en place la loi du Mississippi à l’origine du procès. Les trois autres juges ont voté contre.
Par ce jugement, l’avortement n’est désormais plus défini comme un « droit » au niveau fédéral américain et il revient aux États de légiférer sur cette pratique. Par cette décision, l’avortement est actuellement interdit à divers degrés dans une vingtaine d’États*, dont les lois pré-Roe ou « à déclenchement » (trigger laws) ont interdit cette pratique dès la publication du jugement.
Cela représente des milliers d’enfants à naître qui ne mourront pas entre les forceps de l’avorteur !
Ainsi, malgré la fuite (sans doute malveillante) de l’opinion du juge Samuel Alito, et les pressions des pro-avortement qui s’en sont suivi, les juges auront eu le courage de rendre cette importante décision — une victoire pour le mouvement pro-vie qui a longtemps travaillé pour un tel résultat. Le combat n’est cependant pas fini et il faut s’attendre à une recrudescence des violences pro-avortement. Plusieurs États démocrates notamment ont approuvé des lois faisant de l’avortement un « droit » prévision du présent jugement.
Espérons qu’un tel exemple aura une influence sur la situation pro-vie au Canada — l’équivalent canadien de Roe v. Wade, R. c. Morgentaler, ne cite-t-il pas le premier ?
Voyez ci-dessous l’analyse de Georges Buscemi du renversement de Roe v. Wade et de ses implications pour le monde :
Roe c. Wade — Conséquences pour le monde
Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.
*Plus précisément, dans une dizaine d'États, une douzaine d'autres devant suivre prochainement. — A.H., 28 juin 2022
26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteDes pro-avortement manifestent devant la maison du juge Alito
Pro-avortement défilant devant la demeure du juge de la Cour suprême Samuel Alito — 9 mai 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022, Alexandria, Virginie (LifeSiteNews) — Des militants pro-avortement sont descendus hier soir au domicile du juge Alito de la Cour suprême, scandant des slogans et prononçant des discours.
Lundi en début de soirée, une foule d’environ 200 personnes a défilé dans la rue en direction de la maison du juge de la Cour suprême Samuel Alito. Certains ont utilisé des mégaphones pour entraîner la foule à crier des slogans comme « Vous ne vous souciez pas de la mort des gens » et « Mon corps, mon choix ». Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une vague de protestations publiques contre une éventuelle annulation de l’arrêt Roe v. Wade, un événement suscité par une fuite du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême.
Criant « justice », la foule a menacé : « Si nous ne l’obtenons pas, brûlez tout ». Les manifestants pro-avortement se sont rassemblés en réponse à la fuite d’un projet d’opinion du juge Alito, qui indique qu’une majorité de juges la Cour suprême pourrait être prête à annuler la décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans les 50 États.
« Lorsque le droit à l’avortement est attaqué, que faisons-nous ? Levez-vous, ripostez », a scandé la foule, dont la plupart portaient des masques. La manifestation était menée par le groupe anti-établissement « ShutDownDC », qui a accusé Alito de vouloir « supprimer nos droits. Mais nos droits sont à nous, fondamentalement. Nous nous montrons pour le lui dire en personne ».
Après avoir demandé à Alito de « garder l’avortement sûr et légal », la foule s’est rassemblée devant sa maison pour prononcer des discours préparés. Un orateur a affirmé que « forcer les gens à mener à terme des grossesses non désirées causera des morts inutiles et des blessures à vie, tant physiques que mentales ».
Margaret Mary Olahan, du Daily Wire, a enregistré de brèves images de quelques manifestants entièrement vêtus de noir, portant des cagoules et des casquettes de baseball, qui dénonçaient ce qu’ils décrivaient comme de la « torture » fournie par les centres de grossesse pro-vie.
Lire la suiteUne fuite de l’opinion majoritaire montre que la Cour suprême pourrait renverser Roe v. Wade
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
2 mai 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Selon un premier projet d’opinion majoritaire qui a fait l’objet d’une fuite et qui aurait été rédigé par le juge Samuel Alito et obtenu par Politico, la Cour suprême des États-Unis a voté à 5 contre 4 pour annuler sa décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans tout le pays.
Comme le rapporte Politico, l’avis est « une répudiation totale et sans faille de la décision de 1973 qui garantissait les protections constitutionnelles fédérales du droit à l’avortement [sic] », marquant une victoire gigantesque pour le mouvement pro-vie. La fuite d’un projet d’avis est sans précédent dans l’histoire de la Cour suprême et envoie des ondes de choc dans le monde juridique ce soir.
Il est impossible de surestimer le séisme que cela va provoquer au sein de la Cour, en termes de destruction de la confiance entre les juges et le personnel. Cette fuite est le péché le plus grave, le plus impardonnable.
— SCOTUSblog (@SCOTUSblog) 3 mai 2022
« Roe était une erreur flagrante dès le départ », écrit Alito dans le document qui, s’il était officiellement publié par la Cour, constituerait une victoire monumentale pour le mouvement pro-vie. « Nous soutenons que Roe et Casey doivent être annulés », ajoute l’opinion majoritaire.
« Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple », a souligné Alito.
Lire la suiteUn renversement radical de Roe vs Wade à l’horizon ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Les États-Unis sont en tumulte. Un document divulgué hier changera peut-être radicalement le cours de l’histoire américaine de l’avortement.
Dans un article publié le 2 mai, Politico rapporte avoir obtenu un document rédigé par le Juge Samuel Alito. Selon l’article, « Le projet d’avis est une répudiation complète et sans faille de la décision de 1973 qui garantissait les protections constitutionnelles fédérales du droit à l’avortement et une décision ultérieure de 1992 — Planned Parenthood v. Casey — qui maintenait largement le droit. »
La fuite d’un document de la Cour Suprême est une nouvelle presqu’inconcevable. Est-elle légitime ?
Alito aurait écrit dans le document que « Roe s’est complètement trompé dès le départ. Son raisonnement était exceptionnellement faible et la décision a eu des conséquences dommageables. Et loin d’aboutir à un règlement national de la question de l’avortement, Roe et Casey ont enflammé le débat et approfondi la division. »
Sous le titre « Opinion de la Cour », il aurait affirmé « Nous estimons que Roe et Casey doivent être annulés. La Constitution ne fait aucune référence à l’avortement, et aucun droit de ce type n’est implicitement protégé par une disposition constitutionnelle... »
Ce sont de mots extrêmement puissants. Des mots qui changeraient drastiquement le futur pro-vie américain.
Politico affirme que, « Le renversement de Roe conduirait presque immédiatement à des limites plus strictes sur l’accès à l’avortement dans de larges pans du sud et du Midwest, avec environ la moitié des États prêts à imposer immédiatement de larges interdictions à l’avortement. »
Des points d’interrogation majeurs restent à être résolus dans cette nouvelle renversante, mais pour l’instant le mouvement pro-vie espère que les vies de millions d’enfants à naître pourront être sauvés.
La Cour suprême rejette le recours en matière de liberté religieuse contre le mandat de vaccination de l’État de New York
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alex/Adobe Stock
13 décembre 2021, Washington (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis vient de rejeter un appel visant à bloquer l’obligation de vaccination contre le COVID-19 imposée par l’État de New York aux travailleurs de la santé, sans [possibilité d’] exemption religieuse. Les juges Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett, nommés par Trump, ont voté de manière décisive en se joignant aux juges libéraux de la Cour.
Le mandat, approuvé à l’unanimité par un conseil du département de la santé de l’État de New York, s’applique aux personnes travaillant dans les hôpitaux, les maisons de soins infirmiers, les centres de diagnostic et de traitement, les établissements de soins pour adultes, les agences de santé à domicile certifiées, les hospices, les programmes de soins de santé à domicile à long terme, les programmes de soins à domicile pour les personnes atteintes du sida, les agences de services de soins à domicile agréées et les agences de services de soins à domicile agréées limitées.
On s’attend à ce qu’elle touche plus de 450 000 travailleurs, pour lesquels aucune nouvelle exemption religieuse ne sera accordée, et les exemptions religieuses précédemment obtenues seront invalidées. De nombreux Américains religieux ou pro-vie s’opposent au fait que les vaccins COVID de Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson ont été développés ou testés à partir de cellules fœtales provenant de bébés avortés.
Les travailleurs de la santé représentés par la Thomas More Society ont fait valoir que le mandat violait les lois fédérales anti-discrimination en refusant d’accorder toute exemption religieuse, ainsi que la clause de suprématie de la Constitution des États-Unis, selon laquelle les lois fédérales l’emportent sur les lois des États.
La plus haute juridiction du pays a rejeté une demande d’intervention lundi par un vote de 6-3 : seuls les juges conservateurs établis, Clarence Thomas et Samuel Alito, et le juge Neil Gorsuch nommé par Trump, ont voté pour accorder la demande. Aucun des juges de la majorité ne s’est expliqué, mais Gorsuch les a pris à partie dans une longue opinion dissidente.
« Dans cette affaire, personne ne conteste sérieusement qu’en l’absence de redressement les requérants subiront un préjudice irréparable », a écrit Gorsuch. « Non seulement New York menace de les faire licencier et de les priver de leurs allocations de chômage … La clause de libre exercice ne protège pas seulement le droit d’avoir des croyances religieuses impopulaires en son for intérieur et en secret. Elle protège le droit de vivre ces croyances publiquement dans “l’accomplissement (ou l’abstention) d’actes physiques” ».
Lire la suiteLes pro-vie, d’un optimisme prudent quant à l’annulation de Roe vs Wade après l’audition du cas du Mississippi
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : doganmesut/Adobe Stock
1er décembre 20 210 Washington (LifeSiteNews) — Les plaidoiries ont commencé mercredi dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, laissant les observateurs pro-vie prudemment optimistes quant à la volonté apparente d’une majorité de juges d’au moins envisager de renverser Roe v. Wade.
Dobbs concerne la loi HB 1510 du Mississippi qui interdit les avortements au-delà de 15 semaines pour toute raison autre que les urgences médicales physiques ou les anomalies fœtales graves. Après sa promulgation en 2019, la Cour d’appel du cinquième circuit l’a jugée inconstitutionnelle en raison d’une « ligne ininterrompue remontant à Roe v. Wade », l’arrêt de 1973 qui a imposé aux 50 États un « droit » à l’avortement avant viabilité.
Le Solliciteur général du Mississippi, Scott Grant Stewart, a pris la tête de la défense de la loi HB 1510, en faisant valoir que la jurisprudence affirmant un « droit » à l’avortement est « manifestement erronée » et « sans fondement dans le texte, la structure, l’histoire ou la tradition ». L’État soutient en outre qu’en plus de sa faillite juridique, le régime juridique mis en place par Roe s’est « avéré désespérément inapplicable ».
Les questions posées par les juges à Julie Rikelman, avocate du Stewart Center for Reproductive Rights, et à Elizabeth Prelogar, Solliciteur général de l’administration Biden, n’ont pas révélé les intentions de la majorité des juges dans cette affaire, mais la plupart des juristes nommés par les républicains ont semblé au moins quelque peu sceptiques quant aux justifications de Roe, seul le Juge en chef John Roberts ayant laissé entendre qu’il était enclin à préserver le précédent d’une manière ou d’une autre.
Le juge libéral Stephen Breyer a fait sourciller en affirmant que « le pays a décidé de résoudre ses différends par une décision de la Cour dans l’affaire Roe », alors qu’en réalité, Roe représentait des juges qui retiraient la question des mains du pays. Cette décision a été largement créditée d’avoir intensifié le débat sur l’avortement. Breyer a affirmé qu’un réexamen d’un cas aussi « décisif » « porterait atteinte à la légitimité de la Cour ».
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis refuse de bloquer la loi texane sur l’avortement
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fotofabrika/AdobeStock
Mercredi soir, près de 24 heures après l’entrée en vigueur de la loi texane Heartbeat Act (SB 8) au Texas, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision surprenante de 5 contre 4, rejetant toutes les demandes d’urgence visant à la bloquer.
Selon un tweet de SCOTUSblog, les cinq juges qui ont voté pour que la loi soit maintenue sont les juges Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett. Les juges Stephen Breyer, Sonia Sotomayor et Elena Kagan ont été rejoints en dissidence par le juge en chef John Roberts.
La dissidence de la juge Sotomayor dans la demande d’injonction, Whole Woman’s Health v. Jackson, à laquelle se sont joints les juges Kagan et Breyer, note : « Aujourd’hui, la Cour explique tardivement qu’elle a refusé d’accorder une injonction en raison de complexités procédurales de la propre invention de l’État. »
Sotomayor poursuit :
La loi autorise tout citoyen privé à intenter une action en justice contre toute personne qui fournit un avortement en violation de la loi, « aide ou encourage » un tel avortement (y compris en le payant) qu’elle sache ou non que l’avortement est interdit par la loi, ou même a l’intention d’adopter une telle conduite…
Aujourd’hui, la Cour dit enfin à la nation qu’elle a refusé d’agir parce que, en bref, la stratégie de l’État a fonctionné. La structure du système de l’État, explique la Cour, soulève des « questions procédurales antérieures complexes et nouvelles » qui militent contre l’octroi de la demande, ante, p. 1, comme l’État l’avait prévu. Cela n’est pas défendable. Il est impossible qu’un État puisse se soustraire à l’examen judiciaire fédéral en confiant à ses citoyens l’application de lois inconstitutionnelles.
Dans la dissidence des juges, le juge en chef John Roberts a déclaré :
Lire la suiteLa demande d’injonction ou, à titre subsidiaire, de suspension des procédures du tribunal de district présentée au juge ALITO et renvoyée par lui à la Cour est rejetée. Pour obtenir gain de cause dans une demande de sursis ou d’injonction, un requérant doit démontrer de façon convaincante qu’il est « susceptible d’obtenir gain de cause sur le fond », qu’il subira « un préjudice irréparable en l’absence de sursis », que l’équilibre des intérêts lui est favorable et qu’un sursis est conforme à l’intérêt public…