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Pour soigner l'après-avortement...

Sur le site de reussirmavie.net du 24 avril 2013, cet excellent article:

 

(Choisir le deuil pour guérir, plutôt que le déni...)

 

L'IVG... et après ?

J'ai vécu un avortement et j'ai du mal à réagir. Comment vais-je pouvoir m'en sortir ?... Les quelques pistes proposées ici peuvent peut-être vous aider à rebondir et à retrouver votre vitalité intérieure et votre joie de vivre qui ont été bien émoussées au passage.
 
Après un avortement, on peut vivre des émotions multiples et se trouver tiraillée entre des sentiments souvent contradictoires. Parfois, après un premier soulagement de se sentir comme libérée "d'un problème", un mal-être indéfinissable s'installe. Mille questions viennent nous hanter : "est-ce que c'était la bonne solution ? J'aurais peut-être pu faire autrement ? Pourquoi me suis-je laissée influencer ? Pourquoi ai-je pris une décision à la va-vite sans réfléchir ?"... 
 
Parfois viennent les larmes, une impression de vide, des insomnies ou des cauchemars, des idées noires, un sentiment de culpabilité, un manque de confiance en soi, de l'anxiété, des troubles de l'appétit... 
 
"De fait, L'IVG touche à des réalités intimes chez la femme, explique une psychologue qui fait de l'écoute dans une association spécialisée, et cela peut avoir de multiples répercussions sur sa vie". Dites-vous donc d'abord qu'il n'est pas anormal de vous sentir mal après une IVG, même des années plus tard ! 
 
Est-ce que cela peut durer ? Ma blessure est-elle insurmontable ? Puis-je me faire aider ?.... Ce sont de bonnes questions à se poser pour avancer.
 
Je n'ai pas oublié : sonnettes d'alarme
 
En réalité, rares sont les femmes que l'IVG laissent indemnes. "Quelque chose semble s'être inscrit au fond d'elles, comme une trace silencieuse installée", ajoute notre spécialiste. Même si elle est enfouie au plus profond du cœur et du corps et que beaucoup ne laissent rien transparaître, la blessure est pourtant toujours là. 
 
Un rien suffit à la rouvrir. "Ma meilleure amie vient de nous annoncer un verre de champagne à la main qu'elle attend un bébé. Et je n'ai rien compris à ma réaction, raconte Laetitia. J'ai ressenti une tristesse immense m'envahir et je l'ai détestée, elle et sa joie. Je me suis sentie exclue de son bonheur, incapable de le partager ! Je suis partie pleurer dans la salle de bain, toute seule, si seule ! J’ai avorté l’année dernière. Je croyais l'avoir bien vécu…" 
 
Ce genre de réaction inattendue peut être déclenché par un événement anodin : un bébé qui pleure dans le métro, la vue d'une poussette sur un trottoir, un couple enlacé dont la femme est enceinte... "Tout ce qui avait été enfoui revient alors en mémoire et un sentiment de perte et de vide peut vous envahir", explique une sage-femme. Peuvent surgir alors une vague de culpabilité, aussi bien que de l'agressivité ou de la colère.  
 
Ainsi, malgré notre désir d'aller de l'avant, de donner le change à notre entourage, de faire croire que nous sommes libérées... au plus profond de nous, nous n'avons pas oublié!
 
C'est mon choix, ça me regarde...
 
Pourtant beaucoup s'interdisent de nommer leur souffrance et d'en parler. Elles considèrent qu'ayant décidé librement d'avorter, elles doivent assumer seules ce choix et préfèrent se protéger en se murant dans le silence. 
 
"Je ne veux pas tomber dans la déprime et faire pâtir mon entourage d'une décision que j'ai prise, assure Christelle. Si seulement j'avais su la douleur que ça crée dans la tête, j'aurai trouvé un moyen de le garder. Maintenant comme je ne peux plus revenir en arrière, il faut bien que j’arrête de pleurer, pour mon ami, pour les autres et même pour moi !" Mais Christelle ne dort plus et fume sans arrêt... 
 
Celle qui a subi un avortement ignore souvent que d'autres femmes ressentent le même malaise. Qui évoque dans notre société cette souffrance ? L'avortement n'est-il pas considéré comme "un droit" absolu pour une femme ? Alors, une petite voix lui murmure : "Tu as réglé le problème, tu n'as pas le droit de souffrir de cela, puisque tu l'as choisi."
 
J'ai enfoui la douleur pour oublier
 
(...)
 
Accepter de reparler de l'IVG, exprimer sa douleur
Pourtant tout peut finir par s'apaiser si l'on accepte de regarder les faits avec objectivité. "La pacification intérieure ne sera possible que dans la mesure où ce qui a été vécu aura été exprimé", expliquent les accueillants des associations d'aide qui proposent d'abord d'écouter. 
 
Ainsi dans ces lieux on peut se donner le droit de parler, de pleurer, d'exprimer les sentiments qui se bousculent, même s'ils sont contradictoires. S'autoriser à dire ce qu'on a sur le cœur : sa peine, ses doutes, sa colère envers son conjoint, ses parents, son sentiment de culpabilité, etc. 
 
(...) 
Face à un(e) écoutant(e), on peut aussi exprimer ses regrets sans craindre d'être jugée : "J'étais tiraillée et je m'en veux d’avoir cédé, poursuit Farida. Maintenant, je me sens seule, vide. Je n'ai plus envie de construire quelque chose : la motivation professionnelle est morte en même temps que toutes mes convictions et mes principes. La grossesse est une chose primordiale dans la vie d’une femme. Maintenant, je pense que je ne mérite plus d'être maman et même si ce n’était qu'un "embryon", comme les gens savent si bien dire. Je sais moi que je n'ai pas laissé le temps de grandir à mon enfant, que je n'ai pas pu le tenir dans mes bras! Si je pouvais remonter le temps!"
 
Entrer dans un vrai chemin de soulagement
 
Curieusement, ce travail de vérité est nécessaire pour ouvrir un chemin d'apaisement. "Celles et ceux qui ont fait l'expérience de l'avortement (car l'homme peut aussi souffrir de l'option qui a été prise) doivent trouver le moyen de verbaliser leur souffrance, de faire leur deuil et d'exprimer leurs regrets, comme ils le ressentent, tout simplement... mais en toute lucidité", explique un accueillant. 
 
Tandis "qu'escamoter ou minimiser la gravité de l'IVG revient à ignorer la douleur vécue par la personne", poursuit ce spécialiste. Cela revient aussi à minimiser le sentiment de culpabilité dont elle essaie de se libérer. Il ne sert à rien non plus de nier l'importance d'un avortement dans la vie d'une personne en lui disant : "Ce n'est rien, ça passera ! Ça n'est pas grave, tu finiras par oublier". Car la personne répondra :"Mais alors, d'où vient donc cette souffrance en moi que je ne peux maîtriser ?" 
 
"Pour éviter la douleur liée au choix qui a été fait, explique une autre écoutante, pendant des années, des femmes ou des hommes se sont trouvé des excuses, au prix d’une formidable dépense d'énergie intérieure qui a fini par user tous leurs ressorts vitaux".
 
Une guérison par étapes
 
Oublier ? Ce ne sera jamais totalement possible. Mais l'on pourra apprivoiser, vivre avec et s'apaiser progressivement pour vivre plus pleinement. Ce chemin de soulagement intérieur est souvent balisé par plusieurs étapes, repérées par les psychologues : 
 
1. tout d'abord sortir du déni : appeler un chat un chat et reparler de cet avortement, de ce qui s'est passé.
 
2. Ensuite, accepter et exprimer mon ressenti, même déplaisant, oser écouter le tumulte des émotions qui habitent mon cœur, les nommer en vérité et avancer sans crainte sur ce champ de bataille... qui parasite peut-être tout un pan de ma vie.
 
3. reconnaître l'importance de l'acte commis, penser à cette vie interrompue pour pouvoir faire le deuil de cet enfant en lui redonnant sa propre place dans ma vie... et pourquoi pas un nom, "son" nom puisqu'il a existé.
 
4. Enfin, une étape importante à ne pas éluder : me pardonner à moi-même ! Cette démarche est parfois complexe et longue : on est souvent plus intransigeant envers soi qu'avec les autres. Mais elle est importante car la culpabilité enferme dans le passé et dans une attitude inexorablement destructrice pour soi et pour les autres.
 
Après le deuil, la vie renaît
 
On le voit, ce cheminement n'est pas aisé d'où l'intérêt de se faire aider. Il ne faut surtout pas hésiter ! Car comment aller jusqu'à la racine de cette amertume qui me ronge sinon en déposant mon histoire auprès d'une personne bienveillante qui soit à mon écoute, sans aucun jugement ? 
 
(...)

 

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Pour la disparition des publicités «trop sexualisées»...

Sur le site du journal Métro du 24 avril 2013:

 

 

(Vous n'aurez pas d'étiquettes de trop...)

 

 

 MONTRÉAL – Pour contrer les publicités qui dérogent au principe d’égalité entre les hommes et les femmes, la Coalition nationale contre les publicités sexistes lance l’opération “post-it”.

Jusqu’à dimanche, les citoyens sont invités à apposer de petites étiquettes auto-collantes sur les publicités qu’ils jugent sexistes ou trop sexualisées, contaminant du même coup l’espace public.
 
Pour aider les gens à dénoncer les publicités qu’ils jugent de mauvais goût, le groupe invite ceux qui les dénoncent à photographier ou encore à réaliser une petite vidéo de leur acte de dénonciation des publicités ciblées.
 
La Coalition compte par la suite faire le recensement de toutes les publicités sexistes et trop sexualisées afin d’en aviser les entreprises qui ont conçu ces campagnes de publicités.
 
Des plaintes seront également acheminées aux Normes canadiennes de la publicité (NCP).
 
(...)
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Une nouvelle possibilité pour Mark Warawa de dénoncer au parlement les avortements sélectifs?

Sur le site de Radio-Canada du 23 avril 2013:

 

(Andrew Scheer, président de la Chambre des Communes)

 

 Les députés doivent se contraindre à l'ordre préétabli par leur parti en ce qui concerne leur droit de parole, mais rien ne les empêche de se lever spontanément pour tenter d'être entendus.

Voilà en substance la décision du président de la Chambre des Communes, Andrew Scheer, qui a jugé mardi que le privilège du député Mark Warawa de présenter une déclaration n'avait pas été transgressé.
 
Après avoir dû abandonner sa motion contre les avortements sexo-sélectifs, le député conservateur d'arrière-ban Mark Warawa a essuyé un autre revers.
 
« On ne m'a présenté aucune preuve démontrant qu'on avait empêché systématiquement le député de prendre la parole », a signalé M. Scheer, ajoutant que le député de Langley avait à maintes reprises fait des discours et des déclarations par le passé.
 
M. Scheer a indiqué qu'il allait continuer de suivre la liste que lui fournissent les whips des partis pour déterminer l'ordre de parole. Mais il a eu un bémol.
 
« Chaque député a le droit de demander la parole, quel que soit le moment, et ce droit n'est subordonné à aucun autre député », a-t-il expliqué.
 
« Les députés qui veulent la parole devront indiquer activement qu'ils souhaitent participer en se levant et en attirant l'attention du président. Entre-temps, je continuerai de suivre à titre d'indication les listes qui me sont fournies. »
 
Sur ce point, M. Warawa lui a levé son chapeau. « Je suis satisfait de la décision du président Scheer que les députés ont le droit de chercher à obtenir la parole en tout temps », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
 
On verra au cours des prochains jours si les députés d'arrière-ban prendront M. Scheer au pied de la lettre et solliciteront son attention n'importe quand. (...)

 

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Euthanasier les bébés? Un projet de loi en Belgique vise ceux qui auraient peu de chances de survie...

Sur le site de genethique.org du 24 avril 2013:

 

(Les bébés handicapés seront-ils bientôt en danger de mort?)

 

 Actuellement en Belgique plusieurs propositions de loi sont débattues au Sénat afin d'étendre le champ d'application de la loi sur l'euthanasie (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 21/02/2013). Mais deux sujets interrogent davantage: l'ouverture de l'euthanasie aux mineurs et la légitimité de la clause de conscience.

Au vu de l'application de la loi de 2001 aux Pays-Bas et celle de 2002 en Belgique, un auteur anglo-saxon considère que l'on est sur une pente glissante. En effet, considérée comme une "option ultime dans des situations spécifiques", l'euthanasie "a vu avec le temps ses indications s'élargir [...] et son application apparaître dans des situations non imaginées au moment du vote il y a douze ans".
 
Alors qu'une accélération des débats sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs est demandée par certains sénateurs, d'autres estiment que cela empêcherait toutes les opinions de s'exprimer et le risque serait alors d'obtenir un "texte imprécis et ne posant pas les balises claires". 
 
La proposition de loi prévoit une extension aux mineurs ayant "une capacité de discernement" et aux bébés "n'ayant aucune chance de survie". Or, en Belgique, l'expérience montre que "grâce aux soins palliatifs prodigués à l'hôpital et à domicile avec l'aide d'équipes de liaison, aucune demande de fin de vie n'a été formulée ces dix dernières années par un mineur d'âge". De plus, si la douleur est bien contrôlée, sachant que les moyens pouvant être mis en oeuvre pour la soulager sont nombreux, "l'enfant profite [alors] pleinement des derniers moments de sa vie qui lui sont octroyés, tout en étant bien conscient de l'échéance proche". Les soins palliatifs doivent par conséquent être davantage développés et les équipes soutenues. 
 
Mais elle vise également une extension aux enfants prématurés de 24 à 26 semaines et que "même si la durée de la grossesse excède ce délai, l'équipe médicale peut être convoquée à la demande de chacune des parties en cas de complications graves". Or, précise l'article, cette disposition est confuse et manque de précision. En effet, certains dénoncent l'utilisation de la notion de "complications graves": largement interprétée elle "pourrait ouvrir la porte à l'euthanasie d'enfants à terme présentant un handicap mais parfaitement viable", comme les nouveau-nés présentant une trisomie 21. Cependant, d'autres considèrent que l'adoption, par le Sénat, d'une proposition de loi qui autoriserait l'euthanasie des nouveau-nés présentant un handicap serait paradoxal avec la récente adoption par cette même institution "d'une proposition de révision de la Constitution garantissant le droit des personnes handicapées à bénéficier des mesures qui leur assurent l'autonomie ainsi qu'une intégration culturelle, sociale et professionnelle". (...)
 

 

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Nathalie Petrowski s'indigne d'un geste généreux pour réparer des crimes contre la vie :réplique d'une lectrice

Sur le site du journal La Presse du 24 avril 2013:

 

(Gerald Matthes et la manager de sa boulangerie)

 

 

L'histoire de l'art est pleine d'ironies. Nous en avons eu la preuve, hier, au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). C'était à l'occasion de la restitution du tableau Le duo, du maître ancien van Honthorst - un tableau datant de 1623 et préfigurant la dysfonction vestimentaire de Janet Jackson au Super Bowl de 2004.

Dans ce tableau lumineux à l'érotisme très caravagesque, une femme chante en duo avec son partenaire, le sein gauche complètement dénudé, façon Janet.
 
Mais l'ironie n'est pas dans ce sein étonnant de nudité en plein XVIIe siècle. Ni dans la restitution du tableau spolié par les nazis à la famille de Bruno Spiro, dont le petit-fils de 60 ans passés est venu expressément à Montréal pour l'occasion.
 
L'ironie est dans ce que Gerald Matthes, petit-fils de Bruno, entend faire avec les profits de la vente du tableau chez Christie's, à New York, le 5 juin. Empocher plusieurs millions au nom de son ancêtre? Pas vraiment.
 
Avec les profits de la vente, qui risque de rapporter gros, il dédommagera le MBAM, payera ses avocats et donnera le reste aux groupes pro-vie.
 
Lorsque le petit-fils de Bruno a fait cet aveu candide, dos au fameux tableau à l'érotisme ambigu, j'ai failli tomber en bas de mes talons. Pro-vie? Vous voulez rire?
 
Mais le petit-fils de Bruno ne rigolait pas. Pour cet homme qui a fait carrière dans le marketing avant d'ouvrir une boulangerie au nord de Detroit, une boucle vient d'être bouclée.
 
«Mon grand-père a fait fortune comme marchand d'armes. C'est la vente d'armes qui lui a permis d'acheter des centaines de grands tableaux, qui ont été par la suite confisqués par les nazis. Ce n'est qu'un juste retour des choses que l'argent que nous tirerons de cette vente aille à des groupes qui défendent la vie.»
 
Qui défendent la vie en empoisonnant la vie des femmes, ai-je failli répliquer à ce monsieur qui prive Montréal d'un tableau de grande valeur.

Non Mme Petrowski, qui sauvent la vie des femmes et des enfants et les protègent d'un crime qui ne leur laissera qu'amertume, une fois qu'elles auront réalisé ce qui s'est passé...

Félicitations à M. Matthes pour ce geste d'une grande honnêteté intellectuelle, un geste de réparation, pour que des vies ne soient pas enlevées.

Une lectrice de Campagne Québec-Vie nous envoie ce commentaire :

Merci beaucoup pour cette bonne nouvelle pour les enfants à naître! Les bonnes nouvelles sont plutôt rares en ce qui concerne la protection de leurs jeunes vies.

L'holocauste nous rappelle la mort de 6 millions de Juifs innocents. Le Dr Morgentaler, rescapé de l'holocauste a admis avoir pratiqué lui-même 100 000 avortements et avoir formé 100 médecins (Alec Castonguay, Le Devoir,
2 juillet 2008). Grâce à son bon travail... plus de 2 millions d'enfants à naître ont été avortés depuis 25 ans au Canada (des enfants qui auraient empoisonné la vie de leurs mamans - selon vos dires). Et s'ils avaient eu la chance d'être adoptés? Ils auraient fait la joie de bien des couples infertiles. C'est dommage qu'on ne s'attarde jamais à la vie de ces enfants, et qu'on ne les pleure pas collectivement comme on pleure facilement pour les victimes de l'holocauste. La science (échographies) nous prouve pourtant qu'ils sont des êtres humains, simplement plus jeunes et de plus petites dimensions.

Ce n'est pas parce que les Allemands ne reconnaissaient aucun droit aux Juifs que ceux-ci n'en méritaient pas. Ce n'est pas parce qu'au Canada (un des rares pays au monde) on ne reconnaît aucun droit aux enfants à naître de la conception jusqu'à la naissance que ceux-ci n'en méritent pas.

Quand il y a une maternité, il y a deux personnes. On doit aider la mère à porter la vie avec amour et valoriser la maternité par des programmes appropriés. L'enfant qui est dans le ventre de sa maman n'a pas choisi d'être là mais il existe en tant que membre de la famille humaine. Il ne faut abandonner ni la mère ni l'enfant. Voilà pourquoi des gens conscients de la valeur de la vie humaine travaillent dans des mouvements pro-vie pour que celle-ci soit valorisée et protégée. Il ne faut pas oublier que nos ancêtres ont généreusement donné la vie, ils avaient à coeur cette belle valeur du respect de la vie humaine.

 

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Cent millions de préservatifs défectueux : distribution sans controle au Ghana

Sur le blog de Jeanne Smits du 24 avril 2013:

(Be Safe! Et l'on ne mentionnera surtout pas aux populations africaines qui n'ont pas accès aux vaccins contre le virus du papillome humain que le condom ne protège pas contre cette infection causant le cancer du col de l'utérus. Dire à un Africain qu'il sera sain et sauf, pour un occidental, c'est lui cacher que l'on se préoccupe qu'il y ait le moins possible d'Africains, par une utilisation massive de la contraception, en leur faisant croire qu'ils seront protégés par l'utilisation d'un condom. Comme cela, les populations occidentales ne feront pas de cauchemar sur le mythe de la surpopulation, surpopulation africaine, bien évidemment... -voir l'article « L'apocalypse démographique n'aura pas lieu »)

 En Afrique noire, le Ghana fait partie des pays où l'infection par le virus du sida est importante. Et comme partout ou presque, les autorités ont décidé de lutter contre la propagation de la maladie en recommandant le port du préservatif. Trop cher pour la population locale ? Qu'à cela ne tienne : des associations et des centres de santé les distribuent gratuitement. A la fin de 2012, pas moins de 100 millions de préservatifs ont été commandés en Chine, sans doute à moindre coût, pour être ainsi offerts.

 
Mais la marque Be safe (soyez en sécurité) n'est pas à la hauteur de ses promesses. Plusieurs semaines après le début de la distribution, les autorités sanitaires du pays ont brusquement battu le rappel des objets. La Food and Drug Authority locale venait de procéder à des tests. Trop petits, trop fins, de mauvaise qualité, sujets aux déchirures, ils ont tous les défauts. Et même des trous. « Qui exposent les utilisateurs à des grossesses non désirées et à des maladies sexuellement transmissibles. »
 
Autrement dit, ils ne servent à rien et, pire, ils créent l'illusion de la « protection », ce qui naturellement incite à plus d'imprudences.
 
Comme le dit la presse africaine :
« Alors qu’un représentant de l’ONUSIDA a confirmé, interrogé par RFI, cette situation, une réunion doit avoir lieu aujourd’hui au ministère de la Santé Ghanéen destinée à mieux identifier les dysfonctionnements qui ont conduit à ce scandale. Il s’agira notamment de déterminer comment ces préservatifs ont pu commencer à être distribués alors que les résultats des contrôles n’étaient pas encore connus. (...) »
(...)
L'abstinence et la fidélité sont pourtant de loin le meilleur plan !

 

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Excellente analyse du combat pour le droit des enfants d'avoir un père et une mère

Sur le site de Zenit.org du 23 avril 2013:

(Opposantes au «mariage» gai en France, habillées en « Marianne », symbole de la République Française)

 

 Zenit - Pourquoi le Parlement français s’apprête-t-il à voter la loi sur le « mariage » des personnes homosexuelles alors qu’elle ne fait pas l’unanimité des Français ?

 
Monseigneur Tony Anatrella - La loi ne fait pas et ne fera pas l’unanimité tout simplement parce que la population et en particulier les jeunes générations prennent conscience des enjeux anthropologiques de la différence sexuelle et des conséquences psychologiques d’une loi qui a et aura des effets nocifs. Je relèverai au moins trois raisons.
 
1. La loi divise déjà les français jusque dans les familles où parfois des gens ne se parlent plus. Elle est superflue et hasardeuse en créant des clivages et des fractures importantes et durables. C’est pourquoi le mouvement social qui s’amorce est loin d’être un simple « baroud d’honneur » que le vote de la loi n’arrêtera pas. Un mauvais calcul politique est fait dans la précipitation anxiogène qui ne peut que se retourner contre les promoteurs d’une loi aussi opposée aux intérêts du mariage et de la famille. Juridiquement elle est incohérente en affirmant une chose et son contraire et elle n’est pas un progrès de civilisation. Si les français résistent davantage que, par exemple, les belges ou les hollandais au moment du vote d’une loi identique, c’est tout simplement parce que la France n’est pas encore complétement gagnée par l’éclatement culturel de ces pays proches de l’individualisme anglo-saxon touchés par la suprématie des droits individuels et les concepts du genre.
 
2. La loi veut donner les mêmes doits à tous au nom de l’égalité. Cette égalité, je l’ai dit, n’existe pas. Il n’y a pas d’égalité psychologique, sociale et symbolique entre le couple formé par un homme et une femme et deux personnes de même sexe. Le pouvoir politique est dans la déraison d’État et tente de tromper la société en faisant croire que les personnes homosexuelles seraient privées de droits civiques. Ce qui est faux, elles disposent des mêmes droits. Au nom des « droits individuels » soulignés par le ministre de la Justice pour justifier ce nouveau type de « mariage », il est injuste de défaire le bien commun de ses attributs pour les morceler au gré des attentes de chacun. D’autant plus que, si la loi est votée, le mariage ne se sera pas ouvert aux personnes de même sexe, mais il sera foncièrement redéfini à partir de l’homosexualité : ce qui n’est pas la même chose. De plus, il est illogique de définir la filiation comme une fiction pour l’ouvrir aux personnes de même sexe, car il n’est pas dans les capacités de l’homosexualité d’assurer la filiation humaine héréditaire. La justice, l’égalité et l’intérêt premier exigent qu’un enfant puisse avoir un père et une mère. En manipulant ces repères déterminants on déstabilise les bases du cadre porteur et l’on crée les conditions mêmes d’une révolte sociale. Dans ce même mouvement, le mariage est soumis à l’exigence de la différence sexuelle pour y avoir droit. Deux personnes de même sexe ne sont pas et ne seront jamais dans les conditions de l’alliance matrimoniale. Les plus raisonnables le savent bien et ne veulent pas de ce symbole qui ne correspond pas à leur situation. À moins de jouer l’imposture et la manipulation des narcissiques en se revêtant d’un signe qui ne convient pas à la situation de l’homosexualité.
 
3. La loi porte également atteinte au sens du mariage et de la filiation, et à la dignité des enfants. Dans ce simulacre de couple et de famille, les enfants, adoptés ou issus de diverses manipulations biologiques, sont malmenés et au service des « désirs » d’adultes qui cherchent à les instrumentaliser. La loi, venant légitimer ces manœuvres,  sert simplement à couvrir un mensonge comme pour rendre honorable ce qui ne peut pas l’être lorsque l’on veut prendre « possession » d’un enfant dans n’importe qu’elle condition (adoption, procréation médicale, mère porteuse et autres manipulations).
 
Peut-on proposer une autre solution que le mariage ?
 
Mgr Tony Anatrella - Le mariage n’a rien à voir avec l’homosexualité si ce n’est de venir toujours brouiller davantage les références de base. La classe politique marquée par les idéaux sexuels des années 1970 (indétermination sexuelle, concubinage, grève et peur du mariage, relations multiples, homosexualité) est encore dans la naïveté de croire que l’homosexualité est une forme de sexualité comparable à celle vécue entre un homme et une femme. Ce qui est inexact et ne trouve pas sa place dans le dispositif social ; elle est du domaine de la vie personnelle et privée. La seule solution qui pourrait éventuellement être envisagée, je le répète une fois de plus, est non pas une union civile comme certains politiques le suggèrent car en fait elle ressemblerait à un mariage-bis comme le Pacs, mais un contrat de biens passé devant un notaire et qui serait ouvert à tous. Le mariage étant réservé exclusivement à l’alliance fondée entre un homme et une femme. Nous éviterions ainsi le détournement des symboles et la justification de comportements  surfaits. Il serait bien pour la paix sociale et l’intérêt de la société que soit retiré ce projet de loi au bénéfice d’un contrat de biens.
 
Vous avez fait observer lors de vos précédentes interviews dans Zenit que la violence risque de s’accroître avec la multiplication des manifestations ? Pourquoi ?
 
Mgr T. Anatrella - C’est sans doute le phénomène le plus inquiétant surtout quand le pouvoir humilie, ment et manipule les chiffres et l’information. L’extrême violence policière contre des jeunes pacifistes est intolérable. Loin de troubler l’ordre public, ils exercent un droit constitutionnel en manifestant, ils le font en chantant voire en priant, calmement et se dispersent quand les organisateurs le leur demandent. La violence d’État n’a jamais fait taire le peuple. L’immense majorité des gens viennent manifester paisiblement et dans le respect des lois et des personnes pour que soit retiré ce projet de loi. C’est pourquoi ces manifestations ne sont pas prêtes de se terminer ce qui ne veut pas dire, comme l’annoncent les médias, que la situation se « radicalise ». La demande reste toujours la même : il n’y a rien de nouveau. La violence, aussi bien dans le comportement que dans les paroles, n’existe pas chez les manifestants à l’inverse des paroles de certains soutiens LGBT appelant à des actes de terroristes contre ces personnes. Quand on circule en France on constate non seulement une colère qui gronde mais aussi de très nombreux rassemblements dans toutes les villes. Il s’agit essentiellement de familles et de jeunes qui ne veulent pas de ce « mariage » new-age basé sur l’indétermination sexuelle et une parenté à géométrie variable.
 
Il y a sans doute une petite minorité d’individus qui en fin de manifestation, surtout à Paris, cherche à en découdre avec les forces de l’ordre. Nous devons le déplorer et le dénoncer, mais il ne faut pas faire d’amalgames et les confondre avec la détermination d’une foule qui veut être entendue et non pas méprisée par ses élus et par la presse. Il est tout autant inadmissible de voir une journaliste, idéologue du gender, multiplier ses interventions sur les plateaux de télévision pour attaquer les jeunes manifestants en les traitant de nazis et en maniant la technique de l’interprétation projective dont elle est une spécialiste en la matière pour manipuler la réalité dans son discours huilé. C’est une injure faite à tous ceux qui ont subi la cruauté de cette idéologie. Mais cette technique se retourne contre celle qui veut nier socialement ceux qui sont dans leur bon droit et dénoncent le totalitarisme de l’unisexualité ou encore que l’éducation pourrait contribuer à changer de sexe. Il n’y a rien d’homophobe à dire que le mariage est seulement l’alliance entre un homme et une femme, qu’un enfant a besoin d’un homme et d’une femme pour le concevoir et d’un père et d’une mère pour l’éduquer. L’idéologie LGBT est également totalitaire en ayant complétement infiltré les médias et le pouvoir politique. La théorie du genre, dont ce mouvement s’inspire, ajoute de la confusion à l’homosexualité, et encore davantage au sens du couple et de la famille. Il ne faudrait pas que toutes ces manipulations se retournent contre les personnes homosexuelles, dont la situation n’est pas toujours simple,  qui n’en demandent pas tant quand on veut faire de leur situation un système et un principe d’organisation sociale.
 
La colère est immense car cette loi fait violence à la société. C’est donc la loi qui provoque la violence quand elle agresse des fondamentaux de l’existence. Puisque le peuple est aussi massivement et pacifiquement dans la rue parce que le pouvoir politique crée de lui-même un problème social, cela veut dire que les politiques sont en décalage avec le peuple et qu’il se trompe d’objectif. Ils sont dans leur monde déréel et virtuel, et non plus en prise avec les réalités et les souffrances des gens. Ce qui explique la perte du crédit des élus et leur chute vertigineuse dans les sondages. La démocratie ce n’est pas gouverner contre le peuple mais avec et pour lui, avec comme seule perspective, le respect de l’intérêt général qui, ici, est bafoué.
 
Le fait d’être un élu ne donne pas tous les droits pour disposer des réalités structurantes de la société et de son socle anthropologique. Le pouvoir se met actuellement au service de particularités sexuelles et se transforme en régime des minorités qui feraient la loi. La société n’a nullement besoin du « mariage » entre personnes de même sexe, ce que d’ailleurs comprennent des enfants puisqu’ils ont le sens de ce que sont un homme et une femme, un papa et une maman. Dans une classe de CM2 où les élèves demandaient à leur enseignant de répondre à des questions d’actualité sur ce sujet, ils se sont dits « horrifiés » de voir que l’on voulait marier des personnes de même sexe (« c’est horrible » disaient-ils). Ce qui leur semble illogique et antinomique, et ils ont raison.
 
Le point pour vous est donc que l’on veut marier des personnes qui ne sont pas en situation pour l’être?
 
Mgr T. Anatrella - Bien entendu: c’est la question homosexuelle qui est posée au moment où l’on refuse à s’interroger sur ce qu’elle est, sur son origine, ses structures, ses conséquences psychologiques et sur les comportements mais aussi sur sa prégnance actuelle dans la société. Il faut d’ailleurs toujours faire une distinction entre l’approche sociale de l’homosexualité, qui ne peut pas être source de droits et d’institutions, et l’approche personnelle des individus et de leur famille. J’ai décrit ce phénomène dans deux livres : Le règne de Narcisse (Presses de la Renaissance) et La tentation de Capoue (Cujas). La plupart des spécialistes sont opposés à cette réforme mis à part quelques-uns, surtout des psy-médiatiques, qui voguent sur les clichés à la mode. Il faut noter que toutes les grandes institutions en France refusent cette loi (des syndicats, les associations des maires et des associations de juristes et  familiales).
 
Il faudrait se poser la question afin de savoir comment apparaît et se développe la pulsion sexuelle et qu’est-ce qui la détermine à  s’inscrire dans l’homosexualité ? Elle s’exprime à travers tout un système de représentations psychiques qui elles-mêmes sont le résultat de la façon dont l’enfant et l’adolescent intériorisent leur corps et les divers stades du développement. Nous sommes tous passés par le stade de l’identification homosexuée – au parent et aux personnes de même sexe – pour acquérir de la confiance dans son identité sexuelle. Pour de multiples raisons, ce parcours psychique peut prendre diverses formes et notamment en restant attaché aux personnes de même sexe. L’impossibilité de s’acheminer vers l’intériorisation de la personne de l’autre sexe, écarte le sujet de l’altérité sexuelle et de toutes les structures psychiques et sociales qui en découlent. La plupart des personnes homosexuelles le savent et ne tiennent pas à ce que l’on fasse de leur situation particulière une structure sociale.
 
Autrement dit, et sans entrer dans le détail, l’homosexualité ne peut pas inspirer des lois civiles à moins d’inviter par une loi la société à rester dans le pulsionnel. Or l’homosexualité demeure un fait psychique qu’il revient à chacun d’assumer sans avoir à en faire porter le poids au corps social.
 
Dans le cas contraire que se passe-t-il ?
 
Mgr T. Anatrella - D’une part, on tente de modeler des structures sociales créées en extension à la différence sexuelle pour laisser croire qu’elles concernent également les personnes de même sexe : ce qui ne peut en aucun être pensable. Et d’autre part, on laisse entendre que les pulsions primaires et surtout les pulsions partielles, peuvent également être à l’origine du lien social alors qu’elles sont destructrices de lien quand elles ne sont pas transformées en fonctions supérieures.
 
Après ce que l’on a appelé la libération sexuelle qui a surtout libéré la sexualité infantile dont fait partie l’homosexualité selon Freud, nous en sommes à une société qui valorise les pulsions sexuelles pour elles-mêmes en dehors de la qualité relationnelle et de sa permanence dans le temps et dans un engagement durable comme l’est le mariage. Dans ce cas tout et n’importe quoi devient possible.
 
Faut-il y voir l’origine de la violence ?
 
Mgr T. Anatrella - Sans aucun doute. La civilisation se bâtit sur la reconnaissance des réalités et en particulier de la différence sexuelle qui est l’un des piliers de la culture. Bannir cette différence ouvre la porte à la violence comme je l’avais montré dans mon livre La différence interdite (Flammarion). Dans les années 1950 on a commencé à dévaloriser l’image du père, puis dans les années 1970 c’est l’image de l’homme qui a été dévaluée en même temps que l’on idéalisait la femme et depuis les années 1980 c’est l’image de l’unisexualité et de l’indistinction sexuelle qui s’est imposée au point d’être inspiratrice de lois. Lorsque l’image du père et de l’homme se trouve socialement dévalorisée, il n’est pas étonnant d’assister à des phénomènes sociaux liés à l’homosexualité. D’autre part, on constate qu’au moment où le Sénat votait « le mariage pour tous » qui est effectivement un mariage endogamique et incestueux en laissant entendre que la différence sexuelle n’est plus nécessaire pour constituer un couple et une famille alors qu’elle est fondamentale, l’Assemblée nationale votait une loi obligeant les partis politiques à présenter un couple homme/femme lors des prochaines élections départementales alors qu’il n’est pas nécessaire. N’est-ce pas le monde à l’envers ? Faut-il en rire ou en pleurer ? Ce qui montre l’illogisme et l’incohérence, pour ne pas dire la « bêtise » psychotique (au sens psychiatrique du terme) dans laquelle nous sommes au moment où la prégnance de l’homosexualité nous empêche de penser le mariage et la filiation selon la différence sexuelle qui les fonde. Nous sommes ainsi confrontés à la dénaturation du sens des mots quand on s’imagine qu’ils sont à la libre disposition de tous les fantasmes qui, par définition et dans le meilleur des cas, ne sont pas réalisables.
 
Où est le danger pour la société et pour les personnes ?
 
Mgr T. Anatrella - Les pulsions primaires sont asociales et en deçà du lien à l’autre, et donc source de violences, et encore davantage quand elles sont légitimées par la loi. Le fait que la loi civile nous invite à régresser au stade des pulsions partielles et des identifications premières en nous arrêtant à l’homosexualité et en la confondant avec l’édifice du couple et de la famille créé par un homme et une femme, est socialement une source de violences considérables, et d’insécurité pour les enfants. C’est pourquoi, sans le savoir, les gens ainsi agressés dans leurs élaborations intérieures, ne veulent pas être entraînés dans cette régression et descendent donc dans la rue pour dénoncer une loi délétère. La négation d’une différence aussi fondamentale dans la structuration de la vie psychique, de la culture et du lien social est une façon de nier ce qui nous constitue dans la différence sexuelle. C’est en ce sens que le pouvoir politique prend une grave responsabilité quand il est lui-même à l’origine de cette négation au bénéfice d’une indistinction dommageable qui ne peut que générer de la violence. Il est encore temps d’arrêter ce processus régressif qui nous coûtera cher. (...)

 

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Un juge fait tomber des accusations contre l'avorteur de Philadelphie Kermit Gosnell

PAR BEN JOHNSON

PHILADELPHIE, le 23 avril 2013 (LifeSiteNews.com (traduction CQV)) — Un juge fédéral a fait tomber neuf chefs d'accusation — dont trois accusations de meurtre et une accusation d'infanticide — contre l’avorteur de Philadelphie, Kermit Gosnell, alors que son procès a repris ce matin.

Les médias locaux rapportent que le juge a rejeté trois chefs d'accusation d’assassinat, un chef d'accusation d'infanticide, et cinq chefs d'accusation d'abus de cadavre, c.-à-d. de garder les pieds coupés de bébés avortés dans des bocaux dans sa clinique.

Gosnell fait toujours face à quatre autres accusations d'assassinat au premier degré pour les décès de nouveau-nés, en plus d’un assassinat de troisième degré pour la mort d'une de ses clientes.

L’avocat de la défense de Gosnell, Jack McMahon, avait demandé que tous les sept chefs d'accusation d'assassinat au premier degré soient rejetés en raison du manque de preuves, une tactique standard. McMahon a affirmé que l'accusation n'a pas pu prouver que les bébés sont nés vivants.

« Je suis choqué que ces accusations aient été rejetées », a déclaré Cheryl Sullenger, conseiller politique principal de l'opération de sauvetage. « J'ai entendu le témoignage de témoins très crédibles indiquant que ces bébés ont été assassinés de sang-froid par Gosnell alors qu’ils criaient et ont lutté pour la vie. »

Dans les témoignages présentés jusqu’à maintenant dans le procès, plusieurs anciens employés de Gosnell  ont raconté comment les bébés étaient régulièrement nés vivants au cours de la méthode d’« avortement » de Gosnell. Gosnell, ou un de ses collaborateurs médicaux non formés venait alors sectionner la moelle épinière des bébés.

Des témoins ont décrit avoir vu naître des bébés qui respiraient, d’autres se tordant, hurlant, et, dans un cas macabre, s’agitant dans les toilettes « en essayant de sortir », avant de disparaître aux mains de Gosnell. (…)

Le juge n'a pas indiqué pourquoi il a laissé tomber les neuf chefs d'accusation, selon des journalistes dans la salle d'audience. (…)

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Pour Mario Roy, le Québec est un modèle sur la question du « mariage » gai, puisque le débat a été inexistant...

Sur le site du journal La Presse du 23 avril 2013:

 

(Des manifestations historiques de la plus grande ampleur en France se sont déroulées le mois dernier et d'autres viendront encore pour dénoncer ce qui s'avère pratiquement un coup d'état d'un gouvernement socialiste qui n'a jamais été élu pour fabriquer des orphelins...)

 

 

 

 C’est certain que, sur ce sujet et par rapport aux Français, nous sommes des modèles. Apparemment, le Québec a souvent été cité dans les débats parlementaires, en France, sur le sujet.

Depuis des semaines, des manifestations monstres sont tenues à Paris et dans d’autres villes de l’Hexagone contre le mariage gai. De mémoire, même dans le Sud profond des États-Unis, on n’a jamais rien vu de tel. 
(...)
C’est, en effet, une réaction que nous sommes incapables de comprendre. Ici, le débat sur le sujet a été calme, sinon à peu près inexistant.
 
La censure PAR les médias a atteint une force incroyable au Québec, d'où l'absence de débats sur les questions les plus importantes... Effectivement, pour les journalistes qui censurent l'information au Québec, il peut sembler incompréhensible que les médias français ne parviennent pas à faire de même et n'arrivent pas à faire passer sous silence la colère du peuple français face à une mesure profondément dommageable pour les enfants.

 

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Réponses dans le journal Le Soleil sur l'euthanasie

Impossible de trouver l'article du Dr Nicholas Dupré qui a engendré de telles réactions, mais les réponses valent la peine d'être lues. Sur le site du journal Le Soleil du 23 avril 2013:

 Un voyage sur le terrain

 
Dr Dupré suggère de nouvelles contorsions pour en arriver à tuer légalement quelqu'un d'un coup d'aiguille. En passant, chers lecteurs, veuillez surtout ne pas confondre l'euthanasie avec le fait de cesser un traitement à la demande du patient, geste non seulement légal mais moral. Mon opinion: que la loi qui légalisera l'euthanasie soit compliquée ou non, la Commission parlementaire, constituée de politiciens, a fait fi des recommandations contre ce projet. Mais vous, Dr Dupré, vous êtes un homme d'expérience et d'influence. Il me semble que vous ne pouvez vous prononcer avant d'avoir vérifié auprès de vos collègues de Belgique et de Hollande s'il y a eu dérapage ou non. Vous trouverez sur le site www.plusdignelavie.com les noms de nombreux médecins qui seront sûrement enchantés de vous recevoir pour vous faire constater par vous-même les faits. Je vous souhaite donc bon voyage et pourquoi ne pas en profiter pour prendre des vacances et visiter ces pays après enquête!
 
Claire Morin, Québec
 
Victime d'une phobie collective
 
Avouez que depuis que le débat sur l'euthanasie s'intensifie, vous et moi pensons plus souvent à la façon dont nous mourrons. La publication du «Point de vue» du Dr Dupré à ce sujet a rouvert chez moi une plaie. En effet, il s'est peu à peu insinué dans ma tête l'idée que ma mort sera aussi insupportable que ce qui est rapporté par ces témoignages autorisés. De quoi ai-je peur? De calmants inefficaces? Peut-être. Mais je suis surtout minée par l'idée insoutenable de devenir un poids insupportable pour un temps tout aussi insupportable. Et je suis loin d'être la seule à m'inquiéter de plus en plus des circonstances qui entoureront mon trépas! Serais-je donc devenue victime d'une phobie collective? Vous comprenez maintenant le besoin que je ressens d'une campagne du genre: «En santé ou malades, vous êtes importants». Sans cela, le Québec pourrait même aller jusqu'à demander un élargissement de l'euthanasie, sans restriction, sur demande, et ceux qui craignaient le dérapage n'auront pas eu tort.
 
Hélène Bonin, Québec
 
Ne pas brûler les étapes
 
Je suis d'avis qu'à ce stade-ci du débat public, sur un sujet particulièrement difficile et qui semble s'amorcer timidement au Québec, il ne faut pas brûler les étapes. La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, en date du 12 mars 2012, a recommandé au gouvernement que des soins palliatifs de qualité soient rapidement rendus disponibles pour tous les malades du Québec qui ont des souffrances incontrôlables et sans espoir d'amélioration (recommandation #4). À ma connaissance, après un an d'attente, rien n'a été fait en ce sens. Les ressources limitées semblent plutôt orientées à rendre disponible l'euthanasie dans les plus brefs délais, sans autre forme de «procès»!
 
Marc Bergeron, hémato-oncologue, CHU de Québec
 
Pour notre bien-être
 
Monsieur, je suis touchée par votre souci «d'offrir le meilleur de ce que la médecine moderne peut offrir à [vos] patients souffrant de maladies chroniques». Plusieurs savants médecins et autres spécialistes ont étudié ce grave problème des derniers moments, particulièrement difficiles pour certains patients. Parmi eux, les noms de Patrick Vinay, Serge Daneault, Marc Beauchamp, François Primeau et bien d'autres vous sont sûrement familiers en raison de leur collectif «Refus médical de l'Euthanasie». Un regard empreint d'un grand et profond humanisme sur les souffrances de ces patients. Je suis certaine que plusieurs d'entre eux seraient heureux de vous aider dans votre recherche de meilleurs soins. Je viens aussi de relire Plaidoyer pour une mort digne de Louis-André Richard et Michel L'Heureux, paru aux Presses de l'Université Laval. Un soleil pour de la chaleur humaine et des lumières. Merci de vous préoccuper de notre bien-être.
 
Edith M.Beaulieu, Lévis

 

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