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Dossier du Journal de Montréal sur les dérives coûteuses de la procréation assistée au Québec

Sur le site du Journal de Montréal du  31 juillet 2013 :

(Photo résumant dans le  Journal de Montréal la situation au Québec et les coûts de la procréation assistée en 2012-2013 de 59,8 millions de dollars.

 

 

Couples gais, immigrants sans emploi, célibataires: le manque d’encadrement du programme de procréation assistée mène à une «dérive» dans la sélection des personnes admissibles, selon le CHUM.
 
(...)
 
Actuellement, toute femme en âge de procréer qui a une carte d’assurance maladie du Québec valide y a droit (voir encadré).
 
Or, dans le quotidien, les médecins sont confrontés à toutes sortes de scénarios pour lesquels ils n’ont pas de directive claire.
 
Couples gais, immigrants, célibataires: les exemples qui soulèvent des questions éthiques, juridiques et déontologiques sont fréquents, lit-on dans le mémoire déposé dans le cadre de la consultation publique sur le PPA par la Commission à la santé et au bien-être.
 
«Infertilité sociale»
 
«Nous constatons une apparente dérive des cas d’infertilité médicale vers une sorte d’infertilité sociale», ajoutent les auteurs.
 
Par exemple, le CHUM cite le cas d’une immigrante provenant d’Afrique, sans emploi et au statut précaire, qui veut avoir un enfant par don de sperme. Cette dernière a même deux enfants qui vivent toujours en Afrique.
 
D’autres cas posent aussi des questions, dont les célibataires dans la jeune vingtaine et les femmes plutôt âgées.
 
«En général, ces personnes n’ont toutefois pas de condition médicale d’infertilité, ce qui nous amène à questionner l’application du programme québécois de procréation assistée à ces dernières», souligne le CHUM.
 
(...)
 
Pas de limite d’âge
 
Il n’y a d’ailleurs pas de limite d’âge pour profiter du PPA. En mai dernier, la Fédération des médecins spécialistes du Québec avait aussi fait une sortie publique en faveur d’un resserrement des critères d’admissibilité.
 
(...)

 

Voici quelques exemples parmi la série que l'article mentionne comme étant problématiques :

• Femme fin trentaine présentant un tableau d’épilepsie, de dépression et de troubles psychiatriques. Déficits cognitifs importants démontrés par évaluation neuro-psychologique. Historique de troubles conjugaux, de troubles d’adhérence aux traitements et de manque de collaboration avec les équipes cliniques.

• Femme qui a déjà des enfants placés en foyers d’accueil.

• Célibataire début vingtaine désire avoir accès à la procréation assistée comme femme seule avec don de sperme.

• Couple fin trentaine ne présentant pas de tableau clair d’infertilité. Le couple désire une fécondation in vitro avec don de sperme parce que l’homme accepte d’être le père de l’enfant, mais pas son géniteur.

• Couple gai masculin: nécessité de recours à une mère porteuse alors que le statut de ces dernières est incertain d’un point de vue juridique. De plus, une femme a droit à trois cycles, ce qui fait qu’en changeant de mère porteuse, le couple pourrait théoriquement obtenir un nombre illimité de cycles.

• Femme handicapée des membres inférieurs dans la vingtaine désirant avoir accès à la procréation assistée comme femme seule avec don de sperme. Le projet parental envisagé était avec sa mère qui pourrait s’occuper de l’enfant.

• Plusieurs cas de femmes âgées: quel âge maximum ?

(...)

Il manque à cette série le cas de cet enfant fabriqué et envoyé peu après sa naissance, directement à la DPJ.

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Avortement aux États-Unis : des changements pour 2015?

Sur le site de Nouvelles de France du 30 juillet 2013 :

 

(Karen O'Connor, professeur en science politique)

 

 

Karen O’Connor, professeur en science politique à l’American University de Washington, D.C., a estimé sur ABC que la jurisprudence de la Cour suprême (Roe vs Wade en 1973 a permis l’avortement au niveau fédéral jusqu’à 28 semaines, Planned Parenthood vs Carey en 1992 a autorisé les États à restreindre l’accès à l’avortement, interdit au niveau fédéral après 24 semaines) pourrait subir un revirement dès 2015.
 
En effet, de très nombreuses procédures judiciaires opposant « pro-vie » et « pro-choix » sont en cours, suite à des législations d’États de plus en plus restrictives (en mars dernier, le Dakota du Nord a été jusqu’à interdire l’avortement dès la détection du premier battement du cœur du bébé, c’est-à-dire après six semaines de grossesse, et proposera par référendum en 2014 une interdiction totale). De plus, une majorité d’Américains souhaite que ne soit plus pratiqué l’avortement après 20 semaines (13 États dont, récemment, le Texas, ont d’ailleurs pris les devants), date à partir de laquelle il est scientifiquement vérifié que l’enfant ressent de la douleur. Certains scandales et abus comme la sinistre affaire Gosnell auront contribué à cette évolution de l’opinion.
 
Or, selon Peter Hoffa, professeur d’histoire américaine à l’Université de Géorgie, quatre juges (sur neuf) de la Cour suprême sont opposés à la jurisprudence actuelle et Anthony Kennedy (un modéré qui penche plutôt à droite) pourrait les rejoindre sur ce point. (...)
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Quasi disparition des cliniques d'avortement en Caroline du Nord

Sur le site de 98,5 Fm du 29 juillet 2013:

 

(La Caroline du Nord)

 

 

RALEIGH, États-Unis - Le gouverneur de la Caroline du Nord Pat McCrory a confirmé lundi une loi obligeant les responsables de l'État de réglementer les cliniques d'avortement selon les mêmes normes que les centres pour chirurgies ambulatoires.
 
(...)
 
M. McCrory a toutefois affirmé qu'il ne limitait pas l'accès à la procédure d'interruption de grossesse, mais qu'il adoptait plutôt une mesure qui «entraînera des conditions plus sécuritaires pour les femmes de la Caroline du Nord».
 
La mesure a été votée par la législature à majorité républicaine. Les détracteurs prévoient que la majorité des 16 cliniques d'avortement seront poussées à la fermeture, puisqu'une seule d'entre elles répond actuellement aux normes des cliniques de chirurgie d'un jour.
 

 

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Politicien britannique: Les enfants handicapés devraient être tués « comme les agneaux difformes... »

Un signe qui montre que l'Apocalypse est à nos portes

par Rebekah Maxwell, traduction de Campagne Québec-Vie

Vous constatez que l'humanité a vraiment «évolué» lorsque la nation qui a autrefois dépensé des trillions de dollars et des millions de vies pour arrêter les génocides d'Hitler, élit maintenant ses propres demi-Hitlers.

Vous voyez, les choses sont devenues un petit peu chères au pays des soins de santé socialisés. Il n'y a tout simplement pas assez d'argent des taxes, de lits d'hôpitaux et de médicaments pour tout le monde. La solution d'un leader?

Tuer les enfants handicapés. Comme des animaux.

Colin Brewer (photo à gauche) est un politicien britannique. Il avait démissionné, complètement discrédité, après avoir dit publiquement que « les enfants handicapés coûtent trop d'argent au Conseil et devraient être euthanasiés. »

Or, il a été réélu au mois de mai.

Il a été réélu.

Et quel a été son premier geste après avoir obtenu une fois de plus le soutien du public et une charge publique? De détailler, en des termes explicites, comment les enfants handicapés devraient être tués.

Dans une interview avec Disability News Service, le conseiller Brewer a dit que nous devrions peut-être éliminer sélectivement les enfants handicapés comme on supprime les agneaux difformes ; or ceux-ci sont souvent fracassés contre le mur.

« S'ils ont un agneau difforme, ils se débarrassent de lui », a-t-il dit. « Ils l’éliminent. Bang ».

Bang. Les personnes handicapées coûtent tout simplement trop cher à entretenir, donc elles doivent disparaître.

« Nous sommes seulement des animaux », a poursuivi Brewer. « Vous ne laissez pas courir des agneaux à cinq pattes et deux têtes. Ils sont tués, écrasés contre le mur, éliminés. »

Lorsqu'on lui a demandé s'il y avait une différence entre tuer un agneau ou un être humain, il a simplement dit, selon Disability News, « Je pense que le coût doit être évalué. »

« Ce n'est pas quelque chose que je voudrais faire, mais il y a une quantité limitée dans le seau », aurait-il dit. « Il faut trouver un équilibre entre donner des services à la communauté ou des services à la personne. »

Quel héros progressiste.

Au lieu de s'accrocher à la notion démodée que tous les êtres humains sont créés égaux, à l'image de Dieu, avec une valeur intrinsèque et une dignité inestimables, il est prêt à dire ce que tout homme moderne et évolué sait: nous ne sommes que des animaux. Loin d'être des individus inestimables, nous sommes les rouages de la machine collective. Nous ne valons que le service que nous pouvons offrir à l'ensemble.

Et les plus faibles, les moins aptes, les indésirables? Débarrassez-vous d'eux. Ils ne valent pas l'argent qu'il faut dépenser pour les garder. Ils nous entraînent vers le bas en tant qu'espèce. Nous devons sauvegarder le bien utilitaire. « Il faut établir un équilibre », vous savez.

Prônant ouvertement le génocide brutal des enfants handicapés afin d’économiser de l'argent, le Conseiller Brewer est un véritable visionnaire.

Joseph Staline serait fier.

Mao Zedong serait fier.

Adolf Hitler serait fier.

Margaret Sanger serait fière.

Kermit Gosnell se porterait volontaire pour aider.

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Les risques dans les « progrès » de la biomédecine

Sur le site de genethique.org du 30 juillet 2013:

 

 

 

 

Lors de sa 20ème session qui s'est tenue du 19 au 21 juin 2013 à Séoul, le Comité international de bioéthique (CIB) (1) de l'UNESCO s'est intéressé aux "nouveaux risques de discrimination et [aux] nouvelles responsabilités engendrés par les progrès en biomédecine". Plus d'une centaine de participants issus de 33 pays se sont réunis. 
 
Parmi les éléments de réflexion approfondis, le CIB a notamment décidé de "réitérer le potentiel discriminatoire et les conséquences stigmatisantes engendrées par la mauvaise utilisation de l'information génétique contenue dans les biobanques" ou encore "de se focaliser sur les effets discriminatoires et stigmatisants subis par les donneurs et les bénéficaires de la transplantation d'organes". En outre le CIB s'est penché sur les préoccupations bioéthiques en Asie abordant les thèmes de la médecine personnalisée (pour l'Asie-Pacifique) favorisée par la baisse du coût du séquençage et dont les biobanques sont les outils principaux, les thèmes de l'avortement, la transplantation d'organes et les essais cliniques sur l'homme (pour la République de Corée), et les thèmes de la recherche sur les cellules souches et ses applications cliniques, la discrimination des gènes et la faiblesse des infrastructures bioéthiques (pour la Chine). L'ensemble de ces travaux feront l'objet d'un rapport qui sera présenté les 5 et 6 septembre 2013 au siège de l'UNESCO à Paris.
 
(...)
 
(1) Seule instance de réflexion de portée mondiale en matière de bioéthique, le CIB, créé en 1993, est composé de 36 experts indépendants désignés à titre personnel par la Directrice générale de l’UNESCO pour un mandat de 4 ans. Ces spécialistes des sciences de la vie et des sciences sociales et humaines produisent des avis et recommandations sur des questions spécifiques liées aux applications des avancées scientifiques en veillant au respect des principes de dignité et de liberté de la personne humaine.
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Témoignage d'un ancien homosexuel, sur la violence contre les ex-gais par la communauté LGBT

Tiré du site LifeSiteNews, traduit par CQV.

par Kirsten Andersen

DALLAS, TX, Juillet 22, 2013 (LifeSiteNews) - Douglas McIntyre (photo ci-dessous) est «furieux» et dit qu'il « ne va pas en supporter davantage ».

C’est par ces mots que Douglas McIntire annonce le périple de dix jours qu’il entreprend, de Dallas à Washington DC, pour faire pression sur le Congrès. Cet ancien homosexuel, maintenant marié à une femme et père de trois enfants, fera escale dans dix villes pour réclamer tolérance et protection contre ce qu'il décrit comme une campagne de « menaces et de harcèlement contre les anciens homosexuels »

En chemin, il s’arrêtera à Dallas, Little Rock, Memphis, Nashville, Chattanooga, Atlanta, Charlotte, Raleigh et Richmond pour rallier des partisans et « attirer l'attention sur l'homo-fascisme dans ce pays : l'intimidation par des militants homosexuels qui ne tolèrent qu’un seul point de vue sur l'homosexualité ».

McIntyre a été poussé à l'action par l’annulation d’un événement prévu pour le 31 Juillet au Centre de recherche sur la famille à Washington, DC : le lancement du mois de la fierté Ex-Gay, le premier jamais organisé... Après avoir reçu des menaces, les organisateurs, inquiets pour la sécurité de leurs conférenciers et invités, ont reporté l’évènement au mois de septembre et dans un lieu tenu secret.

"Lorsque nous avons annoncé que cet événement allait se produire au CRF il y a environ deux semaines, nous avons reçu – ainsi que le CRF- beaucoup d'attention, ce qui était bon, mais nous avons aussi reçu beaucoup d'attention négative », a commenté le parrain de l'événement Christopher Doyle, de la Voix des sans voix (VOV) au Christian Post.

« Il a commencé à y avoir beaucoup de bavardage en ligne sur comment essayer de perturber cet événement, de manifester, de protester contre celui-ci. Au fond, après avoir fait l’expérience de tant de haine et de harcèlement en ligne à notre égard et également contre le CRF, nous avons commencé à réexaminer cet événement. »

Doyle a déclaré que le choix du siège du CRF comme lieu a mis en colère les militants homosexuels, qui classent l'organisation comme « groupe de haine » à cause de son soutien au mariage traditionnel. En 2012, au plus fort de la controverse Chick-fil-A , le siège du CRF a été la cible d'une attaque terroriste au cours de laquelle un activiste homosexuel est entré dans le bâtiment, a déclaré: « Je n'aime pas vos opinions politiques », et a ouvert le feu sur un garde de sécurité. Malgré une balle dans le bras, le gardien a réussi à arracher le pistolet avant que quelqu'un d'autre ne soit blessé. Le tireur a ensuite été trouvé en possession de munitions et de 15 sandwiches Chick-Fil-A dans son sac à dos. Dans une confession enregistrée sur bande vidéo, l’activiste homosexuel de 28 ans disait qu'il voulait « tuer le plus de gens possible et étaler les sandwiches Chick-Fil-A sur le visage des victimes, et tuer le garde. » Il espérait que l’atrocité de son geste « constituerait une déclaration à l’encontre des gens qui travaillent dans ce bâtiment, et de leur position contre les droits des homosexuels et pour Chick-fil-A. »

McIntyre est l’un des fondateurs des Homosexuels Anonymes, qu'il décrit comme le plus ancien organisme au monde pour aider les personnes atteintes d’une attirance non désirée pour le même sexe à quitter l'homosexualité. Il a déclaré que la campagne d'intimidation par des homosexuels contre ceux qui ont choisi de quitter ce mode de vie doit s'arrêter. "Comment osent-ils essayer de perturber notre événement du 31 Juillet, nous intimider et nous menacer", a déclaré McIntyre. «Je ne vais pas en supporter davantage.»

McIntyre a ajouté : «Pendant trop longtemps, les militants homosexuels nous ont étouffés, ont marginalisé nos voix et nous ont exclus de la discussion. Bien qu'ils prêchent la tolérance pour les gays, ils pratiquent couramment la discrimination envers les anciens homosexuels comme moi qui ont pris un chemin différent. »

McIntyre a nommé son périple « Grand-papa va à Washington», car il est maintenant grand-père de quatre enfants. Il dit qu'une part du but de son voyage est de plaider pour la prochaine génération de jeunes car il est inquiet de voir qu’ils sont endoctrinés par une culture qui glorifie la sexualité désordonnée.

« Cette absurdité doit cesser! » dit McIntyre. Il pointe du doigt un spectacle pour enfants intitulé « SheZow » comme un excellent exemple d’émission de télévision militante visant les très jeunes. Le dessin animé met en vedette un petit garçon avec un anneau secret qui le transforme en un super-héros féminin appelé SheZow. L’émission fait rire, mais McIntyre dit que c'est juste une autre façon de normaliser la sexualité anormale.

Des spectacles comme "SheZow", a déclaré McIntyre, enseignent aux enfants « qu’être transgenre est cool, mais que conseiller pour surmonter des attirances envers le même sexe ou changer d’orientation sexuelle est nuisible." Il dit que lorsqu’il il atteindra Washington, il fera pression sur le Congrès pour « la surveillance et la responsabilité des médias » afin de protéger les enfants des programmes transgenres comme « SheZow » qui « violent leur innocence ».

McIntyre fera également pression en faveur de la liberté de choix pour les adolescents aux prises avec des attirances envers le même sexe afin qu’ils puissent avoir accès à des soins et recevoir des conseils, y compris la thérapie réparatrice que certains États ont commencé à interdire sous la pression des activistes homosexuels.

McIntyre souhaiterait également voir les ex-gays protégés en vertu des lois fédérales sur les crimes motivés par la haine.

***

Un exemple de violence de la part d'activistes pro-homosexualité:

//www.youtube.com/embed/V3YIIDgSkiA?rel=0

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Très belle réflexion sur l'euthanasie considérée comme « une bonne mort »

Sur le site de terredecompassion.com du 3 juillet 2013:

 

(Le Dr Daniel Sulmasy)

 

J’ai assisté à une conférence donnée à l’université catholique de New York, sponsorisée par le Crossroads Cultural Center et intitulée "Briser le mythe d’une bonne mort : discussion sur l’euthanasie et la valeur de la souffrance en fin de vie". C’est un sujet pesant mais les intervenants, le docteur Margaret Somerville et le docteur Daniel Sulmasy étaient passionnants et l’ont rendu attirant.
 
Le docteur Somerville a d'abord fait remarquer que les raisons les plus courantes pour demander l’euthanasie n'étaient pas médicales. En premier lieu figurent la peur de mourir seul et celle d’être un poids pour ses proches. Parce que nous avons perdu, dans notre culture, le sens de la famille et de la communauté, la mort est devenue un événement médical vécu non plus à la maison, entouré par ses proches, mais seul dans un hôpital. La mort est devenue professionnalisée et dépersonnalisée. Une personne mourante peut dès lors se sentir déshumanisée.
 
Les deux médecins ont parlé du caractère universel de la peur de la mort : en tant qu'êtres humains, nous l'expérimentons tous. A la lumière de cette peur, l’euthanasie, par sa promesse d’une souffrance réduite et du contrôle de la personne mourante, est attirante.
 
Le docteur Sulmasy nous a rappelé que le poids que nous attachons à l’autonomie et au contrôle n’était que fiction. Dans les domaines les plus importants de nos vies (la vie, l’amour, la mort) nous n’avons que très peu de contrôle. Nous ne pouvons choisir de naître,  ni qui sont nos parents, nous ne pouvons forcer quelqu’un à nous aimer (si nous le pouvions, ce ne serait pas un amour véritable) et nous ne pouvons choisir de ne pas mourir. Cette idée de contrôle comme base de nos lois et  de nos valeurs est donc un leurre, une tromperie. Toute l’attention portée par notre culture à l’individualisme et au choix nous fait passer à côté du véritable problème. Le fait de tuer intentionnellement un patient, même sur sa demande, est-il un droit pour le médecin ?
 
Le docteur Somerville a souligné que, en moyenne, une personne demandant l’euthanasie change d’opinion toutes les 12 heures. Le docteur Sulmasy est même allé plus loin en disant que nous ne devrions pas tenir compte d’une demande d’euthanasie mais qu'un patient exprimant le fait que sa vie ne valait pas la peine d’être vécue, devait être contredit par son médecin. J’ai tellement l’habitude de penser que le rôle des professions thérapeutiques et médicales est de confirmer le patient que l’audace du docteur Sulmasy m’a tout d’abord surprise. Mais en réalité, une personne mourante qui a l’impression que sa vie n’a pas de valeur cherche à être contredite. Le suicide est même une tentative de communiquer, de susciter une réponse. La réponse appropriée de la part de la profession médicale devrait être de dire : "Votre vie vaut la peine d’être vécue. Vous avez de la valeur, vous êtes aimé".
 
J’espère vraiment avoir un médecin comme lui à mon chevet. Car si un médecin me disait ces mots en réponse à ma souffrance, cela me soulagerait bien plus que s’il me rappelait mon droit à l’euthanasie.
 
La manière d’accompagner les mourants n’est pas si différente de celle d’accompagner les vivants : être une présence aimante pour les malades, les personnes tristes, seules afin que la mort devienne une expérience partagée et non une entreprise solitaire.
 
(...)
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Au Royaume-Uni, une loi pour protéger les enfants à naître trisomiques?

Sur le site de genethique.org  du 29 juillet 2013:

 

 

 

 

Au Royaume-Uni, une commission parlementaire s'est récemment penchée sur la législation actuellement en vigueur dans le pays concernant les conditions dans lesquelles il peut être procédé à un avortement dans le cas où l'enfant serait "gravement handicapé" à la naissance. Son rapport a été rendu la semaine dernière. 
 
Actuellement, un avortement peut-être pratiqué jusqu'à la quarantième semaine de grossesse, si l'enfant à naître souffre d'un handicap lourd. 
 
Selon le rapport, la Commission préconise que la législation actuelle sur l'avortement ne s'applique pas à des enfants présentant des malformations mineures, contrairement aux pratiques dévoilées par diverses enquêtes relayées dans la presse (avortement pour un pied bot par exemple). 
 
(...)
 
A la suite de la publication de ce rapport, Mike Sullivan de l'association Saving Downs, une association qui agit pour la défense des personnes atteintes de trisomie 21 en Nouvelle-Zélande, s'est réjoui de ce rapport: "l'abrogation de cette loi [i.e: la loi actuellement en vigueur] serait l'abrogation de l'avortement eugénique contre [les personnes trisomiques 21 notamment] ". 
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Les Sénateurs irlandais ne veulent pas savoir comment se fait un avortement...

Sur le blog de Jeanne Smits du 28 juillet 2013:

(Le sénateur Jim Walsh)

 

 

Jim Walsh, sénateur irlandais du Fianna Fail, fait partie de ceux qui ont combattu l'adoption de la loi d'avortement irlandaise, et il y a une semaine il a été vivement attaqué pour avoir décrit en détail un avortement de 2e trimestre – envisagé par la loi si la santé de la mère est menacée même par une idée de suicide – en rappelant comment cela peut se faire par démembrement de l'enfant,  le médecin vérifiant le passage des bras, des jambes, du cerveau de l'enfant… Il vient de s'en expliquer dans l'Irish Times, en refusant de se rétracter de quelque manière que ce soit. Voici la traduction de sa lettre ouverte. – J.S.
 
Vu la manière dont le débat sur l'avortement s'est développé ces derniers mois,  je n'ai pas été surpris par la réaction à certains aspects de mon discours devant le Seanad la semaine dernière. 
 
La très grande majorité des commentaires médiatiques ont tout simplement relayé la mise en scène gouvernementale qui présente la loi sur l'avortement comme « très restrictive » et qui a balayé toute argumentation contraire comme relevant d'une tactique d'intimidation.
 
Peu, au sein des médias, semblent vouloir envisager un seul instant la possibilité très concrète de voir la nouvelle loi aboutir, avec le temps, à l'avortement largement accessible. 
Certains commentateurs et parlementaires peuvent sincèrement croire que la loi est strictement limitée aux interventions destinées à sauver la vie de femmes enceintes. Cependant, au fond d'eux-mêmes, beaucoup doivent savoir que la réalité sera très différente. 
 
Je savais que mon discours provoquerait des critiques mais j'ai choisi de le faire parce que le débat a été dominé par des demi-vérités aseptisées et des fictions réconfortantes. L'une de ces fictions est que la loi est « restrictive ». Ceux qui ne sont pas nés n'ont ni voix ni vote, par conséquent, si ceux qui ont une éthique pro-vie n'expriment pas en paroles la protection de leur statut innocent et vulnérable, leur cause est écartée, à la grande honte de l'humanité. 
 
Avortement à la demande 
 
Un coup d'œil sur les juridictions depuis la Californie jusqu'à la Nouvelle-Zélande montre que des lois quasi identiques à celle présentée par le gouvernement ont conduit à l'avortement à la demande. 
 
Voilà pourquoi le parti travailliste a fait aussi intensément campagne, pendant 21 ans, pour qu'une loi soit votée sur la base de l'affaire X. Ses porte-parole, depuis le ministre de l'Education Ruairi Quinn jusqu'à Aodhan O Riordain, ont très clairement fait comprendre qu'ils voient cette loi comme un marche-pied vers l'avortement à la demande. 
 
Je ne présente aucune excuse pour avoir eu recours à des descriptions choquantes d'avortement pendant que la loi était en commission devant le Sénat. Le contexte de cette démarche est dans le fait que je cherchais à savoir quelles méthodes d'avortement seront utilisées dans le cadre de la nouvelle loi. 
 
Les réponses apportées par le ministre de la Santé étaient loin d'être rassurantes. De manière inexcusable, il était incapable de confirmer les types de procédures d'avortement qui seront utilisées. Nous ne savons que ceci : la loi qu'il présente autorise des interruptions de grossesses qui ne sauvent pas la vie : elles mettent un terme à la vie. En fait la procédure d'avortement n'est d'aucune manière circonscrite. 
 
Si mes descriptions étaient horrifiques et « écœurantes », qu'est-ce que cela dit par rapport à la procédure elle-même, que nous sommes en passe de légaliser ? 
 
J'ai eu à cœur de ne pas ajouter à l'expérience déchirante de femmes qui ont vécu cette procédure.  J'ai rencontré des femmes de groupes comme Women Hurt (« Les femmes ont mal ») qui ont supplié les membres de l'Oreichtas (Assemblée) de parler haut et fort des conséquences dévastatrices de l'avortement et d'aider à mettre un terme à la spirale du silence qui dissimule sa brutalité et cache ce qu'il inflige à un enfant innocent qui n'est pas encore né. 
 
(...)
 
Alors que le gouvernement s'apprête à légaliser l'avortement déguisé sous forme d'intervention médicale, je crois que le temps est venu de décrire la réalité de ce qui est proposé.
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Des pro-«choix» vandalisent la cathédrale du Chili et attaquent les fidèles

Sur le site de Radinrue.com du 27 juillet 2013  (pour plus de détails et photos, voir le blog de Jeanne Smits du 27 juillet 2013):

(Les « pro-choix » lors de la manifestation à l'extérieur de la cathédrale)

 

L’Archevêque de Santiago, S.Exc. Mgr Ricardo Ezzati, a condamné l’attaque qu’a subi la Cathédrale de la ville de la part des manifestants en faveur de l’avortement et a fait état de « sa consternation face à ceux qui ont l’obligation de garantir la sécurité des personnes ».
 
La note envoyée à Fides par l’Archidiocèse de Santiago fait état de ce que Mgr Ezzati a écrit dans la lettre adressée à la communauté nationale à propos des faits intervenus dans la Cathédrale métropolitaine, le jour même de la fête patronale de la ville, Saint Jacques (25 juillet). « L’entrée violente d’un groupe d’anarchistes qui a pris d’assaut l’église avec des slogans contre la vie et pour l’avortement, l’intolérance des fanatiques et leur irrationalité violente ont constitué une grave offense envers Dieu et la communauté des croyants dans le Christ. Elle a laissé des empreintes douloureuses au travers des agressions et des mauvais traitements (infligés) à différentes personnes et de la destruction et des dommages faits au patrimoine artistique et religieux de la principale église du pays ».
 
(...)
 
Par ailleurs, l’agence de presse Fides annonce que le Président chilien, Sebastián Piniera, a condamné l’attaque menée contre la Cathédrale de Santiago, qui a eu lieu jeudi 25 juillet au cours de la célébration de la fête patronale de la ville, en la fête de l’Apôtre Saint Jacques. « Je désire exprimer notre condamnation absolue et le refus de tels actes, dans la mesure où cela signifie ne pas respecter les droits des autres » a déclaré le Président.
 
Jeudi soir, environ 5.000 personnes ont manifesté dans le centre de Santiago afin de demander « l’avortement libre ».
 
Un groupe de manifestants est entré dans la Cathédrale métropolitaine, a interrompu la Messe provoquant le chaos, détruisant une partie de l’église, barbouillant de peinture des autels latéraux et tentant d’incendier les bancs de l’église.
 
« J’ai parlé avec l’Archevêque de Santiago afin de lui exprimer notre complète solidarité et de ratifier l’engagement de ce gouvernement en faveur de la liberté religieuse, de la liberté de culte et de la sauvegarde de la vie de l’enfant à naître » a ajouté le Président chilien.
 
Le Maire de Santiago, Carolina Toha, a indiqué aux journalistes qu’elle « n’est pas croyante » mais qu’elle considère que « les personnes qui se trouvaient dans la cathédrale à ce moment-là ont été agressées de manière gratuite, ce qui est inacceptable ». Mme Toha faisait partie de ceux qui assistaient à la Messe célébrée par l’Archevêque métropolitain de Santiago, S.Exc. Mgr Ricardo Ezzati, à l’occasion de la fête de Saint Jacques, patron de la ville.
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