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Le pape François à Rio de Janeiro


Morte des suites d'un avortement?

Sur le blogue de Jeanne Smits du 23 juillet 2013:

(Marie Stopes : pionnière du contrôle des naissances. « Elle est également célèbre pour son militantisme eugénique, à une époque où l'eugénisme comptait beaucoup d'adhérents parmi les intellectuels de gauche comme de droite. Dans son livre, Radiant Motherhood (1920) elle appelle à ce que la stérilisation des personnes inaptes à être parents soit une possibilité, voire une obligation. En 1935, elle assiste au congrès international pour la Science de la population à Berlin, sous les auspices du régime nazi. Marie Stopes aurait aussi déshérité son fils lorsqu'il épousa Mary Eyre Wallis parce qu'elle était myope. ») (source : Wikipédia)

Voici des faits qui remontent à janvier 2012, mais dont la presse britannique et irlandaise s'empare tout juste. Il s'agit d'une jeune femme de 32 ans, venue avorter à Londres dans une clinique Marie Stopes, morte quelques heures après l'intervention dans le taxi qui la ramenait chez elle, d'une hémorragie interne. 18 mois plus tard, l'enquête policière est toujours « en cours ».
 
Le veuf vient de se manifester auprès des médias en assurant que le fait que lui et sa femme étaient étrangers en Irlande explique le désintérêt des enquêteurs et de la justice.
 
Cela ne tient pas la route. Voyez le cas Savita Halappanavar. Indienne, épouse d'un Indien. Sa mort après un « avortement refusé » – mort de septicémie en fait – avait déclenché aussitôt l'hystérie médiatique, trois enquêtes différentes furent aussitôt déclenchées et le résultat ne s'est pas fait attendre avec la légalisation de l'avortement en Irlande, dans certains cas limites et en particulière en cas de menace de suicide de la mère. Mais là, il s'agissait de promouvoir la culture de mort.
 
La tragédie de Londres n'avait pas le même intérêt. Au contraire, elle met en cause un de ces pourvoyeurs d'avortement à la chaîne, qui vend ses « services » sans le moindre scrupule : Marie Stopes avait tout intérêt à ce que l'affaire ne sorte pas, et tout logiquement la clinique refuse aujourd'hui de communiquer au nom de la confidentialité des dossiers des patientes.
 
Par le mari, qui vit désormais seul en Irlande avec le premier enfant du couple, une fillette de trois ans, on connaît cependant plusieurs éléments poignants.
 
Le couple avait eu son premier enfant en 2010, au terme d'une grossesse vécue avec difficulté par l'épouse qui souffrait de fibrômes : le traitement qui lui était alors proposé aurait pu la laisser stérile.
 
De nouveau enceinte en 2011, elle se sentait de nouveau « malade », assure son mari – mais il n'y avait aucun danger pour sa vie et elle risquait surtout une fausse couche.
 
Elle se dirigea pourtant vers un hôpital irlandais où il lui fut répondu qu'il n'était pas question de lui procurer un avortement pour ces motifs.
 
C'est alors que le couple se mit en quête de fonds et d'informations pour obtenir un avortement en Angleterre, prenant finalement rendez-vous avec Marie Stopes à Londres pour mettre fin à la grossesse qui en était alors déjà à 20 semaines…
 
Il n'y avait aucune urgence médicale, le bébé se portait bien, et cet avortement tardif – sur un bébé parfaitement formé – comportait quant à lui tous les risques liés aux interventions de ce style. En attendant les suites de l'enquête, toujours en cours selon la police métropolitaine de Londres, il serait hasardeux d'accuser l'avortement d'avoir causé l'hémorragie dont est morte la victime – mais notez que dans l'affaire Savita, personne n'a pris de telles précautions oratoires, alors même que l'on sait bien que l'avortement n'aurait pas de lui-même sauvé sa vie mais le traitement adéquat de sa septicémie dont le diagnostic avait été posé avec plusieurs jours de retard…
 
Voilà une histoire de mort et de douleur qui va, finalement, quand même être exploitée par le lobby de l'avortement pour dénoncer l'Irlande. Tout aurait pu si « bien » se terminer si la jeune femme avait pu facilement avorter dès qu'elle a commencé à se sentir en mauvaise forme, suggèrent les médias. C'est à force d'avoir dû chercher elle-même une « solution » et de réunir assez d'argent que tout a tant tardé. Elle aurait pu éviter les tracas du voyage. Elle aurait pu…
 
Elle aurait pu sauvegarder la vie de son enfant, et la sienne propre, si elle n'avait pas choisi la mort ! Si elle avait été soutenue dans une période difficile ! Si les avorteurs de la clinique Marie Stopes l'avaient mise en garde, s'ils lui avaient dit que l'avortement est une chose horrible et qu'à ce stade de la grossesse, il entraîne des risques et des séquelles, que rien ne le justifiait même de leur propre point de vue dévoyé !
 
La proportion de morts maternelles au Royaume-Uni est de 12 pour 100.000 naissances vivantes, selon les dernières statistiques de l'OMS. En Irlande, elle tombe à 6 pour 100.000…
 
(...)
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Les cafés Tim Horton s'excusent d'avoir voulu protéger les enfants d'un site pour adulte...

Sur le site de Radio-Canada du 22 juillet 2013 :

 

 

 

Tim Hortons (TSX:THI) a présenté ses excuses, vendredi, pour avoir bloqué l'accès à un site web gai et lesbien à partir des réseaux sans fil de ses établissements.
 
La populaire chaîne canadienne de cafés faisait face à une vague de réactions défavorables, vendredi, après qu'il eut été révélé qu'elle avait empêché des clients d'accéder au site d'information Dailyxtra.com, version en ligne de l'hbdomadaire gratuit Xtra, qui est distribué à Ottawa, Toronto et Vancouver.
 
Lorsque la publication a demandé à ce que le site web soit accessible, pensant qu'il s'était retrouvé sur la liste noire par erreur, elle a reçu un courriel affirmant que le site n'était pas approprié pour une clientèle de tout âge dans un environnement public.
 
Vendredi après-midi, quelques heures après que des utilisateurs du réseau social Twitter eurent commencé à promettre de boycotter Tim Hortons, Michelle Robichaud, porte-parole de la chaîne, a présenté des excuses au nom de celle-ci et imputé l'erreur et la méprise subséquente à une tierce partie, un fournisseur de services d'accès à Internet.
 
(...)
 
L'éditeur et rédacteur en chef de Xtra, Brandon Matheson, a quant à lui accepté les excuses et estimé que Tim Hortons avait pris la bonne décision.
 
(...)
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Un ajout dans le code civil de l'Île-du-Prince-Edouard sur les personnes transgenres.

Sur le site de Radio-Canada du 22 juillet 2013:

 

 

 

Le droit à l'expression de l'identité sexuelle pourrait être spécifiquement inclus dans le Code des droits de la personne de l'Île-du-Prince-Édouard dès cet automne.

Les personnes transgenres jouissent déjà de protections prévues dans la loi actuelle de l'Île-du-Prince-Édouard, qui les protège contre la discrimination basée sur le sexe.
 
Mais en incluant spécifiquement le terme « transgenre » dans le libellé de la loi, la Commission des droits de la personne croit que les personnes transgenres seront plus enclines à porter plainte quand elles s'estimeront lésées.
 
(...)
 
Quelques provinces, dont la Nouvelle-Écosse, ont déjà inclus le droit à l'expression de l'identité sexuelle dans leur Code des droits de la personne.

Un fouillis de loi se met en place partout à travers le Canada pour « protéger de la discrimination », dans la vie courante, des expressions sexuelles que personne ne voudrait montrer à ses enfants. Ce qui est une forme de persécution grave et une violence inouïe faite envers les familles et les enfants. La lutte contre la «discrimination» est actuellement, la plus sournoise et violente forme d'intimidation envers les personnes qui veulent protéger leur famille de pareils scandales...

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Où est passée la joyeuse Ariane Moffatt?

Il y eut un avant et un après, sans que l’on sache ce qui s’est passé. D’une Ariane Moffat  vivante, enjouée, pleine de pep, nous avons maintenant une Ariane qui ne décolle plus…

Pourquoi parler d’Ariane Moffat en ces termes sur le site de Campagne Québec-Vie? À cause des nombreux témoignages de femmes ayant vécu le syndrome postavortement, transformées en mortes vivantes, en tombeau, suite à leur avortement.

Ariane, avec tout le talent qu’on lui connaît, a écrit une chanson sur l’avortement : Poussières d’Ange.

Respire un bon coup

Ne reste pas debout

Ferme tes yeux

J´te promets que tu iras mieux

 

T´as reçu un grand coup

Un coup de vie dans l´ventre

Un coup de vent dans ta vie

Mais reste calme, je t´en supplie

 

{Refrain}

Juste au mauvais moment

Une poussière d´ange, t´es tombée dedans

Tu f´rais une super maman

Mais pas maintenant, non pas maintenant

 

Un p´tit colimaçon t´a pris pour sa maison

C´est pas une fille, pas un garçon

Pas un bélier, ni un poisson

Oublie ça, c´est pas possible

Tu perdrais l´équilibre

Prends ma main, je t´emmène loin

On s´ra d´retour demain matin

{Au refrain}

On s´en va reporter

L´ange dans ses souliers

Il s´est trompé mais c´est pas grave

Il peut revenir si tu restes sage

Ariane Moffat est devenue trop sage à notre goût…

Elle raconte dans une entrevue publiée sur le site du journal Voir du 22 janvier 2004 : « Je ne me suis pas dit : tiens, je vais écrire une chanson sur l’avortement! Je me suis contentée d’écrire une chanson sur ma meilleure amie, c’est tout. Je ne voulais pas prendre position, je voulais simplement parler des sentiments qui agitent quelqu’un qui vit un événement aussi marquant. La première version que j’avais faite était très littérale, plus crue, et en me laissant aller à l’émotion, j’ai réussi à en faire une chanson où on sent percer la lumière, une chanson sur la vie. »

Est-ce possible que cette meilleure amie soit Arianne Moffat? Est-ce possible que la peine d’amour vécue par la chanteuse au début des années 2000 ait été accompagnée d’un avortement? Il lui serait facile de nous répondre et de nous rassurer… Mais quel changement s’est-il donc produit pour que celle qui affirmait dans une entrevue sur le site de ellequebec.com :

« Si je veux des enfants? Mets-en! Mais pour en avoir, ça prend le bon papa. C'est clair qu'avant je veux accomplir plus de choses sur le plan professionnel. Il faut aussi que ça aille bien dans ma vie. Mais mon rêve, c'est vraiment de fonder une famille. » puisse avoir choisi d’avoir des enfants sans père et devenir une icône du mouvement LGBT?

Est-ce que la douleur d’une peine d’amour l’a fait fermer la porte à la présence d’un autre homme dans sa vie? Est-il possible que cette peine fût accompagnée par l’avortement du fruit d’un amour déçu?

Peu importe la raison, est-ce simplement sa fatigue qui explique qu’une Ariane Moffat puisse paraître si triste et sans joie de vivre?

À voir, cette entrevue sur le site du journal de Montréal du 1er mars 2012. Et le dernier style musical qui fait mal à regarder

Et une entrevue d'Ariane Moffatt

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Lu sur un blogue québécois : la famille serait appelée à disparaître...

Sur le site de leglobe.ca du 21 juillet 2013, un article de Patrick Lévesque :

(Ariane Moffat semble avoir perdu la joie de vivre dont elle rayonnait au début de sa carrière. Une poussière d'ange est peut-être passée depuis...)

 

Les opposants au mariage gai ramenaient souvent sur le tapis le même vieil argument éculé : « Si on défait l’institution du mariage, qu’est-ce qui empêchera les gens de marier leur chat, leur chien, leur automobile? La polygamie? C’est l’institution de la famille elle-même qui est en péril. » Évidemment, ces arguments ont été tournés en ridicule. Ils n’en demeurent pas moins vrais : l’institution de la famille est appelée, sinon à disparaître, du moins à se transformer radicalement. Et c’est une excellente nouvelle.
 
(...)
 
Mais voilà, depuis quelques années, les deux besoins justifiant l’existence de la famille traditionnelle (survie économique et socialisation des enfants) tendent à être assumés par l’ensemble de la société, du moins dans les économies les plus avancées. Il est maintenant possible pour un homme ou une femme seule d’élever ses enfants en jouissant d’un bon confort économique (même si un rattrapage est toujours nécessaire au niveau du revenu moyen des femmes en comparaison de celui des hommes). Les réseaux éducatifs dédiés à la petite enfance puis à l’éducation primaire et secondaire transmettent des bases communes à l’ensemble des enfants. Le rôle du ou des parent(s) est toujours primordial, mais la cellule familiale n’est plus maintenant l’unique véhicule de transmission de valeurs et de connaissances.
 
On assiste conséquemment à la diffusion de modèles familiaux qui auparavant n’auraient pas été viables : familles monoparentales, femmes décidant d’avoir seules leurs enfants,  familles avec deux parents de même sexe, familles dans un contexte où les parents sont polyamoureux (polygamie et/ou polyandrie), etc. Fait important :  les enfants semblent tout de même bien se débrouiller, peu importe le type d’organisation familiale.
 
(...)
 
L’ancienne famille basée sur les circonstances de l’hérédité peut maintenant céder la place à de nouveaux modèles basés sur les affinités personnelles. Les vieux carcans d’antan n’ont plus leurs raisons d’être et disparaissent progressivement. Les valeurs suivront également (c’est déjà commencé) : adieu le mariage pour la vie, l’hétéro-normativité, les restrictions sur le nombre et le type de partenaires, et les besoins que ceux-ci doivent remplir.
 
Nouvelles libertés, nouvelles valeurs. Le tout ne se fait pas du jour au lendemain, ni sans heurts. Mais il est important de prendre note de ce changement.
Donc un enfant n'aurait besoin que de survivre économiquement et d'apprendre à socialiser? Ce que lui permet un système étatique de garderies? Ils «semblent» bien se débrouiller quelque soit le type de «famille»? Famille de 3-4 partenaires sexuels de même sexe, transgenres, etc...
 
Il est vraiment étonnant de lire de tels propos, complètement ignorants des besoins d'un enfant. Mais combien parmi les personnes ouvertes aux changements «familiaux» ne vont pas plus loin dans leurs «raisonnements»...
 
Heureusement, comme le démontrent les nombreuses réactions négatives devant la publicité autour de l'homoparentalité d'Arianne Moffat, les Québécois sont encore capables d'aimer assez leurs enfants pour résister aux tentatives d'implanter une idéologie complètement déconnectée du bien véritable de l'enfant. 

À relire, l'interview de Maurice Berger, professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance.
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Cellules iPS : les Japonais en avance sur le reste de la planète débutent un essai pour soigner des maladies oculaires

Sur le site de genethique.org du 22 juillet 2013:

(La Dr Masayo Takahashi dirigera une équipe de 40 chercheurs)

 

 

Ce vendredi 19 juillet, les autorités japonaises ont donné leur autorisation pour le lancement des premiers essais cliniques mondiaux de médecine régénérative, sur l'homme, pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), et en utilisant les cellules souches pluripotentes induites (iPS). Cette autorisation a été donnée au Pr Masayo Takahashi, en collaboration avec l'Institut de recherche et d'innovation biomédicale japonais et le Kobe Medical City Hospital General Center (hiPSCs), et portera sur une cohorte de 6 patients atteints de DMLA. Ces derniers seront suivis sur une période allant de 1 à 3 ans. 
Concrètement, les chercheurs prélèveront "des cellules cutanées sur le bras des patients malades, [...] les reprogrammer[ont] en cellules souches iPS, [et] [...] les [feront] évoluer en cellules de la rétine pour les réimplanter ensuite dans l'oeil du patient. Le tout devrait prendre environ 8 mois". Les cellules iPS seront donc créées "à partir de cellules adultes ramenées à l'état quasi embryonnaire en leur faisant de nouveau exprimer 4 gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes)". 
L'objectif de ces essais sur l'homme est de "montrer l’innocuité et l’efficacité de la technique pour traiter une des formes humides et tardives de la DMLA, la forme néovasculaire". Cette forme de DMLA est la plus commune et représente près de 90% des cas. Elle est la première cause de cécité chez les plus de 55 ans. 
 
(...)

Pendant ce temps, les idéologues du gouvernement socialiste français tiennent à tuer et détruire 50 000 embryons supposément pour des recherches thérapeutiques sans preuves de possibles débouchés, mais bien plutôt pour permettre à l'industrie pharmaceutique l'économie de se passer des tests coûteux sur les animaux. On expérimentera directement à partir de cellules humaines provenant d'enfants démembrés...

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Les énormes pressions sur les femmes pour qu'elles se fassent avorter...

On le sait, les lobbys pro-choix n'ont toujours qu'une idée en tête : la meilleure solution est toujours d'éliminer le bébé. En Irlande un homme a dénoncé les pressions que vivait sa petite amie pour se faire avorter. Sur le blog de Jeanne Smits du 22 juillet 2013 :

 

 

 

 

Un habitant de Dublin a saisi la justice la semaine dernière au motif que sa petite amie subissait des pressions pour se faire avorter alors qu'elle est enceinte de lui : selon la presse irlandaise citée par LifeSite, il réclame une décision d'urgence afin d'empêcher la famille de la jeune femme de l'emmener au Royaume-Uni contre son gré afin d'y subir l'intervention.
 
Le père de l'enfant a témoigné solennellement en ouvrant la procédure du fait que sa « fiancée » était heureuse d'être enceinte et qu'elle s'était déjà préparée à la naissance en s'inscrivant dans une maternité et en achetant des vêtements pour bébé. La chose paraissait corroborée par le fait que le plaignant et son amie étaient côte à côte dans la salle de justice où la demande a été entendue : une demande qui se borne à réclamer qu'elle soit empêchée de quitter le territoire de juridiction de la cour tant qu'il ne sera pas établi qu'elle agit librement.
 
Les avocats du jeune homme ont expliqué qu'elle subissait de « très importantes pressions » de la part de sa famille au motif que le père de l'enfant est d'origine extra-européenne (elle-même n'est pas irlandaise). Pensant eux aussi qu'elle ne désirait par avorter, ils ont demandé qu'elle soit examinée par un psychiatre expert pour déterminer quel est réellement son choix.
 
(...)
 
Finalement, le juge Mary Laffoy n'aura pas eu à trancher cette affaire puisque, vendredi, l'avocat du demandeur a indiqué qu'il retirait sa requête au regard d'une déclaration faite sous serment par son amie qui a déclaré ne pas vouloir avorter, « confiant » qu'elle disait la vérité. Mme Laffoy a déclaré espérer que tout irait pour le mieux pour les deux protagonistes.
 
Y a-t-il eu des pressions auparavant ? D'une part, le père a cru avoir vent des préparatifs d'un voyage de sa fiancée vers l'Angleterre, de l'autre, les organisations pro-vie rencontrent de plus en plus de cas de pressions indues et très fortes sur des femmes poussées à avorter par leur entourage, voire forcées – des prostituées, notamment. On ne peut les exclure.
 
Ce qui est sûr, c'est que la procédure a permis de clarifier les choses et, à sa manière, d'empêcher qu'un homme perde son enfant et qu'une femme permette ou soit contrainte de le mettre à mort.
(...)
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Lecture pour la rentrée parlementaire : « Mourir comment? Le débat sur l'euthanasie »

La Commission « Mourir dans la dignité » a servi à publiciser une image de gouvernement à l'écoute de la population sur la question de l'euthanasie.

La réalité, c'est que la grande majorité des experts et organismes qui se sont déplacés ont refusé toute ouverture à l'euthanasie.

La Commission n'avait pas besoin de les entendre. Elle n'avait besoin que de leur présence pour affirmer les avoir écoutés et pris une décision en conséquence.

Or, c'est exactement la décision contraire à tout ce que les travailleurs auprès des personnes les plus vulnérables avaient présenté à la Commission qui a été retenue.

Le livre « Mourir comment? Le débat sur l'euthanasie » présente quelques mémoires qui ont été déposés à la Commission, mémoires qui ont certainement grandement amusé les responsables de cette Commission, pressés d'aller chercher en Belgique les témoignages des médecins euthanasistes qui les conforteraient dans leur décision orientée préalablement.

Que ce soit l'Ordre des psychologues du Québec, l'Association québécoise de prévention du suicide, l'Association québécoise de gérontologie, le Centre de ressources Alzheimer Carpe Diem, l'Association du Québec pour l'intégration sociale, la Fédération du Mouvement Albatros, le Réseau des soins palliatifs du Québec et la Maison Michel-Sarrazin, ces organismes, au vu des résultats de la Commission, se sont probablement demandé pourquoi le gouvernement avait dépensé une telle somme d'argent et d'énergie, pour une telle mascarade...

Tous ces organismes ont des réserves plus que sérieuses sur l'autorisation de l'euthanasie, réserves dont la Commission n'a pas tenu compte. Il faut dire que nous avons les seuls commissaires au monde qui peuvent certifier qu'il ne peut y avoir de dérives au Québec, ni d'abus, ni d'erreur médicale.

Bienvenue dans une société distincte...

COLLECTIF, Mourir comment? Le débat sur l'euthanasie, éditions Médiaspaul, Montréal, Montréal, 2011, 158 

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« Métamorphose de la personne » comme lecture pour les vacances

La question de l'embryon comme personne humaine est toute la question de l'avortement. Si l'on peut redéfinir parmi les êtres humains qui est une personne et qui ne l'est pas, les plus forts auront le droit de vie sur les plus faibles. Avec les nouvelles définitions de la personne selon le précepte d'autoconscience, c'est toute une partie de l'humanité qui perd ses droits. Et avec la mode de l'anthropomorphisme, les animaux sont maintenant désignés dans certaines facultés universitaires comme étant des « personnes non humaines » !

La filmographie de Walt Disney a fait des ravages sur les enfants devenus adultes et « philosophes ».

C'est un excellent professeur de philosophie et d'histoire qui répond à ces nouvelles idéologies qui bien que sur-protectrices de la société des animaux, sont carrément inhumaines.

Giuseppe Savagnone dissèque le dualisme radical d'Engelhardt, la personne comme sujet de désirs chez Singer et Tooley, le refus du primat de l'Homo Sapiens chez Regan et Rachels.

Un livre pour rendre accessibles au grand public « les différentes conceptions de la personne qui sous-tendent les positions actuelles et orientent le débat ».

SAVAGNONE, GIUSEPPE. Métamorphose de la personne, Éditions Parole et Silence, 1992, 180 pages.

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