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Procréation assistée : les données ne sont pas compilées au Québec. Inadmissible selon la journaliste Ariane Krol.

Nous partageons ce point de vue tout en faisant la remarque que, pour une autre technique embarassante, les gouvernements canadiens et québécois ne divulguent pas de statistiques. Qui connaît les coûts exacts de l'avortement et le nombre d'avortements exacts à chacune des étapes de la grossesse? Des chiffres que le gouvernement ne veut pas connaître et ce, depuis des décennies. Le ministre Claude Ryan témoignait que seul le silence répondait aux questions des députés du gouvernement réunis en conseil, sur ce sujet. Sur le site du journal La Presse du 2 août 2013:

Trois ans après son lancement, le programme québécois de procréation assistée trahit ses vices de conception. Il est urgent d'en resserrer les critères et de faire un suivi adéquat.
 
(...)
 
C'était à prévoir: nous avons maintes fois dénoncé l'esprit «bar ouvert» de ce programme. Plusieurs des États qui financent la procréation assistée encadrent l'accès aux traitements, notamment en limitant l'âge des patientes. Rien de tel ici, où ce critère est laissé à la discrétion des médecins - un exemple de balise manquante signalé par le CHUM. Pendant ce temps, des patients qui ont de réels besoins médicaux liés à la procréation (tests génétiques poussés, diagnostic préimplantatoire pour éviter une maladie grave, etc.) subissent une attente importante, dénonce le centre hospitalier.
 
On s'étonne encore qu'un système public comme le nôtre, qui refuse chaque jour des services publics à ses citoyens faute de ressources, dépense des dizaines de millions de dollars chaque année pour permettre à certains de réaliser leur désir de donner naissance.
 
L'administration précédente, et toute l'opposition, ont jugé que l'infertilité relevait de l'assurance maladie? Soit. Mais dans ce cas, répondons d'abord aux besoins de nature médicale, quitte à élargir l'offre de services plus tard s'il y a lieu. Tout notre système de santé, de l'attente à l'urgence aux délais en chirurgie, priorise les besoins. Ce refus de le faire pour les coûteux traitements de fertilité dépasse l'entendement.
 
(...)
 
Québec devrait aussi pouvoir mesurer les effets de ces interventions, chez les patientes comme chez les enfants qui en résultent, et les coûts qui y sont associés. Or, plusieurs données essentielles pour évaluer et améliorer les pratiques ne sont pas compilées, ou pas disponibles. Trois ans après l'entrée en vigueur du programme, c'est inadmissible.
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Les hommes de 85-89 ans ont le taux le plus élevé de suicide au Canada. La première cause : la solitude...

Vous pouvez écouter cette entrevue de Roger Paquette vice-président du club de l'âge d'or Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours à Hamilton. Sur le site de Radio-Canada du 31 juillet 2013 à l'émission y a pas deux matins pareils

La solution préconisée par cette personne? Avoir un «ange gardien» qui communique tous les jours avec ces personnes, car la famille ne le fait pas... 

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Jugé inapte à la vie par les médecins, il en est à son 118e jour

Sur le site de Nouvelles de France du 31 juillet 2013:

 

 

(L'une des photos de Corbin affichée sur le site de Nouvelles de France)

 

 

Corbin Alfred McHenry a été diagnostiqué in utero porteur d’une trisomie 13, une maladie génétique rare. Sa maman a refusé de l’avorter, comme lui conseillaient les médecins.
 
Et alors que ce petit d’homme fête aujourd’hui son 118e jour de vie, une page Facebook appelant à prier pour lui ne cesse d’attirer de nouveaux « fans ». On en comptait 268 000 ce mercredi. Chaque (adorable) photo du bébé (3,7 kg) postée sur le réseau social est aimée entre 30 000 et 45 000 fois tandis que les internautes sont informés du quotidien de Corbin. Ainsi apprenait-on dimanche qu’il avait pris pour la première fois un bain dans une baignoire ! Un phénomène populaire encourageant pour les défenseurs de la culture de vie. (...)
 
(...)
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La procréation assistée est-elle un plus pour le couple? Que penser de l’insémination artificielle?

La procréation assistée est un sujet de débat actuellement au Québec. Nous croyons que certains aspects du débat sont complètement évacués. Voici quelques éléments de réflexions que nous aimerions apporter.

Ce qui nous apparaît prometteur :

Nous ne pouvons qu'adhérer à la position énoncée au IIe Congrès mondial de la fertilité et de la stérilité qui affirmait qu'il est recommandable de recourir à certains moyens artificiels destinés à la fois à faciliter l'acte conjugal et à faire en sorte que l'acte naturel normalement accompli atteigne la fin qui lui est propre. Il s’agit ici d’« une aide technique, afin de permettre au sperme éjaculé dans le cadre et au moment d’un acte conjugal de s’unir à la cellule-œuf et de réaliser ainsi la fécondation. » (p. 534)

Ce qui est passé sous silence dans le débat :

Mais cela étant dit nous avons de sérieuses réserves sur l’insémination artificielle qui ne nous permet pas d’approuver cette technique de procréation.

(Nous reprenons ici les considérations retenues dans le recherché manuel de bioéthique d’Elio Screggia, du Centre de bioéthique de la Faculté de médecine et de chirurgie A. Gemelli  [Italie].)

L’acte procréateur ne peut pas être réduit à un acte purement biologique, comme s’il n’était qu’un mélange d’éléments biochimiques, ni à une activité de type productif, comme la production d’objets; pour être un acte de la personne, témoignant d’une sexualité responsable et de la réciprocité interpersonnelle, il doit se réaliser à travers le don des personnes, un don qui transcende et transfigure le fait biologique, et dont la dimension spirituelle ne peut pas être ramenée à une technique de type productiviste, ni à une combinaison de gamètes. (p. 534)

On doit conserver le lien entre « nature » et « personne »… pour conserver l’expression totale et unifiée des diverses composantes de la vie humaine.

La nature (…) n’est pas, en soi, uniquement la nature biologique, le bios; c’est aussi la nature au sens métaphysique, autrement dit la caractéristique structurelle de la personne humaine, qui fait de la personne humaine ce qu’elle est, à savoir une individualité dans laquelle l’esprit et le corps sont unis, de manière que l’esprit s’incarne et se manifeste dans le corps, et que ce faisant il informe, structure et vivifie la corporéité. La nature est, par conséquent, ce qui constitue la personne humaine dans son essence unitotale. (…)

La loi biologique est toujours agissante, même dans la procréation artificielle, car si elle n’était pas respectée dans l’union des gamètes masculins et féminins, il n’y aurait pas de fécondation; ce qui n’est pas respecté, (dans l’insémination artificielle) c’est la loi morale naturelle qui demande que l’homme soit considéré comme une personne dans sa totalité, et l’acte sexuel procréateur comme l’expression de l’esprit et de l’amour personnel dans la corporéité qui se donne. (p.536)

L’insémination artificielle homologue « introduit une séparation et un dualisme entre la dimension biologique fécondante et la dimension spirituelle du “moi” sponsal. » (p.536-537)

Chez l’homme, la procréation n’est pas seulement un fait biologique, c’est aussi un acte “personnel” : autrement dit, pour être humaine, la procréation doit être un acte qui engage de manière libre et responsable la totalité de la personne des conjoints, de façon exclusive. La procréation est la tâche essentielle, exclusive et personnelle de la personne des conjoints. Ceux-ci sont appelés à y participer par le don total de tout leur être personnel : corps, cœur et esprit. La composante biologique s’insère ainsi dans la totalité de la personne et dans les composantes psychologique et spirituelle, et vice versa. Séparer dans la procréation, la composante biologique de la composante affective et spirituelle revient à introduire une division artificielle dans la personne et dans l’acte sexuel, expression du don conjugal, et donc séparer la vie de l’amour.

Il ne saurait y avoir de personne qui ne soit corps, psyché et esprit; il ne saurait y avoir d’exercice humain et personnel de la sexualité sans qu’y soient impliqués le corps, la psyché (cœur), et l’esprit; (…). (p.533)

Implication du corps dans chacun des gestes permettant la procréation, ce qui nous oblige à refuser même l’insémination artificielle homologue qui ne respecte pas, en définitive, l’amour des conjoints. Pour ce qui nous apparaît acceptable, nous revenons à la définition apportée au IIe congrès mondial sur la fertilité : l’utilisation de « certains moyens artificiels destinés à la fois à faciliter l’acte conjugal et à faire en sorte que l’acte naturel normalement accompli atteigne la fin qui lui est propre. » Nous n’entrerons pas dans les détails ici sur ces moyens médicaux précis.

Il n’est donc pas nécessaire ici de parler de dons de gamètes qui introduisent un adultère psychologique dans le couple… en plus d’ouvrir la porte à l’eugénisme dans le travail de tri des gènes pour mettre au monde un enfant parfait présélectionné.

Pour approfondir ces questions, nous vous référons à cet ouvrage des plus complet, dont la dernière édition retravaillée date de 2004 :

SCRECCIA, ELIO. Manuel de bioéthique. Les fondements et l’éthique biomédicale, éd. Wilson et Lafleur, Montréal, 1999, 839 pages.

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La procréation assistée vue par la chroniqueuse Lise Ravary du Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 1er août 2013:

(La chroniqueuse Lise Ravary)

 

 

Les dérives du programme de procréation assistée du gouvernement du Québec, rapportées dans le Journal hier étaient prévisibles. Aucun encadrement éthique, aucunes directives universelles, aucuns barèmes de sélection et c’est la débandade assurée. Sans compter une facture qui approche 60 millions $ par année. Dont une partie qui pourrait aller à prendre soin d’enfants en difficulté.
 
Laisser au seul médecin la décision finale, surtout quand il ou elle récolte des honoraires à chaque fois qu’une patiente passe GO, apparaît pour le moins délicat. (...)
 
Parce que la réalité, plate et dure, c’est que nous n’avons pas la capacité de payer pour tout le monde. Ce n’est pas la première fois que l’État perd le contrôle des coûts de programmes sociaux universels. Pensons à l’Assurance-médicament et aux CPE, pour ne nommer que les plus populaires.
 
Et, d’un point de vue plus philosophique qu’économique, enfanter est-il un droit ?
 
LE MOT ‘NON’ N’EST PAS À LA MODE
 
Qui oserait, en ces jours de relativisme moral, dire non à une femme qui souhaite avoir un bébé, quelles que soient les raisons pour son recours à la procréation assistée ? La rectitude politique, encore une fois, nous empêche de dire ouvertement ce qui est évident pour le commun des mortels : il y a des ‘projets de parentalité’ – une expression qui me hérisse –  qui n’ont pas d’allure. Point.
 
La rectitude politique empêche même de poser des questions de ce type.
 
‘Oui mais’, dirons certains, ‘les gens qui peuvent procréer naturellement eux, n’ont pas à demander la permission.’ En effet, et ça s’appelle la nature à l’œuvre. Mais quand il faut bidouiller la biologie  et que c’est la collectivité qui paie, à grand frais, au nom de quelle permissivité, de quel sens coupable de la justice, dirions-nous oui à toutes les demandes ?
 (...)
 
ON S’ARRÊTE OÙ ?
 
La procréation in vitro est née en Angleterre dans les années 70. On se souvient de Louise Brown, le premier bébé-éprouvette. Elle a aujourd’hui 35 ans. À ce jour, le National Health Service de Grande-Bretagne ne couvre pas toutes les demandes de procréation assistée. Mon ex-belle-sœur, qui avait 48 ans et cinq filles, mais qui souhaitait un garçon, s’est vue refuser le traitement. Elle n’a jamais décoléré.
 
Même quand les demandes sont acceptées, les listes d’attente s’éternisent, tout comme dans les pays scandinaves, pourtant généreux au chapitre des programmes sociaux.
 
Au départ, la procréation assistée visait à aider les couples infertiles, pour des raisons physiologiques, à avoir des enfants. permettre l’adoption par des célibataires.
 
(...) 
POSER LES BONNES QUESTIONS
 
Mais les cas mentionnés dans le Journal d'hier, les questions soulevées dépassent le cas des couples gais.
 
Une mère devrait-elle pouvoir porter l’ovule de sa fille ? Une femme célibataire handicapée des membres inférieurs devrait-elle bénéficier de la procréation assistée ? Que dire des femmes ayant des enfants dans un autre pays ou dont elles auraient perdu la garde ? Ou dont le mari serait en prison pour longtemps ? Ou d’un couple gai masculin qui nécessite le recours à une mère porteuse, ce qui est maintenant légal mais entouré d’un épais brouillard  juridique ?
 
Autrefois, les gens avaient des enfants. Aujourd’hui, ils ont des projets de parentalité. Cette dérive du langage illustre bien le gouffre technologique et technocratique au fond duquel l’acte naturel de donner la vie est en train de sombrer.
 
Un enfant n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un bien de consommation, genre mon char, mon kid, mon chalet… Puisque certains parents-en-devenir ne sont pas assez intelligents pour le comprendre, il faut des balises claires. (...)

à lire, les commentaires sur l'article... En voici quelques-uns

 de Marie-Claude Ducas

31 juillet 2013 à 12 h 28 min

Bravo d’aborder ce sujet qui, effectivement, est tabou. Concevoir et donner naissance n’est pas un droit que tout le monde a, ‘no matter what’.

Et, voici quelques autres aspects qu’on ne soulève jamais. D’abord, je suis frappée par l’ironie qu’il y a, chez les femmes (et dans des couples), à reporter à plus tard, le fait d’avoir des enfants, ‘au moment d’être financièrement stable’… puis, plusieurs années plus tard, se montrent prêts à investir des milliers$ dans la procréation assistée (bien sûr, il y maintenant les programmes gouvernementaux, mais quand même des coûts. Et on ne parle pas de la tension que ça vient à créer dans un couple.)

Autre chose: on sait que les MTS (ou les ITSS, comme il faut dire maintenant ;-) ), sont LA grande cause d’infertilité. Tant qu’à investir des fonds publics, pourquoi pas davantage dans la lutte et la sensibilisation aux MTS et à leurs effets?

Et pour finir, les médecins n’auraient-ils pas un travail à faire auprès des jeunes femmes dans la vingtaine, à l’effet que, plus elles attendent, plus cela risque d’être compliqué (et coûteux à plein d’égards) d’essayer d’avoir des enfants ?

Et cet autre commentaire :

de Denis Mercier

31 juillet 2013 à 12 h 58 min

“Laisser au seul médecin la décision finale, surtout quand il ou elle récolte des honoraires à chaque fois qu’une patiente passe GO, apparaît pour le moins délicat. Ce n’est pas tant de fonctionnaires dont nous avons besoin. Où sont les éthiciens ? Les philosophes ? Les psychologues ? Ceux et celles dont c’est le rôle de penser la vie ?”

Vous avez raison et j’avais eu la même question pour le projet d’euthanasie des personnes en fin de vie, on leur donne un formulaire à remplir mais on ne se préoccupe pas de leurs émotions et de leurs perturbations mentales parce qu’un formulaire ce n’est pas cher mais un psychologue là il faut sortir ses sous.

Pour ces techniques de procréation assistée, j’ai lu aujourd’hui que les taux de cancer de bébés nés de FIV par exemple, les taux de cancer du sang était de 18% supérieur aux enfants normaux et ils avaient aussi 22 ou 25% de cancers des fonctions endocrinologiques que les bébés normaux.

En fait, je tiens un forum informatif sur le cancer et je trouve qu’une équipe de sociologues et de scientifiques devrait faire une étude sur une société qui fonctionne sur un modèle archaîque très religieux pour savoir s’il y a moins de cancer dans une telle société parce qu’on dirait qu’aussitôt que l’homme ou une femme s’écarte de ce modèle, on dirait que Dieu a programmé la nature pour lui faire savoir.

Évidemment le virus qui donne le cancer du col de l’utérus donne le cancer de la gorge. Les homosexuels en plus d’avoir le sida sont plus susceptibles d’avoir le cancer de l’anus. Les femmes sont protégées du cancer du sein lorsqu’elles ont un enfant ou des enfants assez tôt dans leur vie etc. On dirait que les 7 plaies d’Égypte s’abattent sur les personnes qui ont des comportements sexuels autres que conservateurs. (...)

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Le droit de l'enfant de connaître ses origines...

Dans les nouvelles techniques de procréation assistées, très souvent, il y a un donneur de gamètes qui refuse que l'enfant connaisse un jour son procréateur. Ce qui constitue une atteinte à un besoin fondamental de cet enfant. Le projet de loi 47 apporte des « modifications au Code Civil et à d'autres dispositions législatives en matière d'adoption, d'autorité parentale et de divulgation de renseignements ». Il permet de faire ressortir ce besoin de connaissance de ces origines que nous constatons dans le courrier des lecteurs du journal Le Devoir du 1er août 2013, dans cette lettre de Caroline Fortin, adoptée et présidente du Mouvement Retrouvailles:

(...)
Le projet de loi n°47, dont il est question dans ce texte, remet les pendules à l'heure, à l'heure de la vérité si longtemps cachée à des centaines de milliers de personnes qui ont été confiées à l'adoption depuis les années 1920. Les propositions de modifications suggérées permettront enfin aux personnes confiées à l'adoption et désireuses de connaître leurs origines, de mettre un nom sur celle qui leur a donné la vie et d'avoir accès à leur identité primaire, leur identité réelle.
 
Elles permettront également aux mères qui ont perdu leur enfant aux mains de parents adoptifs, bien malgré elles dans la majorité des cas, d'avoir la possibilité de connaître l'identité qui a été donnée à ce petit être devenu adulte aujourd'hui.
 
C'est le retour du balancier afin que la justice soit équitable pour tous. Depuis toutes ces années de secrets et de protection de la confidentialité du parent biologique, n'est-il pas temps que la personne directement concernée, «l'enfant», ait des droits également? Le droit à l'identité doit être reconnu. Tout un chacun a droit de connaître son identité, sa vérité, ses origines.
 
Nous sommes conscients que certains cas peuvent être plus douloureux ou que certaines personnes ne désirent pas être contactées (parent et/ou enfant), mais pouvons-nous réellement défendre à quelqu'un de vouloir viscéralement savoir d'où il vient? Non! Pouvons-nous, en tant que société, permettre de continuer à ficeler les dossiers d'adoption de tous afin de protéger quelques individus qui ne veulent pas que leur identité soit connue? Non! Comme dans tout changement, il y aura à faire du cas par cas pour des dossiers plus délicats, mais pour l'amour, n'empêchons plus la majorité de savoir pour protéger des cas isolés.
 
(...)
 
Les mères qui sont restées les bras vides et le coeur lourd ont droit de se délivrer de ce secret et leurs enfants ont droit de connaître la vérité.
 
Demandez aux mères qui ont accepté de vivre des retrouvailles avec leur enfant comment elles se sont senties libérées. Oui, pour certaines il y a eu ouverture d'une vieille blessure, mais pour la plupart, ce fut un baume sur la plaie causée par la société, une libération. (...)

Et cette seconde lettre d'Alain Roy, professeur titulaire de la faculté de droit de l'Université de Montréal :

 
Le besoin identitaire de l’adopté
 
(...)
 
Si le droit à la vie privée des parents d’origine importe, la quête identitaire de l’adopté compte tout autant.
 
Depuis quelques années, les connaissances scientifiques permettent d’appréhender la quête identitaire de l’enfant adopté sous l’angle des besoins fondamentaux.
 
La personne adoptée qui veut connaître l’identité de ses parents d’origine ne cherche ni à s’introduire dans un environnement familial qui n’est pas le sien, ni à remplacer sa famille d’adoption, ni à satisfaire une simple curiosité, voire un caprice. En voulant s’approprier son passé et ses origines, l’adopté cherche simplement à satisfaire un profond besoin humain qu’un nombre grandissant de pays reconnaissent aujourd’hui dans leur loi constitutionnelle. Ainsi, en Allemagne et en Suisse, l’adopté majeur peut en toutes circonstances s’enquérir de son identité d’origine au nom du droit à l’égalité, à la dignité et au libre épanouissement de sa personne.
 
(...)
 
 
 
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L'ouverture d'esprit n'est pas racolage... réflexion sur les réactions aux paroles de François sur les personnes homosexuelles

Changement de ton dans l’Église? Changement de personnalité plutôt…

 

Il est particulièrement lassant de lire les commentaires des principaux médias ces jours-ci, où même, d’entendre certains membres de l’Église encourager ces médias en se réjouissant de cette « ouverture » du pape envers les personnes homosexuelles, comme si Benoit XVI et Jean-Paul II n’avaient pas toujours eu, exactement la même attitude, exprimée selon leur personnalité plus réservée de prélats européens.

 

Comment des chrétiens peuvent-ils entrer dans ce jeu de racolage qui consiste à laisser entendre que ce « changement de ton », qui n’en est pas un, pourrait être le garant de changement, d’adaptation, tel que le souhaite et le laisse entendre des journalistes qui ont tout autant à cœur les enseignements du Christ que l’auteur de ces lignes tient à répandre les enseignements du Marxisme aux personnes qui n’auraient pas encore été contaminées par sa bêtise…

 

Je reprendrai deux commentaires parus sur le site du Journal de Québec du 30 juillet 2013, courts et qui ont le mérite de bien exprimer ce que doit être une authentique charité :

Le Pape a dit qu'on devait accueillir un homosexuel qui cherche Dieu... comme il faut accueillir un alcoolique, un batteur de femme, une prostituée, et tout pécheur... dans la conversion à Dieu. Comme disait le Christ : 1) Il n'est pas venu pour le juste mais pour le pécheur; 2) Nul n'entre au Royaume du Père qui n'obéit pas à ses commandements; 3) Donc, convertissons-nous : “Va et ne pèche plus.”

Il faut vraiment se boucher les oreilles, se fermer l'intelligence et se geler le coeur pour comprendre autre chose de celui que le Christ nous a laissé comme assise de l'Église dans le temps qui passe. »

À un commentaire qui lui reprochait de comparer la pratique homosexuelle avec l’alcoolisme ou le batteur de femme, M. Allaire répondait très justement :

Que nous soyons tous des pécheurs, que nos péchés soient populaires ou impopulaires à une époque, n'est pas un amalgame mais une observation élémentaire qui rend compte de la nécessité d'un Sauveur. Pour cela, nous devons être tous reconnaissants envers le Seigneur et ouverts à toutes les personnes affligées par le péché, qu'il s'agisse de la pratique de l'homosexualité ou de l'ivresse... Et cette ouverture n'a de sens que celui de devenir parfait comme notre Père est parfait, car aucun péché n'entre au Paradis. C'est la raison pour laquelle l'amour du prochain est proportionnel au combat contre le péché qui les afflige. La solidarité avec le malade passe par sa libération de sa maladie. La solidarité envers sa maladie est une attaque contre ce prochain.

La fraîcheur de l'amour que le Pape offre est celle du Christ qui mangeait et s'assoyait avec les pécheurs... pour les mener sur le Chemin de la Vie et de la Vérité.

Quand on saisit cette nuance, on ne parle pas de changement de ton mais d'approfondissement de la mission. Et on ne risque pas la confusion d'autrui, en notre époque, entre le pécheur appelé à la conversion et le péché qui cherche cruellement à l'en retenir.

Si l’Église du Québec veut tomber dans le racolage et l’hypocrisie, elle ne s’attirera qu’une estime d’apparence des médias, heureux de trouver des idiots utiles qu’ils mépriseront sincèrement, et utiliseront, le temps que ces amis de circonstance voudront bien jouer le rôle du chrétien « ouvert », chrétien qui confond "ouverture" avec une parole véritablement ouverte à l’amour du prochain et prêt à lui donner ce qu’il y a de meilleur : la vérité dans un écrin d’amour. Ce que fait le pape François.

 

Trop de chrétiens choisissent une apparence de communion avec l’esprit du monde. Nous aimerions les voir, sans hésiter prendre exemple sur cet homme humble qui ne joue pas avec la vérité, qui a répété sans hésitation la fermeture à l’hominisation des femmes par une caricature d’ordination, et fermé la porte à tout débat sur l’avortement en affirmant aux médias qu’ils connaissent déjà la position de l’Église sur le sujet.

 

Cette attitude d’humilité vraie est la même que celle de Benoît rencontrant les victimes de pédophilie dans l’Église, que celle de Jean-Paul II pardonnant à celui qui avait tenté de le tuer et demandant pardon pour les crimes commis dans l’Église et en son nom.

Non, il n’y a pas eu de changement de ton, mais bien plutôt, un changement de personnalité, qui peut plaire davantage aux médias. Ne tombons pas dans ce jeu malhonnête de la flatterie sur l’ouverture d’esprit, qui n’apportera aucun fruit, mais qui laisse espérer aux ennemis du Christ une trahison de son enseignement qui les cautionnerait dans leurs erreurs. Ce qui n’arrivera pas.

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Une mère lesbienne doit reconnaître les droits d'un donneur de sperme voulant assumer sa paternité

Sur le site du journal Le Figaro du 31 juillet 2013 (via le Salon beige) :

(Des situations inhumaines pour les enfants confrontés au délire des adultes)

 

C'est l'histoire d'un petit garçon conçu «de manière artisanale par trois apprentis sorciers», explique crûment l'avocate du «géniteur». «Meilleur ami» d'un couple de femmes, raconte Me Magali Castelli-Maurice, Sébastien accepte de leur donner son sperme, et de renoncer à tous ses droits sur l'enfant. Mais, sept mois après la naissance, en septembre 2011, à Orléans, ce jeune barman se découvre des instincts paternels… et décide de reconnaître le bébé.
 
Une «espèce de tremblement de terre» dans la vie de Magali et Flavie, qui, jurent-elles, «voulaient que l'enfant connaisse ses origines, mais pas tout de suite, seulement quand il aurait posé des questions»… Les deux femmes ont beau déménager, en catimini, à Nantes, elles reçoivent, en mai dernier, une assignation devant le juge aux affaires familiales.
 
Dès lors, «c'est l'intérêt de l'enfant qui doit primer!», proclament en chœur les deux parties. «Peut-être que les gens auront du mal à comprendre, avance Magali, mais, pour nous, l'intérêt de notre fils, c'est d'être avec ses deux mamans et sa petite sœur», née le mois dernier d'un père «plus mûr, très sûr et qui a déjà des enfants». En face, Me Castelli-Maurice s'étrangle: «Ah bon, l'intérêt de l'enfant, c'est de vivre sans père?»
 
«J'ai peur pour son équilibre!»
 
Le juge a finalement tranché, mardi, et «organisé les droits du père de manière progressive, se félicite Me Anne Bouillon, avocate de Magali. Il verra d'abord l'enfant en présence de sa mère une fois par mois, puis sans sa mère. Puis aura un droit de visite et d'hébergement, et, enfin, la moitié des vacances scolaires».
 
En pleins préparatifs pour son mariage, le 17 août, Magali
avoue son désarroi: «Quand vous faites un don de sang, vous venez pas le récupérer après!, lâche-t-elle. Je n'en dors plus, je n'arrive plus à être une mère à 100 %. C'était pas prévu qu'il ait plus de droits que ma compagne, qui a vu naître l'enfant et qui l'élève! Aujourd'hui, cet enfant a une vie stable… J'ai peur pour son équilibre!». Certes, admet Me Bouillon, «cela va changer leur vie». «Il y avait un projet parental construit, des places imaginées, rappelle-t-elle, et tout d'un coup les cartes sont redistribuées, il faut imaginer cette coparentalité à trois, composer avec ce monsieur. Et pour la compagne de Magali, l'adoption plénière n'est plus possible.»
 
La situation de ce petit garçon, souligne Me Bouillon, n'est pas unique. «Internet a été un accélérateur de rencontres incroyable. Sur les forums, on voit des couples d'hommes qui cherchent une femme, on voit aussi l'inverse, indique l'avocate, qui a en charge d'autres dossiers similaires. Ce genre de cas sera de plus en plus fréquent. Il y a des femmes qui acceptent d'aider des hommes puis refusent d'accoucher sous X. Il y a des couples qui bâtissent des projets et, finalement, tout bascule…»
 
(...)
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Un tribunal britannique refuse l'euthanasie de personnes handicapées mais renvoie la balle au parlement...

Sur le site du Huffington Post du 31 juillet 2013 :

 

 

:

LONDRES - Un tribunal britannique a maintenu une loi qui interdit l'euthanasie en rejetant l'appel logé par deux hommes lourdement handicapés qui réclamaient que les médecins puissent les aider à mourir en toute légalité.

Les deux hommes prétendaient que leur droit à une vie familiale et privée, tel que garanti par la Convention européenne sur les droits de la personne, était brimé puisqu'on ne leur permettait pas de choisir l'endroit et la manière de leur mort.
 
Dans un jugement rendu mercredi, la Cour d'appel a reconnu que la loi interfère actuellement avec ce droit, tout en maintenant que l'interdit qui pèse sur l'euthanasie est justifié. L'an dernier, un tribunal inférieur avait statué que tout changement dans ce dossier devrait être effectué par les politiciens et non par les juges.
 
La Cour d'appel a abondé dans le même sens en affirmant que le Parlement représente la conscience de la nation et que le tribunal n'a pas de juridiction pour remettre en question l'interdit légal sur l'euthanasie.
 
Un des deux plaignants, un homme qui a été paralysé lors d'un accident de la route, s'est déclaré catastrophé par la décision. Ses avocats et lui pourraient maintenant s'adresser à la Cour suprême.
 
(...)
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Une école américaine forcée d'accepter les personnes « transgenres » dans le dortoir du sexe opposé...

Sur le site de Riposte catholique du 31 juillet 2013:

 

 

 

 

Le département de la Justice fédérale a tant fait pression sur les autorités d’un district scolaire de Californie qu’une jeune élève faisant son entrée dans une « High school » locale – l’équivalent du lycée – pourra utiliser les toilettes et les vestiaires des garçons, parce qu’elle s’identifie comme tel. Son sexe biologique, précise-t-on, est féminin.
 
Les responsables de l’école ont reçu une lettre de l’administration Obama précisant que s’ils refusaient de respecter l’identité choisie de la jeune fille, ils se rendraient coupables de discrimination en raison du sexe à l’égard d’« élèves qui ne se conforment pas aux stéréotypes sexuels ».
 
Un nouvel accord a donc été signé au niveau du district scolaire ouvre désormais à chaque élève transgenre la possibilité de profiter des toilettes et vestiaire du sexe opposé, et, mieux, de partager les dortoirs du sexe opposé au sien pendant les voyages scolaires. Ce qui, soit dit en passant, pourrait bien faire naître des vocations « transgenres » chez quelques garçons un peu plus entreprenants que les autres…
 
(...)
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