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Procréation assistée : les données ne sont pas compilées au Québec. Inadmissible selon la journaliste Ariane Krol.

Nous partageons ce point de vue tout en faisant la remarque que, pour une autre technique embarassante, les gouvernements canadiens et québécois ne divulguent pas de statistiques. Qui connaît les coûts exacts de l'avortement et le nombre d'avortements exacts à chacune des étapes de la grossesse? Des chiffres que le gouvernement ne veut pas connaître et ce, depuis des décennies. Le ministre Claude Ryan témoignait que seul le silence répondait aux questions des députés du gouvernement réunis en conseil, sur ce sujet. Sur le site du journal La Presse du 2 août 2013:

Trois ans après son lancement, le programme québécois de procréation assistée trahit ses vices de conception. Il est urgent d'en resserrer les critères et de faire un suivi adéquat.
 
(...)
 
C'était à prévoir: nous avons maintes fois dénoncé l'esprit «bar ouvert» de ce programme. Plusieurs des États qui financent la procréation assistée encadrent l'accès aux traitements, notamment en limitant l'âge des patientes. Rien de tel ici, où ce critère est laissé à la discrétion des médecins - un exemple de balise manquante signalé par le CHUM. Pendant ce temps, des patients qui ont de réels besoins médicaux liés à la procréation (tests génétiques poussés, diagnostic préimplantatoire pour éviter une maladie grave, etc.) subissent une attente importante, dénonce le centre hospitalier.
 
On s'étonne encore qu'un système public comme le nôtre, qui refuse chaque jour des services publics à ses citoyens faute de ressources, dépense des dizaines de millions de dollars chaque année pour permettre à certains de réaliser leur désir de donner naissance.
 
L'administration précédente, et toute l'opposition, ont jugé que l'infertilité relevait de l'assurance maladie? Soit. Mais dans ce cas, répondons d'abord aux besoins de nature médicale, quitte à élargir l'offre de services plus tard s'il y a lieu. Tout notre système de santé, de l'attente à l'urgence aux délais en chirurgie, priorise les besoins. Ce refus de le faire pour les coûteux traitements de fertilité dépasse l'entendement.
 
(...)
 
Québec devrait aussi pouvoir mesurer les effets de ces interventions, chez les patientes comme chez les enfants qui en résultent, et les coûts qui y sont associés. Or, plusieurs données essentielles pour évaluer et améliorer les pratiques ne sont pas compilées, ou pas disponibles. Trois ans après l'entrée en vigueur du programme, c'est inadmissible.
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