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Cancer du sein et avortement

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 août 2013, ce texte traduit du site Lifesitenews du 15 août 2013:

 

(Le Dr Joël Brind, co-fondateur et membre du Breast Cancer Prevention Institute)

 

Je vous propose ici ma traduction d’un article du Dr Joël Brind, professeur de biologie et d’endocrinologie au Baruch College de la City University de New York. Il est également co-fondateur et membre du Bureau du Breast Cancer Prevention Institute. Il a participé à des études sur le lien entre avortement et cancer du sein depuis 1992.
 
Certaines maladies épidémiques sont causées par des bactéries, les plus petits des êtres vivants. D’autres sont causées par des virus : des morceaux d’ADN ou d’ARN « voyous » : ils ne sont pas vivants, mais constituent néanmoins des séquences d’informations destructrices et infectieuses. Nous connaissons tous, bien sûr, aujourd’hui, les virus informatiques qui agissent de la même façon.
 
Le cancer du sein, à l’inverse, fait partie de ces maladies « épidémiques » qu’on estime ne pas être infectieuses. Mais les séquences infectieuses d’informations destructrices sont bien des virus, et elles n’ont pas besoin d’ordinateurs pour servir de porteurs. La mauvaise information peut circuler moyennant n’importe quel type de langage.
 
Supposez que l’on introduise la cigarette au sein d’une population qui n’aurait jamais fumé, accompagnée de cette instruction : « Fumer des cigarettes ne nuit pas à votre santé. » Cette phrase, qui véhicule une information fausse et destructrice, finirait bien avec le temps – tout comme un virus moléculaire – par provoquer une épidémie de cancers du poumon, non ?
 
Voici un autre exemple : « L’avortement n’augmente pas le risque de cancer du sein. » Cette lignée-là du virus de l’« avortement sûr et sans danger » peut-être remontée au moins jusqu’en 1982, à Oxford en Angleterre, et désormais elle s’est répandue dans le monde entier.
 
La très mauvaise nouvelle, c’est qu’elle s’apprête à prendre la vie de millions de femmes dans les nations les plus peuplées. Je vais vous expliquer pourquoi.
 
Le lien entre l’avortement et le cancer du sein (ABC – abortion breast cancer) a deux facettes. D’abord, il est universellement admis que le fait d’avoir un enfant fait décroître le risque de développer un cancer du sein, parce que la maturation des cellules du sein en cellules galactogènes les rend moins susceptibles de devenir cancéreuses.
 
Deuxièmement, la grossesse fait croître de manière impressionnante le nombre de cellules mammaires qui peuvent devenir cancéreuses. Une naissance vivante laisse à ces cellules « progénitrices » le temps de se différencier pour devenir des cellules plus mûres, plus résistantes au cancer.
 
Et ainsi, l’avortement provoque l’apparition de davantage d’endroits dans les seins où le cancer peut commencer à se développer qu’avant le début de la grossesse.
 
(...)
 
Même les estimations les plus prudentes aboutissent à des chiffres profondément inquiétants pour les nations du monde les plus peuplées. Si l’avortement double le risque pour une femme de développer un cancer du sein au cours de sa vie, de 2 % à 4 %, voilà qui ajoute un risque de 2 % pour l’ensemble des vies. La Chine et l’Inde comptent à elles seules un milliard de femmes. 2 % d’un milliard font 20 millions ! Sachant que le taux de mortalité atteint 50 % – il est bien plus élevé en Asie qu’aux Etats-Unis – on arrive à 10 millions de femmes mourant d’un cancer du sein parce qu’elles ont choisi l’avortement !
 
De tels chiffres sont assez effarants pour que les meilleurs chercheurs de Harvard y prêtent attention. Il y a cinq ans, dans le journal pilote du National Cancer Institute, ils reconnaissaient : « La Chine est au bord d’une épidémie de cancer du sein. » Evidemment ils ne mentionnent pas du tout l’avortement. Ils regrettent plutôt que « certains facteurs de risque liés au développement économique sont pour une large part inévitables » et appellent à une « prise en compte urgente de cette maladie dans la planification des infrastructures de santé futures ». Ce qui signifie principalement : il faut  prévoir mammographies et centres de traitement, et non pas bloquer le « virus » (qui consiste à nier le lien entre l’avortement volontaire et un risque accru de cancer du sein) qui répand le mythe de l’avortement « sûr et sans danger ».
 
Que ce virus continue de se propager, voilà ce que confirme une étude niant le lien « ABC » publiée en avril dernier au Danemark. Christina Braüner et ses collègues ont résumé le résultat de leur étude ainsi : « Notre étude n’a pas apporté de preuve d’une association entre l’avortement induit et le risque de cancer du sein. »
 
Cela n’a rien d’étonnant puisque l’étude était construite de manière à la rendre incapable de montrer si cette assertion est vraie ou non. En l’espèce, ils ont étudié le cas d’un groupe de femmes danoises en bonne santé jusqu’à l’âge de 50 ans et ont limité la recherche à l’histoire médicale de celles-ci sur les douze ans suivant le moment où elles ont rejoint l’étude.
 
De ce fait, même une femme ayant eu un avortement, correspondant à la moyenne de la population danoise, aurait dû survivre en bonne santé pendant 3 décennies avant de pouvoir ne serait-ce qu’être choisie pour participer à l’étude. Ayant ainsi exclu les plus vulnérables au sein de la population, les chercheurs ont en outre limité l’étude aux seules femmes ayant eu au moins un enfant, éliminant ainsi les femmes les plus exposées au risque – puisque le fait de ne pas avoir d’enfant est un important facteur de risque pour le cancer du sein.
 
On se demande quand le monde se réveillera enfin pour s’apercevoir de la pandémie de cancers du sein qui commence à se développer sous nos yeux. Le pouvoir des « virus » du déni continue de nous fasciner.
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La solution à l'extrémisme religieux n'est pas l'extrémisme du laïcisme...

Sur le site du Journal de Montréal du 19 août 2013, cette réflexion de Lise Ravary :

 

 

 

(...) 
Les promoteurs d’une charte pour délimiter la place du religieux dans la sphère publique lui attribuent des vertus pacificatrices miraculeuses. Mais les 60 % des Québécois qui souhaitent l’interdiction de tous les signes religieux en public seront déçus. À moins de transformer le Québec en dictature laïque, ça n’arrivera pas. Les musulmanes en hidjab, les Juifs à boudins et les turbans sikhs vont rester. Aucune charte ne pourrait interdire au YMCA, un organisme privé, de barbouiller ses fenêtres pour plaire à ses voisins. Ça s’appelle vivre dans un pays libre.
 
L’égalité homme femme? La liberté d’expression? La liberté de culte? Elles sont déjà protégées mur à mur par la Charte des droits et libertés du Québec et du Canada.
 
Les envahisseurs
 
L’urgence d’instaurer une laïcité fermée au moyen d’une charte des valeurs repose sur une interprétation étroite de la réalité plutôt que sur la réalité elle-même. Le Québec n’est pas envahi par des hordes fanatiques qui complotent pour détruire sa culture. L’islamisme existe, mais ce sont des policiers et des services de renseignements efficaces dont nous avons besoin pour le contrer.
 
Pas besoin de charte pour appliquer la loi ou pour exprimer clairement ses attentes. Ni pour stopper les subventions aux écoles religieuses. Pas besoin d’une charte pour interdire tchadors et burqas au nom de la sécurité publique. Pas besoin de charte pour empêcher que les lieux de culte ne soient financés par des intérêts étrangers.
 
Ni pour surveiller certains leaders religieux. Pas besoin d’une charte pour réguler l’immigration. Ni pour augmenter les budgets alloués à l’intégration. Autrement dit, pas besoin de charte pour régler les vrais problèmes.
 
(...)
 
Oui à la laïcité
 
J’appuie l’affirmation de la nature laïque de l’État, mais je me méfie de l’instrumentalisation de tensions interculturelles par le politique. En mai, le ministre Bernard Drainville a choisi d’entretenir les braises de l’intolérance plutôt que de se faire rassembleur dans l’affaire du stationnement pendant les fêtes juives, quand il a accusé publiquement une communauté paisible, établie ici depuis 250 ans, d’être source de ressentiment, de colère, de bisbille et de conflits.
 
Comme bien des gens qui appartiennent à des minorités religieuses ou culturelles, ce genre de discours me fait frémir. Ce n’est pas normal de se sentir ainsi au Québec, au XXIe siècle. Pas à la veille du dépôt d’une charte des valeurs québécoises.

La position des différents partis politiques sur le sujet (La Presse du 19 août 2013) :

- Parti Québécois: Pour une interdiction large du port de signes religieux dans la fonction publique.

- Coalition avenir Québec: Pour une interdiction limitée du port de signes religieux à certaines fonctions d'autorité. Position semblable chez QS.

- Parti libéral du Québec: Pour les libéraux, le port de signes religieux n'empêche en rien un agent de l'État d'exercer ses fonctions avec impartialité. Ils sont réfractaires aux interdits à venir.

Tous les partis se déclareront opposés au bannissement de la burqa ou du niqab des lieux publics, comme c'est le cas en France.

Le laïcisme, religion du parti Québécois excluant toutes les autres, que ce dernier veut imposer à la population, est une attaque envers la laïcité, respect et neutralité de l'état permettant la convivialité des croyances de tous. Une kippa, un voile, une croix, ne sont une agression que pour les personnes profondément intolérantes. Elles, ont à évoluer... La sécurité publique permet d'interdire certaines pratiques ou habillements qui mettent en danger la population dans une certaine mesure (burqua, niquab, poignard, etc.). C'est la seule interdiction raisonnable. Le reste est fanatisme de personnes allergiques aux religions théistes.

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Vision globale de la société : les valeurs qui doivent nous inspirer

par André Morais, Notaire

Voici les vraies valeurs fondamentales que tous doivent admettre et défendre parce que ces valeurs sont, elles-mêmes, basées sur la Loi éternelle. Pour débuter, disons que tous doivent respecter la vie de la fécondation à la mort naturelle.

Ce principe soutant tous les autres droits, lesquels sont basés sur ce premier principe sans quoi ces autres droits ne peuvent exister.

Ensuite, vient le principe démocratique de la liberté de penser, de religion et d’association.

L’homme, être doué d’intelligence et de volonté, doit respecter la loi naturelle de s’unir librement à une compagne de sexe opposé.

Le mariage est basé sur l’union d’un homme et d’une femme et il doit y avoir acceptation des buts premiers et seconds du mariage. « L’union affective entre un homme et une femme et celle qui existe entre deux personnes de même sexe sont fondamentalement différentes. L’ une est conjugale Puisqu’elle suppose essentiellement la différence des sexes; l’autres n’est pas conjugale puisqu’elle ne comporte pas cette complémentarité des sexes avec ouverture à la fécondité. »

« Nous soutenons que les deux ne peuvent être mises sur le même pied, car cela dénaturerait l’institution du mariage en faisant fi d’une de ses finalités essentielles : la procréation et l’éducation des enfants qui assurent l’avenir de la Société.» Une fois les enfants venus au monde, il faut les éduquer selon la volonté des parents, premiers responsables de leur éducation. Les parents doivent avoir la liberté de choisir le genre d’éducation et d’instruction qui convient à leurs enfants.

Cette liberté doit se traduire par le libre choix des institutions mises à leur disposition. C’est là, la démocratie scolaire bien comprise.

L’Etat n’a pas le droit d’imposer ses propres vues relativistes en éducation, et doit respecter l’école catholique pour les catholiques, l’école protestante pour les protestants et l’école neutre pour les autres. L’autorité religieuse doit offrir une formation religieuse pour leur propre groupe.

C’est là, la liberté religieuse qui doit être respectée par tous.

Une fois cette liberté respectée, viennent les vertus d’amour et de charité et enfin, l’Etat doit exercer la justice distributive à l’égard de tous ses citoyens.

Voilà l’harmonie à instaurer et les valeurs qui doivent inspirer l’action des citoyens honnêtes.

Me André Morais, B.A., LL.L. Notaire

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Réflexions d'un des pionniers des soins palliatifs au Canada

Sur le site du journal Le Devoir du 1er février 2010 :

 

 

(Le docteur Balfour Mount)

 

 

(...) 
En 1973, le Dr Mount, chirurgien-clinicien en urologie-oncologie à l'Hôpital Royal Victoria, entreprend une étude sur les soins prodigués aux patients en phase terminale dans son institution. Le constat qu'il fait le trouble profondément. «Je savais le personnel hospitalier très compétent, attentionné et ayant à coeur d'offrir les meilleurs soins possible aux patients. La technologie médicale, nous l'appliquions très bien, mais nous avions omis le fait qu'il y a une importante différence entre la pathophysiologie de la maladie sur laquelle nous concentrions nos efforts et l'expérience subjective de la maladie qui est influencée par ce que nous sommes comme personne. Car il y a des aspects physiques, psychologiques, sociaux, spirituels, voire financiers, qui modifient cette expérience», souligne le Dr Mount avant de rappeler que «quand on ne peut plus espérer prolonger la vie, l'objectif est d'améliorer la qualité de vie, ce qui est expressément le but des soins palliatifs. Or, les patients se faisaient souvent dire qu'on ne pouvait plus rien faire pour eux. On leur faisait sentir qu'ils occupaient un lit dont nous avions besoin pour un patient pour lequel on pouvait faire quelque chose», raconte le Dr Mount. «Cette attitude reflétait notre manque de compréhension et notre ignorance de ce qui peut être fait pour ces patients qui sont les plus malades de notre système de santé. Nous ne satisfaisions pas les besoins psychosociaux, voire physiques de ces patients. Personne ne s'était penché sur ce que pourrait être un contrôle adéquat des symptômes, dont la douleur, chez cette population de patients.»
 
D'autres médecins incapables d'avouer à la famille qu'il n'y a plus d'espoir pour le patient proposent une autre chimiothérapie, ne sachant que faire d'autre. «Les demandes pour une euthanasie découlent souvent d'un rejet de ces soins agressifs et inappropriés», affirme le Dr Mount, pour qui l'euthanasie est tout à fait incompatible avec les soins palliatifs, même s'il concède que les deux visent à diminuer la souffrance. «La durée de la vie est hors de notre contrôle, et ce n'est pas à nous d'en décider», déclare le Dr Mount, pour qui la légalisation de l'euthanasie mettrait en danger les plus vulnérables de notre société, comme les handicapés et les vieillards, lesquels se sentent parfois comme un fardeau pour leur famille et la société.
 
Un temps précieux
 
Les dernières semaines de vie d'un cancéreux représentent «le temps le plus précieux de la vie d'une famille», car c'est le moment où peuvent se dénouer des affaires irrésolues, où l'on peut avouer l'amour et l'attachement que l'on porte à ses proches. «Il s'agit d'un important moment de partage qui peut adoucir la mort de la personne qui agonise et qui peut rendre les 40 prochaines années plus sereines et plus heureuses à ceux qui lui survivront. Ce temps recèle un incroyable potentiel qui est perdu si l'on euthanasie la personne», souligne le professeur Mount qui déplore le fait que la mort soit un sujet de discussion tabou dans notre société. «Il faut aider les gens à dédramatiser la mort. Il faut leur faire voir la mort comme un phénomène naturel, un événement normal», dit-il.
 
Le Dr Mount est scandalisé d'entendre des dirigeants d'hôpitaux affirmer encore aujourd'hui que les soins palliatifs coûtent cher, insinuant peut-être par là que l'euthanasie permettrait probablement de réduire les coûts. Il est outré de la fausseté d'une telle affirmation, lui qui a clairement démontré, il y a 30 ans, l'efficacité d'une unité de soins palliatifs dotée d'une douzaine de lits à l'Hôpital Royal Victoria, et d'un programme de soins à domicile desservant l'île de Montréal qui était destiné à aider les gens à mourir à la maison.
 
(...)
 
L'enseignement des patients
 
Le Dr Mount affirme humblement que ce sont deux de ses patients qui lui ont donné les meilleurs enseignements. L'un d'eux, un brillant jeune homme de 30 ans, surnommé Chip, membre de l'équipe olympique canadienne de ski, qui avant son cancer généralisé «ressemblait à un dieu grec et excellait dans tout ce qu'il entreprenait», confia au Dr Mount, peu avant sa mort, alors qu'il était devenu squelettique comme les rescapés d'Auschwitz, qu'il «venait de vivre la meilleure année de sa vie». «J'ai eu une vie merveilleuse, tournée vers le monde extérieur. Durant cette dernière année, j'ai fait un voyage intérieur et ce fut le voyage le plus extraordinaire de ma vie», lui avait-il dit à l'insu de sa famille.
 
«Ce patient m'a enseigné que l'on ne peut juger la souffrance d'autrui», car, même dans un état physique effroyable, un mourant peut vivre les meilleurs moments de sa vie. Dans son cas, «sa famille souffrait probablement plus que lui et projetait sa propre souffrance sur lui», explique le Dr Mount.
 
La recherche de «sens» dans nos vies est probablement ce qui préoccupe le plus les mourants, souligne le Dr Mount. Certains, comme le skieur Chip, le trouvent à l'intérieur d'eux-mêmes. D'autres le découvrent dans une étroite «connexion avec les autres». Nombreux sont ceux qui établissent cette «connexion cicatrisante» («healing connection») avec «la musique ou une autre forme d'art, voire avec la nature», alors que plusieurs autres trouvent ce sens à travers une «connexion spirituelle avec une réalité suprême» qui peut être la «complétude quantique ou dieu».
 
Dans son étude, le Dr Mount a remarqué que les individus qui avaient trouvé ce sens de complétude vivaient une grande paix intérieure et n'étaient pas envahis par l'angoisse et la frayeur de la mort comme ceux qui ne l'avaient pas trouvé. Et pour aider ces derniers, le Dr Mount réitère l'importance de bien contrôler leurs symptômes et de créer autour d'eux un environnement à leur image — et non celui que l'on croit être le meilleur pour eux —, qui leur permettra de se sentir en sécurité. Il insiste finalement sur la nécessité d'écouter le patient afin de pouvoir l'aider à trouver le genre de connexion qui l'apaisera.
 
(...)
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Pourquoi les Russes ont raison et l'Occident tort sur la question de la propagande gai

(Thomas Mulcair, chef du NPD, fier de parader à Vancouver)

L’événement de la parade gaie à Montréal a été l’occasion pour plusieurs politiciens de condamner la politique russe d’opposition à la propagande du lobby gai sur son territoire, spécialement envers la jeunesse. Justin Trudeau et Pauline Marois y sont allés de remarques savoureuses :

-Pauline Marois : « Il faut continuer à lutter contre la discrimination sous toutes ses formes. (…) Ce que nous appelons la norme, elle évolue. »

-Justin Trudeau : « Cette année en particulier, on pense aux gens qui vivent dans des régimes intolérants et haineux, comme la Russie. »

Haineuse la Russie? Protéger ses enfants serait haineux? Le journal La Presse du 19 août 2013 nous apporte cette histoire, sans condamner le sort épouvantable que nous réservons aux enfants dans notre pays «tolérant et bienveillant »…

Thierry et François* se croyaient blindés. Ils avaient consacré des soirées entières à la lecture des centaines de pages du contrat les liant à la mère porteuse. Malgré cela, «un peu plus et la maison y passait».

En raison de complications de toutes sortes, la conception de leur fils leur a coûté 200 000 $.

(…)

Parce que les contrats de mère porteuse ne sont pas reconnus au Québec, Thierry et François ont eu recours à une agence américaine. Thierry fournissait ses gamètes, une parente de François, les ovules.

Par contrat, Abby, propriétaire d'un café dans un petit village du Minnesota et épouse d'un policier, promettait de se faire avorter si l'enfant était trisomique. Non, elle ne ferait ni motoneige ni motocyclette pendant sa grossesse et elle permettrait aux futurs pères d'assister aux échographies. Les futurs pères, eux, promettaient de prendre l'enfant, peu importe son état à la naissance.

(…)

Le couple a dû verser une compensation additionnelle à Abby, étant donné qu'elle a été contrainte de réduire ses heures de travail.

L'enfant est finalement né une semaine et demie avant la date prévue, par césarienne. Né avec le cordon autour du cou, le bébé a passé deux jours aux soins intensifs. "Ça, c'est le gros risque qu'on avait sous-estimé, raconte Thierry. S'il avait fallu que Samuel y reste deux semaines, nous aurions été très mal pris.»

Du Midwest américain, Thierry et François ne s'attendaient pas à tant d'ouverture.

«Nous avons raté l'accouchement, alors les infirmières nous ont envoyé plein de photos de l'enfant pendant que nous étions en route. À l'aéroport, avec le bébé, nous étions presque des vedettes! Tout le monde venait nous parler, sans jugement aucun.»

Complications au Québec

«Ça s'est gâté au Québec, se désole François. On n'est peut-être pas aussi évolué qu'on aime à le croire.»

Quand il a été question de procurer une carte d'assurance maladie à l'enfant, «le préposé, au guichet, m'a regardé comme si j'étais un criminel, évoque François. Puis, sous prétexte que la naissance a eu lieu aux États-Unis, on a voulu nous imposer un délai de carence comme pour les étrangers.»

Ç'a été encore plus compliqué pour le congé de paternité. Thierry a eu le sien, mais pas François. Pourtant, le Régime québécois d'assurance parentale lui avait assuré qu'ils auraient tous les deux droit à leur congé.

«On nous a dit que, comme on n'avait pas fait affaire avec le Secrétariat à l'adoption internationale, on ne reconnaissait pas ma paternité, continue François. Selon le gouvernement, je n'étais pas le père de Samuel. J'en ai perdu le sommeil pendant des nuits.»

Malgré toutes ces difficultés, le couple a entrepris des démarches pour la conception d'un deuxième enfant. Cette fois, il fera appel à une Ontarienne qui a déjà été mère porteuse à quatre reprises.

En temps et lieu, les enfants seront mis au courant de leur histoire, dit le couple, en tenant compte de leur degré de compréhension.

«Samuel saura qu'il n'a pas de mère et qu'il est né grâce au don de deux femmes merveilleuses.»

Croient-ils à l'altruisme de mères porteuses qui sont de pures étrangères? Thierry et François (qui envoient des photos de Samuel à Abby par Facebook) répondent par l'affirmative. «Abby a touché tout au plus 20 000 à 25 000$ en compensations de toutes sortes. Il y a des façons plus faciles de se faire de l'argent», dit François.

«Nous, on n'a obligé personne, poursuit-il. La mère porteuse est contente, nous sommes comblés par notre bébé et notre bébé va très bien. Qui est malheureux là-dedans?» (...)

Et lequel des «papas» va allaiter le bébé? 

Voilà le genre d’histoire que les Russes veulent éviter, parce qu’ils ont le courage d’aimer vraiment les enfants de leur pays.

...

Ils ont participé à la parade gay

Justin Trudeau, Pauline Marois, Françoise David, Philippe Couillard, Thomas Mulcair, François Bonnardel, Nathalie Roy, Denis Coderre, Louise Harel, Laurent Blanchard, Richard Bergeron,  les ministres Sylvain Gaudreault, Pascal Bérubé, Diane de Courcy, l’ancien hockeyeur Georges Laraque, etc.

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Un cardinal proche du Pape: Je « soutiens pleinement » cette Canadienne pro-vie emprisonnée

par Patrick B. Craine • Vendredi 9 août 2013


Le cardinal Oswald Gracias de Bombay (au milieu), à l'extérieur du Centre de détention Vanier pour femmes, avec Mgr Lawrence Saldanha (d) et le père Paul Hrynczyszyn (g). Crédit photo: John-Henry Westen / LifeSiteNews.com

MILTON, Ontario, le 9 août 2013 (LifeSiteNews.com) - Un cardinal indien influent déclare qu’il « soutient pleinement » les efforts d'une jeune Canadienne pro-vie qui purge une peine de longue durée en prison après être entrée à l’intérieur de cliniques d’avortement pour tenter de sauver les bébés à naître.

Le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, a été récemment été recruté par le pape François pour faire partie du comité consultatif de huit cardinaux chargé de l'assister pour réformer la Curie romaine. Il est aussi président de la Fédération des Conférences épiscopales d'Asie.

Le cardinal s’est entretenu avec le rédacteur en chef de LifeSiteNews, John-Henry Westen, vendredi, au Centre de détention Vanier pour femmes à Milton, en Ontario. Le cardinal était venu à la prison pour rendre visite à Mary Wagner, qui a été arrêtée à plusieurs reprises après être entrée pacifiquement dans des cliniques d'avortement pour parler avec les femmes qui avaient rendez-vous pour un avortement.

Pendant sa visite à la prison, le cardinal Gracias a célébré la messe pour une dizaine de détenues, dont Mary Wagner (photo à droite) et une autre prisonnière de conscience pro-vie Linda Gibbons (photo, à gauche). Mgr Lawrence Saldanha, archevêque émérite de l'archidiocèse de Lahore, au Pakistan, s’est joint à lui.

« Le pape François est tellement clair sur la nécessité que nous avons de témoigner de l'Évangile en dépit des difficultés », a déclaré le cardinal. « Je suis profondément convaincu que l'on doit faire ce que l'on voit qui est juste. Suivez l'Évangile dans les bons moments comme dans les mauvais, quelles que soient les difficultés. Donc, dans ce sens, j'appuie certainement et entièrement ce que fait Mary Wagner ».

« Après avoir parlé avec Mary, il est clair pour moi maintenant qu'elle a une mission », a-til dit, décrivant également son travail comme « un apostolat ». « Elle est certainement la voix des enfants à naître. Elle défend leurs droits ».

Mary Wagner est en prison depuis son arrestation le 15 août 2012 à l'extérieur de la « Clinique de soins des femmes » de Toronto sur l'avenue Lawrence Ouest. Tout comme Linda Gibbons, qui est à Vanier depuis juin, Wagner reste en prison parce qu'elle refuse, en conscience, d’accepter une condition de libération sous caution qui lui interdirait de s'approcher des cliniques d'avortement.

Le cardinal Gracias dit qu’après avoir rencontré Wagner il est « davantage convaincu de l'utilité de ce qu'elle fait. »

« Ce n'est pas un exercice futile comme de se battre contre des moulins à vent », a-t-il dit. « Quoique les gens puissent douter de l’efficacité de son action, elle m'a dit que plusieurs personnes ont été influencées par ce qu'elle a fait et n'ont pas opté pour l'avortement. Le fait que, tout de suite, on en voie les fruits, cela veut dire que ça marche et que ça valait la peine. Même si elle n’avait sauvé qu’une vie, cela valait la peine. »

Le cardinal a également dit qu'il a été frappé par le témoignage personnel de Mary et ses efforts apostoliques dans la prison.

« C’est une personne tellement paisible et si contente en elle-même. Elle ne présentait aucun signe de détresse », a-t-il expliqué. « Je suis tellement heureux de l'avoir rencontrée. Elle laisse tout entre les mains du Seigneur, c’est une personne de Foi et d’engagement profonds et elle est sûre de ce qu'elle fait. »

« Sa présence même crée une ambiance », a-t-il poursuivi. « Et il est possible aussi que cela soit thérapeutique pour certaines personnes, la façon dont elle s’occupe d’eux, la façon dont elle est confiante. »

Westen s’est également entretenu avec le Père Paul Hrynczyszyn, qui a organisé la visite du cardinal à la prison et qui y rencontre fréquemment les détenues. Il a déclaré que l'événement a eu lieu parce que le cardinal « avait le désir de visiter Marie Wagner. »

« Je suis bien content que le cardinal, l'un des proches collaborateurs du pape, vienne célébrer la messe pour elles », a déclaré le père. Hrynczyszyn, qui est pasteur adjoint à l’église Saint Paul Apôtre, à Burlington. Il a ajouté que c'était « une belle messe » et que « certaines d'entre elles pleuraient. »

Le Père Hrynczyszyn dit qu'il rend visite à Mary en prison à quelques reprises tous les mois. « J'ai appris à la connaître vraiment bien, et c'est en fait une bénédiction pour moi de lui rendre visite parce que je pense qu'elle est une sainte », a-t-il dit. « Je le pense vraiment. Je ne pense pas que les gens reconnaissent cela, mais ce qu'elle fait est très héroïque. »

« Ce qui m'a le plus frappé chez elle, c'est sa profonde piété, sa sainteté et sa profonde humilité », a-t-il poursuivi. « Beaucoup de gens pourraient ne pas comprendre et la critiquer pour ce qu'elle fait, prétendre qu’elle gaspille l'argent du contribuable pour rien. Mais elle sent que ce qu’elle fait est l'œuvre du Seigneur, que le Seigneur l’appelle à faire cela, à rendre témoignage au don et à la sainteté de la vie humaine de cette façon radicale. »

« Ce n’est pas tout le monde qui est appelé à témoigner de cette manière radicale, à aller s'asseoir en prison, mais elle se sent appelée à faire cela », a-t-il ajouté. « Je sens vraiment aussi qu'elle est appelée à le faire. Je crois qu’elle fait plus que nous ne pensons en étant ici, dans cette prison. Elle aide un grand nombre de femmes à revenir à la Foi. »

John Bulsza, un ami de Wagner et Gibbons, a également indiqué que les détenues « ont été émues par leur contact » avec le cardinal et l'archevêque. « J'ai demandé à l'une des détenues “Pourquoi pleures-tu?” Et elle a répondu : “Je me sentais guérie. Je me sentais comme si j'avais besoin de pardon et sa présence m'a fait me sentir comme si j'étais pardonnée.” J'ai demandé à une autre détenue, et elle a dit essentiellement la même chose. Elles ont juste eu l'impression qu'un processus de guérison avait eu lieu. »

Le cardinal est en visite au Canada pour bénir le 40e anniversaire de mariage de son ami d'enfance, Kevin Coelho, avec son épouse Judy. Ils étaient accompagnés d’un autre ami proche, du Tennessee, Ronald Barnes.

Barnes dit qu'il a été ému « juste de regarder les visages de ces femmes et de voir comme elles ont été ravies d'être là, combien elles étaient heureuses. »

« Je veux dire qu'elles étaient vraiment heureuses. C'étaient des larmes de joie, de très grande joie », a-t-il poursuivi. « Vous pouviez voir qu'elles avaient été touchées. Vous pouviez voir qu'elles étaient heureuses que nous soyons venus. Je me sentais moi-même ému d'être là, pour être honnête avec vous. »

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Selon Vladimir Poutine, les dirigeants du monde doivent s'unir pour mettre fin à la persécution antichrétienne

par Hilary White, traduction de Campagne Québec-Vie

MOSCOU, 1er août 2013 (LifeSiteNews.com) - Vladimir Poutine a exhorté les dirigeants politiques du monde entier à faire cesser les persécutions violentes qui ont éclaté contre les chrétiens dans de nombreux pays du Moyen-Orient.

S'exprimant récemment à Moscou, lors d'une réunion avec les chefs des églises orthodoxes, le président russe a noté « avec inquiétude » que « dans de nombreuses régions du monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les tensions interconfessionnelles s'intensifient et les droits des minorités religieuses sont violés, y compris ceux des Chrétiens et des Orthodoxes ».

"Ce problème pressant devrait faire l'objet d'une attention étroite de l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré M. Poutine. "Il est particulièrement important aujourd'hui de faire des efforts pour prévenir les conflits interculturels et interreligieux, car ils sont associés aux bouleversements les plus graves." Poutine a fait l'éloge de la coopération croissante entre les Églises orthodoxes et l'État russe, en disant: « Nous agissons en tant que partenaires et collègues authentiques pour résoudre les tâches domestiques et internationales les plus pressantes, et pour mettre en œuvre des initiatives conjointes pour le bénéfice de notre pays et de ses habitants»

La Fédération russe a récemment adopté une loi rendant illégale la promotion de l’homosexualité, une mesure qui, bien que condamnée par de nombreux dirigeants européens, a été fortement soutenue par l'Église orthodoxe.

Poutine a ajouté jeudi que l'Église a toujours donné aux Russes une boussole morale lorsque tant de gens cherchaient de l'aide. «Aujourd'hui encore, les gens sont à la recherche d'un soutien moral et des millions de nos compatriotes le trouvent dans la religion. Ils font confiance à la parole sage et pastorale de l'Église orthodoxe russe », soutient-il.

Il a ajouté que c'est l'Église, en fin de compte, qui est à l’origine « de la culture et de l’éducation » en Russie et de leur développement au cours des 1000 dernières années. «L'adoption du christianisme a marqué un tournant dans le destin de notre patrie ; grâce à cet évènement elle est devenue une partie inséparable de la civilisation chrétienne et elle a pu se transformer en une des plus grandes puissances mondiales», a déclaré M. Poutine.

Le chef de l'Eglise orthodoxe russe, le patriarche Cyrille, a déclaré lors de la même réunion que les tentatives pour pousser les chrétiens hors de Syrie conduiraient à une « catastrophe de civilisation ». Le patriarche Cyrille et d'autres chefs orthodoxes ont critiqué l'absence de réponse à la crise à laquelle font face les chrétiens du Moyen-Orient de la part des États-Unis et des autres dirigeants occidentaux.

La réunion s'est tenue avec les dirigeants de l'ensemble des 15 Églises orthodoxes pour commémorer le 1025ème anniversaire du «Baptême de la Russie » : l'adoption officielle du christianisme de rite byzantin1 sur tout le territoire de la Rus2 par le prince Vladimir de Kiev, en 988 après Jésus-Christ.

Les responsables orthodoxes ont également condamné, lors de cette réunion, la répression laïque de plus en plus grande des libertés chrétiennes dans les pays non-musulmans comme la Grande-Bretagne, où le «mariage homosexuel » vient d'être créé.

Le métropolite Hilarion, chef œcuménique de l'Église orthodoxe russe, a déclaré: «la laïcisation déguisée en démocratisation » est en train de conduire les pays occidentaux vers le totalitarisme. Il a parlé d'une «énergie puissante aujourd'hui qui s'efforce de rompre totalement avec le christianisme, celui-ci ayant contrôlé les pulsions totalitaires de ce sécularisme pendant 17 siècles. »

Le métropolite Hilarion a ajouté: «Finalement, il s'efforce inconsciemment de mettre en place une dictature absolue qui exige un contrôle total sur chaque membre de la société. Ne sommes-nous pas en train de nous y diriger quand, « pour des raisons de sécurité», nous acceptons les passeports électroniques obligatoires, la dactyloscopie [identification par les empreintes digitales] pour tout le monde, et les caméras de surveillance partout? »

Il a souligné la création du «mariage» de même sexe en France, qu'il a appelé une tentative de rendre «l'immoralité normale », disant que le gouvernement français a « délibérément et ostensiblement ignoré les demandes (de plus d’un million) de personnes et utilisé des gaz lacrymogènes pour en disperser certains. »

Plus tard, lors d'une réception à Kiev, Vladimir Poutine et le Patriarche Cyrille ont pris part à une cérémonie de prière avec le Président ukrainien Viktor Yanukovych. Il a exhorté les dirigeants de l'Ukraine à s’unir plus étroitement avec la Russie et à abandonner les ouvertures envers l'Union européenne, faisant référence à une relation spirituelle et culturelle naturelle qui n'est pas présente avec la très laïque UE.

C'est la religion orthodoxe qui crée une véritable unité entre les peuples slaves, a ajouté le patriarche Cyrille. «Nos ancêtres ont adopté la foi chrétienne et, avec elle, un système de valeurs et de morale ... qu'aucun bouleversement historique n’a réussi à détruire.» Russes, Ukrainiens et Biélorusses ont un fondement spirituel commun qui les unit plus que leurs frontières nationales ne les divisent.

Le patriarche Cyrille s’est exprimé à propos de la mode du «mariage» de même sexe qui déferle sur le monde occidental : "C'est un symptôme apocalyptique très dangereux, et nous devons tout faire pour que le péché ne soit jamais validé par les lois de l'État sur les terres de la Sainte Rus, parce que cela signifierait que les gens s’engagent sur la voie de l'autodestruction ".

Il y a quelques jours, le ministre des Affaires étrangères du Canada John Baird, a fustigé le gouvernement russe à propos de sa loi interdisant la propagande homosexuelle, la qualifiant de « haineuse ».

Baird a dit que le Canada était parmi les gouvernements qui ont essayé de dissuader les dirigeants russes d’adopter la loi controversée ; celle-ci interdit toutes les tentatives de normalisation de l'homosexualité ou d'autres formes de sexualité non traditionnelles, en particulier celles qui impliquent des enfants.

"Cette loi mesquine et odieuse aura une incidence sur tous les Russes 365 jours par an, chaque année. Il s'agit d'une incitation à l'intolérance, qui engendre la haine. Et l'intolérance et la haine engendrent la violence ", a dit le ministre Baird à la Presse canadienne aujourd'hui.

Ces commentaires font suite à une annonce, faite par le ministre des Sports de la Russie, Vitaly Mutko, que la loi serait aussi appliquée à l’égard des athlètes et des visiteurs en Russie pendant les Jeux olympiques d'hiver de l'année prochaine.

Notes:

« C’était plus de soixante ans avant le Schisme entre catholiques et orthodoxes : le christianisme, encore uni, avait deux formes : l’une orientale liée à Byzance, l’autre occidentale liée à Rome. » (Radio Vatican)

Rus : la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie actuels. La capitale de la Rus était Kiev.

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Épluchette de blé d'Inde de Campagne Québec-Vie

Vous êtes cordialement invités à une épluchette de blé d’Inde de Campagne Québec-Vie !

Évènement sur Facebook>>

Dimanche le 18 août de 12h00 à 15h00 à l’arrière de l’église Saint-Émile (3330 rue Rivier, Montréal, à 10 minutes de marche du métro Joliette).

À l’extérieur, ou à l’intérieur en cas de pluie. Avec invité spécial : Le père René Larochelle.

10$ pour du maïs à volonté, gratuit pour les enfants accompagnés âgés de moins de 14 ans. Café et jus seront servis.

SVP nous laisser savoir par téléphone (514) 344-2686 ou par courriel ([email protected]) si vous pensez venir. À bientôt !

Courte auto-biographie du père René Larochelle: "Après mon cégep, j’ai fait une année de travail dans un quartier pauvre comme travailleur de rue avec une idéologie plus marxiste et aussi une rencontre du Bouddhisme. Pendant cette année j’ai fait une rencontre avec Jean Vanier qui a ouvert la porte en moi pour une conversion au Christ Jésus, à cause de son implication si aimante avec les plus pauvres. Après une retraite de discernement d’un mois, je suis entré comme moine à Saint-Benoit-du-Lac en octobre 1973. Cette vie de prière, d’étude et de travail m’a beaucoup formé à l’écoute de Dieu. À partir de 1983 j’ai fait beaucoup d’accompagnement spirituel. À partir de 1992, plusieurs m’ont demandé pour des fin de semaine de retraite à l’Abbaye sur la prière contemplative, sur la lecture pliée de la Bible, sur le cheminement spirituel. En 2000, un groupe de familles m’a interpelé à partir quelque chose pour les ressourcements spirituels des familles avec leurs enfants. En 2001 nous avons commencé avec l’aide d’une religieuse et d’une grand-mère à accueillir des groupes de familles dans une maisons pour ces ressourcements. J’ai quitté l’Abbaye en octobre 2009 pour me donner plus au ressourcement des familles. Je travaille à mi-temps dans une paroisse et je travaille pour les familles, les groupes de jeunes et les différents groupes de prières."

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Procréer à tout prix

L'INDUSTRIE de la procréation roule à plein régime au Québec : fécondation in vitro et in vivo, ovules et sperme en vente libre, mères porteuses, bébés éprouvettes, embryons congelés, manipulations génétiques de plus en plus sophistiquées où on parviendra à fabriquer des bébés sur commande aux goûts délirants de parents inconscients, etc.

En 2010, le gouvernement du Parti Libéral du Québec avec l'appui du Parti Québécois a posé un geste spectaculaire : sous la très forte pression du milieu artistique ( au Québec, les artistes mènent le gouvernement par le bout du nez ) et de la grande vedette de la télévision, Julie Snyder, Jean Charest et le ministre de la Santé de l'époque Yves Bolduc avaient annoncé au bon peuple, lors d'une spectaculaire conférence de presse où Julie pleurait à chaudes larmes devant les caméras, que la procréation assistée serait maintenant totalement gratuite et ouverte à tout le monde sans aucune balise et sans aucune exception.

En 2013, nous récoltons ce que nous avons semé. Le Québec nage en pleine dérive absolument délirante sur cette question de la vie manipulée artificiellement.

Après une enquête très sérieuse, le Journal de Montréal du 31 juillet 2013, nous informait que la politique « bar ouvert » pour la procréation assistée est un véritable fiasco ; ce ridicule programme gratuit avec la carte soleil coûte annuellement au trésor public 63 millions de dollars et ça n'arrête pas d'augmenter ; TOUTES les femmes en âge de procréer sont admissibles ; les questions déontologiques et éthiques n'existent pas, car le droit sacré de la femme de procréer à n'importe quel prix ne se discute même plus au Québec : femmes en dépression, couples de lesbiennes, femmes immigrantes sans emploi et au statut précaire, femmes qui ont été forcées de placer leurs enfants en foyers d'accueil, femmes mariées à un conjoint qui vit en Afrique, femmes célibataires qui exigent un enfant, femmes de prisonniers incarcérés pour encore 20 ou 25 ans, femmes âgées de 50 et 60 ans en mal de procréer, femmes handicapées et vivant seules, femmes qui purgent des sentences de prison, femmes dépendantes de l'alcool, du jeu et de la drogue, prostituées actives, jeunes étudiantes sous le seuil de la pauvreté, etc.

La course à l'enfantement de style Frankenstein sombre dans le chaos le plus complet au Québec. On se fout éperdument du bien-être de ces pauvres bébés à naître. C'est l'anarchie la plus complète.

Cette situation décadente fait bien l'affaire des cliniques de procréation assistée qui font maintenant fortune grâce à notre gouvernement irresponsable.

Procréer à tout prix n'est pas un droit fondamental. Notre système de santé au Québec tombe en ruines pendant qu'on accepte de dépenser des dizaines de millions pour toutes ces pirouettes et ces diaboliques manipulations de la vie pour faire plaisir à des femmes qui n'ont aucun souci de la morale et de l'éthique.

Cette folie collective sans aucune balise dépasse l'entendement. Cela ressemble beaucoup à tous les épouvantables dérapages de l'avortement où, là aussi, c'est la politique du « bar ouvert » avec la carte soleil.

L'infertilité n'est pas une maladie qui met la santé de la femme en danger. Avoir un enfant n'est pas un droit fondamental. Les sornettes de Julie Snyder et de Céline Dion sur cette question sont ridicules et irrecevables même si notre gouvernement a croulé encore une fois sous la pression de groupes ou de vedettes qui médiatisent gratuitement leur cause et leur lubie sur la place publique.

Les âmes sensibles du bon peuple s'émeuvent très facilement, le gouvernement s'écrase ridiculement et le contribuable doit maintenant payer pour les pots cassés.

Quand on voit ce fiasco humain et cette décadence abyssale, on ne peut que constater la très grande sagesse de l'Église catholique dans le dossier de la transmission de la vie.

Pendant que la société athée, neutre et laïque massacre la vie de façon ignoble et dégradante tout en s'autoproclamant civilisation moderne et très avancée, l'enseignement de l'Église de son côté proclame haut et fort le respect de la vie et la dignité de l'acte de procréer uniquement entre un homme et une femme dans le cadre sacré du mariage chrétien tel que voulu par notre Créateur.

Voilà pourquoi toutes ces folies de procréation assistée sont dénoncées et strictement interdites par l'Église catholique au nom de la DIGNITÉ HUMAINE.

Nous vivons dans un monde où les apprentis sorciers, qu'on qualifie de très grands savants, sont rois et maîtres. Dans nos sociétés où la science se croit tout permis, on a totalement exclu Dieu et la loi naturelle. Les savants se prennent de plus en plus pour des dieux avec leurs spectaculaires réalisations contre nature étalées sur la place publique et applaudies par le bon peuple qui refuse de réfléchir.

Quand on se moque des lois de Dieu, on accouche de terribles débordements où le laxisme et le relativisme font leur œuvre de destruction massive.

La populaire procréation à tout prix nous montre très clairement qu'au Québec, en matière de respect de la vie, nous venons de faire de très grands pas EN ARRIÈRE.

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L’heure du martyre a sonné, il faut s’y préparer

Ce mois-ci, le dernier mois de l’été avant que ne débutent les activités parlementaires et avant que ne reprenne le rythme habituel de nos vies après les vacances, je veux proposer une sorte de lettre ouverte à tous les artisans d’une culture de vie qui constatent qu’il y a de sérieux problèmes dans notre société et qui tentent d’y remédier à leur façon. Je pense surtout à ceux qui ont la charge de contrer la culture de mort (l’euthanasie, l’avortement, les déformations récentes du mariage, l’éclatement de la famille, etc.) dans une perspective de foi – c’est-à-dire au nom de Jésus-Christ.

Les efforts de plusieurs individus et organismes sont très louables, à plusieurs niveaux. Il ne faut pas hésiter à les féliciter pour leur engagement, leur patience, leurs sacrifices envers cette cause. Par contre je vois que domine en ce moment, chez trop de gens parmi nous – et c’est une tentation constante pour nous tous – un certain aveuglement sur l’ampleur du problème et sur les remèdes à y apporter.

D’abord un mot sur l’ampleur du problème. Est-il si difficile d’avouer ce simple fait que nous sommes, au Québec en 2013, en terre païenne ? Que seulement, je dirais, 5% de la population est à proprement dite « chrétienne » selon le cœur de Dieu ? Que même si, en principe, les normes morales sont inscrites dans le cœur même de l’être humain, que cette inscription de nos jours est tellement salie par des mensonges et par des idolâtries puissamment véhiculés par les médias de masse et par le système d’éducation qu’il devient, en réalité, rarissime qu’une personne non pratiquante puisse discerner le bien du mal et agir en conséquence ?

Nous ne pouvons plus prendre pour acquis une vision saine et commune de ce qu’est l’être humain, son bien ultime, sa vocation, sa dignité. S’il existe une vision de l’homme partagée par la majorité de la population, c’est celle d’un homme réduit à une volonté enrobée d’une boule de matière formable ou déformable à souhait. Son but dans la vie est de s’amuser et de mourir sans douleur ! Voilà la vision du monde de plusieurs de nos contemporains. Dégradante et déprimante, cette vision entraîne un surcroît de distractions (alcool, drogue, musiques assourdissantes) pour masquer l’effroi et le manque d’espoir devant une vie sans sens et sans issue.

Alors quel remède apporter ? Tous ceux qui nous lisent savent qu’il n’existe qu’un seul médecin de l’âme, un seul maître pour montrer le chemin du salut à chaque humain et à l’ensemble de la société, et son nom est Jésus. Mais trop d’acteurs pro-vie et pro-famille de nos jours font ce que Pierre tenta de faire ce jour où Jésus annonça qu’il s’en ira à Jérusalem pour être crucifié : ils veulent « protéger » Jésus, protéger l’Église et, au bout du compte, se protéger eux-mêmes – ils ne veulent pas être malmenés.

Et, pour la première fois, [Jésus] leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » (Mc 8, 31-33)

Plusieurs acteurs pro-vie et pro-famille pratiquent cette même prudence toute mondaine que Jésus qualifia de « satanique ». Ils jouent au faux politiciens, ils scrutent sondages et opinions pour bien « cibler » leur message. Quand une vérité évangélique fait scandale, malgré leurs efforts, dans un quotidien ou bien à la télé, ils font du damage control, ils cherchent à « réparer les dégâts » causés par ce « dérapage » car, selon ces gestionnaires de l’Évangile, les non-croyants accueilleront toujours les vérités sur la vie, la famille et Dieu avec sérénité et joie si elles sont présentées habilement. Les réactions colériques ou hystériques seraient toujours le résultat d’un manque de jugement de la part du messager.

Je ne suis pas ici pour condamner en bloc tous ceux qui tentent de faire passer le message de l’Évangile sur la vie et la famille dans la paix et la sérénité. Toutefois, l’expérience des évangélisateurs de l’histoire et les faits rapportés dans les Saintes Écritures nous montrent que souvent – très souvent – l’annonce de la vérité sur la vie telle que voulue par Dieu est reçue avec colère, mépris et persécutions multiples et violentes. Pour le prouver, il ne faut qu’un exemple qui récapitule et contient tous les autres : l’exemple de Dieu lui-même qui est mort sur la croix. Voilà où ses « efforts d’évangélisation » l’ont mené ! Nous croyons-nous plus habiles que lui, plus fins connaisseurs de la nature humaine, plus fins psychologues ? Même lui fut rejeté … Serions-nous meilleurs que Celui qui fut rejeté ? Car sa vérité sur la vie et la famille est tellement bouleversante qu’elle dérange terriblement les gens. Quiconque ne dérange pas comme lui et ne se fait pas martyr comme lui ne fait simplement pas le travail voulu par Dieu pour le salut des hommes et de la société.

C’est pourquoi la Croix est au centre de notre vie et c’est pourquoi nous sommes dès aujourd’hui appelés au MARTYRE. Pour ceux qui persistent à faire comme Pierre et à « protéger » Jésus, en empêchant l’Église de souffrir, ils empêchent en fait l’Église de ressusciter. Ils bloquent le relèvement de la société. Ils sont en cela des traitres et non des serviteurs de Jésus.

Eh oui, l’heure du martyre a sonné, il faut s’y préparer; rien de moins fera l’affaire : il n’y a que le Christ pour sauver notre âme et celle de notre société à la dérive.

Pour la Vie !

Georges Buscemi

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