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« Il n'y a pas de campagne de sensibilisation capable de battre les téléromans » dixit Laurent McCutcheon

(Fabienne Larouche et Laurent McCutcheon)

On le savait, mais il est bon de l'entendre de la bouche du président du principal lobby gai au Québec. Il ne faut donc pas s'étonner que jamais on ne verra dans un téléroman au Québec, une position contraire à l'enseignement politiquement correct de ce lobby. La censure fonctionne au maximum. Sur le site du journal Métro du 28 juillet 2013:

 

Très peu de personnages de parents homosexuels font partie de l’univers télévisuel québécois. Toute la vérité, Mémoires vives et 30 vies semblent être les seules séries à avoir fait ce pas.
 
«On a fait beaucoup de progrès dans la représentation des homosexuels à la télévision depuis une vingtaine d’années, mais il reste encore du chemin à faire, croit Laurent McCutcheon, fondateur de la Fondation Émergence. La prochaine étape sera de mettre en scène davantage de parents homosexuels, mais aussi plus de lesbiennes, de bisexuels et de transgenres.»
 
Pierre Barrette, professeur de télévision à l’École des médias de l’UQAM, explique cette relative invisibilité par le niveau d’acceptation de la société face à certaines réalités. «La télévision ne montre pas le monde tel qu’il est, mais tel que les téléspectateurs sont prêts à l’accepter», explique-t-il. Les chaînes de télévision ne prendraient pas le risque de froisser leur public en montrant des scènes qui les mettent mal à l’aise. Un épisode bien connu de la télévision québécoise est celui où l’émission Le Paradis terrestre fut retirée des ondes de Radio-Canada en 1972 en raison des nombreuses plaintes reçues par la société d’État après qu’on y ait vu des hommes se tenir par la main.
 
(...)
 
La télévision a un rôle important à jouer dans la lutte contre l’homophobie, selon Laurent McCutcheon. «Il n’y a pas de campagne de sensibilisation capable de battre les téléromans», estime-t-il. Ils mettent en scène des personnages auxquels les téléspectateurs s’identifient et ça contribue à leur donner une image positive.» La Fondation Émergence a d’ailleurs remis en 2012 le Prix lutte contre l’homophobie à Fabienne Larouche, pour le grand nombre de personnages homosexuels réalistes incarnés dans ses émissions.

Un article qui exprime bien que la population n'est pas d'accord avec les positions du lobby gai, mais que par l'entremise des téléromans, une tentative de lavage de cerveaux est en cours...

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Esme, née à 23 semaines de grossesse, grâce à la persévérance de ses parents...

Sur le site de Paris Match du 17 août 2013:

 

(Grâce au courage de ses parents et malgré une erreur médicale, Esme est bien en vie)

 

Esme, à l'hôpital, ne pesait que 420 grammes.

La petite Esme Poulsom est née après seulement 23 semaines passées dans le ventre de sa maman. Les médecins, pessimistes, avaient alors annoncé aux parents que l’enfant n’avait qu’une chance sur cent de survivre.

Ses parents l’appellent leur «petit miracle». Le 18 décembre dernier, Esme Poulsom est née… avec quatre mois d’avance. Sa mère, Kirsty, a perdu les eaux après seulement 19 semaines de grossesse. Les médecins de l’hôpital Nevill Hall, à Abergavenny, au Pays de Galles, lui ont alors annoncé qu’elle risquait, soit de faire une fausse couche, soit d’accoucher dans les 48 heures, rapporte le «Daily Mail». Mais aucune des deux prédictions ne s’est produite. Ils ont donc conseillé à la jeune femme, désemparée, d’avorter, certains qu’il n’y avait aucune chance pour que son enfant naisse vivant. Mais avec son compagnon Gareth, ils refusent de baisser les bras, préférant laisser la nature faire les choses. Les médecins lui font savoir que si elle parvient à tenir 23 semaines, ils lui donneront des stéroïdes pour arrêter les contractions. «Mais lorsque j’ai dépassé les 23 semaines de grossesse, ils ont finalement changé d’avis parce qu’ils avaient peur que je fasse une fausse couche. J’ai eu l’impression qu’ils avaient déjà abandonné», a confié Kirsty au quotidien anglais.

Une fois encore, le couple, déjà parent d’une petite fille de deux ans, ne se laisse pas abattre. Gareth se souvient qu’il connait une personne dans une situation similaire, qui avait été soignée dans un autre hôpital. Là-bas, on avait accepté de lui donner des médicaments pour essayer de stopper le travail. Il contacte donc un docteur pour lui demander son avis sur la situation de sa femme et celui-ci accepte de la prendre en charge. Mais l’hôpital Nevill Hall refuse de transférer la patiente au prétexte qu’elle est déjà en train d’accoucher. C’est à force de persuasion que Gareth parvient à les convaincre. Au bout de seulement 20 minutes à l’hôpital Royal Gwent de Newport, Kirsty se voit enfin administrer des stéroïdes. «C’est incroyable que deux hôpitaux de la même région aient des approches si différentes», déplore la jeune femme. Mais les choses ne se calment pour autant. Une semaine après son admission au Royal Gwent, Kirsty contracte une infection du sang, obligeant les médecins à provoquer son accouchement par césarienne. Tous craignent que l’enfant soit déjà mort, privé de liquide amniotique depuis cinq semaines.

Le premier miracle survient alors: le bébé est vivant. «Il y avait un pour cent de chances pour qu’elle vive. Ils pensaient me la donner dans les bras, morte. Mais elle pleurait. Ils n’ont pas pu y croire», se souvient sa mère. «Elle était si petite… Et les premiers jours, je n’avais pas le droit de la voire alors Gareth a pris des photos. (...)

Aujourd’hui âgée de huit mois, elle souffre encore de problèmes respiratoires «qui auraient pu être évités si on m’avait écoutée dès le départ», glisse sa maman, qui compte porter plainte contre l’hôpital. Elle risque également d’avoir toute sa vie des problèmes de déglutition. Mais ce n’est rien à côté du bonheur qu’ont ses parents et sa soeur de la serrer dans leurs bras.  

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Le sens de l'équilibre sur la question de la charte des valeurs québécoises, la laïcité et le port de signes religieux

(Sous prétexte d'une protection contre des accomodements déraisonnables, le gouvernement québécois poursuit sa traque du christianisme dans l'espace public. Un gouvernement qui approuve le Cours ECR, n'a aucun problème avec un multiculturalisme qui remplace le christianisme qui n'a plus que le droit d'être... patrimonial.)

 

Plusieurs commentaires paraissent dans les journaux sur la souveraineté culturelle qui doit être protégée contre le multiculturalisme, avec raison. Les Québécois ont plus que le droit, ils ont le devoir de protéger leur héritage spirituel et culturel.

Le Québec est un État (province ou pays selon les convictions) français et de culture chrétienne. Ce qui implique le respect de la prédominance du christianisme dans l’attribution des congés (Pâques, Noël, etc.) par exemple. On ne peut accorder le même statut à toutes les religions sur le territoire québécois.

Cela étant dit, la politique du gouvernement québécois est comme à son habitude, de tout mélanger pour pouvoir faire table rase de la religion chrétienne qu’il ne peut supporter. Il suit en cela les directives du Mouvement Laïc québécois qu’il consulte avec déférence.

Qu’il conserve pour l’instant le crucifix à l’Assemblée nationale (il sait la valeur de ce symbole pour les Québécois) ne doit pas cacher son empressement à interdire les petites croix portées sur les vêtements.

Qu’une société historiquement chrétienne donne une première place à l’héritage chrétien va de soi. Qu’un gouvernement dont la chef est fièrement athée veuille, pour ne pas avoir le courage d’attaquer directement et spécifiquement les aspects de certaines religions qui posent problème, interdire les signes religieux, c’est annihiler avec joie sa propre culture sous prétexte de traiter également dans l’interdiction toutes les religions.

Le Québec a le devoir de protéger son héritage chrétien. Il a le devoir de veiller à ce que des pratiques religieuses qui seraient dangereuses pour la sécurité des citoyens (le port d’un poignard sikh pouvant être utilisé dans une cour d’école par exemple) ne soient pas permises sur notre territoire. Il n’a pas le droit de s’attaquer à la liberté religieuse des citoyens qui ne met pas en danger cette sécurité, où ne scandalise les citoyens par son caractère dépravée.

Encore une fois, le port d’une kippa, d’un voile, d’une croix, ne met en danger que la santé de personnes profondément intolérantes et incapables de voir un symbole religieux sans s’étouffer.

Le Québec a un héritage chrétien à conserver. Jean-Paul II affirmait : « Les peuples qui ont reçu un très riche héritage spirituel, doivent le préserver comme la prunelle de leurs yeux. Et concrètement, ces nations ne préservent un tel héritage qu’en le vivant intégralement et en le transmettant courageusement. » (Centesimus annus, no 50)

La liberté religieuse est un droit fondamental : « Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil. » (Dignitas Humanae, no 2)

Un droit dans la sphère privée ET publique.

 

On ne peut qu’être en profond désaccord avec l’analyse que fait notre élite intellectuelle de la situation.

Mathieu Bock-Côté, par exemple (Journal de Montréal du 21 août 2013), interprète le port du voile comme étant d’abord un symbole communautaire et politique. Si tel était le cas, il faudrait l’interdire non seulement chez nos fonctionnaires, mais dans la vie de tous les jours. Tout comme la kippa.

Mais il n’est pas vrai que des juifs ou des musulmans ne peuvent s’intégrer parce qu’ils portent un signe distinctif particulier. C’est d’abord et avant tout leur attitude face à la culture d’accueil qui détermine si une population accueillie pratique une nécessaire assimilation à la culture commune du peuple d’accueil. Le port d’un signe religieux importe peu.

La convivialité dans nos milieux de travail avec des personnes portant un signe religieux vient démentir cette association entre auto-exclusion et religion affichée. Le travail d’intégration que doivent faire les personnes accueillies au Québec, leur inculturation, ne nécessite en aucune façon la clandestinité de leurs croyances religieuses.

La liberté religieuse n’est pas une composante subordonnée à la culture d’un peuple. Le Parti Québécois va trop loin dans sa volonté d’intégrer les immigrants. Que ces derniers parlent français, qu’ils adoptent notre histoire comme devenant la leur et celle de leurs enfants, qu’ils s’ouvrent aux artistes du Québec et à la culture québécoise, ce qui est un devoir de reconnaissance envers la société qui les accueille, ne peut en aucune façon supprimer la liberté universelle de chercher la vérité sur le sens de la vie et de partager ce que l’on croit, à tort ou à raison, être cette vérité.

La liberté religieuse est d’abord et avant tout une liberté de conscience. Et l’expression de cette liberté ne peut être restreinte que si elle attaque la sécurité des personnes ou scandalise la population par ses méfaits.

On ne peut parler d’un méfait ou d’un danger, quand il s’agit de porter une croix.

Par sa volonté de tout mélanger, le Parti Québécois montre encore une fois à quel point il ne peut supporter la transcendance dans notre peuple.

Le parti qui a déchristianisé les écoles québécoises ne peut recevoir notre appui s’il veut abolir de façon graduelle, comme il le fait depuis des années pour le christianisme, toute trace de transcendance dans notre société.

Mathieu Bock-Côté croit vraiment que le Parti Québécois respecte ce qu’il appelle le « Québec catho-laïc ». Cela n’est vrai que si le Parti Québécois ne permet que l’expression patrimoniale du catholicisme, sans permettre l’expression de la foi. Cela revient à dire que le christianisme n’aurait droit de cité que dans sa nature « ancestrale », mais pas comme source vivante de l’agissement des citoyens québécois. Et cela, en attendant que cet étouffement progressif permette un effacement graduel, le reléguant aux livres d’histoire.

Il est intéressant de constater que Pauline Marois a approuvé et défendu le cours multiculturaliste ECR, qui enseigne la tolérance des autres cultures, tout en dénigrant et sapant à la base la raison et les croyances en les mettant toutes sur un pied d’égalité. Cela devrait nous faire réfléchir, et faire réfléchir également notre intellectuel national, avec toute la noblesse que comporte ce terme, sur la véritable intention du Parti Québécois.

Combattre le multiculturalisme? Ou combattre la foi et spécifiquement la foi chrétienne par l’éradication de sa manifestation dans la sphère publique? À noter que dans ce débat, le Journal de Montréal présentait déjà des cas d’exception que le gouvernement entrevoit pour des religions autres que chrétiennes. Sans aucune arrière-pensée antisémite, on doit mentionner l’exemple cité par le Journal de Montréal pour les hôpitaux juifs.

Le laïcisme comme religion d'état est un intégrisme religieux plus dangereux dans la situation du Québec qu'un intégrisme musulman encore à l'état larvaire sur notre territoire.

Le gouvernement sait parfaitement qu'en éradiquant les religions de la sphère publique, il touchera spécialement la religion du peuple québécois, le christianisme. Pauline Marois qui a travaillé à la déconfessionalisation des commissions scolaires puis des écoles n'a toujours pas terminé un travail de déchristianisation qui lui semble toujours insatisfaisant.

Si elle s'attaque à la liberté religieuse, où s'arrêtera-t-elle?

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L'euthanasie et le suicide assisté en Belgique et aux Pays-Bas : la pente est de plus en plus glissante et inquiétante

par Peter Saunders, traduction de Campagne Québec-Vie

Docteur Peter Saunders (photo) a été récemment interviewé par Emily Graves de la radio Crossrhythms à propos des actions en vue de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté dans le monde entier. Voici un extrait de l'entrevue, axée sur les développements récents en Belgique et aux Pays-Bas. La transcription complète est disponible en ligne.

Emily : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce qui se passe en Belgique en ce moment?

Peter : Une partie de la difficulté que nous avons, c'est que cela n'a pas été très bien rapporté dans les médias, qu’ils soient diffusés par écrit ou sur les ondes. Ce que nous pouvons réunir (comme information), c'est qu'en Belgique l'euthanasie a été légalisée en 2002, mais seulement pour les adultes qui ont leur pleine capacité mentale, des personnes de plus de 18 ans. Et ce que la Belgique veut faire maintenant c’est de l'étendre aux enfants de moins de 18 ans ainsi qu’aux adultes qui ne sont pas mentalement compétents, certains d'entre eux souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de démence. C'est une énorme décision qui va ouvrir les digues encore davantage.

Emily : Lorsqu’il s’agit spécifiquement d'un enfant, à quel âge fait-on allusion? Quelle est la limite, le point de démarcation ?

Peter : Ils disent que l'enfant doit être assez vieux pour prendre une décision. On peut supposer que cela s'applique aux enfants plus âgés qui ont moins de 18 ans. Toutefois, cela soulève une question : si l’on considère que l’enfant n'est pas assez âgé pour prendre un verre, voter, se marier, conduire une voiture, alors pourquoi lui donne-t-on la permission de prendre la décision la plus importante de toutes, à savoir s’il peut décider qu’on mette fin à sa vie? Cela soulève de vraies questions, comment vont-ils déterminer si la souffrance d'un enfant est assez grande? Est-ce que tout va être défini subjectivement en fonction de l'avis du médecin? Comment vont-ils s’assurer que l’enfant prend une décision libre de toute contrainte, une décision mature qui est bien pensée? Cela soulève toutes sortes de questions au sujet des failles dans la loi et des extensions de celle-ci.

Emily : Est-ce qu'un enfant a une compréhension complète de ce que cela pourrait signifier pour lui?

Peter : Nous parlons d'adolescents, n’est-ce pas, et nous savons tous que les adolescents prennent souvent des décisions très impulsives qui ne sont pas mûrement réfléchies. Celles-ci portent sur des questions de style de vie, vais-je avoir des relations sexuelles, vais-je boire, vais-je fumer, vais-je conduire une voiture de cette façon et ainsi de suite et les (décisions) des adolescents ne sont notoirement pas bonnes parce que leurs cerveaux ne sont pas encore développés à ce stade pour penser correctement aux conséquences des décisions. Oui, je pense que c'est effectivement très dangereux.

Emily : Si ces propositions vont de l’avant, pensez-vous que cela encouragera d'autres pays à suivre le même chemin?

Peter : Je souhaiterais que les autres pays voyant ceci soient horrifiés et ne veuillent absolument pas aller dans le même sens que la Belgique. J'espère que telle sera la réaction.

Emily : Depuis 2005, les Pays-Bas ne poursuivent pas les médecins qui effectuent l'euthanasie sur des mineurs, tant que l'acte du médecin est conforme à un ensemble de directives médicales surnommé «Le Protocole de Groningen ». Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet?

Peter : Le Protocole de Groningen porte le nom de la grande ville des Pays-Bas où il a été développé. C'est quelque chose de tout à fait particulier, vraiment. Aux Pays-Bas il est censé être illégal d'offrir l'euthanasie pour les mineurs et les bébés, mais ils ont créé un système dans lequel les bébés qui sont handicapés ou qui ont des maladies tellement graves qu'ils ont peu de chances de survivre peuvent subir une euthanasie involontaire. C'est évidemment bien avant qu'ils soient capables de prendre des décisions pour eux-mêmes. Ce qui se passe, c'est que si le médecin peut cocher une série de cases, le pouvoir judiciaire ferme simplement les yeux et permet de passer à l’action. C'est extrêmement controversé.

Quand cela a été décrit pour la première fois dans un journal médical revu par des pairs en 2005, ils ont rapporté, sur une période de sept ans, 22 cas de bébés atteints de spina bifida qui avaient reçu une injection létale, et ils ont dit qu'il y en avait probablement beaucoup plus. En fait, l'Association médicale néerlandaise vient de publier un rapport disant qu'ils pensent qu'il y a environ 650 bébés chaque année qui pourraient recevoir les injections létales en vertu de ce protocole. Cela semble maintenant avoir été accepté aux Pays-Bas : si vous êtes un enfant ayant des besoins spéciaux, alors votre vie n'est pas digne d'être vécue, et vous pouvez effectivement être « buté » par les médecins avec, de plus, le consentement de vos propres parents. Beaucoup de parents donnent un consentement à cet effet. Et comme vous pouvez l’imaginer, le lobby des droits des personnes handicapées est absolument furieux et scandalisé à ce sujet. Ils disent : « Vous êtes en train de dire que ma vie n'est pas digne d'être vécue, parce que cet enfant avec le même état que moi a été tué sans avoir son mot à dire dans ce que ce soit. » C'est un précédent très dangereux et inquiétant, tout d'abord, de dire qu’une telle vie n’est pas digne d'être vécue et de permettre à certains de porter ce jugement sur la vie de d’autres ; et, d’autre part, que le principal moteur de décision aux Pays-Bas soit maintenant la supposée souffrance que la famille ressent. Autrement dit, si vous et votre famille êtes accablés parce que l‘un d’entre vous est atteint d'une maladie, alors il est bien de tuer cette personne malade.

Emily : Pensez-vous que ce protocole a encouragé la Belgique à considérer le projet de loi sur l'euthanasie des enfants?

Peter : Oui. La différence est que dans le cadre du Protocole de Groningen aux Pays-Bas, nous parlons de bébés handicapés. Alors qu’en Belgique il s’agit de mineurs, d’adolescents de moins de 18 ans, donc c'est différent. En Belgique, cela va être légalisé, alors qu’aux PaysBas, ce n'est pas légal, mais la justice ferme les yeux. Il y a quelques différences, mais nous avons vu que partout où l’euthanasie et le suicide assisté sont légalisés, vous obtenez ce que nous appelons l'extension progressive; une pente glissante. Vous obtenez de plus en plus de cas chaque année ; en fait, en Belgique, il y a eu une augmentation de 5000% du nombre annuel de cas enregistrés depuis la première année en 2002. Et cela croît régulièrement tous les ans. Aux Pays-Bas, depuis 2006, il y a eu une augmentation de 15% à 20% chaque année. Aux Pays-Bas ils parlent maintenant de l’étendre aux patients atteints de démence et déjà les premières euthanasies de tels malades ont eu lieu. Il y a un grand nombre de personnes aux Pays-Bas aujourd'hui, une personne sur huit, dont le décès est dû à ce que nous appelons la sédation terminale : les médecins suspendent l’alimentation et l’hydratation et donnent de fortes doses de sédatifs, avec l'intention délibérée que le patient ne sortira pas de cette sédation et ne survivra pas. Nous pouvons vraiment observer aux Pays-Bas le phénomène de l’extension progressive de l’euthanasie et l’effet de pente glissante.

Emily : Pour en revenir à la Belgique, il s'agit d'une étape très importante : si cette loi est adoptée, la Belgique serait le premier pays à légaliser l'euthanasie des enfants. Quelles en seront les conséquences pour le pays?

Peter : Ce que nous voyons, chaque fois qu'une nouvelle loi (permettant l’euthanasie) est introduite c'est, en premier lieu, que les gens commencent à pratiquer la nouvelle loi, il y aura donc l'euthanasie des enfants. Ensuite, on observe que les gens vont au-delà de la nouvelle loi, ils repoussent les limites et vous vous apercevez qu'elle est appliquée dans des cas moins graves. Ça ne va pas être long avant que quelqu'un pose la question de l’euthanasie des bébés, comme les Pays-Bas l'ont fait. La troisième chose qui se passe, et peut-être la plus inquiétante, c'est que la conscience publique commence à changer, et que des actes qui auraient horrifié les personnes de la génération précédente ne dérangent plus beaucoup les gens à la génération suivante. Nous l'avons vu dans le cas parallèle de l'avortement : il y a 50 ou 60 ans, l’avortement aurait été absolument impensable pour la plupart des gens en Grande-Bretagne ; mais nous avons maintenant 200.000 cas par an et une grossesse sur cinq se termine par un avortement. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le même phénomène se produira avec l'euthanasie si jamais elle devient plus largement pratiquée. Comme je l’ai dit, tout commence avec l'idée qu'il y a une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue, combinée avec l'idée que si une personne est un fardeau pour nous, alors nous pouvons l’encourager à mettre fin à sa vie ou prendre cette décision pour elle.

Pour le rapport décennal sur l'euthanasie en Belgique voir ici.

Reproduit sur LifeSiteNews avec la permission de PJ Saunders

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Réactions négatives de Charles Taylor et autres au projet d'interdire les signes religieux dans la fonction publique

Sur le site du Huffington Post du 20 août 2013:

 

(Françoise David)

 

 

(...)
 
Ces révélations ont rapidement fait réagir le coprésident de la Commission Bouchard-Taylor, Charles Taylor. Sur les ondes de l'émission C'est bien meilleur le matin, à la radio de Radio-Canada, le coauteur du rapport a qualifié d'«acte d'exclusion absolument terrible» les mesures proposées. «C'est quelque chose qu'on s'attendrait à voir dans la Russie de Poutine», a-t-il lancé.
 
«Ça exclut de ces fonctions-là tout un pan de la population, dit Charles Taylor. Des gens qui croient qu'ils doivent afficher d'une façon ou d'une autre leurs croyances religieuses.»
 
Au moment d'écrire ces lignes, le ministre Bernard Drainville refusait de commenter le dossier.
 
Une charte radicale?
 
L'opposition n'a pas tardé à dénoncer la position du gouvernement dans cet épineux dossier. « Le Parti québécois tente de faire diversion », avance le député du Parti libéral du Québec (PLQ), Raymond Bachand. Il reproche au gouvernement de tenter de détourner l'attention de la situation de l'emploi et des finances publiques en braquant les projecteurs sur un autre sujet.
 
Sur le fond, M. Bachand estime que le projet de charte des valeurs québécoises, tel que décrit dans le Journal de Montréal, va trop loin. « On va attendre de voir le projet, mais ce qu'on lit dans le Journal de Montréal dépasse ce qui est raisonnable. »
 
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, déplore quant à lui les positions du gouvernement et du PLQ. Il estime que celle du PLQ est trop molle alors qu'il qualifie celle du gouvernement de « radicale ». « Plus de signe religieux nulle part, pas d'accommodements », déplore M. Legault. « Nous ferons connaître notre position qui en sera une équilibrée », a-t-il poursuivi.
 
(...)

Québec Solidaire a également réagit négativement au projet du parti québécois. Sur le site de Radio-Canada du 20 août 2013 :

Québec solidaire (QS) déplore également le bannissement de signes religieux dans l'appareil étatique. La porte-parole de QS, Françoise David, estime que l'État doit être laïque, mais pas nécessairement les employés qui dispensent les services aux citoyens. Elle estime que la croix qui trône au-dessus du président de l'Assemblée nationale devrait être déplacée avant d'imposer la laïcité aux employés de l'État. La prière devrait aussi être proscrite avant les conseil municipaux, selon Mme David.

Mme David souligne toutefois quelques exceptions. Son parti s'oppose au port du voile intégral dans la fonction publique et au port de signe religieux pour les personnes qui « représentent directement l'autorité de l'État ». Mme David a cité, à titre d'exemple, les juges, policiers, procureurs de la Couronne et les gardiens de prison.

Mme David a également déploré que les femmes soient les plus touchées par ces nouveaux interdits. « Ce débat touche des milliers de personnes, et surtout, surtout - à 90 % probablement - des femmes », précise Mme David.

 

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Des médecins québécois doivent répondre aux questions des médecins canadiens sur leur désir d'euthanasier les patients...

Sur le site du journal Le Devoir du 20 août 2013:

 

(Le Dr Doris Barwich, présidente de la société canadienne des médecins de soins palliatifs)

 

 

 

Des médecins québécois ont pris le micro pour expliquer devant leurs collègues canadiens pourquoi ils appuient le projet de loi 52 du gouvernement du Québec, lequel encadre entre autres l’aide médicale à mourir.

Lors des débats qui se sont tenus lundi dans le cadre de la 146e assemblée annuelle de l’Association médicale canadienne (AMC) à Calgary, l’inquiétude de plusieurs médecins canadiens était palpable.
 
« Nous ne croyons pas que l’aide médicale à mourir fasse partie du continuum des soins palliatifs », a lancé au parterre la présidente de la Société canadienne des médecins de soins palliatifs, la Dre Doris Barwich, lors d’un débat. D’ailleurs, plusieurs des médecins qui se sont exprimés oeuvraient en soins palliatifs.
 
« Si le suicide assisté devient légal, on ne devrait pas s’associer à ça ! », a averti un autre en s’adressant aux membres du conseil d’administration de l’AMC.
 
Pour un autre, « devenu médecin pour sauver des vies », pas question « que les médecins soient dépeints comme ceux qui amènent la mort ». « Je ne suis pas intéressé. Comme médecin, je veux m’occuper du bien-être du patient », de renchérir un collègue.
 
Le président de l’Association médicale du Québec (AMQ), le Dr Laurent Marcoux, s’est levé pour expliquer le projet de loi 52. « C’est une décision de société, et nous sommes au service de la société. Au Québec, nous avons cette discussion depuis quatre ans, et la grande majorité de la population souhaite qu’on aille jusqu’à permettre l’assistance à mourir ». Il a rappelé que deux médecins québécois sur trois considèrent que l’aide médicale à mourir est un soin approprié en fin de vie.
 
(...)
 
Les opinions sont divisées dans les rangs médicaux, même au Québec, où des médecins opposés au projet de loi 52 continuent à manifester leur mécontentement malgré le consensus social qui émerge des sondages. « En 23 ans, je n’ai jamais eu de véritable demande d’euthanasie », est venue confier aux participants de l’assemblée annuelle de l’AMC une Québécoise, médecin en soins palliatifs, ajoutant craindre que l’aide médicale à mourir ne soit utilisée « à cause d’un manque de ressources ».
 
(...)
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Le parti Québécois veut combattre l'intégrisme en attaquant la liberté religieuse...

Sur le site du journal de Montréal du 20 août 2013:

(Non Mme Marois et M. Drainville, il n'est pas nécessaire d'abolir les signes religieux pour combattre l'intégrisme religieux au Québec. Un gouvernement ne peut combattre un intégrisme en le remplaçant par un autre, par l'intégrisme du laïcisme, religion d'état de l'athée Pauline Marois. Les Québécois ont droit à la laïcité, pas au laïcisme...)

 

QUÉBEC - Le gouvernement Marois veut non seulement bannir le foulard islamique et les autres signes religieux apparents de la fonction publique et des tribunaux, mais également des CPE, des écoles et des hôpitaux, a appris le Journal.
 
(...) L’État doit être neutre, estime le gouvernement péquiste, qui entend bien reprendre le flambeau de la question identitaire.
 
Croix ostensible, voile intégral comme le niquab ou la burqa, le hidjab (voile couvrant les cheveux), le turban sikh et la kippa juive seront tous interdits dans les ministères, organismes, sociétés d’État, tribunaux et corps policiers.
 
Plus encore, les enseignants des écoles publiques de la province ne pourront plus afficher leur foi au travail, selon les informations du Journal. Les écoles privées, qu’elles soient confessionnelles ou pas, ne seront toutefois pas touchées par la Charte des valeurs du ministre Bernard Drainville.
 
Les cégeps publics de même que les universités seraient soumis aux nouvelles règles. Les établissements d’enseignement supérieur qui le souhaitent pourraient cependant bénéficier d’un «droit de retrait» renouvelable aux cinq ans.
 
Garderies
 
Les éducatrices des CPE, tout comme celles qui travaillent dans les garderies privées subventionnées par l’État, seront également tenues de laisser les signes religieux ostentatoires à la maison, selon des sources bien au fait du dossier. Les établissements qui ne sont pas financés par des fonds publics ne seraient pas soumis à ces nouvelles règles visant la neutralité de l’État.
 
Le gouvernement Marois ne souhaite pas aller jusqu’à imposer sa nouvelle charte dans les foyers québécois, nous dit-on. Ainsi, les garderies en milieu familial, même si elles sont subventionnées et gérées par l’État, ne seront pas touchées par cette interdiction.
 
Hôpitaux
 
L’ensemble du réseau de la santé sera pour sa part visé par les nouvelles dispositions de la Charte des valeurs péquiste. Les employés et les professionnels de la santé des cliniques, CSSS, CLSC et hôpitaux de la province devront afficher la neutralité religieuse.
 
Québec a déjà prévu un «droit de retrait» pour certains établissements hospitaliers confessionnels, qu’on pense par exemple à l’Hôpital général juif de Montréal. (...)
 
Crucifix
 
Le gouvernement Marois va ainsi beaucoup plus loin que le précédent gouvernement libéral. Jean Charest proposait plutôt une laïcité dite «ouverte», qui n’interdisait pas les signes religieux apparents chez les fonctionnaires, mais imposait que les services publics soient donnés et reçus à visage découvert.
 
Malgré l’ampleur des changements proposés pour réaliser la laïcité de l’État, le gouvernement Marois souhaite parallèlement envoyer le message que l’héritage judéo-chrétien du Québec n’est pas pour autant balayé sous le tapis. Symbole fort de cet héritage, le crucifix installé au-dessus du fauteuil du président de l’Assemblée nationale est là pour rester. On ne toucherait pas au patrimoine bâti, comme la croix du mont Royal, selon nos informations

La laïcité ouverte du parti libéral du Québec permettait d'éliminer les abus tout en respectant la liberté religieuse. Ce n'est pas le but du Parti Québécois et de sa première ministre ... 

Le gouvernement Marois veut baliser les accommodements religieux à la fois dans la fonction publique, mais également dans le secteur privé, a appris le Journal. Pour y arriver, le ministre Bernard Drainville souhaite modifier la Charte québécoise des droits et libertés pour y inclure les «valeurs québécoises»

Le Parti Québécois veut simplement imposer aux droits et libertés des Québécois, les valeurs du parti... Le parti est au pouvoir et entend bien faire reconnaître par le peuple les valeurs de Pauline Marois, celle qui est la plus forte en ce moment... Nous sommes très loin d'une démocratie fondée sur la loi naturelle, protégeant la population de ces abus de pouvoir...

Il existe certes une vraie loi, c'est la droite raison ; elle est conforme à la nature, répandue chez tous les hommes ; elle est immuable et éternelle ; ses ordres appellent au devoir ; ses interdictions détournent de la faute, (...)  (Cicéron, rép. 3, 22.)

« Ils ont raison les citoyens qui jugent complètement fausse la thèse relativiste pour laquelle une norme morale enracinée dans la nature même de l'être humain n'existe pas » disait le cardinal Joseph Ratzinger devenu Benoit XVI

Quelle est cette norme morale universelle en matière de liberté religieuse et de laïcité?

«En vertu de leur dignité tous les hommes, parce qu'ils sont des personnes, c'est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et par suite, pourvus d'une responsabilité personnelle, sont pressés par leur nature même et tenus par obligation morale à chercher la vérité, celle tout d'abord qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu'ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité. 

Or à cette obligation les hommes ne peuvent satisfaire, d’une manière conforme à leur propre nature que s’ils jouissent, outre la liberté psychologique, de l’immunité à l’égard de toute contrainte extérieure. Ce n’est donc pas dans une disposition subjective de la personne mais dans sa nature même qu’est fondé le droit à la liberté religieuse. » (La liberté religieuse, le droit de la personne et des communautés à la liberté sociale et civile en matière religieuse, no2)

(…)

Chacun a « le droit, de chercher la vérité en matière religieuse afin de se former prudemment, un jugement de conscience droit et vrai, en employant les moyens appropriés.

Mais la vérité doit être cherchée selon la manière propre à la personne humaine et à sa nature sociale, à savoir par une libre recherche (…), de l’échange et du dialogue par lesquels les uns exposent aux autres la vérité qu’ils ont trouvée ou pensent avoir trouvée, afin de s’aider mutuellement dans la quête de la vérité; » (Ibid., no 3)

(…) Il s’ensuit qu’il n’est pas permis au pouvoir public, par force, intimidation ou autres moyens, d’imposer aux citoyens la profession ou le rejet de quelque religion que ce soit (…). A fortiori est-ce agir contre (…) les droits sacrés de la personne et de la famille des peuples que d’employer, sous quelque forme que ce soit, la force pour détruire la religion ou lui faire obstacle, soit dans tout le genre humain, soit en quelque région, soit dans un groupe donné. (ibid. no 6)

Mais… les limites de la liberté religieuse

C’est dans la société humaine que s’exerce le droit à la liberté en matière religieuse, aussi son usage est-il soumis à certaines règles qui le tempèrent.

Dans l’usage de toute liberté doit être observé le principe moral de la responsabilité personnelle et sociale; la loi morale oblige tout homme et groupe social dans l’exercice de leurs droits à tenir compte des droits d’autrui, de ses devoirs envers les autres et du bien commun de tous. À l’égard de tous il faut agir avec justice et humanité.

En outre, comme la société civile a le droit de se protéger contre les abus qui pourraient naître sous prétexte de liberté religieuse, c’est surtout au pouvoir civil qu’il revient d’assurer cette protection; ce qui ne doit pas se faire arbitrairement et à l’injuste faveur d’un parti mais selon des normes juridiques, conformes à l’ordre moral objectif, requises par l’efficace sauvegarde des droits de tous les citoyens et de leur pacifique accord, et par un souci adéquat de cette authentique paix publique qui consiste dans une vie vécue en commun sur la base d’une vraie justice, ainsi que par le maintien, qui se doit, de la moralité publique. Tout cela fait fondamentalement partie du bien commun et entre dans la définition de l’ordre public. Au demeurant, il faut s’en tenir à la coutume de sauvegarder intégralement la liberté dans la société, usage demandant que le maximum de liberté soit reconnu à l’homme, et que celle-ci ne soit restreinte que lorsque c’est nécessaire et dans la mesure qui s’impose. (ibid. no7)

Est-il nécessaire d’interdire le port d’une kippa, d’un voile ou d’une croix dans la fonction publique? Absolument pas. Est-il nécessaire par mesure de sécurité, de voir le visage des personnes dans la fonction publique? Absolument.

Le parti libéral du Québec avait une position qui respectait la raison et la liberté de la population : pour les libéraux, le port de signes religieux n'empêche en rien un agent de l'État d'exercer ses fonctions avec impartialité. Le parti libéral est réfractaire aux interdits à venir. Seuls des impératifs de sécurité peuvent empêcher par exemple le port d'un tissu cachant le visage...

Il n’y a rien de plus à ajouter. Tout le reste est intégrisme laïciste, religion laïque de Pauline Marois voulant s’imposer à toute la population libre du Québec. Un abus de pouvoir clair et net digne des politiques des régimes des ayatollahs dont on prétend vouloir protéger la population.

Il faut favoriser la laïcité au Québec, autonomie de la sphère civile et politique par rapport à la sphère religieuse et ecclésiastique, ce que le port d’une kippa ou d’une croix ne remet pas en cause. Personne n’a besoin du laïcisme, religion d’État s’attaquant à la neutralité de la fonction publique.

Nous voulons la laïcité. C'est pourquoi Campagne Québec-Vie s’oppose à toute religion qui se verrait imposé à la population québécoise. Nous refusons le laïcisme de Pauline Marois comme religion d’État.

Interdire les signes religieux, c'est vouloir imposer une seule religion, comme le firent les dictatures communistes : le laïcisme matérialiste.

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Suggestion d'une voisine à la mère d'un enfant autiste en Ontario : fais-le euthanasier

Sur le site de Radio-Canada du 19 août 2013:

 

(La mère de l'enfant, Karla Begley)

 

Un voisinage ontarien se rassemble autour de la famille d'un garçon autiste de 13 ans, après que sa grand-mère eut reçu une lettre anonyme lui disant de quitter le quartier ou de faire euthanasier l'enfant.
 
Brenda Millson, de Newcastle, en Ontario, dit avoir été choquée en lisant la missive, arrivée vendredi par la poste.
 
L'auteure de la lettre d'une page tapée à la machine affirme être une mère vivant dans le quartier, et est irritée par les bruits produits par le petit-fils de Mme Millson, Max, lorsqu'il se trouve à l'extérieur.
 
La missive se poursuit en disant que la « pollution sonore » du garçon effrayait les « enfants normaux » de l'auteure.
 
On retrouve également, dans le texte, une déclaration voulant qu'« il soit un fardeau pour tout le monde, et ce sera toujours ainsi », et qu'il fallait « effectuer le bon choix et déménager ou le faire euthanasier ».
 
(...).
 
Dimanche soir, au moins 120 personnes ont attendu à l'extérieur de la maison pendant plus d'une heure afin de démontrer leur appui à la famille, a dit Mme Begley. Des familles comptant des enfants autistes ont pris la route depuis Oshawa pour manifester leur solidarité.
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"Je n'ai toujours pas ce que je veux." En Angleterre, deux homosexuels poursuivent une église qui leur aura refusé le "mariage"

par Hilary White

LONDRES, 2 août 2013 (LifeSiteNews.com) — Moins de deux semaines après que le projet de loi de la coalition gouvernementale sur le « mariage homosexuel » soit devenu une Loi, un homosexuel a lancé une poursuite contre une paroisse anglicane, à Maldon en Angleterre, pour lui avoir refusé ainsi qu’à son partenaire civil, le somptueux mariage à l'église de leurs rêves. Barrie Drewitt-Barlow (photo, à gauche, en compagnie de son «conjoint») a déclaré à l’Essex Chronicle qu'il a lancé la poursuite parce que, malgré la loi, « je n’ai toujours pas ce que je veux ».

L'article 9 de la Loi 2013 sur le mariage (Couples de même sexe), qui entrera en vigueur l'année prochaine, accorde à toute personne en union civile la possibilité de convertir ce partenariat en « mariage ». Cependant, la loi contient des mesures visant spécifiquement à empêcher les églises qui le refusent d'être forcées de participer.

Drewitt-Barlow a déclaré : « Pour nous, la seule façon d'avancer maintenant est de poursuivre l'église devant les tribunaux. C'est une honte que nous soyons obligés de traîner des chrétiens devant un tribunal pour les amener à nous reconnaître. » « Mais nous ne voulons pas forcer quelqu'un à nous marier – cela devrait être le plus beau jour de ma vie et cela me rendrait malheureux et gâcherait tout », a-t-il dit. « Les chrétiens ne sont-ils pas censés pardonner, accepter et aimer? »

Il a ajouté : « Cela m’affecte parce que je la veux tellement, la grande cérémonie somptueuse avec tout ce que cela comporte, mais je ne pense pas que cela va arriver tout de suite ».

Drewitt-Barlow est un militant homosexuel connu. En 1998, il est allé devant les tribunaux aux ÉtatsUnis pour forcer le gouvernement à permettre, pour la première fois, que seuls lui et son partenaire, Tony, soient nommés sur l’acte de naissance de leurs jumeaux- des enfants qui ont été conçus avec un don d’ovule et portés par une mère porteuse en Californie.

Le duo a, depuis, acquis trois autres enfants par des moyens similaires et ouvert la première entreprise de maternité de substitution en Grande-Bretagne, accueillant tout particulièrement les partenaires de même sexe.

L'Institut chrétien a indiqué que Barrie Drewitt-Barlow a fait don d'environ 500.000 £ à des groupes de pression pour le mariage de même sexe.

« Nous sommes heureux que le mariage (civil) homosexuel soit reconnu — dans ce sens, c'est un grand pas. Mais en fait, il s’agit d’un petit pas parce que nous ne pouvons pas encore réellement le faire (à l’église). Nous devons convaincre l'église qu’il serait légitime pour notre communauté qu’ils nous reconnaissent comme chrétiens pratiquants, » a déclaré Drewitt-Barlow à l’Essex Chronicle.

« Je suis un chrétien — un chrétien pratiquant — mes enfants ont tous été élevés en tant que chrétiens et font partie de l’église paroissiale anglicane de Danbury. Je veux aller dans mon église et épouser mon mari », a-t-il dit. « Si j'étais un sikh, je pourrais me marier au Gurdwara. Les Juifs libéraux peuvent se marier à la synagogue. Seuls les chrétiens sont bloqués. »

Les législateurs ont insisté sur le fait que les églises et le clergé ne seraient pas soumis à un harcèlement juridique à cause de la proposition. La ministre des Égalités, Maria Miller, a dévoilé une série d'amendements, appelés le « quadruple verrouillage » dont le gouvernement dit qu’il empêchera les tentatives de ce genre.

L'Église catholique et l'Église anglicane, ainsi que des experts juridiques, ont toutefois rejeté les promesses du gouvernement, affirmant qu'aucune loi en Grande-Bretagne n’était à l’abri d’une annulation par la Cour européenne des droits de l'homme. L'Église d'Angleterre, la religion établie de la nation, a averti qu'une contestation judiciaire qui obtiendrait gain de cause pourrait empêcher l'Église de continuer de célébrer des mariages au nom de l'État. Ils ont qualifié la tentative du gouvernement de réécrire la loi sur le mariage « d’essentiellement idéologique » et « semant la discorde ».

Aidan O'Neill QC avait témoigné aux audiences du gouvernement, disant que, puisque l'Église d'Angleterre est obligée de marier toute personne admissible vivant dans les limites de la paroisse, le « quadruple verrouillage » est « éminemment contestable » à la Cour européenne des droits de l'homme.

Par ailleurs, la Loi sur les égalités déjà existante pourrait permettre aux conseils locaux d’adopter des représailles à l'encontre des groupes religieux qui refusent de « marier » les partenaires homosexuels, y compris en leur refusant l'utilisation des installations d'un centre communautaire.

En juin, Crispin Blunt, ministre de la Justice, ouvertement homosexuel, a admis à la BBC que la tentative de proscrire la participation de l’Église d’Angleterre des « mariages homosexuels » peut « peut poser un problème juridique ».

En effet, la proposition du gouvernement, a-t-il dit, « est que le mariage doit être égal aux yeux de l'État, que ce soit entre (les membres) d’un couple de même sexe ou entre un homme et une femme. » Ainsi, l'opposition à la loi par les églises relèverait des dispositions de la Loi sur les égalités, le même acte qui a entraîné la fermeture forcée ou la sécularisation de toutes les agences d'adoption catholiques en Angleterre et au pays de Galles.

« Nous allons bien voir ce qui va se passer avec ça », a déclaré Blunt à la BBC.

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Ces couples qui ne veulent pas d'enfants....

Un article paru dans le journal La Presse du 19 août 2013 traite de la question de la pression que subiraient les femmes qui ne veulent pas d’enfants.

Bien qu’il soit tout à fait légitime qu’une célibataire choisisse de s’adonner à sa vocation (religieuse, universitaire, etc.), il n’est certainement pas habituel qu’un couple ne veuille pas d’enfants. Dans cet article,il y a ce type de témoignage que l’on retrouve assez souvent dans la société québécoise :

En couple depuis 12 ans, Élise Desaulniers, auteure (Vache à lait, Stanké) et féministe de 38 ans, a abordé la question au début de sa relation avec son conjoint. Il était en accord avec ce choix de ne pas avoir d'enfant. Elle souhaite que sa décision soit davantage respectée, car elle ne compte plus le nombre de fois où on lui a dit : « Tu vas le regretter. »

Selon elle, la maternité est perçue comme un impératif biologique. « Le fait de vouloir des enfants est normal alors que ça devrait être tout autant questionné que le fait de ne pas en désirer. »

Il y a aussi l'argument écologique. « Mettre au monde un enfant dans le contexte actuel, c'est laisser une empreinte écologique encore plus considérable. Il faut prêcher par l'exemple », estime Élise Desaulniers, spécialiste de l'éthique alimentaire.

La folie féministe associée au délire écologiste du danger de la surpopulation de l’« espèce humaine » fera que cette femme ne connaîtra jamais la joie d’être mère. Au Québec, elle n’est pas la seule. Avec 1,7 enfant par couple, l’enfant est considéré comme une expérience à vivre, pas comme un don de soi pour la vie, un don sans retour qui accueille la vie et concrétise une bénédiction divine de joie pour chacun.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Simone de Beauvoir, Benoite Groult, ces exemples d’échecs d’une vie, sont encore lus au Québec, comme si leurs écrits pouvaient contenir une certaine sagesse. Que trouver dans ces pages écrites par ces vieillardes tristement et éternellement adolescentes?

Elles demeurent des références pour le mouvement féministe. Combien de femmes cultivées connaîtront la tristesse d’une solitude qu’elles ont cru choisir parce qu’elles ont succombé aux mirages d’une idéologie marxiste de lutte des sexes?

Oui, il y a des femmes qui ont une merveilleuse vocation au célibat, mais pour celles en couple, il est certainement permis de s’interroger sur le désir d’élever des chats pour toute progéniture…

« Maman last call » écrivait Nathalie Petrowski. Espérons que pour beaucoup de couples, ce « last call » ne sera pas manqué… 

(À lire, le commentaire sur l'expression de Nathalie Petrowski)

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