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Dossier du Journal de Montréal sur les dérives coûteuses de la procréation assistée au Québec

Sur le site du Journal de Montréal du  31 juillet 2013 :

(Photo résumant dans le  Journal de Montréal la situation au Québec et les coûts de la procréation assistée en 2012-2013 de 59,8 millions de dollars.

 

 

Couples gais, immigrants sans emploi, célibataires: le manque d’encadrement du programme de procréation assistée mène à une «dérive» dans la sélection des personnes admissibles, selon le CHUM.
 
(...)
 
Actuellement, toute femme en âge de procréer qui a une carte d’assurance maladie du Québec valide y a droit (voir encadré).
 
Or, dans le quotidien, les médecins sont confrontés à toutes sortes de scénarios pour lesquels ils n’ont pas de directive claire.
 
Couples gais, immigrants, célibataires: les exemples qui soulèvent des questions éthiques, juridiques et déontologiques sont fréquents, lit-on dans le mémoire déposé dans le cadre de la consultation publique sur le PPA par la Commission à la santé et au bien-être.
 
«Infertilité sociale»
 
«Nous constatons une apparente dérive des cas d’infertilité médicale vers une sorte d’infertilité sociale», ajoutent les auteurs.
 
Par exemple, le CHUM cite le cas d’une immigrante provenant d’Afrique, sans emploi et au statut précaire, qui veut avoir un enfant par don de sperme. Cette dernière a même deux enfants qui vivent toujours en Afrique.
 
D’autres cas posent aussi des questions, dont les célibataires dans la jeune vingtaine et les femmes plutôt âgées.
 
«En général, ces personnes n’ont toutefois pas de condition médicale d’infertilité, ce qui nous amène à questionner l’application du programme québécois de procréation assistée à ces dernières», souligne le CHUM.
 
(...)
 
Pas de limite d’âge
 
Il n’y a d’ailleurs pas de limite d’âge pour profiter du PPA. En mai dernier, la Fédération des médecins spécialistes du Québec avait aussi fait une sortie publique en faveur d’un resserrement des critères d’admissibilité.
 
(...)

 

Voici quelques exemples parmi la série que l'article mentionne comme étant problématiques :

• Femme fin trentaine présentant un tableau d’épilepsie, de dépression et de troubles psychiatriques. Déficits cognitifs importants démontrés par évaluation neuro-psychologique. Historique de troubles conjugaux, de troubles d’adhérence aux traitements et de manque de collaboration avec les équipes cliniques.

• Femme qui a déjà des enfants placés en foyers d’accueil.

• Célibataire début vingtaine désire avoir accès à la procréation assistée comme femme seule avec don de sperme.

• Couple fin trentaine ne présentant pas de tableau clair d’infertilité. Le couple désire une fécondation in vitro avec don de sperme parce que l’homme accepte d’être le père de l’enfant, mais pas son géniteur.

• Couple gai masculin: nécessité de recours à une mère porteuse alors que le statut de ces dernières est incertain d’un point de vue juridique. De plus, une femme a droit à trois cycles, ce qui fait qu’en changeant de mère porteuse, le couple pourrait théoriquement obtenir un nombre illimité de cycles.

• Femme handicapée des membres inférieurs dans la vingtaine désirant avoir accès à la procréation assistée comme femme seule avec don de sperme. Le projet parental envisagé était avec sa mère qui pourrait s’occuper de l’enfant.

• Plusieurs cas de femmes âgées: quel âge maximum ?

(...)

Il manque à cette série le cas de cet enfant fabriqué et envoyé peu après sa naissance, directement à la DPJ.

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