Ginette Leblanc demande à la cour supérieure le droit au suicide assisté
Le journal Le Nouvelliste de Trois-Rivières du 27 janvier 2012 suit de près le dossier de Ginette Leblanc, atteinte de la maladie de Lou Gehrig. Après avoir perdu sa cause une première fois, elle fait appel en cour supérieure et l'accueil est heureusement peu prometteur pour ce permis de tuer.
"Le procureur général du Canada, Me René Leblanc, a rappelé au juge Michel Richard qui présidait l'instance, ce matin, qu'il est lié à la décision de la Cour suprême en ce qui concerne le droit au suicide assisté. Aider une personne à se donner la mort, au Canada est un geste reconnu comme criminel.
Ce dossier a déjà été entendu par la Cour suprême il y a 18 ans dans le célèbre dossier de Sue Rodriguez.
Me Leblanc a fait valoir que au procureur de Ginette Leblanc, Me René Duval du cabinet Duval, Lauzon, Ménard, qu'il aura le fardeau de la preuve s'il veut tenter de faire renverser cette décision. Me Leblanc a aussi dit au juge Michel Richard: «Vous êtes lié à la décision de la Cour suprême».
Plusieurs organismes militant en faveur ou contre le droit au suicide assisté ont demandé à être entendus, hier. Toutefois, les parties ont convenu de se revoir le 1er juin à cet effet"
Un nouveau magazine vient de paraître : "LA VIE EST BELLE"
"Lancement du premier numéro de La vie est belle!
Saint-Augustin-de-Desmaures, le 19 février 2012 – L’annonce avait été faite en décembre : dans l’optique de la nouvelle évangélisation, Le NIC (Le Nouvel informateur catholique) devenait La vie est belle! C’est maintenant fait. L’édition numérique du nouveau magazine, datée du mois de février 2012, sort le lundi 23 janvier et sa version papier sera en kiosque à partir du 3 février. Pour permettre au public de découvrir le nouveau magazine, la version électronique intégrale de ce numéro sera disponible gratuitement sur son site www.magazinelavieestbelle.com dès le 23 janvier et pendant tout le mois de février.
Nouvelle intention
La vie est belle! se veut plus proche de la vie quotidienne ordinaire des gens. Chaque mois, on propose un dossier différent, des témoignages, des réflexions, des livres, du cinéma et de la beauté. Beaucoup de beauté pour rejoindre les chrétiens engagés de même que ceux qui se disent croyants sans être nécessairement engagés. L’idée, c’est de communiquer la joie, la vie, la foi et d’annoncer quelqu’un, le Christ, celui qui change tout et qui fait que La vie est belle!"
Laissez un commentaireSur la crise économique au Québec

« Pour la première fois depuis que nos ancêtres ont foulé le sol du continent nord-américain, une génération s’apprête à laisser moins à ses enfants que ce dont elle a hérité. Les 40 ans et moins sont maintenant assurés de vivre collectivement plus pauvres que leurs parents » (p.17)(…)« Cet appauvrissement relatif de la jeune génération n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’une planification étatique centralisée à l’œuvre depuis la Révolution tranquille et qui, érigée en système tout au long des cinquante dernières années, est encore vénérée dans les milieux où on l’appelle pompeusement le “modèle québécois”. Depuis cette belle époque, le Québec s’est en partie construit et développé à crédit, et son avenir ressemble de plus en plus à la gestion de ce que Christian Dufour appelle son “déclin tranquille”. » (p.18)
« Le choc démographique se produit lorsque les baby-boomers parviennent nombreux à l’âge de la retraite en laissant place à des générations moins nombreuses. Le nombre de travailleurs par retraité, qui était de sept pour un en 1986, est passé à trois en 2010 et devrait chuter à deux en 2020. L’intervention de l’État, telle qu’on la connaît depuis 1960 au Québec, devra forcément changer. La population vieillissante réclamera toujours plus de services publics alors que les travailleurs seront de moins en moins nombreux à contribuer aux coffres de l’État : le pourcentage de citoyens qui paient de l’impôt diminue constamment. » (p.34)
Les réflexions du président français Sarkozy sur la laïcité
Le site du salon Beige publie ces réflexions destinées aux responsables des religions de France. Des réflexions que l'on aimerait entendre chez nos députés québécois!
Notre pays a besoin, plus que jamais, d'unité et de rassemblement. Je refuse toute vision intégriste de la laïcité (...) qui consisterait à exclure de la sphère publique toute référence culturelle ou intellectuelle à la religion.
Aucune société ne peut se contenter de vivre de consommation et de distraction sans courir le risque de la perte de sens.
Dites à la société ce que vous avez à lui dire, elle peut l’entendre (...) J’ai la conviction que ce que vous avez à dire de la vie, de l’amour, de l’argent, de la science ou de la mort intéresse tous ceux qui, croyants ou non-croyants, cherchent à donner du sens à leur vie et à leur action.
Comment imaginer qu'avec la profonde expérience des sentiments humains qui est la vôtre, ce que vous pensez de la famille ne puisse pas parler à la société tout entière.
La liberté d'expression n'exclut pas le respect de l'autre, de son intimité, de sa conscience. L'irrespect n'induit pas forcément le talent. Que l'on ne vienne pas invoquer Voltaire pour tout justifier."
Le discours complet, magnifique se trouve sur le site de l'Élysée.
Le dernier paragraphe sur la liberté d'expression s'explique par les tentatives en France d'"artistes" sans talent, désireux d'accéder à la notoriété par le scandale à caractère religieux.Au Québec, le scandale a remplacé le talent, d'où la pauvreté, le vide, le misérabilisme et la redondance de l'univers littéraire et théâtral québécois contemporain.
Laissez un commentaireL'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe refuse l'euthanasie!
Sur le blog de Jeanne Smits, cette importante et heureuse nouvelle: Le conseil de l'Europe interdit la pratique de l'euthanasie!
"On m'informe que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté mercredi soir une résolution visant à « protéger les droits humains et la dignité de la personne en tenant compte des souhaits précédemment exprimés par les patient » – en clair, il s’agit de promouvoir les testaments de fin de vie ou les directives pour la fin de vie. Grâce au travail intensif d’élus chrétiens, le texte définitif affirme :
« L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite. »
60 % de la population canadienne demande une législation sur l'avortement sélectif
Un sondage Angus Reid indique que la population canadienne désire une loi restreignant l'avortement fait en fonction du sexe de l'enfant. Plus encore, 51% des canadiens désirent que le vide juridique actuel sur la question de l'avortement en général prenne fin et qu'une loi indiquant quand une femme ne peut avorter soit mise en place, contre 37 % n'en voulant pas.
En Alberta, 59 % de la population est favorable à ces lois alors que 40 % des québécois ne veulent aucun changement.
Quelque soit l'opinion de la population sur l'avortement en général, une large majorité demande une loi restreignant les avortements sélectifs.
Le bon sens revient!
Laissez un commentaireLe Parti Conservateur du Québec reconnaît la compétence parentale
Au programme du Parti Conservateur du Québec, la subvention indiviuelle par enfant remplace le paiement à la garderie. Aux parents de faire leurs choix! Et ce tout en facilitant la création de nouvelles garderies, selon les besoins réels:
(...)Notre plan consiste en une dérèglementation du système des garderies. Le gouvernement cessera de subventionner toutes les garderies et mettra fin à sa politique de fixation des prix. De plus, afin de mettre fin à la pénurie de place en garderie, un gouvernement conservateur abolira le plafond annuel de permis de garderies délivrés. Cette pratique permettra à tout québécois désirant ouvrir une garderie et respectant les règles élémentaires de qualité de le faire. Cela éliminera aussi les tentations de copinage entre les propriétaires de services de garde et le gouvernement.
Ayant à cœur l’accessibilité du service pour tous les québécois, un gouvernement conservateur remplacera les subventions aux garderies par des subventions individuelles se situant entre 7,80$ et 22,50$ par enfant par jour.
En remplaçant le système des CPE actuel, le parti conservateur a bon espoir de pouvoir permettre aux québécois de ne plus avoir à composer avec des listes d’attentes et des pénuries de place tout en permettant aux familles moins bien nanties de la population d’avoir accès à un service de qualité pour leurs enfants. Nous chiffrons, de plus, les économies annuelles réalisées par cette réforme à 650 millions de dollars.
La liberté de choisir le service de garde ou l'accompagnement parental des enfants revient à ces derniers. Le plan du Parti Conservateur respecte la compétence et la responsabilité première des parents sur leurs enfants. C'est un proposition des plus heureuses. Espérons qu'elle sera mise en application dans un avenir rapproché.
Laissez un commentaireSe battre à coup d'études!
Une nouvelle étude tend à démontrer un lien entre un taux plus élevé de problèmes de santé mentale et l'avortement. Via le Salon Beige et C-fam.org, on peut obtenir ces informations:
"WASHINGTON, DC, 9 décembre (C-FAM) Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’une nouvelle étude, ainsi que son auteur, ayant découvert un lien entre l’avortement et des problèmes de santé mentale, deviennent les cibles d’attaques infondées.
Le prestigieux British Journal of Psychiatry (BJP) a récemment publié un article intitulé « Avortement et santé mentale : Synthèse et analyse quantitative de la recherche publiée entre 1995 et 2009 » (“Abortion and Mental Health: Quantitative Synthesis and Analysis of Research Published 1995-2009.”). L’article, peut-être sommet de la carrière de la très expérimentée du docteur Priscilla Coleman, qui travaille dans le domaine de l’avortement et de la santé mentale, conclue que les femme qui ont subi un avortement ont 81% plus de risques d’avoir des problème mentaux, et plus encore de risque d’abuser de drogues ou d’avoir des comportements suicidaires (230% et 155% respectivement). Elle a prouvé que presque 10% des incidences sur tous types de problèmes de santé mentale étaient directement imputables à l’avortement.
Le Dr Coleman utilise des critères méthodologiques stricts pour sélectionner les études. Les études sélectionnées sont au nombre de 22, 36 mesurent les effets sur la santé mentale sur 877 181 participants, dont 163 831 ont subi un avortement.
Son étude étant une des plus complètes disponibles sur le sujet, ses conclusions robustes garantissait que lui soit consacré tant d’attention.
Et de l’attention, elle en a eu. Le Irish Times, Washington Times et le Daily Telegraph en Grande Bretagne et aux Etats Unis, ainsi que les organisations pro vies étrangères ont toutes élaboré sur le sujet. L’article est paru au moment où la parlementaire conservatrice MP Nadine Dorries venait de transmettre une proposition de mettre fin au monopole des prestataires de services dans le domaine du conseil en matière d’avortement, tels que le British Pregnancy Advisory Service and Marie Stopes International."
Ses études sont contestées et le Dr Coleman accepte l'une des critiques qui lui a été faites. Une étude complémentaire faite par une autre équipe de chercheurs est donc venue confirmer ses résultats.
Sur la question de l'avortement il faut discerner à qui l'on peut faire confiance. Un médecin acceptant les critiques et mettant en oeuvre les procédures pour y remédier ne peut inspirer que le respect.
Le Dr Coleman vient de faire paraître un texte critiquant l'étude affirmant que l'avortement est plus sécuritaire que l'accouchement. À lire.
Laissez un commentaireUne nouvelle tentative de désinformation: l'accouchement tuerait 14 fois plus que l'avortement
Sur le Blog de Riposte Catholique, on trouve cette analyse des sources et auteurs d'une étude sans crédibilité:
"Il ne faudra sans doute pas attendre longtemps avant que ne soit goulûment diffusés sur le web francophone les résultats d’une étude américaine qui présente le risque de mourir pendant l’accouchement ou de ses suites comme 14 fois plus élevé comme celui lié à l’avortement légal aux Etats-Unis. Il n’y a pas de hasard : l’information a été publiée aux Etats-Unis au lendemain de la Marche annuelle pour la vie à Washington DC. Histoire de ridiculiser une fois de plus les centaines de milliers de personnes qui rejoignent cette March for Life, en se gardant bien de rappeler que l’avortement tue 100 % du temps, et parfois deux fois lorsque la mère meurt aussi…"
Qui a contribué à cette étude?
"L’agence Reuters a appelé au secours de cette étude deux spécialistes indépendants : le Dr Anne Davis, de la Columbia University, « ravie » de voir que cette information « aidera à dissiper la désinformation et les mensonges » sur le lien entre avortement et cancer (on se demande bien où est le lien), et Dr Bryna Harwood de l’Université de l’Illinois, qui a redit son irritation de se voir « empêchée » par des règlements étatiques d’informer ses patientes comme elle l’entend.
C’est dire si ces deux « experts » sont elles-mêmes partisanes de l’avortement : Lifesitenews nous apprend qu’Anne Davis est une plume habituelle du blog pro-avortement RH Reality Check et ancien membre du bureau des Physicians for Reproductive Choice and Health (médecins pour la santé et le choix reproductifs) ; Bryna Harwood, quant à elle, faisait partie de la même association et pratique elle-même des avortements.
Les auteurs de l’étude ont un palmarès encore plus chargé. Le Media Research Institute – organisme de veille sur les partis-pris « libéraux » des grands médias américains – signale que David Grimes était en 1990, selon le Los Angeles Times, l’un des principaux collaborateurs américains aux recherches qui ont abouti à la fabrication du RU 486, le « pesticide humain », et qu’il a voté contre les restrictions imposées à la procédure particulièrement barbare d’« avortement par naissance partielle ». (...)
Il est difficile dès lors de parler d’une étude vraiment indépendante, ou d’une information d’agence donnée de manière équilibrée en présentant tous les points de vue…
LifeNews, de son côté, cite une très importante étude menée en 2010 sur des certificats de décès montre que parmi les femmes enceintes, le taux de mortalité est 2 à 4 fois plus élevé chez celles qui avortent que chez celles qui mettent leur enfant au monde. Une étude fondée sur la réalité et qui permet d’échapper dans une certaine mesure aux incertitudes liées à la sous-déclaration des avortements et aux manœuvres pour maquiller les décès maternels qui leur sont liés et dont les avorteurs seraient tenus pour responsables."
Laissez un commentaire