Un ancien député, Jacques Beauséjour, critique le cours ECR
Sur le site de Radio Ville-Marie du 2 mars 2012, on trouve ce texte clair et concis, de l'ancien député du comté d'Iberville de 1976 à 1985, M. Jacques Beauséjour sur le cours ECR:
Laissez un commentaireÀ la suite de mes lectures j’ai pris position et je participe aux activités de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) comme directeur de la campagne de financement 2011-2012 (http://coalition-cle.org/). Je désire que les parents retrouvent soit leur droit de choix concernant le cours d'ECR ou soit l’abrogation du cours ECR. Je suis contre la dictature d’un État et pour la liberté de choix des parents. Maintenant, je préfère appuyer un parti politique qui abolira le cours ECR ou qui permettra le libre choix des parents.Premièrement, le cours ECR est un cours qui fait de l’endoctrinement au multiculturalisme; je ne comprends pas le Parti Québécois dans son aveuglement. Pourquoi accepterions-nous de renier notre identité en passant les étudiants aux cribles des accommodements? S’ouvrir aux autres c’est bien mais le cours ECR veut obliger les jeunes à renier leur identité sous le couvert des accommodements. Favoriser l’identité québécoise n’est pas un replie sur soi mais un moyen de sauvegarder son identité dans un monde pluralisme.Deuxièmement, qui a mis au monde les enfants? L’État doit respecter le choix des parents pour les enfants qu’ils ont engendrés. Les parents qui choisissent que leurs enfants suivent le cours ECR c’est leur liberté mais pour les parents qui refusent que leurs enfants soient modelés à la mentalité multiculturalisme du cours ECR c’est aussi leur droit. Je félicite les parents qui défendent leur droit de liberté. Le cours ECR doit être aboli ou il pourrait être remplacé par un autre cours soit un cours d’histoire du Québec, ou par le remplacement des heures allouées au cours ECR par des heures pour l’étude du français, des mathématiques, de la musique ou des heures pour un autre cours. J’ai travaillé pour l’indépendance du Québec maintenant je travaille pour l’indépendance des parents du Québec.
Un magnifique témoignage sur une association de familles nombreuses en Italie
L'agence de presse Zenit.org du 1er mars 2012, nous offre ce très beau témoignage d'un père de famille nombreuse:
Laissez un commentaireROME, jeudi 1er mars 2012 (ZENIT.org) – La « joie de l’accueil » d’un enfant est « plus grande que n’importe quel luxe », affirme le président de l’Association nationale italienne des familles nombreuses, qui estime que ceux qui ont une famille nombreuse ont un « grand cœur » et savent « faire de l’espace » aux autres.
Dans cet entretien accordée à Zenit, Mario Sberna retrace l’origine et l’engagement de son association, qui a pour but d’aider les familles nombreuses d’Italie. Il ne mâche pas ses mots.
Zenit – Quand et pour quelle raison votre association a-t-elle été fondée ?
Mario Sberna – Tout commence à Brescia, dans un supermarché, en 2004. Deux papas – pour un total de 10 enfants – se rencontrent et échangent quelques paroles sur les prix et sur la difficulté à élever une famille nombreuse. L’histoire ne se termine pas là. Peu de temps après, ils organisent une rencontre à laquelle participent plus de 100 familles nombreuses – au moins 4 enfants. Ils élaborent une « Charte des valeurs » et des statuts, quelques journaux nationaux en parlent et des adhésions leur parviennent de toute l’Italie : l’Association nationale des familles nombreuses est née. La rencontre avec Benoît XVI le 2 novembre 2005 a été une sorte de baptême officiel. Notre devise s’inspire de ses paroles : “Sans enfants, il n’y a pas d’avenir !”, qui résument parfaitement la raison de la naissance de l’association : défense de la vie, ouverture à la vie, à l’espérance, à l’avenir.
Comment expliquer les changements d’une société, qui considère comme « bizarres » les familles de plus de deux enfants ?
Par l’avènement des matérialisme et libertarisme les plus malhonnêtes, qui ont provoqué immédiatement la croissance de l’égocentrisme et de l'hédonisme. Telle est notre époque, obscure de ce point de vue. Et en cette époque justement, même si nous sommes raillés et humiliés, nous continuons à mettre avec joie notre lampe sur le boisseau, comme Jésus le demande dans l’Evangile, à épicer les plats, à mettre du levain dans la pâte. Pour dire et témoigner qu’il est encore possible de s’ouvrir à la vie, que sans enfants il n’y a pas d’avenir, que la joie du don et de l’accueil est plus grande que n’importe quel luxe.
La situation n’est donc ni facile ni satisfaisante en Italie?
Nous sommes dans un des pays du monde qui a l’indice de natalité le plus bas: seulement 1,3 enfant par femme, donc l’Italie est incapable de renouveler sa population. En 1960, nous avions trois millions de familles avec au moins quatre enfants en Italie, cinquante ans plus tard nous sommes tombés à 120.000 familles, donc proches de l’extinction. Par ailleurs, nous avons le plus petit investissement d’Europe dans les politiques familiales, soit seulement 1,8% du PIB. Pour chaque enfant qui naît, l’Etat inflige une véritable punition fiscale aux parents, tandis qu’en même temps il facilite les célibataires et les couples libres; il y a des milliers de cas de lettres de démission en cas de grossesse, déjà pré-signées par les femmes employées, ce qui signifie que mettre au monde un enfant équivaut à un licenciement. En outre, l’homicide volontaire légalisé, que nous appelons avortement, est souvent la règle en Italie et non pas l’exception. Non, la situation actuelle n’est pas satisfaisante, elle est dramatique !
Quelle contribution efficace la politique pourrait-elle apporter?
Se préoccuper du bien commun. Mais en Italie, depuis des décennies, les politiques ont une capacité particulière à s’occuper exclusivement de leurs propres intérêts, plus que de ceux des électeurs, y compris à travers des lois honteuses "ad personam". Il n’est pas difficile de voir comment les déclarations de revenus semblent faites exprès pour punir celui qui est honnête, marié, avec des enfants. Ou que les tarifs de l’énergie électrique, du gaz, de l’eau sont étudiés pour punir encore une fois le mariage et les naissances, c’est-à-dire la stabilité et l’avenir. Nous avons la pire classe politique possible, en particulier depuis les vingt dernières années, et le résultat est sous les yeux de tous : le président de la République a dû se tourner vers des techniques extérieures à la politique pour tenter de sauver l’Italie du naufrage, causé justement par ceux qui, comme le prophétisait le pape Paul VI dans Populorum Progressio, sont "riches, toujours plus riches, au détriment de la multitude des pauvres, toujours plus pauvres". Aujourd’hui, la meilleure contribution que la politique pourrait apporter, ce serait… de se retirer. Malheureusement.
De quelle façon améliorer la situation des familles nombreuses, à long terme ?
Notre devise est : "Plus de bébés, plus d’avenir !". Cela passe par la confiance dans la vie et dans la joie qu’elle apporte ; la conscience civile de celui qui sait que ses enfants seront les citoyens de demain et que les parents ont un rôle fondamental dans l’éducation de la société civile du futur ; l’envie d’être une « famille de familles » qui sait accueillir et veut devenir un fort stimulant pour la construction d’une société fondée sur l’amour, sur la paix et sur la solidarité, comme le disent nos statuts à l’article 1: « Notre association est composée uniquement de volontaires, familles qui s’engagent gratuitement pour fournir assistance, information, réconfort et soutien aux familles nombreuses d’Italie, à travers une présence ramifiée sur le territoire. » C’est pourquoi nous organisons beaucoup d’initiatives très concrètes, comme des groupes d’achat familial – nous achetons, notamment en Allemagne, quelques produits bien plus avantageux qu’en Italie, où les lobbies font de réels "barrages" - avec la complaisance et la complicité de la politique - , des conventions commerciales au niveau national et local, un guichet familial d’informations, des conseils et soutiens, des projets de solidarité, du soutien aux naissances, des rencontres et congrès sur le territoire, des projets "échange de maison", "vacances ensemble", "échange de meubles" et ainsi de suite. Comme une grande famille de familles, dans laquelle chacun donne aux autres tout ce qu’il peut et, pourtant, reçoit beaucoup en termes de communion, partage, solidarité, amitié, affection. Et, évidemment, nous continuons, imperturbables – comme la veuve de l’Evangile – à frapper incessamment à la porte du juge inique, tant au niveau national que local, pour que l’administration publique se rende compte des très graves injustices infligées aux familles nombreuses et les corrige. (...)
Quand on parle d’enfants, en Italie, pense-t-on plus à la joie et au bonheur ou à l’argent?
En Italie, on pense en général à l’argent. Mais l’amour matrimonial est depuis toujours enrichi par la naissance d’un bébé. L’enfant désiré, ou au moins généreusement accueilli, casse le cercle fermé du dualisme du couple pour ouvrir des immenses espaces, imprévisibles, capables d’engendrer gratuité et joie illimitées. Mais quelques psychologues, sociologues et bas-bleus de feuilleton, ivres d’hédonisme, de leurs revues de luxe, exigent d’affranchir la famille du devoir de la génération. Ils décrivent l’enfant possible comme « un de plus » qui entraîne d’énormes sacrifices économiques, d’innombrables et pénibles attentions, de grandes responsabilités et des peurs, source d’inexorables frustrations et endettements des parents, en plus d’être un « malheur » pour les enfants eux-mêmes. Aujourd’hui, nous attendons des enfants – s’ils doivent vraiment naître – qu’ils soient des enfants prodiges, révélant ainsi encore une fois l'ambition égocentrique des adultes. Les urbanistes, adorateurs du bien-être matériel, ignorent la présence des enfants et construisent des villes et des petites maisons à la mesure des adultes. Car les enfants sont un poids. Ou plutôt, l’enfant « non-né » doit féliciter ses « non-parents » qui ont atteint des résultats professionnels brillants, vivent confortablement la “dolce vita”, ont des voitures sportives, une maison sur le lac, toutes sortes d’électroménager, des comptes bancaires significatifs et tout cela grâce au fait que l’enfant est resté dans la dimension du néant. Tout ceci n’a absolument rien à voir avec le vrai bonheur.
En Allemagne, le taux de naissance est l’un des plus bas et en général le pays a la réputation de ne pas être très accueillant pour les enfants. Les divorces, les parents seuls et les familles élargies font désormais partie du quotidien. Quelle est la situation en Italie?
Et pourtant, on considère l’Allemagne comme le pays européen, avec la France, auquel nous voudrions le plus ressembler en termes de politiques familiales. Lorsque nous interpellons nos politiques, nous présentons les exemples français et allemands d’encouragement à la natalité, de soutien aux mères qui travaillent, de fiscalité (quotient familial) capable de prendre en compte les charges familiales. Un proverbe dit qu’ « ailleurs l’herbe est plus verte », et il semblerait facile de l’appliquer maintenant à notre réponse; cependant, dans le piteux cas italien, l’herbe est vraiment desséchée, arrachée, morte, empoisonnée.
Quels sont les points forts des familles nombreuses ?
Les familles nombreuses sont des personnes qui dans leur vie ont fait de l’espace à d’autres vies. Des personnes qui n’ont pas fait de comptes pour évaluer si un nouvel arrivant était avantageux : elles ont simplement ouvert les bras et des yeux remplis d’émotion quand ils ont vu pour la première fois ce nouveau, ravissant arrivant. Des personnes qui n’ont pas fait de test avant d’accepter, qui ont accepté et étaient disposés à accepter, quoi qu’il en fût. Car ils auraient dit, et ont dit, avec une joie et une tendresse immense : “mon bébé”, même si l’enfant avait été ou était difforme. Des personnes qui ont appris à coudre, cuisiner, faire des déguisements de carnaval, jouer au rugby et étudier l’histoire, réparer des vélos et bercer des poupées, chanter des rêves et des poésies, tout cela seulement pour remplir de joie le cœur de leurs enfants. Des personnes qui ont passé des fins de semaine entières sur des terrains de jeux uniquement pour répondre “oui !” à la demande rhétorique: “Tu m’as vu maman ? Tu m’as vu papa?”. Des personnes qui ont appris à remercier, et à prier pour remercier. Des personnes avec un grand cœur, qui n’ont pas eu le temps de visiter toutes les capitales d’Europe, qui n’ont jamais porté de parfum très coûteux, qui sont parvenues à oublier que la mode existe, qui ne connaîtront jamais les voitures sportives, les vacances tropicales, le Champagne français. Des personnes qui ne connaîtront jamais l’ennui de l’éphémère. C’est le merveilleux quotidien de l’amour des familles nombreuses.
Propos recueillis par Regina Florio
Traduction d’Anne Kurian
National March for Life: May 10th, 2012
Please mark your calendars for the National March for Life in Ottawa, coming up May 10th, 2012!
The March for Life is a wonderful occasion to stand up and be pro-active in your defense for human life. For those that have not attended before, the event begins with a mass at 10am in English or French.
At noon, everyone gathers on Parliament Hill and at 1:30pm we will begin the March through downtown Ottawa. This year there will also be testimonies from post-abortive woman (Silent No More Awareness Campaign). For more information and to see the promotional video please click here.
Please tell your friends and family about this important event, we need your support and look forward to seeing you there! Also, for Montréal residents, keep an eye out as we will be welcoming Father Boquet, president of Human Life International, to speak at events in Montreal in the days preceding the March for Life. More info on these exciting events will follow.
Laissez un commentaire"Coeur de Pirate" enceinte!
La bonne nouvelle fait le tour des réseaux sociaux. Le Journal de Montréal du 29 février 2012 nous apporte cette nouvelle:
Laissez un commentaire"Une nouvelle surprenante a enflammé les réseaux sociaux, hier : Béatrice Martin, alias Coeur de pirate, est enceinte depuis décembre. Elle accouchera au mois d’août. La jeune femme de 22 ans poursuivra ses engagements jusqu’à l’été, avant de prendre un repos indéterminé. Elle pourra ainsi bientôt chanter son succès Comme des enfants à sa propre marmaille.
(...)
La jeune femme s’est engagée avec son copain au point de se fiancer avec lui. Tous deux portent maintenant le tatouage d’une bague sur l’annulaire gauche. « Je ne suis pas mariée, mais un jour, bientôt j’espère, nous disait-elle, en janvier dernier. La distance, c’est dur, mais ça se fait. Même si c’était quelqu’un de Montréal, ça serait difficile.» La nouvelle grossesse accélérera peut-être les projets de mariage."
Le sénat américain rejette un amendement contre le remboursement de la contraception
Le site du journal La Presse du 1er mars 2012 nous apporte cette information, sur un amendement proposé par le sénateur Roy Blunt:
Laissez un commentaireLe Sénat des États-Unis a rejeté jeudi un texte anti-contraception, au coeur d'une polémique qui agite la classe politique américaine à huit mois des élections de novembre 2012.
Les élus ont écarté cet amendement à un projet de loi sur les Transports, proposé par le sénateur républicain Roy Blunt, par 51 voix contre 48.
Une sénatrice républicaine, Olympia Snowe, a voté contre ce texte.
L'amendement Blunt aurait permis aux employés et assureurs de refuser de fournir une couverture pour la contraception, pour des raisons religieuses ou morales
Chaque mois, on manifeste pour la vie à Barcelone!
Sur le blogue de Jeanne Smits du 28 février 2012, on retrouve cette excellente nouvelle :
Laissez un commentaireComme tous les mois, une manifestation pro-vie était organisée le 25 février à Barcelone pour protester contre les avortements qui y sont perpétrés jusque dans des hôpitaux gérés par l’Eglise catholique. Et non seulement les manifestants se dérangent ainsi tous les mois pour être « la voix de ceux qui n’ont pas de voix », mais leur nombre s’accroît régulièrement. Pourtant au mois de janvier la manifestation coordonnée par barcelonaesvida.org avait été conspuée et caillassée. Cela n’a pas découragé les participants : au contraire, ils n’auront jamais été aussi nombreux que samedi dernier.Cette fois, la marche qui relie l’Hôpital Sant Pau à la Basilique de la « Sagrada Familia » au bout de l’avenue Gaudi était protégée par un service de police « impeccable », comme le note « Tania » sur le blog barcelonavida.Les partisans de l’avortement qui avaient multiplié les violences il y a un mois n’ont pas pu s’approcher de la marche ; on en a vu deux ou trois dans les rues alentour qui n’ont pas poussé plus loin ; seuls quelques « courageux » ont lancé des slogans, bien à l’abri sur leurs balcons. La ténacité pacifique des pro-vie en aura eu raison, au moins pour cette fois.La marche s’est déroulée comme d’habitude, avec au départ une prise de parole rappelant le « manifeste » des différentes associations participant à l’organisation. Pour la troisième fois, une église évangélique russe était représentée et son pasteur a pris la parole… pour citer le cardinal Rouco Varela, archevêque de Madrid : « L’avortement est un problème encore plus grave que la crise », avait-il déclaré lors d’un Congrès des Familles. Et le pasteur d’expliquer :« Parce que l’avortement n’est pas seulement un assassinat, ou un malheur, ou une erreur : c’est aussi un péché grave qui offense Dieu et nos frères les plus innocents. La Généralité de Catalogne finance les avortements à hauteur de 4 millions d’euros par an. En Catalogne, chaque année, 16.000 enfants à naître sont assassinés. Donc, à cette marche, il faudrait que nous ne soyons pas 300 mais 16.000. Barcelone, c’est le territoire de la vie ! Voici le moment de la lutte. Voici le moment de s’opposer aux portes de l’enfer. Voici le moment de demeurer fermes et de ne pas reculer d’un pas. La mort ne peut pas vaincre ! »
La marche s’ébranla alors avec la récitation du Rosaire pour s’approcher de la Sagrada Familia, « digne exemple de l’inspiration que Dieu donne aux hommes », comme le dit le blog de barcelonavida. Dans un esprit de paix et de respect, ajoute-t-il, qui n’empêche pas de clamer que l’avortement, c’est trop et qu’il « tue des innocents ». Avec un seul objectif, exprimé par la figure emblématique du mouvement pro-vie espagnol, Ignacio Arsuaga : « Avortement zéro. »A l’arrivée devant la magnifique basilique d’Antonio Gaudi, le P. Ballester, prêtre catholique, a donné sa bénédiction aux manifestants présents en donnant rendez-vous au 25 mars, journée internationale de la vie dans les pays hispanophones qui sera marquée à Barcelone par une grande manifestation à 11 h 30, puis par la marche mensuelle dans le quartier de l’hôpital Sant-Pau à 20 h 30.Le mois dernier, une jeune fille enceinte que son entourage poussait à avorter a croisé la marche. Tout étonnée de voir que l’avortement était contesté – et pas seulement une décision individuelle – elle s’est approchée. Et elle a vu ces jeunes qui se laissaient insulter et caillasser pour cette cause-là. Cela l’a poussée à réfléchir. Et elle a décidé de garder son enfant. C’est ce dont témoigne un des participants à la marche sur HazteOir (dans les commentaires).
L'État fédéral américain poursuivi en justice pour l'inconstitutionalité de son décret sur le remboursement de la contraception
Le site de Riposte Catholique du 29 février 2012 nous apporte cette excellente nouvelle de chrétiens américains prêts à affronter l'injustice du décret de leur gouvernement sur la question de la contraception remboursé par leur police d'assurance:
Le refus par les évêques américains et de plus en plus d’institutions catholiques du fameux HHS Mandate, ne relève pas d’une question sociale controversée mais d’une question constitutionnelle. Il s’agit, ni plus ni moins, d’empêcher une atteinte sans précédent au droit constitutionnel fondamental protégé par le Premier Amendement de la Constitution. Le sachant, on comprend mieux que sept États de l’Union aient engagé une action judiciaire contre le gouvernement fédéral pour inconstitutionnalité de ce décret (Mandate) fédéral : Nebraska, Floride, Michigan, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud et Texas.
Dans le monde catholique américain, quatre institutions ont elles aussi engagé une action judiciaire contre l’État fédéral : EWTN (Eternal Word Television Network), Belmont Abbey College, Ave Maria University (Ave Maria, Floride) et Priests for Life (Staten Island, New York).
Trente sept autres ont officiellement signalé leur opposition au décret : University of St. Thomas (St. Paul, Minnesota), Christendom College (Front Royal, Virginie), Aquinas College (Nashville, Tennessee) – rejoint par quatre autre écoles dominicaines –, University of Dallas (Dallas, Texas), Nashville Dominican Sisters (Nashville, Tennessee), Mount St. Mary’s University (Emmitsburg, Maryland), Benedictine College (Atchison, Kansas), The Catholic University of America (Washington, D.C.), Association of Catholic Colleges and Universities, Thomas Aquinas College (Santa Paula, Californie), Knights of Columbus, Catholic Medical Association, Thomas More College of Liberal Arts (Merrimack, New Hampshire), Franciscan University (Steubenville, Ohio), Holy Cross College (Indiana), Wyoming Catholic College (Lander, Wyoming), Dominican Sisters of Mary, Mother of the Eucharist, Catholic Medical Center (Manchester, New Hampshire), New Hampshire Catholic Charities, Saint Anselm College, Catholic Charities USA, Catholic Charities (Denver, Colorado), Sisters of St. Francis of Perpetual Adoration, Sisters of Life, Cardinal Newman Society, Holy Apostles College and Seminary (Cromwell, Connecticut), Saint Gianna’s Physician’s Guild, Catholic Charities (Los Angeles, Californie), Catholic Charities (Cleveland, Ohio), Catholic Charities (Dubuque, Indiana), Catholic Charities (Chicago, Illinois), Human Life International, The Becket Fund for Religious Liberty (sa lettre de pétition a rassemblé plus de 500 signatures de présidents d’Universités, d’universitaires de premier plan et de prélats dont l’archevêque Chaput et le cardinal Dolan), Men of St. Joseph.
Huit autres institutions catholiques ont co-signé la lettre de protestation de la Cardinal Newman Society : Catholic Distance University (Hamilton, Virginie), College of Saint Mary Magdalen (Warner, New Hampshire), College of St. Thomas More (Fort Worth, Texas), DeSales University (Center Valley, Pennsylvanie), John Paul the Great Catholic University (San Diego, Californie), St. Gregory’s University (Shawnee, Oklahoma), University of Mary (Bismarck, Dakota du Nord), Society of Catholic Social Scientists…
Ces américains sont des modèles de chrétiens debout, près à défendre la liberté de conscience et de religion.
Laissez un commentaireLes candidats à la présidentielle française doivent montrer patte blanche au Grand-Orient de France
Selon ses intérêts, la franc-maçonnerie minimise ou gonfle (lorsqu'elle veut recruter) son influence dans les différents gouvernements. Il vaut mieux s'en tenir aux faits. Sur le site du Grand Orient de France, on peut voir 7 candidats à la présidentielle française venir solliciter l'appui du Grand Orient... Manquent à l'appel, Marine Le Pen, qui n'a pas été invité, et Nicolas Sarkozy qui n'avait pas encore déposé sa candidature.
On rêve de voir autant de transparence au Québec et que la "patente" maçonnique se dévoile,mais démocratie et franc-maçonnerie n'ont jamais fait bon ménage, le culte du secret étant l'une des caractéristiques fondamentales de ce mouvement comptant plus de 200 000 membres au Canada.
Le site du salon Beige du 1er mars 2012 raconte cet examen des candidats:
Le Grand Orient de France a fait venir les candidats à l'élection présidentielle dans son temple, rue Cadet à Paris (IXe arrondissement). Le grand maître Guy Arcizet a rendu compte de cette initative ce mercredi, à l'occasion de la parution d'un livre de 360 pages retraçant l'intégralité des débats. François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Hervé Morin et Dominique de Villepin sont venus à ces «Grands Echanges». Marine Le Pen n'a pas été invitée. Nicolas Sarkozy ne s'est pas présenté, n'étant pas encore officiellement candidat.
Parmi ces présidentiables, seul Jean-Luc Mélenchon est officiellement franc-maçon. François Bayrou a revendiqué un compagnonnage «sans être initié».
Les candidats ont été interrogés sur la démocratie, la laïcité, la solidarité sociale, la citoyenneté, l'environnement, la dignité humaine et les droits de l'homme. Ils ont abordé le nucléaire, la loi de 1905, les cellules souches, le cumul des mandats, l'euthanasie... Les videos sont en ligne sur le site du Grand Orient.
Les francs-maçons sont décidés à peser dans la campagne. Le grand-maître Guy Arcizet explique :
«On a un réseau, on va s'en servir. Y compris en allant voir ceux qui nous représentent, en les empêchant de dormir, même à 2 heures du matin...»
La séparation du Grand-Orient et de la République ? Ce n'est pas pour demain.
Même à 2 heures du matin? À l'heure de l'intimidation, du secret et de la terreur voulait-il dire plutôt?
La franc-maçonnerie affirme avoir joué un rôle dans l'établissement du "droit" à l'élimination des enfants à naître et elle travaille à établir le "droit" d'éliminer par euthanasie les personnes en fin de vie consentantes. Ils sont partisans d'une culture de mort généralisée. Cet exemple français de candidats se bousculant à sa porte montre l'indéniable influence qu'elle exerce à l'insu du peuple et de la démocratie elle-même. Les journalistes québécois ont fait surgir au grand jour, dans les années 1960, le scandale de l'ordre Jacques Cartier. À quand le scandale de la franc-maçonnerie québécoise?
Laissez un commentaireL'allaitement maternel pourrait sauver 1 millions d'enfants
Le site Terrafemina.com du 28 février 2012 nous apporte cette information (via Familles Chrétiennes)sur les bienfaits de l'allaitement dans le monde:
Laissez un commentaireAlors que l’Institut de Veille sanitaire lançait en janvier dernier l’étude Epifane, destinée à analyser l’alimentation des nourrissons français pendant leur première année de vie, l’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur l’abandon progressif de l’allaitement maternel dans de nombreux pays. Au niveau mondial, moins de 40 % des enfants de moins de six mois seraient allaités exclusivement, selon les chiffres de l’organisation qui estime par ailleurs que de nombreuses vies pourraient être sauvées si les mères de famille étaient encouragées à allaiter. « L’allaitement maternel optimal allié à une alimentation d’appoint aide à prévenir la malnutrition et peut sauver près d’un million de vies d’enfants », peut-on lire sur le site de l’OMS.
« L’allaitement au sein présente également des avantages pour la mère. Lorsqu’il est exclusif, il entraîne souvent un arrêt des règles, ce qui constitue une méthode naturelle, mais pas infaillible, de contrôle des naissances, estime également l’organisation. L’allaitement atténue le risque de cancer du sein et de l’ovaire à un âge plus avancé, aide les femmes à retrouver plus vite leur poids d’avant la grossesse et permet de lutter contre l'obésité. »
Mais pour faire profiter au nourrisson comme à la mère de tous ses bénéfices, l’allaitement doit commencer dès la première heure suivant la naissance, être réalisé aussi souvent que l’enfant en fait la demande, jour et nuit, et rester exclusif durant six mois. Passés les deux premiers trimestres et jusqu’à deux ans, voire plus, l’allaitement doit alors être complété par une autre alimentation, recommande encore l’OMS.
Le candidat républicain Mitt Romney semble ne pas approuver la liberté religieuse sur la question de la contraception
La première réponse, spontanée, de Mitt Romney à la question d'un journaliste sur un projet de loi permettant aux assureurs de ne pas couvrir les frais de contraception était négative. Il s'est repris dans la journée. Richard Hétu, sur le site du journal La Presse du 1er mars 2012 nous apporte l'information:
Laissez un commentaireLa question, posée à Mitt Romney, semblait assez claire. Elle faisait notamment référence aux deux sénateurs républicains – Roy Blunt du Missouri et Marco Rubio de Floride – qui ont proposé un amendement controversé sur la contraception devant être soumis à un vote aujourd’hui au Sénat. Le projet de loi permettrait aux assureurs et aux employeurs de refuser, pour des raisons religieuses ou morales, d’offrir ou de rembourser les soins contraceptifs qui doivent être désormais inclus dans la plupart des plans d’assurance-santé aux États-Unis.
Je cite la réponse de Romney à un journaliste d’Ohio, réponse qui occultait la question de liberté de religion invoquée par les promoteurs de l’amendement (voir vidéo ci-dessus) :
«Je ne suis pas en faveur du projet de loi. Écoutez, l’idée que des candidats présidentiels se mêlent de contraception dans le cadre d’une relation entre un homme et une femme, un mari et une épouse, je ne touche pas à ça.»
À 16h, hier, la nouvelle de l’opposition de Romney à l’amendement Blunt-Rubio a soulevé une tempête instantanée sur internet. L’ancien gouverneur du Massachusetts semblait tourner le dos à deux de ses supporteurs sur une question controversée qui mobilise ces jours-ci la droite républicaine. Il semblait aussi se distancier de la position de Rick Santorum, son principal rival dans la course à l’investiture républicaine pour la présidence, qui s’oppose à la contraception en général.
Or, à 17h, l’équipe électorale de Romney a fait savoir que ce dernier approuvait l’amendement Blount-Rubio. Romney n’a peut-être jamais effectué une volte-face aussi rapide dans sa carrière politique.
Romney a plus tard expliqué qu’il n’avait pas bien compris la question du journaliste, une excuse qui n’a pas convaincu tout le monde