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Un nouveau dérapage de l'abbé Raymond Gravel?

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Dans une lettre de Pâques, paru sur le site Culture et Foi, l’abbé Raymond Gravel s’interroge sur l’euthanasie. Il dit avoir lu le rapport de la commission « Mourir dans la dignité » :
 
 
 
« J’ai lu avec intérêt le rapport de la Commission sur le mourir dans la dignité, publiée en mars dernier, et je dois dire que j’ai été fortement impressionné par la qualité de ce rapport, d’autant plus qu’il souligne à grand trait l’importance du passage ultime de la vie humaine, celui de la maladie, de la souffrance et de la mort. »
 
Si l’abbé Gravel avait la moindre connaissance de ce qui s’était passé à la commission, son discours serait probablement différent. La majorité des experts et organismes présents à la commission ont opposé un non ferme au pouvoir de tuer les patients par euthanasie. La Commission n’était qu’une mascarade servant à faire croire que l’on écoutait la population. Cette même commission s’est rendue, aux frais des contribuables, en Europe pour aller chercher la publicité nécessaire auprès des groupes pro-euthanasie pour revenir faire la promotion de cette option meurtrière. Comment se fait-il que cette commission ne soit allée visiter que les petits pays minoritaires qui ont approuvé l’euthanasie, qui sont actuellement sur une pente glissante, dont les médecins ne respectent même pas les règles supposées sécuriser le processus, et qu’elle en soit revenue avec une conclusion totalement contraire à la commission française qui avait fait la même démarche 2 ans plus tôt et avait conclu à de graves dérives de ces pays, c’est encore une preuve que les dés étaient joués à l’avance…
 
Pour parler de la « qualité de ce rapport », comme le fait l’abbé Gravel, il faut ne rien connaître de la question. Les associations comme Vivre dans la dignité, elles, ne se laissent pas tromper. Elles ont dénoncé ce rapport et des médecins ont clairement parlé de « trahison de la démocratie ».
 
L’abbé Gravel croit qu’on devrait réfléchir à la question :
 
« Se peut-il que dans des situations extrêmes, l’euthanasie demeure la seule voie à emprunter? La question nous est posée; la réflexion s’impose. »
 
Ce que les experts et organismes sur le terrain ont fait. À cette question, ils ont répondu NON! Ils n’ont pas été écoutés.
 
L’abbé Gravel croit qu’il ne faut pas laisser cette question aux mains des pro-vie, pour qu’il n’en résulte qu’un vide juridique comme dans le cas de l’avortement. Il prévoit donc une solution de compromis (en passant, la pente glissante vers l'avortement sur demande avait elle aussi débuté avec un "compromis," celui de la légalisation des avortements dits "thérapeutiques" au début des années 70) ? C’est exactement la solution préconisée par le rapport : offrir des soins palliatifs de qualité à tous et pour les cas supposés où ces soins ne pourraient soulager la douleur (ce qui est grandement contesté par de nombreux médecins en soins palliatifs), offrir l’euthanasie. Cette option de "compromis" permettrait à certains crétins, pardon chrétiens, de prouver qu’ils ont une large ouverture d’esprit, de démontrer qu’ils sont des gens avec qui on peut discuter, et leur permettra de récolter les petites tapes dans le dos des promoteurs de l’euthanasie, leur disant qu’ils sont acceptés dans le groupe, leur procurant le réconfort dont ils ont tant besoin. Ils auront bien joué leur rôle d’idiot utile.
 
Il faut rappeler que dans les pays où l’euthanasie est légale, malgré les promesses, l’offre des soins palliatifs laisse toujours à désirer…
 
L’abbé Gravel termine son ébauche de réflexion par cette question :
 
« Et comme le disait bien l’exégète français Jean Debruynne : “La mort et la résurrection de Jésus sont un passage. On ne s’installe pas dans le passage. Jésus ne demeure qu’en chemin et le chemin est fait pour passer”. Dans la situation où le passage s’éternise, peut-on et doit-on l’aider à passer? »
 
Nous laissons l’abbé Gravel à sa réflexion, il en a grandement besoin…
 
Campagne Québec-Vie se tient au fait de l’actualité. Elle suit la question de l’euthanasie depuis des années, combattant de toutes ses forces la crédulité, l’ignorance, la confusion que veulent propager les "pros-euthanasistes", confusion qui peut atteindre même des gens d’Église.
 
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