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Sur la liberté religieuse (aux États-Unis)...

Les Américains sont en guerre contre leur gouvernement pour préserver la liberté religieuse dans leur pays. Pour beaucoup de Québécois, la religion n’est qu’un synonyme d’oppression. Mais l’histoire démontre que l’absence de religion est l’une des pires calamités.
 
Pour parvenir à contenir un peuple sans religion, il faut utiliser la force et imposer par la violence cette volonté de faire vivre les gens sans Dieu. On l’a vu au Mexique, avec l’épopée des Cristeros, en Russie et en Chine, sous tous les régimes communistes. Brimer la liberté religieuse, c’est brimer la liberté de conscience, brimer la liberté, tout simplement.
 
Dans ces cas, il y avait oppression sur une population ne voulant pas se départir de ses croyances religieuses. Mais qu’en serait-il d’un peuple dont toute la population se départirait volontairement de toute foi? Dans l’histoire, on ne peut contempler cette expérience, il n’y a jamais eu un peuple totalement athée.
 
Mais à plus petite échelle, on peut se rappeler une expérience fascinante pour qui s’interroge sur le phénomène religieux. Il s’agit de la mutinerie du Bounty. Bien qu’une partie des mutins réfugiés à Tahiti furent rapidement retrouvés et jugés par les Britanniques, pour les autres, huit hommes d’équipages partis avec six Tahitiens et onze femmes, dont une avec un bébé, le séjour sur une île cachée, Pitcairn, fut tragique.
 
Le romancier italien Eugenio Corti, l’un des 5 plus grands écrivains contemporains,  vient de faire paraître un livre relatant la vie, et la fin de ces mutins. Ce qui devait être un paradis terrestre, sans religion, fut un cauchemar. Les hommes s’entretuèrent ou se suicidèrent, massacrèrent les Tahitiens mâles. 18 ans après l’arrivée sur l’île, en 1790, le seul survivant s’était converti au christianisme en lisant le seul livre disponible, une Bible rescapée du navire. Il apprit à lire et à écrire aux enfants orphelins de père, par l’entremise de cette Bible, et mit en place une vie ordonnée et sévère qui fit en sorte que les enfants ne choisirent pas la vengeance des assassins de leurs pères en tuant les fils, de leur âge… Il n’y eut pas d’autres tueries, et ce que les marins trouvèrent lorsqu’ils accostèrent en 1808 sur cette île perdue, c’était une petite société, avec une religion. L’expérience de l’état de nature sans religion s’était soldée par une série de meurtres et de suicides ne laissant qu’un seul homme en vie, entouré de 10 femmes et des enfants.
 
La liberté religieuse est le fondement d’une société civilisée. L’attaque du président Obama contre cette liberté, aux États-Unis, est une attaque contre la civilisation américaine. Espérons que le gouvernement reculera et cessera de vouloir imposer le remboursement de la pilule abortive par l’Église américaine. Et espérons que l’exemple du courage de l’Église américaine vienne revigorer l’Église catholique canadienne, qui paie, de par leur police d’assurance, le remboursement de la contraception, de la pilule du lendemain et des stérilets, le remboursement d’avortements dans les premiers stades de la conception.
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