La St-Jean-Baptiste?
Une grande victoire à Rio+20: pas de reconnaissance de l'avortement comme "droit" reproductif!
Sur le site de Zenit.org du 22 juin 2012:
Laissez un commentaireROME, vendredi 22 juin 2012 (ZENIT.org) – La conférence de l’ONU sur le développement durable (Rio+20) s’est conclue hier, 21 juin. Le document final a été salué par les personnes qui défendent la vie humaine dès sa conception : il ne contient pas les termes « droits reproductifs ».
Pour les associations de défense de la personne humaine, le texte de la déclaration finale conjointe marque une belle victoire : tandis qu’il contient 6 références à la « santé » reproductive (paragraphe 145), il ne contient aucune référence aux « droits » reproductifs ni aux « services pour la santé reproductive ».
Les « droits » reproductifs et les « services pour la santé reproductive » signifient en réalité : avortement, stérilisation forcées, contrôle des naissances de la part de l’Etat, expérimentations de contraceptifs plus ou moins invasifs sur les femmes des pays en voie de développement.
Mais ils signifient aussi politique de l’enfant unique en Chine, sélection des enfants, choix du sexe.
Selon les groupes radicaux qui défendent l’avortement, il existe un lien explicite entre le développement durable, et les droits à la contraception abortive et à l’interruption volontaire de grossesse.
Les débats ont été longs et difficiles: d’un côté, quelques pays et ONG affirmaient que les droits reproductifs n’incluent pas l’avortement, de l’autre, une grande majorité répondait que parmi les droits reproductifs il y a justement l’avortement. Ces derniers ont finalement eu gain de cause.
Parmi les Etats qui s’opposaient à l’introduction des « droits reproductifs » : Saint-Siège, Russie, Honduras, République Dominicaine, Nicaragua, Chili, Syrie, Egypte, Malte, Pologne et Costa Rica.
Une marche pour la Vie au Brésil ce 26 juin 2012!
Sur le site de Zenit.org du 22 juin 2012:
Laissez un commentaireROME, vendredi 22 juin 2012 (ZENIT.org) – Alors que les parlementaires brésiliens étudient à la fois une proposition de dépénalisation de l’avortement, et une proposition de « statuts pour l’enfant à naître », une Marche pour la vie aura lieu le mardi 26 juin.
La 5e Marche nationale des citoyens brésiliens pour la vie, organisée par le mouvement national de défense de la vie, « Brésil sans avortement », aura lieu dans la capitale du Brésil, Brasilia.
Lenise Garcia, professeur à l’Institut de biologie de l’Université de Brasilia, membre de la Commission bioéthique de la Conférence épiscopale, et présidente du mouvement “Brésil sans avortement”, a accordé un entretien à Zenit.
Zenit – Un projet de loi intitulé « Loi de l’enfant à naître » est à l'étude. En quoi est-ce qu’il rejoint la défense de la vie au Brésil?
Lenise Garcia – Le projet du “Statut de l’enfant à naître” rend explicite et concret quelque chose qui est déjà prévu dans notre législation: le droit inaliénable à la vie depuis la conception. Il traite de principes tels que: "La dignité humaine et la nature de l’enfant à naître est reconnue depuis la conception, lui garantissant une pleine protection juridique" (Art. 3), et "tous les droits de l’enfant à naître sont reconnus depuis la conception, spécialement le droit à la vie, à la santé, au développement, à l’intégrité physique et d’autres droits personnels prévus (articles 11 à 21 de la loi n° 10,406 du 10 janvier 2002, cf.Paragraphe 1 de l'article 3).
Le projet contient aussi des propositions concrètes, telles que: "Le diagnostic prénatal est ordonné au respect et il protège le développement, la santé et l’intégrité de l’enfant non encore né" (Art. 11); "Le diagnostic prénatal doit être précédé du consentement informé de la femme enceinte" (Paragraphe 1); "Les méthodes de diagnostic prénatal qui présentent des risques disproportionnés ou inutiles pour la mère ou pour l’enfant à naître sont interdits" (Paragraphe 2).
Une fois approuvé, le “Statut de l’enfant à naître” rendra difficile l’interprétation des lois que certains font aujourd’hui, qui laisse des vides juridiques, utilisés pour pratiquer l’avortement.
Pour les mouvements pro-vie, il est également important d’avoir un ordre du jour positif, qui ne se contente pas de la lutte “contre” la légalisation de l’avortement, mais qui montre que nous sommes “en faveur” de la vie, y compris celle qui est en situation complexe et délicate.
(...)
Débat entre deux féministes sur le nombre de semaines permises pour éliminer un enfant à naître
Sur le site de la Gazette des femmes du 14 juin 2012, on trouve un débat entre une féministe enragée pour l'avortement jusqu'à la naissance et une juriste cherchant à imiter les législations européennes. Voici l'argumentation de la juriste Renée Joyal:
Pour la juriste Renée Joyal, si la question de l’avortement nous dérange autant comme société, vaut mieux l’aborder de front.
« L’État a abdiqué ses responsabilités. C’est son rôle d’encadrer légalement les interruptions volontaires de grossesse (IVG). Pris à partie dans un débat extraordinairement polarisé et soumis à des pressions énormes de la part de certains groupes, autant féministes que pro-vie, le Parlement fédéral n’a pas joué son rôle. En intervenant, les élus enverraient le message que c’est une question fondamentale, importante. »La professeure honoraire de l’Université du Québec à Montréal ajoute que c’est l’article 251 qui a été jugé inconstitutionnel, et non pas toute restriction légale à l’avortement. Mais comme aucune loi n’a été adoptée pour encadrer la pratique des IVG, si une femme trouve un médecin qui accepte de l’avorter à 32 semaines, c’est légalement possible. Une situation toutefois peu probable, car seulement quelques centres au pays pratiquent des avortements passé 20 semaines.Un délai comme balise
Mme Joyal souhaite que la discussion se déroule plus sereinement, et se défend bien d’être contre l’avortement, comme l’ont affirmé certains de ses détracteurs. Elle suggère qu’on explore d’abord ce qui se fait ailleurs, notamment en Europe de l’Ouest, où la majorité des législations privilégient un délai comme balise pour encadrer l’IVG. Lorsque l’intervention est pratiquée sur demande pendant une période déterminée, la décision d’avorter est laissée au libre choix de la femme. Cette période se situe habituellement autour de trois mois de grossesse; le Portugal impose une limite à 10 semaines, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Suisse et le Danemark, à 12 semaines, l’Espagne à 14 et la Suède à 18. Par la suite, l’avortement est généralement permis seulement en présence de sérieux risques pour la santé physique ou mentale de la mère.
Renée Joyal a un penchant pour le modèle des Pays-Bas, où le délai prescrit est de 24 semaines, soit le stade de viabilité fœtale. Vu les avancées médicales qui permettent la survie des grands prématurés nés de plus en plus tôt, les cliniques néerlandaises abaissent cette période à 22 semaines. Toutefois, si la demande est exprimée après le premier trimestre (12 semaines de grossesse), la décision et l’acte lui-même devront impliquer deux médecins pour que l’avortement soit légal. De plus, une période minimale de cinq jours de réflexion suivant la première consultation est fixée par la loi pour tout avortement.
« C’est la législation le plus libérale de l’Europe et les Pays-Bas ont l’un des plus faibles taux d’avortement. Il faut aussi noter que ces normes font partie d’une politique globale d’éducation sexuelle et d’accès à la contraception », rapporte la juriste.
Quand le Québec est plus bas que les Pays-Bas...
Laissez un commentaireLe dernier roman d'Éric-Emmanuel Schmitt porte sur la politique de l'enfant unique en Chine
Dans la voiture qui m’amenait au Grand Hôtel de Yunhai, mon chauffeur brancha la radio. Pendant le bulletin, un officiel se félicita justement que, grâce à cette loi de l’enfant unique, 400 millions de Chinois n’étaient pas nés. La remarque m’abasourdit : comment pouvait-on se réjouir de 400 millions de fantômes? Autrement dit, 400 millions d’absents… Pourquoi investir sur le néant plutôt que sur l’être? Parmi ces foules de Chinois non venus au monde se trouvaient sans doute des gens intelligents, des gens superbes, des gens désirés, des gens courageux et puis le nouveau Mozart, le prochain Einstein, le futur Pasteur, ceux dont le génie aurait changé l’humanité entière… Non, ici, à part madame Ming, cela ne choquait personne : craignant la surpopulation et son corollaire la famine, le gouvernement, les membres du Planning Familial exultaient qu’il n’y ait rien… 400 millions de fois rien. (p.66)
Ma mère tomba enceinte l’année au début de l’année du Bouc; cette année là a été appliquée la loi qui astreint les familles chinoises à se limiter à un enfant. On lui a conseillé d’avorter; enfin, conseillé… le lendemain elle garda le lit. Une maladie du sang. Comme si elle avait de l’eau à la place. Une affection très lourde. Maman devint aussi pâle qu’un linge, frêle, atone, incapable de sourire, sauf lorsque je m’approchais. ON l’a expédié dans une maison de convalescence. Elle y est restée six ans. Pourquoi six ans? Elle aurait pu y demeurer moins parce que sa cure ne l’avait pas changé : elle en est revenue livide, plus diaphane qu’un fantôme. À ce moment-là, quand je l’ai retrouvé, j’ai décidé de lui écrire. (p.104)
Ce que nous aimons les chiens...
Un magnifique texte de Mario Roy dans le journal La Presse du 22 juin 2012 sur la protection des animaux. Observez bien le langage et demandons-nous par quel aveuglement, ce journaliste si compatissant envers des animaux, n'écrit pas également pour dénoncer le "scandale effarant" d'une "véritable torture" infligée à notre "progéniture". En plus de la tuer par euthanasie ou par démembrement.
Le Québec est le champion nord-américain de l'abandon: entre 23 et 25% des animaux vivant dans des familles sont «jetés» chaque année. Leurs propriétaires les gardent de 19 à 24 mois, alors que chats et chiens vivent plus de 10 ans. On dépense beaucoup moins au Québec pour les soins de son animal que dans le reste du Canada, 580 contre 865$ par an. Enfin, il y a ce scandale effarant des usines à chiots (il y en aurait plus de 1800) qui approvisionnent même l'étranger au prix, trop souvent, d'une véritable torture infligée aux femelles reproductrices et à leur progéniture.
On connaît le cliché gandhien voulant qu'on juge du degré de civilisation d'un peuple à la façon dont il traite ses animaux. Vrai, même s'il existe bien d'autres critères pour en juger.
Cependant, la relative insensibilité des Québécois en cette matière dénote certainement une mauvaise compréhension de l'aptitude des bêtes à souffrir. Et, plus fondamentalement encore, une ignorance du «contrat» signé avec les quelques espèces qui se sont liées à nous - et nous à elles - au fil des millénaires, lequel impose l'obligation morale de bien les traiter.
(...)
Est-ce un rêve d'imaginer qu'un jour nos journalistes parleront ainsi du sort des enfants à naître. Dans la suite du texte, le journaliste expose une solution...
Laissez un commentaireSur le combat contre la prostitution: la résignation ou le courage?
Quatre députées et une sénatrice s'opposent à la Motion M-312 du député Stephen Woodworth
Il s'agit de la députée NPD Djaouida Sellah, dont le chef imposera la ligne de parti, la députée blocquiste Maria Mourani, la députée libérale Carolyn Bennett, la députée du parti Vert Elisabeth May, et la sénatrice conservatrice Nancy Ruth.
Des députées à ne pas réélire! Pour voir l'article de Médiasud du 20 juin 2012, cliquez ici.
Laissez un commentaireLettre contre l'utilisation de la taxe santé pour payer la procréation assistée
Sur le site du journal La Presse du 21 juin 2012, cette lettre dénonçant l'utilisation de la taxe santé pour payer les services de procréation assistée (fécondation in vitro)!
(Le ministre de la santé, Yves Bolduc)
Laissez un commentaire(...)Surprise, je n'aurais pas dû l'être. Ayant été une trentaine d'années gestionnaire dans le réseau de la santé, je suis à même de constater comment s'établit, au niveau stratégique, le choix des priorités en matière d'organisation et de prestation des soins et services, et leur financement. J'ai été plus d'une fois outrée par les orientations imposées par le Ministère qui, trop souvent, font écho aux décibels de groupes de pression ou de lobby plutôt qu'aux besoins réels de la population.
Cette fois-ci, quand je lis que la taxe santé qui me sera prélevée ne servira pas à couvrir les soins et services de base en santé requis par une population vieillissante à qui, trop souvent, on fait porter le fardeau de l'affluence dans les urgences, là c'en est trop. Lorsqu'on entend que le réseau de la santé est un panier sans fond en matière de dépenses publiques, là aussi c'en est trop: il faut d'abord se demander où et comment cet argent est dépensé.
Et pendant ce temps, mon ami Fortunat, âgé de 91 ans, est en fin de vie à son domicile, soutenu courageusement par sa conjointe, ses enfants et des bénévoles de la communauté qui viennent compléter des services que le réseau de première ligne est incapable d'offrir, faute de ressources.
Cherchez l'erreur!