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Le manque de respect des joueurs de casseroles

Dans le journal Le Devoir du 20 juin 2012, on trouve une lettre d’un étudiant agressé verbalement et menacé par son voisin de balcon pour avoir joué tous les soirs de ses casseroles pendant 15 minutes…
 
Et cet étudiant partage son désarroi devant la colère de son voisin. Et les commentaires des lecteurs de l’encourager à dénoncer cet être irritable à la police.
 
On peut comprendre que des menaces de mort soient totalement disproportionnées et méritent une sanction, mais le ton et l’attitude de saint innocent que prend l’étudiant peut du moins valider l’agressivité et la moutarde-montée-au-nez de son voisin.
 
Combien d’étudiants, habitués très jeunes à la négociation éternelle, n’ont plus aucun sens du respect de l’autre et de l’autorité? Oui, il y a des gens qui sont en autorité et qui peuvent se tromper et être dans leur tort. Cela n’enlève rien à leur autorité et au devoir citoyen de leur obéir. Ne pas le faire, c’est déclarer que la seule autorité reconnue est la nôtre et que chaque petit individu égoïste se prend pour le maître du monde…
 
Heureusement, le bruit des casseroles semblent se taire graduellement. Pourra-t-on retrouver un climat démocratique de discussion dans notre société? Sous le bruit, il faut retrouver la parole prononcée et écoutée de part et d’autre.
  
Des tactiques similaire contre les pro-vie
 
Il y a longtemps que dans le débat sur l’avortement, la discussion semble devenue impossible. Pour beaucoup de féministes ou de membres de gouvernements peureux, les mots « le débat est clos » qui retentissent comme le bruit des casseroles sont le début et la fin de l’argumentation. 
 
Dire que le « débat est clos » sans avoir aucune autorité pour le faire comme le font les mouvements féministes antiféminins est l’expression du plus haut manque de respect. Ces termes sont synonymes de dire que les autres n’ont pas le droit de parler, de s’exprimer. Cela nous ramène à l’expérience vécue lors des 40 jours pour la Vie où des contre-manifestants sont venus détruire les installations de Campagne Québec-Vie. Alors qu’eux-mêmes manifestaient pour d’autres causes, ils sont venus nous dire, explicitement, que « vous n’avez pas le droit de manifester ». Ces pro-choix en avaient décidé ainsi.
 
Il faut nous préparer, dans ce climat où le manque de respect monte chez les opposants aux droits de l’enfant à naître, à ce que notre cœur soit capable d’accepter les injures et les coups de personnes ne voulant pas que nous puissions exprimer légitimement notre souci pour le droit à la vie des enfants à naître. Plusieurs dans ce combat pour la vie utilisent les armes secrètes et silencieuses de la prière et du jeûne, les seules qui peuvent changer les cœurs des opposants. Cette agressivité qui peut s’exprimer face à une prise de parole publique ne doit pas nous faire taire. Au contraire, elle est le signe que le combat pour la vie progresse et que de plus en plus de personnes osent parler pour défendre les enfants à naître. Ce qui fait ressortir une certaine violence de ceux qui ne veulent pas permettre la libre expression de la revendication de ces droits. Préparons nos cœurs… et nos visages!
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