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Retour de bâton aux autorités qui ont interdit les offices religieux

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

Les autorités avaient cru avoir la partie belle en interdisant les rassemblements religieux au nom du confinement, ce qui au passage montre leur laïcisme viscéral. Cependant, maintenant que le mal a été fait ― Pâques ayant été interdit ― les poursuites pour violations injustifiables des droits (et devoirs) des citoyens en matière religieuse se profilent, tant au Canada qu’aux États-Unis. En Saskatchewan, selon LifeSiteNews :

Les autorités sanitaires d’une province du centre du Canada ont interdit un service en plein air qui eût eu lieu le dimanche de Pâques à une église canadienne d’une petite ville, affirmant que cela aurait constitué un « rassemblement de masse » contrevenant aux ordonnances sanitaires relatives au coronavirus.

Suite à cette interdiction, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCFF), situé au Canada, a adressé hier un avertissement légal à l’autorité sanitaire de Saskatchewan, indiquant qu’elle violait les droits et libertés des fidèles de l’Église apostolique de Nipawin.

« Nous vous écrivons pour vous faire part de notre inquiétude face aux récentes mesures prises par l’autorité sanitaire de Saskatchewan, qui ont injustement violé les libertés de réunion pacifique, d’association et de religion inscrites dans la Charte », indique l’avertissement légal du JCFF.

L’église de Nipawin, située dans le nord de la Saskatchewan, avait prévu organiser un service du dimanche de Pâques en plein air pour permettre à ses fidèles de se rassembler tout en suivant les directives de santé publique mises en place en raison de la pandémie de coronavirus.

Précisons qu’il s’agit là d’un service religieux protestant, mais si eux réussissaient à obtenir le droit de procéder en paix, je ne vois pas pourquoi les catholiques ne feraient pas de même avec la messe.

Tandis qu’aux États-Unis, selon un deuxième article de LifeSiteNews :

Un représentant du département de la Justice des États-Unis s’est engagé à prendre des « mesures » concernant les violations de la liberté de religion des Américains qui ont eu lieu cette semaine.

« Pendant cette semaine sacrée pour de nombreux Américains, A. G. Barr surveille la réglementation gouvernementale des services religieux. Si les politiques de distanciation sociale sont appropriées dans cette situation d’urgence, elles doivent être appliquées de manière équitable et non cibler les organismes religieux. Attendez-vous à une intervention du département de la Justice la semaine prochaine ! » écrivait dans un tweet Kerri Kupec le 12 avril.

Kupec est directeur des communications et des affaires publiques du département de la Justice depuis décembre 2018.

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Il y a de nombreux cas dont le Département de la Justice pourrait s’occuper, et sur certains desquels il est déjà penché :

Fin mars, le gouverneur démocrate de Virginie, Ralph Northam, a interdit les rassemblements de plus de dix personnes, même lors de services religieux. Le gouverneur démocrate du Kentucky, Andy Beashear, a menacé de faire enregistrer les plaques d’immatriculation des chrétiens assistant à des services religieux et de communiquer leur identité aux autorités sanitaires, qui ordonneraient alors la mise en quarantaine de ces chrétiens.

Dans le même État du Kentucky, un juge de district a émis une injonction contredisant la décision d’un maire, selon un troisième article de LifeSiteNews :

Dans une décision cinglante rendue samedi, le juge Justin Walker du tribunal de district des États-Unis pour le district Ouest du Kentucky a accordé une ordonnance de protection temporaire autorisant l’On Fire Christian Church à organiser un service de Pâques en plein air dans un stationnement.

« Jeudi Saint, un maire américain a criminalisé la célébration communautaire de Pâques », écrivait Walker. « C’est une sorte de sentence que la Cour ne pensait pas voir en dehors des pages d’un roman dystopien, ou peut-être des pages du journal The Onion. »

Cependant, « il y a deux jours, invoquant la nécessité d’une distanciation sociale pendant la pandémie actuelle, le maire de Louisville, Greg Fischer, a ordonné aux chrétiens de ne pas assister aux services du dimanche, même s’ils restaient dans leur voiture pour prier, et même si c’est Pâques », ajouta M. Walker.

Et au Mississippi, suivant le deuxième article de LifeSiteNews :

Pendant la Semaine Sainte, les chrétiens ont même été condamnés à des amendes pour avoir assisté à des services religieux, « service au volant », dans leur voiture garée à l’intérieur d’un stationnement d’église, chaque famille restant dans leur propre voiture, à l’écart des autres maisonnées, et écoutant le service par radio. Le corps de police de Greenville, au Mississippi, a infligé une amende de 500 dollars aux chrétiens qui assistaient à un service de culte baptiste dans leur voiture mercredi dernier.

Pourtant, ces derniers respectaient les décrets de l’État du Mississippi en matière de prévention sanitaire. D’après un quatrième article de LifeSiteNews, cette église protestante a déposé plainte :

Le département de la Justice a averti le conseil administratif d’une ville, dans le cadre d’un dossier judiciaire, que le fait de condamner à une amende les chrétiens qui ont assisté à un service de la Semaine Sainte alors qu’ils restaient assis dans leur voiture, était « cibler la conduite religieuse ».

[...]

Le maire démocrate de la ville de Greenville, Errick Simmons, avait annoncé la veille [du service], le 7 avril, que toutes les églises seraient fermées aux rassemblements « en personne et en voiture lors des services religieux, jusqu’à ce que le Shelter in Place Executive Order N° 1466 de l’État du Mississippi fût levé par le gouverneur Tate Reeves ». L’ordonnance du 1er avril sur les abris en place n’a cependant pas entraîné la fermeture des églises.

[...]

Le Temple Baptist Church a déposé une plainte avec l’aide de l’Alliance Defending Freedom (ADF) devant le tribunal fédéral de district vendredi, contestant le décret du 7 avril émis par le maire Simmons.

« Le gouvernement outrepasse de toute évidence son autorité lorsqu’il sanctionne les églises, surtout d’une manière aussi ridicule que celle-ci », a déclaré Ryan Tucker, avocat principal de l’ADF et directeur de l’ADF Center for Christian Ministries.



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