Un premier bébé sauvé grâce à une boîte à bébé Safe Haven nouvellement installée dans le Kentucky
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Campagne Québec-Vie
Un bébé a été déposé anonymement dans une boîte à bébé Safe Haven [Havre sûr] dans le Kentucky la semaine dernière, moins de deux mois après l’installation de la boîte.
L’organisation Safe Haven Baby Box installe des boîtes surveillées, à température contrôlée et munies d’une alarme, où les parents peuvent remettre un enfant en toute sécurité et de manière anonyme, conformément à la loi sur les refuges de chaque État. Les boîtes sont installées dans des lieux tels que les casernes de pompiers, les commissariats de police ou les hôpitaux, afin que les services d’urgence puissent s’occuper immédiatement de l’enfant.
Monica Kelsey, fondatrice de l’organisation Safe Haven Baby Box, a tenu une conférence de presse pour parler du dépôt de l’enfant dans la boîte à bébé de Bowling Green, dans le Kentucky. Elle a fait remarquer que les premiers intervenants se sont occupés de l’enfant dans les 90 secondes suivant la remise du bébé.
« Cet enfant a été laissé en toute sécurité et légalité dans cette boîte “Havre sûr” afin qu’il puisse en être retiré de l’autre côté par le pompier », a déclaré Kelsey. « Les pompiers ont agi en tout point conformément à leur formation, et cela a parfaitement fonctionné ».
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteLes deux seuls avortoirs du Kentucky sont temporairement fermés !
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : BGStock/Adobe Stock
Au Kentucky, une nouvelle loi pro-vie entrée en vigueur le 13 avril met en avant des mesures pour renforcer le respect des enfants à naître. Restreignant le délai de la majorité des avortements à 15 semaines et empêchant le financement de l’avortement sur le dos des contribuables, cette loi représente plus qu’une victoire légale.
Reprotection, un organisme pro-vie qui a contribué à la loi 3, ou « la loi sur l’humanité dans les soins de santé », rapporte qu’« En raison de l’encadrement “d’urgence” de la mesure, cette loi est entrée en vigueur immédiatement et a fermé les portes des deux derniers centres d’avortement du Kentucky en attendant qu’ils trouvent un moyen de s’y conformer. »
Les seuls avortoirs dans l’État sont fermés !
L’équipe de Reprotection, « utilisant les observations faites par des citoyens concernés qui sont témoins de première main lorsque les entreprises d’avortement enfreignent les lois ou se comportent dangereusement », a pu « conseiller les rédacteurs de la loi 3 ».
Alors que les deux seuls avortoirs ferment au moins temporairement au Kentucky, le Québec continue d’être un épicentre pro-mort au Canada. Selon les statistiques de La Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, plus de 20 000 enfants à naître ont été avortés au Québec en 2020.
20 000 morts est un nombre effroyable et inacceptable. La lutte pour la défense des plus vulnérables continue et n’abandonne pas sa mission : regagner le droit fondamental à la vie pour les enfants à naître !
États-Unis : après suspension pour un geste pro-vie, un policier est dédommagé
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Freepik
L’histoire a commencé l’année dernière, à Louisville, dans le Kentucky.
Un officier de police, Matthew Schrenger, avait accompagné son père pour prier le chapelet à l’extérieur du centre d’avortement EMW Women’s Surgical Center au petit matin du 20 février 2021. Il y est resté prier pendant 45 min, en ayant soin que son uniforme ne soit pas visible.
Un détail important : M. Schrenger n’était pas encore de service à ce moment et le centre d’avortement était encore fermé.
Selon un média local, l’officier devait commencer son service de patrouille plus tard dans la matinée, mais il lui a été rapidement « ordonné de retourner au bureau de sa division » où il a été informé qu’il serait « mis en congé administratif payé, ce qui signifie qu’il lui était interdit de procéder à des arrestations ». Ses ordinateurs de travail et son véhicule de police lui ont été également confisqués. En fait, il a été suspendu de son poste, ni plus, ni moins.
L’officier a alors déposé une plainte fédérale contre la ville de Louisville et le département de police, dénonçant la violation de ses droits constitutionnels en le plaçant en congé sans solde pendant quatre mois.
« Une prière silencieuse et en dehors du service, sur un trottoir public, a entraîné la suspension immédiate de Schrenger pendant plus de quatre mois, la privation de ses pouvoirs de police et la mise sous enquête », précise la plainte.
Selon les avocats de M. Schrenger, les actions du département de police contre ce dernier semblaient être ciblées contre ses croyances religieuses et ses opinions politiques puisque le même département n’avait pas « pris de mesures disciplinaires contre les agents en uniforme de service qui ont défilé avec les manifestants de Black Lives Matter et dans les défilés LGBT. »
Au final, l’officier de police a gagné le procès et la Ville lui a versé un chèque de dédommagement de 75 000 dollars.
Vétéran de la police depuis 13 ans et père de quatre enfants, Matthew Schrenger est un fervent militant pro-vie, il fait partie notamment du groupe 40 Days for Life, qui lutte pour mettre fin à l’avortement légalisé par le jeûne et la prière aux abords des cliniques d’avortement.
Des jumelles siamoises nées vivantes, après que les médecins aient conseillé aux parents de les avorter
Lakelyn et Laylie Hickey, sœurs siamoises.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mise à jour 1er septembre 2021 : Les jumelles conjointes Lakelyn et Laylie sont nées mercredi à 32 semaines de gestation et elles ont remarquablement survécu à la naissance. Les filles pèsent 1,3 kg chacune et mesurent 35,5 cm de long. Leur page Facebook, Hickey Conjoined Twins, a annoncé leur arrivée et a déclaré que les deux filles respirent par elles-mêmes et se portent bien jusqu’à présent.
31 août 2021 : Un couple du Kentucky qui attend des jumelles conjointes est déterminé à donner à ses enfants une chance de vivre, malgré le fait que les médecins ont déclaré qu’il y avait peu de chances que les bébés survivent après la naissance.
Dans une entrevue, Charla Cook a déclaré à WLKY qu’elle était à plus de la moitié de sa grossesse lorsqu’elle et son mari Logan ont découvert qu’ils attendaient des jumelles lors d’une échographie de routine. Les médecins ont rapidement déterminé que les bébés étaient fusionnés et qu’ils partageaient plusieurs organes, dont le foie. Pour cette raison, de nombreux professionnels de la santé estiment qu’il est pratiquement impossible de séparer les bébés une fois qu’ils sont nés.
Charla a déclaré que les médecins, estimant que les jumelles avaient si peu de chances de survie, ont proposé l’avortement comme alternative. Un GoFundMe pour la famille a déclaré qu’on leur a donné peu d’espoir ou d’aide en leur apprenant le diagnostic.
Lire la suiteUn étudiant en médecine pro-vie est expulsé de l’Université de Louisville parce qu’il s’oppose à l’avortement
Austin Clarck, sa femme et son fils.
Par Kristi Stone Hamrick (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Austin Clark était étudiant en quatrième année de médecine à l’Université de Louisville et il devait obtenir son diplôme en mai 2021. Marié, avec un bébé en route et un fils handicapé, Austin se préparait à commencer sa carrière de médecin pour aider sa famille et ses futurs patients. Mais l’école de médecine a coupé court à ces rêves en le renvoyant officiellement le 15 juillet 2020, selon une poursuite récemment déposée et amendée ce mois-ci.
La plainte de l’étudiant en médecine vise le président Neeli Bendapudi de la faculté de médecine de l’université de Louisville ainsi que 13 autres personnes liées à l’école. Pourquoi dit-il qu’il a été expulsé si soudainement ?
Dans son procès, Austin allègue que les problèmes avec l’école ont commencé lorsque son groupe pro-vie a accueilli le conférencier Alex McFarland à l’automne 2018. Austin faisait partie du conseil d’administration du groupe Medical Students for Life de l’école de médecine de l’Université de Louisville. L’administration a fait tout ce qu’elle pouvait pour empêcher l’événement, en grande partie en imposant des frais de sécurité incroyablement coûteux ─ une tactique courante des écoles qui tentent de faire taire les opinions des étudiants qu’elles n’aiment pas, comme l’a observé la présidente de Students For Life Action/Students For Life of America, Kristan Hawkins, dans son article d’opinion du Wall Street Journal. Le groupe d’étudiants a même dû faire appel à Alliance Defending Freedom, une fondation juridique qui défend la liberté d’expression des étudiants conservateurs ─ pour que l’événement ait lieu.
Comme l’indique le communiqué de presse de la SFLA sur l’action en justice, M. Austin affirme qu’à partir de ce moment et jusqu’à son renvoi de la faculté de médecine en 2020, les professeurs ont exercé des représailles contre lui en raison de ses opinions, le traitant de « stupide » et se demandant si son « cerveau fonctionnait », entre autres commentaires désobligeants. Il a été victime d’abus, de modifications de ses notes et a été contraint de signer un « contrat de professionnalisme » que les autres étudiants n’ont pas eu à signer. Dans son procès, Clark prétend qu’il a également été « harcelé physiquement et intimidé ».
Lire la suiteProjets de loi pour protéger l’enfant à naître en Floride, Caroline du Sud et au Kentucky
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
En Caroline du Sud, le Sénat a approuvé en première lecture un projet de loi qui interdirait l’avortement lorsque que l’on peut détecter le battement de cœur de l’enfant à naître, ce qui arrive généralement vers la sixième semaine de grossesse, selon LifeNews :
Le Sénat de l’État de Caroline du Sud approuvé en première lecture un projet de loi qui interdirait les avortements lorsque le cœur du bébé à naître commence à battre. Le vote final devrait avoir lieu jeudi.
Le South Carolina Fetal Heartbeat and Protection from Abortion Act (Senate Bill 1) a reçu un vote favorable par 29 voix contre 17 en deuxième lecture.
Le projet de loi interdirait les avortements après que les battements de cœur du bébé à naître sont détectables, généralement aux alentours six semaines de grossesse.
En Floride, un projet de loi qui interdirait l’avortement lorsque l’enfant à naître est supposé sentir la douleur, ce qui est généralement admis autours des 20 semaines de grossesse (bien qu’il puisse la sentir bien plus tôt) a été introduit au Parlement floridien, selon un autre article de LifeNews :
Deux législateurs de Floride, le sénateur Ana Maria Rodriguez [...] et le représentant Tommy Gregory […] ont déposé le SB 744 & HB 351, intitulé Florida Pain-Capable Unborn Child Protection Act, un projet de loi visant à interdire l’avortement dès le moment où l’enfant à naître ressent de la douleur.
S’il est adopté, ces projets de loi interdiraient l’avortement lorsqu’un enfant à naître a atteint le seuil de développement in utero auquel il est capable de ressentir la douleur. Les preuves scientifiques situent ce moment à environ cinq mois.
Malheureusement, en général, ce type de projets de loi son accompagnés d’exceptions.
Lire la suiteDes parents amènent cinq de leurs enfants à la banque, quelqu’un appelle les services sociaux…
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Angin Akyurt/Pexels
20 mai 2020 (LifeSiteNews) — Abuser du pouvoir chez le gouvernement est une chose. Des employés du gouvernement qui font de l’excès de zèle ou des forces de l’ordre agitées pendant une pandémie en sont une autre. Nous pouvons tolérer ces choses — du moins pendant un certain temps. Mais lorsque le gouvernement surgit comme une menace pour nos familles, c’est autre chose. C’est ce dont ont fait les cauchemars.
Cela m’amène à une histoire qui est arrivée au Kentucky, récemment rapportée par le libertaire Reason. Début mars, les parents de sept enfants qui venaient de déménager dans l’État de l’herbe bleue se sont rendus à la banque pour ouvrir un nouveau compte. Comme ils venaient d’arriver, ils ont emmené leurs enfants avec eux.
C’est alors que les ennuis ont commencé. Selon Jim Mason, de l’Association juridique pour l’école-maison, rapporte Reason, « lorsqu’ils sont rentrés chez eux après leur sortie, un représentant des services de protection de l’enfance et un agent des forces de l’ordre les attendaient à leur porte afin d’enquêter pour violences sur enfant ».
Mason pense que cette réaction étonnamment excessive est le fruit d’une peur généralisée entourant les règles de distanciation sociale mises en place pour la COVID-19, et Reason a obtenu une copie de la lettre des services de protection de l’enfance qui confirme l’histoire. Les parents, qui instruisent leurs enfants à la maison, ont laissé les deux plus âgés dans la voiture alors qu’ils se dirigeaient vers la banque avec les cinq autres ; la porte de l’établissement portait un panneau d’avertissement sur la COVID-19. Selon Jim Mason :
Lire la suiteLa caissière interrogea immédiatement Bill et Kristy sur la raison pour laquelle ils avaient amené cinq enfants en même temps dans la banque. La caissière leur dit qu’ils ne pouvaient pas s’approcher à moins de deux mètres d’elle et qu’ils devaient faire sortir les enfants. Kristy lui expliqua que les enfants étaient trop jeunes pour être laissés sans surveillance par un adulte, et que ni elle ni Bill ne pouvaient les emmener ailleurs parce que le couple ouvrait un compte commun, et que les deux devaient être présents.
Alors que Bill restait avec les enfants loin du comptoir, Kristy fit ouvrir le compte, se sentant gênée de ce que les employés chuchotassent entre eux en observant sa famille avec suspicion. Lorsque Bill se rendit au comptoir montrant sa carte d’identité new-yorkaise pour signer, le personnel de la banque lui demanda pourquoi les cartes d’identité de Bill et de Kristy provenaient d’États différents, ce que le couple leur expliqua.
De retour à la maison, les autorités interrogèrent Bill et Kristy, qui découvrir que quelqu’un les avait dénoncés anonymement, affirmant qu’une mère de cinq enfants les avait emmenés avec un homme qui n’était pas leur père, et que les enfants avaient des bleus sur les bras indiquant qu’on les avait empoignés brutalement.
Retour de bâton aux autorités qui ont interdit les offices religieux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Les autorités avaient cru avoir la partie belle en interdisant les rassemblements religieux au nom du confinement, ce qui au passage montre leur laïcisme viscéral. Cependant, maintenant que le mal a été fait ― Pâques ayant été interdit ― les poursuites pour violations injustifiables des droits (et devoirs) des citoyens en matière religieuse se profilent, tant au Canada qu’aux États-Unis. En Saskatchewan, selon LifeSiteNews :
Les autorités sanitaires d’une province du centre du Canada ont interdit un service en plein air qui eût eu lieu le dimanche de Pâques à une église canadienne d’une petite ville, affirmant que cela aurait constitué un « rassemblement de masse » contrevenant aux ordonnances sanitaires relatives au coronavirus.
Suite à cette interdiction, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCFF), situé au Canada, a adressé hier un avertissement légal à l’autorité sanitaire de Saskatchewan, indiquant qu’elle violait les droits et libertés des fidèles de l’Église apostolique de Nipawin.
« Nous vous écrivons pour vous faire part de notre inquiétude face aux récentes mesures prises par l’autorité sanitaire de Saskatchewan, qui ont injustement violé les libertés de réunion pacifique, d’association et de religion inscrites dans la Charte », indique l’avertissement légal du JCFF.
L’église de Nipawin, située dans le nord de la Saskatchewan, avait prévu organiser un service du dimanche de Pâques en plein air pour permettre à ses fidèles de se rassembler tout en suivant les directives de santé publique mises en place en raison de la pandémie de coronavirus.
Précisons qu’il s’agit là d’un service religieux protestant, mais si eux réussissaient à obtenir le droit de procéder en paix, je ne vois pas pourquoi les catholiques ne feraient pas de même avec la messe.
Tandis qu’aux États-Unis, selon un deuxième article de LifeSiteNews :
Lire la suiteUn représentant du département de la Justice des États-Unis s’est engagé à prendre des « mesures » concernant les violations de la liberté de religion des Américains qui ont eu lieu cette semaine.
« Pendant cette semaine sacrée pour de nombreux Américains, A. G. Barr surveille la réglementation gouvernementale des services religieux. Si les politiques de distanciation sociale sont appropriées dans cette situation d’urgence, elles doivent être appliquées de manière équitable et non cibler les organismes religieux. Attendez-vous à une intervention du département de la Justice la semaine prochaine ! » écrivait dans un tweet Kerri Kupec le 12 avril.
Kupec est directeur des communications et des affaires publiques du département de la Justice depuis décembre 2018.