Les politiciens canadiens commencent à prendre position en faveur des droits parentaux en matière d’éducation
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :gpointstudio/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — L’un des aspects les plus encourageants de la conversation publique sur les droits parentaux au Canada est le fait que les politiciens, qui sont principalement libertaires dans leurs perspectives — tels que le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre et le premier ministre de l’Alberta Danielle Smith — expriment également leur soutien aux droits parentaux dans l’éducation. Lors du récent congrès du Parti conservateur uni à Calgary, par exemple, Mme Smith a rendu ce soutien explicite, ce qui lui a valu des applaudissements nourris de la part des députés.
« Je veux que tous les parents qui m’écoutent aujourd’hui m’entendent haut et fort : les parents sont les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants », a déclaré Mme Smith. « Nous ne pouvons pas avoir une province ou une société prospère sans des familles fortes et épanouies. Et même si l’extrême gauche sape souvent le rôle des parents, je veux que vous sachiez que les droits parentaux et le choix de l’éducation de votre enfant sont et resteront un principe fondamental de notre parti et de notre gouvernement, et nous ne nous excuserons jamais pour cela. »
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Scott Moe, premier ministre de Saskatchewan.
Par Pour une école libre au Québec
Le projet de loi sur l’utilisation des pronoms pour les jeunes trans dans les écoles a reçu l’approbation finale de l’Assemblée législative de la Saskatchewan, vendredi.
La nouvelle loi interdit donc aux jeunes de moins de 16 ans de changer de prénom ou de pronoms à l’école sans l’accord de leurs parents.
Le gouvernement a eu recours à la disposition de dérogation de la Charte canadienne des droits et libertés pour outrepasser certains articles de la Charte et du Code des droits de la personne de la Saskatchewan.
Le Parti saskatchewanais au pouvoir a déclaré que cette loi venait officialiser, en fait, des politiques déjà en place dans de nombreux districts scolaires et qu’elle garantissait que les parents sont informés au sujet de leurs enfants.
Lors du débat final en Chambre, vendredi matin, le ministre de la Société d’investissements de la Couronne, Dustin Duncan, a souligné que pour son gouvernement, « les parents sont des partenaires dans l’éducation de leurs enfants ».
La politique du premier ministre Moe sur l’éducation mise à l’épreuve
Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Saskatchewan prend position pour ce qui est juste, et je dois reconnaître le mérite du premier ministre Scott Moe.
Le mois dernier, j’ai écrit au sujet d’une nouvelle politique pour les étudiants mise en place par le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan. Cette politique exige que les écoles obtiennent la permission des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer leur nom ou les pronoms de genre utilisés pour s’adresser à eux. Elle demande également aux écoles d’informer les parents du contenu des cours de santé et de leur donner la possibilité d’en exclure leurs enfants à l’avance.
Cette politique pleine de bon sens reconnaît que les parents ont à cœur l’intérêt supérieur de leurs enfants et que l’autorité parentale doit être respectée. En outre, elle vise à empêcher les enseignants et le personnel pro-LGBT de préparer les élèves au mode de vie transgenre à l’insu de leurs parents.
Cette politique favorise la transparence dans les écoles, une meilleure communication entre les parents et les enseignants et un environnement scolaire plus sûr pour les élèves. Elle prévient les types d’abus qui peuvent se produire lorsque des conversations intimes entre élèves et enseignants sont dissimulées sous le manteau du secret. Elle évite également aux enfants souffrant de confusion sexuelle de vivre une double vie schizophrénique, où ils se présentent sous une identité à la maison et sous une autre à l’école.
Cette politique éducative de la Saskatchewan est sensée et nous sommes heureux d’entendre le premier ministre Moe affirmer : « Nous ne reculons pas ». Nous devons exprimer notre soutien à M. Moe et l’encourager dans son engagement.
Sans surprise, le lobby LGBT a annoncé qu’il lutterait contre cette politique.
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Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
30 août 2023 (LifeSiteNews) — Comme je l’ai noté dans cette colonne plus tôt cette semaine, le Canada semble enfin avoir une sorte de percée culturelle. Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a décidé de miser sa carrière sur le soutien aux droits parentaux — plus précisément, sur le fait que les parents doivent être informés avant que le personnel de l’école puisse désigner leurs enfants par de nouveaux noms et pronoms. Deux tentatives visant à l’évincer de son poste de premier ministre ont échoué, et le large soutien dont bénéficie sa position n’est pas passé inaperçu. Le Manitoba, la Saskatchewan et l’Ontario lui ont emboîté le pas, et le chef du parti conservateur fédéral, Pierre Poilievre, a également annoncé qu’il soutenait les droits parentaux.
Cela fait des années que j’écris que la majorité des Canadiens n’adhère pas aux principes de l’idéologie du genre, mais que cette majorité de bon sens n’a pas de voix politique en dehors de quelques partis marginaux inefficaces. Ainsi, le premier homme politique à avoir eu le courage de délimiter le territoire — Blaine Higgs, en l’occurrence — a découvert que les militants LGBT et leurs alliés progressistes ne font que projeter leur force. Une grande partie de leur pouvoir réside dans l’illusion de leur pouvoir, ce qui explique pourquoi tant d’hommes politiques auparavant silencieux ont attendu que quelqu’un d’autre teste les eaux en premier.
En effet, comme l’a dit un journaliste LGBT sur Twitter : « La façon dont cette merde a commencé à se répandre de province en province, de conservateur en conservateur, dès qu’il y a eu une preuve (c’est-à-dire au Nouveau-Brunswick) que cette rhétorique pouvait jouer au Canada, est tellement grossière et devrait être super inquiétante dans le contexte des prochaines élections fédérales ». Ou bien, encourageante. Cela dépend de votre position. En attendant, les réactions à ce changement valent la peine qu’on s’y attarde, car comme je l’ai mentionné plus tôt, il y a beaucoup de gens qui disent tout haut ce qu’ils croient — et ce qu’ils croient devrait être pris en compte, surtout par les parents.
Lire la suiteLa Saskatchewan met en œuvre des politiques de droits parentaux sur les questions de « genre » et d’éducation sexuelle dans les écoles publiques
Scott Moe, premier ministre de Saskatchewan.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduction de Campagne Québec-Vie
24 août 2023, Regina, Saskatchewan (LifeSiteNews) — La Saskatchewan introduit de nouvelles lois sur l’éducation sexuelle dans les écoles, y compris l’obligation d’informer les parents si leur enfant veut adopter un « genre » différent.
Le 22 août, le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Dustin Duncan, a annoncé de nouvelles « politiques d’inclusion et de consentement parental », qui exigent que les parents soient informés si leur enfant veut s’identifier à un nom ou à un « genre » différent, qui permettent aux parents d’exclure leurs enfants de l’éducation sexuelle et qui interdisent les présentations de tierces parties, y compris celles de Planned Parenthood.
« Notre gouvernement a entendu les préoccupations soulevées par les parents de la Saskatchewan concernant la nécessité d’être informés et de participer à l’éducation de leurs enfants dans ces domaines importants », a déclaré M. Duncan dans un communiqué de presse.
« Nous avons également constaté que si toutes les divisions scolaires de la Saskatchewan disposaient de politiques traitant de ces questions, ces politiques variaient d’une division à l’autre. Il était donc important de normaliser ces politiques et d’assurer la cohérence de l’inclusion des parents, quel que soit l’endroit où l’enfant va à l’école », a-t-il ajouté.
« La participation des parents et des tuteurs est essentielle à l’éducation de chaque élève », a déclaré M. Duncan. « Les écoles continueront à garantir des environnements d’apprentissage sûrs où tous les élèves se sentent inclus, protégés et respectés ».
Lire la suiteLa Saskatchewan se décide à respecter les droits parentaux
Dustin Duncan, ministre de l’Éducation de la Saskatchewan.
Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
La nouvelle en provenance de la Saskatchewan, du 22 août, a été comme une bouffée d’air frais. La province est la deuxième à prendre des mesures pour protéger les enfants contre la menace du transgenrisme.
Suivant l’exemple du Nouveau-Brunswick, le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Dustin Duncan, a mis en place une nouvelle politique de consentement parental et d’inclusion qui protège les enfants vulnérables et impressionnables de moins de 16 ans.
Cette politique exige que les écoles obtiennent la permission des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer leur nom ou les pronoms de genre utilisés pour s’adresser à eux. Elle interdit de dissimuler la décision d’un enfant de changer de sexe, ce qui l’empêchera de mener une double vie schizophrénique à l’école. Elle reconnaît judicieusement que ce sont les familles, et non les bureaucrates, qui doivent avoir le dernier mot en ce qui concerne les valeurs et les croyances des enfants.
Cette politique stipule également que les parents doivent être informés du contenu des cours sur la santé et avoir la possibilité d’en exclure leurs enfants à l’avance.
Dans une lettre adressée à tous les présidents des conseils scolaires, M. Duncan écrit : « La première réponse à un élève qui soulève une question controversée sera de l’adresser à sa famille pour clarifier ses convictions personnelles et familiales. Tout autre conseil offert à un élève ne sera envisagé qu’avec l’accord écrit et explicite de ses parents ou de son tuteur ».
Lire la suiteDes élèves canadiens interrogés par la GRC pour avoir signé l’affiche « hétérosexuels et fiers »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
26 juin 2023, Swift Current, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Un directeur d’école de la Saskatchewan a fait appel à la police pour interroger les élèves qui ont déclaré qu’ils étaient « hétérosexuels et fiers ».
Des élèves de la Swift Current Comprehensive High School ont été convoqués dans le bureau du directeur de la classe de neuvième année par un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour avoir signé une affiche disant qu’ils étaient « hétérosexuels et fiers », selon un article de la journaliste indépendante et ancienne agente de la GRC Nadine Ness.
« Ces jeunes [âgés d’environ 14 ans] ont révélé à leurs parents qu’ils se sentaient intimidés par cet agent de la GRC qui leur disait que cela constituait un crime de haine et qu’ils pourraient avoir des problèmes juridiques », a écrit Nadine Ness.
Selon Mme Ness, l’école n’a pas informé les parents que leurs enfants avaient été interrogés par la police pour avoir exprimé leurs convictions.
« En tant qu’ancien agent de la GRC, je trouve ce comportement présumé de l’agent très inquiétant et aggravé par le fait que les parents ont été tenus dans l’ignorance et que les enfants n’ont pas eu la possibilité d’être accompagnés de leurs parents », a déclaré Mme Ness.
Le nom du directeur n’a pas été révélé, mais il ne s’agit pas du directeur principal du lycée, qui a été contraint d’intervenir pour éviter que l’incident ne dégénère.
Lire la suite« La société change » : un conseiller municipal canadien défend la présence d’un homme dans le vestiaire des filles d’une piscine publique
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unclesam/Adobe Stock
7 février 2023, Saskatoon, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Un conseiller municipal canadien a dit à un parent inquiet que « l’identité de genre » étant « protégée » dans sa province, il n’y a aucun recours pour combattre un homme qui se dit femme et qui s’est promené nu dans le vestiaire des femmes d’une piscine publique.
Le conseiller municipal de Saskatoon, David Kirton, a fait ces commentaires la semaine dernière à un parent inquiet qui protestait contre l’utilisation du vestiaire des filles par un homme qui se prenait pour une femme au Shaw Centre le 27 janvier.
Le parent a déclaré que le corps nu de l’homme était à la vue de tous, y compris des petites filles.
Le parent en question et d’autres personnes avaient demandé que des mesures soient prises à l’encontre de cet homme et avaient organisé une manifestation devant l’hôtel de ville de Saskatoon le 28 janvier.
M. Kirton a déclaré qu’il avait entendu l’inquiétude des parents, mais que l’homme pouvait continuer à utiliser le vestiaire des filles.
« Notre société est en train de changer », a déclaré Kirton selon le Western Standard, ajoutant qu’« une personne peut choisir un vestiaire en fonction de son identité sexuelle, indépendamment de son apparence physique ».
Il a ensuite précisé que « l’identité sexuelle est un droit protégé par le Code des droits de la personne de la Saskatchewan ».
M. Kirton, un ancien animateur de radio, a déclaré que les règles de la ville protègent les personnes qui utilisent les toilettes de leur choix, et que les parents inquiets peuvent simplement demander au personnel un « environnement de vestiaire où vous vous sentez à l’aise et répondant à vos besoins ».
Lire la suiteDes parents dénoncent la présence d’un transgenre dans le vestiaire des filles d’une piscine publique de Saskatoon
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
1er février 2023, Saskatoon, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Un groupe de parents canadiens inquiets a bravé des températures glaciales au cours de la fin de semaine pour protester contre un homme confus qui dit être une femme et qui s’est promené nu dans le vestiaire des femmes d’une piscine publique.
La manifestation s’est déroulée devant l’hôtel de ville de Saskatoon, en Saskatchewan, samedi dernier. Environ 25 parents ont demandé que des mesures soient prises à l’encontre de l’homme confus, dont le corps nu était à la vue de tous, y compris des petites filles.
« La Ville de Saskatoon et Charlie Clarkyxe totalement “woke” ont de sérieuses explications à donner. Est-ce que vous soutenez sérieusement ça ?! Faire l’hypocrite en disant que c’est inclusif au détriment de nos enfants est plus que dégoûtant. Ceci est un appel à changer de politique pour protéger nos enfants », peut-on lire dans un tweet de @kelseyAOT publié samedi pour promouvoir l’événement.
L’information concernant l’incident, qui s’est produit jeudi dernier, a été publiée le 26 janvier sur Facebook sur le compte « Canada First » géré par Mark « Grizzly Patriot » Friesen du Buffalo Party.
Selon le Western Standard, un parent a déclaré que l’homme en question était autorisé à se promener dans le vestiaire des filles et dans la piscine publique du Shaw Centre de Saskatoon sans sous-vêtement ni serviette.
Le parent s’est plaint au Shaw Centre, qui a répondu qu’une personne pouvait utiliser le vestiaire correspondant à son « identité sexuelle ».
Le Centre Shaw a confirmé sa politique consistant à permettre l’utilisation des salles de bain en fonction du sexe choisi.
Lire la suiteLa ligne d’assistance téléphonique 811 de la Saskatchewan cesse de promouvoir l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
La journaliste Laura Sciarpelletti de CBC News Saskatchewan a publié le 19 septembre que la ligne d’assistance 811 de l’autorité sanitaire de la Saskatchewan a supprimé le lien vers le programme d’aide médicale à mourir (euthanasie).
Selon le reportage de CBC News, Everett Hindley, ministre de la Santé mentale de la Saskatchewan, a envoyé un message déclarant :
« Il n’est pas logique d’accueillir les gens avec un message qui pourrait potentiellement laisser entendre que le suicide est une option. »
Le bureau de Hindley a confirmé à CBC News que c’est son bureau qui a demandé que l’euthanasie soit retirée de la ligne d’assistance 811. Le bureau de Mme Hindley a déclaré avoir été contacté par « un défenseur de la santé mentale et de la prévention du suicide pour qui le suicide est une question profondément personnelle ».
Donovan Maess, journaliste multimédia à CTV News Regina, s’est entretenue avec la sénatrice Denise Batters, porte-parole bien connue en matière de santé mentale, qui a déclaré :
« En entendant le message de la ligne d’information sur la santé, j’ai su qu’il était très problématique et qu’il devait changer ».
« Quand j’ai contacté le ministre, il a accepté ».
Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, a également mené une campagne visant à retirer le service d’euthanasie de la ligne d’assistance sanitaire 811. Bernier, qui a voté en faveur de l’euthanasie, a déclaré à Maess, de CTV News que :
« La promotion de cette option se fait tout le temps ».
« Le gouvernement ne devrait pas faire cette promotion lorsque vous appelez la ligne d’urgence santé. »
Batters a dit à Maess que :
« Nous devons offrir aux personnes atteintes de maladies mentales de meilleurs traitements. »
« Nous devons offrir aux gens de vraies ressources et une aide réelle, et pas seulement un moyen plus facile d’accéder au suicide. »
C’est une bonne nouvelle que le gouvernement de la Saskatchewan ait retiré l’euthanasie (AMM) de sa ligne d’aide médicale 811, mais la bataille ne fait que commencer. Les provinces canadiennes disposent toutes d’un service d’AMM et certains de ces services sont même promus sur les panneaux d’affichage électroniques des salles d’urgence des hôpitaux.