Des personnes âgées canadiennes affirment qu’on leur a proposé l’euthanasie alors qu’elles font face à l’augmentation du coût des soins palliatifs requis
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Un couple canadien âgé a déclaré qu’un centre de soins palliatifs a présenté l’euthanasie à l’un d’entre eux comme une option alors qu’ils faisaient face à une augmentation du coût des soins qu’ils ne pouvaient pas se permettre avec leur revenu fixe.
Fred Sandeski, 71 ans, originaire du Saskatchewan, qui souffre d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ainsi que d’une multitude d’autres affections telles que le diabète et l’épilepsie, et sa femme Teresa, dont la santé est également défaillante, affirment que la mort via le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) leur a été suggérée lorsqu’ils ont réalisé qu’ils ne seraient pas en mesure de couvrir les coûts associés à l’augmentation des soins dans un centre de soins palliatifs.
Selon Epoch Times, lorsque Fred a commencé à recevoir des soins palliatifs, « ils nous ont simplement énuméré les options disponibles pour nous », et l’assistance médicale à mourir a été présentée comme « une option ».
Heureusement, Sandeski a refusé l’AMM en déclarant : « Je crois vraiment, vraiment que le Seigneur m’a mis sur cette terre pour une raison, et qu’il ne me laissera pas partir tant que je n’aurai pas terminé ».
Lire la suiteUn conseil scolaire canadien défend sa politique d’autoriser les garçons dans les vestiaires des filles, malgré les protestations des parents
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Who is Danny/Adobe Stock
23 octobre 2024 (LifeSiteNews) — Malgré le tollé des parents inquiets, un conseil scolaire canadien leur a dit qu’il soutenait l’idée de permettre aux garçons souffrant de confusion sexuelle d’accéder aux vestiaires des filles.
La semaine dernière, LifeSiteNews a rapporté l’histoire de l’école primaire Balgonie dans une région rurale de la Saskatchewan où une élève de septième année a dit à ses parents qu’elle n’était pas à l’aise de partager les vestiaires de la classe de gymnastique avec des garçons biologiques souffrant d’une confusion de genre.
Malgré le tollé, la Prairie Valley School Division (PVSD), dans un récent courriel envoyé aux parents, a affirmé que la politique d’inclusion de la division scolaire l’emportait sur les droits des filles à se protéger des garçons confus du genre.
« Une partie importante de la création de ces espaces sûrs et accueillants consiste à s’assurer que nos écoles fonctionnent d’une manière qui respecte les droits de la personne, la dignité et les attentes en matière de vie privée de tous les élèves et de leurs familles », a écrit Gord Husband, directeur de l’éducation de la PVSD, dans un courrier électronique adressé aux parents.
Lire la suiteUne canadienne atteinte d’infirmité motrice cérébrale affirme qu’une infirmière l’a traitée d’« égoïste » pour avoir refusé l’euthanasie
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
18 juillet 2024 (LifeSiteNews) — En 2019, une infirmière de l’Alberta aurait dit à l’auteure chrétienne Heather Hancock qu’elle était « égoïste » de ne pas avoir mis fin à sa vie par le biais du programme d’euthanasie « Aide médicale à mourir » (AMM).
Dans une entrevue accordée le 12 juillet au Daily Mail, Heather Hancock, une auteure chrétienne de 56 ans qui souffre de paralysie cérébrale, a déclaré qu’elle avait été humiliée par une infirmière en 2019 pour avoir refusé le programme d’AMM à l’hôpital régional de Medicine Hat, en Alberta.
Selon Mme Hancock, lors d’un long séjour à l’hôpital en 2019 pour une crise de spasmes musculaires, une infirmière lui a dit, tout en l’aidant à aller aux toilettes, qu’elle « devrait faire ce qu’il faut et envisager l’AMM », et que son refus de l’AMM était « égoïste » et qu’elle « ne vivait pas », mais « se contentait d’exister ».
Mme Hancock se souvient s’être sentie « abasourdie » et a dit à l’infirmière que sa vie avait de la valeur même si elle passait la plupart du temps dans un fauteuil roulant.
« Vous n’avez pas le droit de me pousser à accepter l’AMM », a-t-elle dit à l’infirmière.
« Ils me considèrent simplement comme un fardeau pour le système médical et pensent que l’argent de mes soins de santé pourrait être [mieux] dépensé pour une personne valide », a déclaré Mme Hancock au Daily Mail.
Lire la suiteL’Alberta soutient la Saskatchewan dans sa bataille juridique pour défendre l’autorité parentale face aux « changements de pronoms »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
11 avril 2024, Alberta (LifeSiteNews) — L’Alberta a annoncé son soutien à la politique de la Saskatchewan exigeant le consentement parental lorsque les enfants veulent utiliser des pronoms différents à l’école, au milieu d’un procès intenté contre cette politique par un groupe d’activistes LGBT.
Le 9 avril, Mickey Amery, ministre de la Justice et procureur général de l’Alberta, et Bronwyn Eyre, ministre de la Justice et procureur général de la Saskatchewan, ont révélé que l’Alberta interviendrait dans le procès où est contestée la Loi des droits des parents de la Saskatchewan, la nouvelle loi pro-famille de cette province.
« La Saskatchewan et l’Alberta conviennent que les figures clés dans la vie des enfants sont leurs parents, et nos provinces sont toutes deux déterminées à soutenir les familles et les enfants afin qu’ils puissent faire face ensemble à leurs besoins uniques », peut-on lire dans la déclaration commune.
« Le fait d’informer les parents et d’exiger leur consentement avant que le nom ou les pronoms d’un enfant puissent être changés à l’école, et avant que des discussions en classe sur l’identité de genre et d’autres sujets sensibles aient lieu, garantit que la relation parent-enfant est respectée et primordiale », poursuit la déclaration.
La politique relative aux pronoms n’est qu’une partie des nouvelles « politiques d’inclusion et de consentement parental » de la Saskatchewan, qui comprennent également des dispositions garantissant que les parents sont autorisés à exclure leurs enfants des cours d’éducation sexuelle et que les présentations par des tiers de groupes tels que Planned Parenthood seront interdites.
Lire la suiteUn médecin de Saskatoon fait face au conseil disciplinaire pour avoir tenté de convaincre une femme de ne pas avorter
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ipopba/Adobe Stock
Un médecin de Saskatoon devra bientôt passer devant le conseil disciplinaire du Collège des médecins et chirurgiens de la Saskatchewan pour avoir tenté de convaincre une femme de ne pas avorter. Le médecin incriminé, le Dr Terrence David, avait été consulté par la femme pour une évaluation préparatoire pour un avortement.
Le Dr David aurait demandé à sa patiente lors de l’entretien de reconsidérer sa décision d’avorter : « Je pense que vous devriez reconsidérer votre décision », aurait-il dit, selon CTV News. Ou encore : « vous le regretterez et vous ne pourrez pas revenir en arrière ». Il aurait également fait cette déclaration quelque peu étrange par certains côtés, mais destinée à rappeler à la patiente l’existence de l’âme de son bébé et de la vie après la mort : « J’espère que vous avez des proches au paradis qui prendront soin de votre bébé là-haut ». Le Dr David aurait également demandé à sa patiente si elle croyait en « Notre Seigneur et Sauveur », ce à quoi elle aurait répondu non, le médecin disant alors « Eh bien, vous devez bien croire en quelque chose ».
Au fond, le Dr David fait face au conseil disciplinaire de son ordre pour avoir tenté, dans un esprit de charité chrétienne, de faire renoncer à sa patiente de poser un geste terrible et irréversible : tuer son enfant à naître.
Il n’est pas permis pour un médecin en Saskatchewan de dissuader une femme de se faire avorter pour des raisons morales ou religieuses. Il y a bien la possibilité pour le médecin de faire valoir son droit à l’objection de conscience afin de ne pas participer à l’avortement, mais il doit alors recommander la patiente à un collègue — ce qui fait en sorte qu’il participe de façon détournée à l’avortement.
Plusieurs ministres de la santé provinciaux demandent au gouvernement fédéral de suspendre indéfiniment l’euthanasie pour maladie mentale
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Liubomir/Adobe Stock
Un article de la Presse canadienne datant du 29 janvier 2024 révèle que les ministres de la santé de plusieurs provinces ont demandé au ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, de « suspendre indéfiniment » la mise en œuvre de l’euthanasie pour les maladies mentales. Le 29 janvier, Mark Holland a annoncé que le gouvernement retarderait la mise en œuvre de l’euthanasie pour maladie mentale.
La Presse canadienne rapporte que :
Lire la suiteLes ministres de la santé et de la santé mentale des trois territoires, ainsi que de l’Alberta, de la Saskatchewan, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Colombie-Britannique, ont demandé à M. Holland, dans une lettre datée de lundi, de leur accorder plus de temps pour collaborer.
« Il est essentiel que toutes les juridictions, les autorités sanitaires, les régulateurs et les praticiens (de l’aide médicale à mourir) disposent de suffisamment de temps pour mettre en œuvre ces mesures de protection et pour répondre aux problèmes de capacité qui devraient résulter de l’élargissement », peut-on lire dans la lettre.
Les politiciens canadiens commencent à prendre position en faveur des droits parentaux en matière d’éducation
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :gpointstudio/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — L’un des aspects les plus encourageants de la conversation publique sur les droits parentaux au Canada est le fait que les politiciens, qui sont principalement libertaires dans leurs perspectives — tels que le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre et le premier ministre de l’Alberta Danielle Smith — expriment également leur soutien aux droits parentaux dans l’éducation. Lors du récent congrès du Parti conservateur uni à Calgary, par exemple, Mme Smith a rendu ce soutien explicite, ce qui lui a valu des applaudissements nourris de la part des députés.
« Je veux que tous les parents qui m’écoutent aujourd’hui m’entendent haut et fort : les parents sont les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants », a déclaré Mme Smith. « Nous ne pouvons pas avoir une province ou une société prospère sans des familles fortes et épanouies. Et même si l’extrême gauche sape souvent le rôle des parents, je veux que vous sachiez que les droits parentaux et le choix de l’éducation de votre enfant sont et resteront un principe fondamental de notre parti et de notre gouvernement, et nous ne nous excuserons jamais pour cela. »
Lire la suiteLa Saskatchewan adopte sa loi sur les jeunes de moins de 16 ans qui se disent transgenre à l’école
Scott Moe, premier ministre de Saskatchewan.
Par Pour une école libre au Québec
Le projet de loi sur l’utilisation des pronoms pour les jeunes trans dans les écoles a reçu l’approbation finale de l’Assemblée législative de la Saskatchewan, vendredi.
La nouvelle loi interdit donc aux jeunes de moins de 16 ans de changer de prénom ou de pronoms à l’école sans l’accord de leurs parents.
Le gouvernement a eu recours à la disposition de dérogation de la Charte canadienne des droits et libertés pour outrepasser certains articles de la Charte et du Code des droits de la personne de la Saskatchewan.
Le Parti saskatchewanais au pouvoir a déclaré que cette loi venait officialiser, en fait, des politiques déjà en place dans de nombreux districts scolaires et qu’elle garantissait que les parents sont informés au sujet de leurs enfants.
Lors du débat final en Chambre, vendredi matin, le ministre de la Société d’investissements de la Couronne, Dustin Duncan, a souligné que pour son gouvernement, « les parents sont des partenaires dans l’éducation de leurs enfants ».
La politique du premier ministre Moe sur l’éducation mise à l’épreuve
Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Saskatchewan prend position pour ce qui est juste, et je dois reconnaître le mérite du premier ministre Scott Moe.
Le mois dernier, j’ai écrit au sujet d’une nouvelle politique pour les étudiants mise en place par le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan. Cette politique exige que les écoles obtiennent la permission des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer leur nom ou les pronoms de genre utilisés pour s’adresser à eux. Elle demande également aux écoles d’informer les parents du contenu des cours de santé et de leur donner la possibilité d’en exclure leurs enfants à l’avance.
Cette politique pleine de bon sens reconnaît que les parents ont à cœur l’intérêt supérieur de leurs enfants et que l’autorité parentale doit être respectée. En outre, elle vise à empêcher les enseignants et le personnel pro-LGBT de préparer les élèves au mode de vie transgenre à l’insu de leurs parents.
Cette politique favorise la transparence dans les écoles, une meilleure communication entre les parents et les enseignants et un environnement scolaire plus sûr pour les élèves. Elle prévient les types d’abus qui peuvent se produire lorsque des conversations intimes entre élèves et enseignants sont dissimulées sous le manteau du secret. Elle évite également aux enfants souffrant de confusion sexuelle de vivre une double vie schizophrénique, où ils se présentent sous une identité à la maison et sous une autre à l’école.
Cette politique éducative de la Saskatchewan est sensée et nous sommes heureux d’entendre le premier ministre Moe affirmer : « Nous ne reculons pas ». Nous devons exprimer notre soutien à M. Moe et l’encourager dans son engagement.
Sans surprise, le lobby LGBT a annoncé qu’il lutterait contre cette politique.
Lire la suiteLes politiciens canadiens qui défendent les droits parentaux sont la cible de fortes critiques des militants transgenres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
30 août 2023 (LifeSiteNews) — Comme je l’ai noté dans cette colonne plus tôt cette semaine, le Canada semble enfin avoir une sorte de percée culturelle. Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a décidé de miser sa carrière sur le soutien aux droits parentaux — plus précisément, sur le fait que les parents doivent être informés avant que le personnel de l’école puisse désigner leurs enfants par de nouveaux noms et pronoms. Deux tentatives visant à l’évincer de son poste de premier ministre ont échoué, et le large soutien dont bénéficie sa position n’est pas passé inaperçu. Le Manitoba, la Saskatchewan et l’Ontario lui ont emboîté le pas, et le chef du parti conservateur fédéral, Pierre Poilievre, a également annoncé qu’il soutenait les droits parentaux.
Cela fait des années que j’écris que la majorité des Canadiens n’adhère pas aux principes de l’idéologie du genre, mais que cette majorité de bon sens n’a pas de voix politique en dehors de quelques partis marginaux inefficaces. Ainsi, le premier homme politique à avoir eu le courage de délimiter le territoire — Blaine Higgs, en l’occurrence — a découvert que les militants LGBT et leurs alliés progressistes ne font que projeter leur force. Une grande partie de leur pouvoir réside dans l’illusion de leur pouvoir, ce qui explique pourquoi tant d’hommes politiques auparavant silencieux ont attendu que quelqu’un d’autre teste les eaux en premier.
En effet, comme l’a dit un journaliste LGBT sur Twitter : « La façon dont cette merde a commencé à se répandre de province en province, de conservateur en conservateur, dès qu’il y a eu une preuve (c’est-à-dire au Nouveau-Brunswick) que cette rhétorique pouvait jouer au Canada, est tellement grossière et devrait être super inquiétante dans le contexte des prochaines élections fédérales ». Ou bien, encourageante. Cela dépend de votre position. En attendant, les réactions à ce changement valent la peine qu’on s’y attarde, car comme je l’ai mentionné plus tôt, il y a beaucoup de gens qui disent tout haut ce qu’ils croient — et ce qu’ils croient devrait être pris en compte, surtout par les parents.
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