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Quand l’école devient le repaire du formatage LGBT++

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Great Schools

Un article du journal Le Devoir rapporte les travaux d’une « sexologue » qui participe à la « transition » de jeunes Québécois, travaillant principalement dans les écoles. L’article est un exemple classique du discours LGBT+. Il ressasse donc les mêmes insanités à propos du sexe et du « genre », et il présente comme d’habitude la « transition » d’un sexe à l’autre (ce qui est tout à fait impossible) comme la solution quand un enfant ou un adolescent pense appartenir à un autre sexe que le sien, oubliant qu’on peut aider ces personnes à se sentir bien dans leur peau, ce qui est la solution. En effet, pourquoi abîmer son corps pour ressembler à ce que nous ne sommes pas, être homme ou femme est inscrit jusque dans l’ADN ?

Il y a une chose inquiétante, l’école serait, comme l’indique le titre de l’article du Devoir, le « refuge des enfants transgenres » c’est-à-dire, entre autres, un lieu où l’enfant fera plus facilement l’erreur de « transitionner », un endroit où on l’encouragera même dans cette mauvaise voie.

Ce qui est par contre intéressant, ce sont les commentaires de certains lecteurs qui ont donné leur opinion, opinions d’ailleurs fort pertinentes. Extrait du journal Le Devoir (extraits de l’article, puis commentaires) :

Frédéric (nom fictif), 16 ans, entre dans le bureau de la sexologue. « Tu vas bien, depuis la dernière fois que l’on s’est vu ? Comment ça se passe à l’école ? » lance Stéphanie Houle. « Tellement bien ! répond l’adolescent, tout sourire. C’est cool parce qu’il y a au moins une place où je peux être moi-même. C’est la seule place où on m’appelle par mon nom de gars. »

Lorsque les jeunes décident de changer d’identité de genre, l’école est souvent au cœur de la démarche. Comment aider les enfants à faire la transition ? Comment les écoles s’adaptent-elles ? À la commission scolaire des Affluents, une sexologue accompagne les enfants transgenres. Et elle constate que l’école peut être « un facteur de protection ».

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[…]

Stéphanie Houle accompagne Frédéric depuis qu’il a fait son changement de sexe à l’école en septembre dernier, de même qu’une vingtaine d’autres enfants transgenres qui fréquentent les écoles de la commission scolaire des Affluents, dans Lanaudière. Elle se promène d’une école à l’autre, improvise des bureaux de consultation ici et là.

Au Québec a été votée en 2015 une loi scandaleuse reconnaissant somme toute la théorie du genre :

Toilettes non genrées

Depuis 2015, Québec reconnaît que l’auto-identification de genre prime sur le genre biologique. Ainsi, si l’élève fait une demande pour un changement d’identité de genre, l’école est dans l’obligation de respecter son choix et de changer son nom et son genre sur tous les documents officiels. Si l’élève a plus de 14 ans, il n’a même pas besoin du consentement des parents.

Voici enfin deux commentaires :

Et les filles et les femmes seront-elles en sécurité ?

Encore une fois, l’on ne s’intéresse qu’aux droits individuels en oubliant les droits collectifs des filles et des femmes. Malgré que je sois sensible à ces cas particuliers, les enfants sont présentement victimes, même avant leur puberté, du grand lobby transgenre initié par la communauté LGBTQi. Pour se protéger contre les agressions sexuelles, les filles et les femmes ont besoin de leurs espaces réservés, toilettes et vestiaires. Plusieurs cas d’agressions sexuelles ont été inventoriés au Royaume-Uni. La question des trans dans les prisons pour femmes cause problème de sécurité pour les détenues. À quand un article pour dénoncer les dangers pour les petites filles et les femmes ? Il est important que l’école n’adopte pas cette pratique de toilettes neutres et s’interroge sur les effets sur les droits collectifs des femmes.

Qu’est-ce qu’une transition ?

Tellement de choses à dire sur cet article…. D’abord, la confusion entre sexe (fait biologique) et genre (fait psychologique). La journaliste utilise les termes au gré du jour, c’est-à-dire en laissant croire que changer de « genre » permet de changer de sexe. Bien sûr que les petits du primaire sont ouverts à cette idée qu’on peut changer de sexe : ils croient aussi au Père Noël ! Si la transition ce n’était que changer de prénom et de vêtements ! Mais la journaliste fait l’impasse sur le fait que par exemple les adolescentes qui veulent « transitionner » vont porter un « ’binder » », c’est-à-dire des bandelettes qui écrasent les seins, coupent la circulation sanguine et le souffle entrainant des possibilités de caillots. Jusqu’à la double mastectomie. L’article est muet aussi sur les bloqueurs de croissance comme le Lupron pourtant jugé ineffectif pour le traitement de la dysphorie de genre et dont les risques pour la santé n’ont pas fait l’objet d’évaluation. Enfin, on évoque la transition hormonale sans préciser qu’on va faire bouffer de la testostérone à des jeunes filles et cela jusqu’à la fin de leurs jours. Aucune étude sur les effets à moyen ou long terme de cette « thérapie » mais la stérilité est un des risques majeurs. L’augmentation fulgurante du nombre d’adolescentes qui se disent transgenres partout dans les pays occidentaux a amené la ministre de la Santé du Royaume-Uni à demander une enquête pour comprendre la raison de cette épidémie que les médecins n’expliquent pas. On aimerait bien que le même souci prévale chez nos autorités médicales !



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