Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Dans une lettre adressée aux membres du Parti conservateur du Canada, le candidat à la direction du parti Derek Sloan dénonce les dires de Peter MacKay sur ses déclarations au sujet du projet de loi C-8.
Peter MacKay, autre candidat à la direction du parti, trouve en effet « répréhensibles » les paroles de Sloan sur le projet d’interdiction de la « thérapie de conversion », le premier dévoilant ainsi un trait dissimulé de sa politique et se rangeant ouvertement du côté des libéraux sur cette question.
Derek Sloan, par ailleurs avocat et député conservateur à la Chambre des communes, n’avait cessé blâmé le projet de loi C-8 depuis qu’il avait été lancé dans le système parlementaire. Il y a de quoi ! Le projet de loi en question vise à interdire, sous le terme de « thérapie de conversion », tout support apporté à un mineur, soit pour l’aider à se débarrasser d’attirances pour les personnes de même sexe, soit pour le conforter dans sa vraie identité corporelle.
Peter MacKay se range su côté des libéraux, selon la lettre de Derek Sloan :
« Répréhensible » est le mot que Peter MacKay a utilisé cette semaine pour décrire mon opposition au projet de loi C-8, qui est la tentative de Trudeau de criminaliser la soi-disant « thérapie de conversation ». Et c’est exactement ce mot que le directeur des communications de Trudeau a utilisé.
Et encore une fois, Peter MacKay attaque la position naturelle conservatrice pour plutôt embrasser la vision du monde du Parti libéral.
Sloan avait récemment pointé du doigt la politique de Justin Trudeau, la désignant d’abus d’enfants en ce qu’elle promeut l’interdiction de la thérapie :
Oui, j’accuse le gouvernement de Justin Trudeau de légitimiser une forme d’abus d’enfant à l’intérieur de la loi canadienne.
Car, souligne Sloan, le projet de loi C-8 est un projet de loi fédéral qui définit le soutien offert à un enfant pour l’aider « à s’identifier au corps avec lequel il est né comme une “thérapie de conversion” », tout en en faisant un « crime ». Dans le même temps, administrer des hormones artificielles à un enfant et lui faire subir une opération plastique pour le mutiler et le stériliser appelé du nom d’« affirmation du genre »… et sera « parfaitement légal sous le projet de loi C-8 ».
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