L’ancien député Derek Sloan va lancer un parti pro-vie, il veut retrouver les « valeurs fondatrices » du Canada
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sasun Bughdaryan/Adobe Stock — Erratum : « Parti vrai Nord du Canada » a été remplacé par « Parti Canadien Nordique ».
Belleville, Ontario (LifeSiteNews) — Un politicien canadien de premier plan a souligné l’importance de régénérer l’identité chrétienne de son pays tout en décrivant les plans de son parti pro-vie fédéral.
Derek Sloan, ancien membre du Parlement (MP) et éminent politicien chrétien pro-liberté, a fait le point sur ce nouveau parti politique au cours d’un séminaire en ligne avec le mouvement canadien pour la liberté Action4Canada.
Sloan a déclaré qu’il avait appelé son nouveau parti le « True North Party of Canada » [Parti Canadien Nordique] parce qu’il aime le symbole de la boussole pointant vers le pôle Nord.
« Ce n’est pas la gauche, ce n’est pas la droite : c’est le vrai Nord », a-t-il expliqué.
« Il ne s’agit pas d’une idéologie dans un sens ou dans l’autre ; il s’agit du Canada », a-t-il ajouté.
« Il s’agit des Canadiens, des familles canadiennes, des citoyens canadiens. Il indique également que nous savons où nous allons... Nous ne nous laissons pas ballotter par le vent. »
Dans sa présentation, Sloan a souligné l’importance de la « chrétienté » et de l’identité du Canada en tant que « nation chrétienne ». Le politicien a déclaré que la seule façon pour son parti de rester dans la bonne direction est de « reconnaître les valeurs fondatrices du Canada ».
Ces valeurs fondatrices, qui peuvent être appréciées même par des non-chrétiens, sont d’origine chrétienne, a-t-il dit.
Lire la suiteLes libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
Notre devoir le 20 septembre, aux urnes, en tant que pro-vie
Par The Interim — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — 24 août 2021 — Photo : Atlas/AdobeStock
Le bref électoral a été émis et, un peu moins de deux ans après le début du mandat minoritaire du Premier ministre Justin Trudeau, les Canadiens retournent dans l’isoloir pour décider de 338 élections de députés. Il est utile de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’une élection unique, mais de plusieurs élections simultanées. Nous n’élisons pas un Premier ministre pour nous diriger ou un parti pour gouverner, mais 338 députés pour nous représenter au Parlement. En tant que Canadiens pro-vie, nous devons donner la priorité au droit à la vie lorsque nous voterons le 20 septembre. Comme le dit Campaign Life Coalition dans son bulletin national de septembre :
Nous soutenons les candidats pro-vie, quel que soit leur parti. Au fil des ans, nous avons soutenu des candidats pro-vie du Parti libéral, du NPD et du Parti vert. Cependant, sous la direction des récents chefs, ces partis ont interdit aux pro-vie de se présenter sous leur bannière. Justin Trudeau est l’exemple le plus infâme de cette gouvernance autoritaire, annonçant en 2014 que les candidats libéraux ne pouvaient pas avoir d’opinion pro-vie ou, s’ils en avaient, parler ou voter en faveur d’initiatives pro-vie au Parlement. Nous soutenons les conservateurs pro-vie, les candidats du Parti de l’héritage chrétien et tous les pro-vie. En 2019, nous avons soutenu les candidats pro-vie du Parti populaire du Canada de Maxime Bernier, et nous le ferons à nouveau. De même, nous soutiendrons les candidats pro-vie du nouveau parti de Derek Sloan. Le 28 juillet, Sloan a annoncé qu’il formait un nouveau parti, mais au moment de mettre sous presse, les détails de son nom et de son programme n’avaient pas encore été annoncés, car l’ancien candidat à la direction du Parti conservateur attend l’approbation d’Élections Canada [qu'il n'aura pas pour ces élections]*. Certains d’entre vous craignent de diviser le vote de la droite et du centre et de permettre aux libéraux d’être réélus. Nous vous rappelons que le seul vote gaspillé est celui qui est accordé à un candidat qui ne reflète pas vos valeurs. Nous vous encourageons vivement à vous renseigner sur les candidats qui se présentent aux élections dans votre circonscription et à ne soutenir que les candidats pro-vie. Les partis doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas gagner notre soutien en étant « la moins mauvaise option » ou « la meilleure alternative » à un autre mauvais parti. La regrettée Heather Stilwell… a un jour lancé une boutade : « Si vous votez pour le moindre des maux, tout ce que vous avez, c’est le mal. » Les partis et les dirigeants doivent mériter notre soutien en défendant la vie humaine innocente. Les candidats pro-vie individuels ont gagné notre soutien.
Votez selon votre conscience, mais assurez-vous que votre conscience est bien informée. Nous n’élirons jamais un Parlement pro-vie ou n’obtiendrons jamais de lois pro-vie si nous, les pro-vie, ne faisons pas de l’opposition à l’avortement et à l’euthanasie un test décisif pour ceux qui cherchent à gagner notre soutien. Il ne suffit pas de vaincre le gouvernement Trudeau, aussi terrible qu’il ait été en matière de vie et de famille, avec ses attaques constantes contre la vérité morale. Remplacer un gouvernement libéral anti-vie par un gouvernement conservateur anti-vie ne fait rien pour protéger ceux qui sont vulnérables à la culture de mort. Le 20 septembre, votez pro-vie.
*Commentaire d'A.H.
Trudeau déclenche des élections fédérales au Canada pour le 20 septembre
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après que le déclenchement possible d’élections fédérales ait fait l’objet de nombreuses spéculations, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé dimanche que les Canadiens se rendront aux urnes le 20 septembre 2021.
« Après avoir traversé 17 mois comme nous n’en avons jamais connu, les Canadiens méritent de choisir à quoi ressembleront les 17 prochains mois, les 17 prochaines années et au-delà », a déclaré Trudeau.
Le gouverneur général du Canada, Mary Simon, a accédé à la demande de Trudeau de dissoudre le Parlement.
Le déclenchement des élections par M. Trudeau ne laisse que 36 jours aux partis pour faire campagne, soit le délai le plus court autorisé par la loi.
Au Canada, bien que les élections soient fixées et organisées tous les quatre ans, le parti au pouvoir peut à tout moment demander au chef d’État officiel du Canada, le Gouverneur général, de dissoudre le Parlement. Si le Gouverneur général accepte, ce qui est la coutume, une élection doit être organisée.
Lors d’un entretien avec les médias dimanche, M. Trudeau a affirmé qu’une élection était maintenant nécessaire, car « en ce moment crucial et lourd de conséquences, qui ne voudrait pas avoir son mot à dire ».
Le député Erin O’Toole, chef du Parti conservateur du Canada (PCC) et catholique pro-avortement, a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne voulait pas d’élections pour le moment. De nombreux sondages le montrent à la traîne derrière Trudeau.
O’Toole a ouvertement déclaré à plusieurs reprises qu’il est « pro-choix ».
Le député canadien indépendant Derek Sloan, qui a été évincé du PCC début janvier, a récemment annoncé qu’il allait créer son propre parti fédéral pour « reconquérir le Canada ».
« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon dont nous y parviendrons sera discutée, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.
Le PCC permet toujours aux candidats d’avoir des opinions pro-vie. Le Parti populaire du Canada, dirigé par l’ancien député du PCC Maxime Bernier, permet également à ses candidats d’exprimer des opinions pro-vie.
Bernier est le seul chef de parti fédéral qui s’est prononcé fermement contre les vaccins obligatoires COVID-19 et les passeports vaccinaux.
À l’heure actuelle, M. Trudeau détient un gouvernement minoritaire avec 155 sièges, tandis que le PCC de M. O’Toole détient 119 sièges. Le parti séparatiste Bloc Québécois détient 32 sièges, et le NPD en a 24. Il y a cinq députés indépendants, deux députés verts et un siège vacant.
La Chambre des communes du Canada compte 338 sièges au total. Pour qu’un parti forme un gouvernement majoritaire, il lui faut au moins 170 sièges.
Lire la suiteDerek Sloan, le député pro-vie, lance un nouveau parti politique
Derek Sloan, député fédéral de Hastings — Lennox et Addington, en Ontario.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : True Canadians Politics/YouTube
Derek Sloan, le député pro-vie, ancien membre du caucus conservateur, mis à la porte du parti par Erin O’Toole et sa clique sous un prétexte frivole, l’opposant à la dictature sanitaire, a décidé de fonder un nouveau parti qui répondrait aux vœux des Canadiens dits conservateurs sociaux (rien à voir avec le Parti conservateur du Canada — PCC). C’est lors d’un rassemblement à Calgary en Alberta le 25 juillet que l’ex-candidat à la dernière investiture du PCC a annoncé la création d’un nouveau parti dont le nom est encore à révéler (pour la bonne raison qu’Élection Canada ne l’a pas encore approuvé). Ce parti sera, selon les mots du député ontarien, « plus grand mouvement patriotique que le Canada ait jamais vu », rapporte True North (selon la traduction de Richard Décarie).
Cette annonce a surpris bon nombre de Canadiens qui s’attendaient à ce que M. Sloan se joigne au Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier, lui aussi ancien député du PCC. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, l’obstacle majeur à son entrée dans ce parti étant le refus de M. Bernier d’inclure des politiques conservatrices-sociales au programme du PPC, rapporte Richard Décarie dans sa traduction commentée :
L’annonce du nouveau parti de Sloan a pris de nombreux Canadiens par surprise, beaucoup s’attendant à ce que Sloan rejoigne le (libertarien)* Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier — qui a été formé en 2018 après que Bernier ait perdu la course à la direction du PCC. (Derek Sloan a invité Maxime Bernier à plusieurs reprises à discuter d’inclure des politiques sociales conservatrices et ce dernier a refusé ! Puisque le PPC est un autre parti libéral, sans surprise son porte-parole ment déjà [ci-après] en stipulant l’inverse de la vérité !)* […] « M. Bernier a fait plusieurs ouvertures à M. Sloan pour qu’il se joigne au PPC et nous sommes déçus qu’il ait refusé et décidé de lancer son propre parti. Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi il croit que cela était nécessaire, étant donné qu’il semble être d’accord avec la plupart de notre plateforme », a déclaré à True North Martin Masse, porte-parole du PPC.
Si Derek Sloan se refuse à joindre le PPC, et conséquemment fonder un nouveau parti, c’est parce qu’il désire œuvrer au sein d’une formation politique qui défendra certaines valeurs — qui ne semblent pas être prises en compte par le PPC, selon LifeSiteNews :
Sloan a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait parlé avec Bernier au sujet de leurs intérêts communs, mais que ce dont le Canada avait besoin maintenant, c’est d’un parti qui défende « certaines valeurs ».
Le parti de Derek Sloan sera explicitement pro-vie, affirme-t-il, d’après LifeSiteNews :
« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon par laquelle nous y parviendrons à discuter, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.
*Commentaires de R. D. qui est en contact avec M. Sloan. — A. H.
La Chambre des communes du Canada adopte le projet de loi C-6 qui interdit la « thérapie de conversion »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Ottawa, Ontario, 22 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un projet de loi controversé qui punirait d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans les personnes qui aident les enfants souffrant de confusion de genre ou d’attirance indésirable pour le même sexe a été adopté aujourd’hui en troisième lecture par la Chambre des communes du Canada.
Dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, le projet de loi C-6 de son gouvernement, souvent appelé Interdiction de la « thérapie de conversion », va maintenant être examiné par le Sénat du Canada.
Le projet de loi C-6 a été adopté par 263 voix en faveur et 63 voix contre. Le projet de loi a reçu l’appui des députés libéraux, néo-démocrates, verts et du Bloc québécois.
De nombreux députés du Parti conservateur (PCC) ont voté contre le projet de loi, notamment l’ancien chef du parti, le député Andrew Scheer, ainsi que le député Garnett Genuis. Le député indépendant Derek Sloan a également voté contre le projet de loi, mais l’actuel chef du PCC, le député Erin O’Toole, a voté en faveur.
Comme il ne reste que quelques jours avant la pause estivale du Sénat, il est peu probable que le projet de loi C-6 soit examiné ou voté par la Chambre haute avant la séance d’automne. Néanmoins, le Sénat a déjà annoncé qu’il a été présenté en première lecture.
Le projet de loi C-6 a été présenté par le ministre de la Justice David Lametti le 1er octobre 2020. Il définit la « thérapie de conversion » comme tout « pratique, traitement ou service visant à changer l’orientation sexuelle d’une personne en hétérosexuelle ou son identité de genre en cisgenre, ou à réprimer ou réduire une attirance ou un comportement sexuel non hétérosexuel. »
Le projet de loi a été qualifié d’attaque « scandaleuse » contre les libertés parentales par les groupes pour la famille.
Lire la suiteCanada : le projet de loi C-233 contre l’avortement sélectif selon le sexe a été rejeté en 2e lecture
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : IgorVetushko/Depositphotos
Le projet de loi C-233 de Mme Cathay Wagantall, visant à interdire l’avortement sélectif en fonction de l’enfant à naître au Canada, a été rejeté par 248 voix contre et 82 voix pour dans la Chambre des communes. 81 conservateurs et un indépendant (ancien conservateur expulsé de son parti par une direction progressiste), Derek Sloan, ont voté pour le projet de loi C-233, tandis que le reste du Parti conservateur et de la Chambre ont voté contre. Il est à noter que le propre chef de parti de Mme Wagantall, Erin O’Toole, a voté contre son projet de loi (pourquoi donc certains pro-vie l’ont-ils soutenu pendant la course à la chefferie ?). Pierre Poilièvre, député conservateur assez en vue, a aussi voté contre C-233.
Quelle profonde décadence ! Quelle profonde incohérence également, ils prétendent protéger les femmes et ils rejettent toute mesure qui pourrait les sauver avant la naissance…
Erin O’Toole : sourd aux conservateurs sociaux, il fait les yeux doux au Québec et se comporte en tyran
Erin O'Toole.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Erin O'Toole/Flickr
Un de nos correspondants est délégué au congrès du parti conservateur du Canada (PCC). Voici son rapport.
La deuxième journée du congrès du PCC qui rassemble en ligne quelque 3500 délégués s’est terminée par un discours d’Erin O’Toole [...].
Erin O’Toole a déclaré que le Parti conservateur du Canada qu’il dirige depuis août 2020 doit « changer » s’il désire remporter les prochaines élections parce que le Canada a changé. C’est une vieille ficelle rhétorique, les circonstances changent toujours. Elle peut servir à justifier n’importe quelle politique : accompagner ce changement et donc abandonner ses anciennes valeurs ou lutter contre ce changement et revenir à une position plus ferme, plus conservatrice dans ce cas-ci. Pour le Parti conservateur du Canada, il s’agit toujours de courir après les libéraux et d’être moins conservateurs.
Dans un discours à ses militants, vendredi soir, M. O’Toole a déclaré que son parti peut battre les libéraux de Justin Trudeau […] aux prochaines élections, mais uniquement s’il change ses façons de faire et présente de nouvelles idées pour rallier les Canadiens.
O’Toole a déclaré que le parti doit faire plus que changer ses positions politiques — il doit également faire tout ce qui est en son pouvoir pour accueillir les Canadiens de toutes les origines raciales et ethniques et les membres de la communauté LGBTQ.
Manque de courage et de pédagogie
Le manque de courage d’Erin O’Toole était frappant, il semble se résigner à accompagner le mouvement que la gauche impose à la société. Il ne cherche pas à convaincre les Canadiens de la justesse des politiques conservatrices, à faire preuve de pédagogie, il n’envisage aucune mesure ambitieuse pour renverser la situation et promouvoir des valeurs conservatrices dans la société. Aucune ambition de déplacer un tant soit peu la fenêtre d’Overton vers la droite conservatrice sur n’importe quel sujet sociétal. Rien.
Lire la suiteJe refuse le déni
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Pixabay
Je refuse le déni. Même à 80 ans, je suis encore capable de faire la différence entre la réalité et la fiction (ce que je souhaiterais).
Je refuse de renouveler ma carte du PCC (Parti conservateur du Canada).
Aux prochaines élections, je vais annuler mon vote pour la première fois de ma vie ! La gauche a pris le contrôle du PCC pour avoir des chances de battre Trudeau, surtout au Québec — c’est la réalité.
Pour l’avortement, pour l’euthanasie, pour les LGBTQ, etc., le chef O’Toole vient d’expulser le « méchant » Sloan (un complotiste pro-Trump et trop ami de la droite et surtout de la méchante droite religieuse).
C’est incroyable ! Assez, c’est assez avec le PCC ! Voilà la triste réalité. Pourriture !
J’ai appris ce matin par des amis français que le musée Grévin vient de jeter aux vidanges la statue de cire de Trump ! C’est la réalité, Trump a perdu. C’est le méchant démon, détesté du monde entier ! C’est le criminel n° 1 car il est contre l’avortement, l’euthanasie, les LGBTQ, le gouvernement mondial, les francs-maçons, l’immoralité, le socialisme, etc. Il est imbu de « très mauvaises valeurs » ; il n’est pas à la mode ! Dehors !
À 12 h, ce midi, le Messie Biden sera officiellement le nouveau président des États-Unis ! C’est la réalité. Lady Gaga et Madona vont danser et chanter à côté de lui ! Tout Hollywood va fêter ! Tous les pervers vont festoyer !
Lire la suiteLe député pro-vie Derek Sloan en voie d’expulsion du Parti conservateur sous un prétexte futile
Le député pro-vie Derek Sloan.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : @DerekSloanCPC/Twitter
Le député ontarien du Parti conservateur du Canada (PCC), le pro-vie Derek Sloan, a été mis sur la voie de sortie par le nouveau chef, le pro-avortement Erin O’Toole, sous le prétexte futile que le député avait reçu lors de sa campagne pour la course à la chefferie de l’année dernière un don de 131 $ de la part d’un certain Paul Fromm, qui serait un néonazi notoire. Erin O’Toole prête certains gestes et sentiments à Derek Sloan, selon ce qu’on lit sur TVA Nouvelles :
« L’acceptation par Derek Sloan du don d’un suprémaciste blanc bien connu est bien pire qu’une grossière erreur de jugement ou qu’un manque de diligence raisonnable », a-t-il expliqué par communiqué en fin d’après-midi lundi.
Derek Sloan, et c’est compréhensible, n’avait pas eu vent de ce donateur. Il affirmait sur Twitter, selon TVA Nouvelles :
« Ma campagne a levé bien plus de 1,3 M$ et a reçu plus de 13 000 dons séparés. Chaque jour, nous avons reçu plus de centaines de dons différents, et mon équipe, qui était dirigée dans de nombreux cas par des bénévoles, traitait des chèques, entre autres choses. À aucun moment je n’ai eu connaissance de ce don » [...]
C’est un journal américain de gauche, le Press Progress, qui a déniché le fait que le certain Paul Fromm, néonazi « notoire » selon plusieurs organisations (gauchistes ?), avait donné 131 $ au Parti conservateur l’été dernier. Après enquête, le parti a déterminé que le don provenait de la campagne de financement de M. Sloan.
Cependant, comment voulez-vous que ce dernier ait forcément eu connaissance d’un don parmi 13 000 autres qu’il ne traitait pas lui-même, et des idées politiques du donateur ? Et combien même ce serait…
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