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Le programme d'avortement international de Trudeau coûtera 7,1 milliards de dollars aux canadiens


Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.

Par Emily Price — traduit par Campagne Québec-Vie—Photo: Pete Baklinski/LifeSiteNews

Le 27 septembre 2019 (LifeSiteNews) — Les commentaires ne manquent pas sur l’héritage de politique étrangère du premier ministre Justin Trudeau. Avec la récente annulation du Débat des chefs sur la politique étrangère de 2019 organisé par l’Institut Munk, en raison du refus de M. Trudeau d’y assister, les Canadiens sont privés d’une occasion importante de voir sa politique contestée de façon importante. Les partis de l’opposition ont critiqué le gouvernement Trudeau à plusieurs égards : Trudeau n’a pas réussi à maintenir des relations de travail décentes avec l’allié le plus proche et le plus important du Canada dans le Sud, les États-Unis d’Amérique ; il a continué de participer à des opérations d’armement avec l’Arabie saoudite ; il aurait fraternisé avec des séparatistes sikhs pendant son séjour en Inde ; sa façon de gérer l’arrestation de deux Canadiens par le gouvernement chinois pour espionnage.

Bien qu’il s’agisse là de questions graves qui méritent d’être examinées de près, ce dont personne ne parle, c’est de sa politique étrangère sur la question de l’avortement et de la propagation qu’il en fait dans le monde, qui a non seulement d’importantes répercussions sociales, mais qui a aussi des conséquences financières pour les Canadiens qui paient l’impôt.

Le gouvernement Trudeau a fait de nombreuses déclarations sur la primauté de l’avortement dans sa politique, tant au pays qu’à l’étranger, mais aucune n’était aussi effrontée que celle-ci : En 2017, tout en exposant les nouvelles priorités de la politique étrangère du Canada à la Chambre des communes, le ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a proclamé que l’avortement était une valeur canadienne et qu’il était « au cœur de la politique étrangère [canadienne] ».

Et si, par hasard, les paroles du gouvernement Trudeau n’avaient pas suffi à exprimer leur [les libéraux] obsession pour l’avortement et les « droits » reproductifs, leurs habitudes de dépenses internationales superflues sont suffisantes pour faire de l’avortement une pandémie universelle.

Le 2 mars 2017, en réponse directe au rétablissement de la politique de Mexico opéré par le président Donald Trump, le gouvernement Trudeau s’est joint à une initiative néerlandaise pour combler le « déficit » de 600 millions de dollars causé par le retrait de l’argent des contribuables américains des organisations internationales qui pratiquent ou encouragent l’avortement. Le Canada a annoncé qu’il donnerait 20 millions de dollars à cinq organismes pro-avortement, dont Marie Stopes International, qui fait l’objet de controverses et d’allégations de mauvaises pratiques et d’abus, y compris l’accusation de pratiquer des avortements illégaux.

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Le 8 mars 2017, le gouvernement canadien a annoncé un engagement de 650 millions de dollars sur trois ans pour la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR). Un document d’information du gouvernement énumère les secteurs où l’argent serait dépensé. Il s’agissait notamment de services d’avortement « sûrs »* et légaux, d’activités de plaidoyer, de la prise en compte des normes sociales et de l’élimination des obstacles judiciaires et juridiques à la SDSR. Les efforts pour changer les normes sociales et les lois à l’étranger révèlent le cœur du programme d’avortement de Trudeau : changer le système de valeurs des autres nations et contourner leur processus démocratique et législatif. Un porte-parole du parti a confirmé que les « obstacles » comprennent les lois anti-avortement. Cela pue le colonialisme idéologique. L’imposition de « valeurs » canadiennes aux pays en développement.

Un peu plus de trois mois plus tard, le 9 juin 2017, le ministre du Développement international de l’époque, Marie-Claude Bibeau, annonçait une aide internationale de 1,5 milliard de dollars sur cinq ans pour appuyer la politique canadienne d’aide internationale féministe. Cette politique vise à remédier au supposé « manque de services complets d’éducation sexuelle et de planification familiale [et] à l’accès restreint à la contraception et à l’avortement sans risque ». Selon Bibeau, l’objectif du gouvernement était de faire en sorte qu’en 2021-22, 95 % de l’aide au développement international du Canada relève de ce nouveau mandat féministe.

Enfin, le 4 juin dernier, Trudeau a annoncé, lors de la conférence Les femmes donnent la vie à Vancouver, que si le gouvernement du Canada était réélu, il augmenterait ses dépenses en « santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile à l’échelle internationale », pour atteindre 1,4 milliard de dollars annuellement en 2023. L’augmentation progressive des dépenses commencerait immédiatement et le gouvernement s’est engagé à maintenir le montant annuel de 1,4 milliard de dollars entre 2023 et 2030. Le montant des fonds alloués à la santé sexuelle et aux droits reproductifs passerait de 400 millions de dollars à 700 millions de dollars, ce qui signifie que la moitié des dépenses totales du Canada dans l’aide internationale pour la santé des femmes et des enfants serait consacrée « à assurer aux femmes l’accès à des avortements sûrs et aux services de santé reproductive dans le monde entier ».

Aux Nations Unies, où Trudeau a fait campagne pour obtenir un siège au Conseil de sécurité (au prix de 1,5 million de dollars en cadeaux spéciaux pour les dignitaires étrangers et en frais de déplacement), il a exercé une pression agressive en faveur de l’avortement et a fait pression pour l’acceptation universelle des SDSR. Au cours des quatre dernières années, lui et ses représentants gouvernementaux ont assisté à des conférences et à des réunions pour se vanter du financement de l’avortement au Canada dans les pays en développement, et ont critiqué les gouvernements pour leur approche apparemment peu reluisante sur les « droits des femmes ».

Au lieu de ramener le Canada sur la scène internationale, comme il a prétendu qu’il le ferait lorsqu’il a été élu pour la première fois, au cours de son mandat il a terni la réputation de notre pays et chassé bon nombre de nos alliés, dont de première importance, les États-Unis. Si les progrès à l’ONU sont réalisés par consensus, le dévouement religieux de Trudeau pour l’avortement a réussi à accroître les divisions déjà importantes entre les dirigeants internationaux. Nombreux sont ceux qui remettent en question les objectifs de la politique étrangère internationale du Canada et sont incapables de se réconcilier avec l’accent apparemment déterminé que nous mettons sur la question controversée de l’avortement alors qu’il y a tant de questions internationales pressantes.

S’il est vrai que les gens investissent dans ce en quoi ils croient, alors le gouvernement Trudeau croit au meurtre intentionnel d’êtres humains à naître. Si Trudeau obtient ce qu’il veut, les contribuables canadiens dépenseront au moins 7,1 milliards de dollars d’ici 2030. Le premier ministre actuel a fait à lui seul du Canada le principal promoteur du colonialisme idéologique dans le monde.

Emily Price est une contributrice invitée de LifeSiteNews. Elle travaille pour Campaign Life Coalition en tant que coordinatrice de la recherche et des politiques globales.


*Guillemets rajoutés par A. H., comme si l’avortement pouvait être sécuritaire…



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