Andrew Cuomo.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Le gouverneur démocrate de l’État de New York, Andrew Cuomo, loué par les gros médias au début du confinement pour sa gestion de la « pandémie », est maintenant cloué au pilori jusque par les membres de son parti, par les républicains de l’État qui veulent lancer le processus de destitution à son encontre, et peut-être bientôt par le gouvernement fédéral qui a entamé une enquête sur ladite gestion. Le crime reproché à Cuomo ? Outre le pourcentage élevé de « décès covid » de son État par rapport aux autres, il a sciemment dissimulé environ 50 % des décès provenant des maisons de soins, les laissant confondus dans la masse du total de l’État.
Les républicains veulent partir une commission de destitution contre Cuomo, selon LifeNews :
Les membres républicains de l’Assemblée de l’État de New York ont annoncé jeudi qu’ils prévoyaient présenter la semaine prochaine une résolution visant à former une commission de destitution chargée d’enquêter sur le gouverneur démocrate Andrew Cuomo.
Le chef de la minorité républicaine, Will Barclay, a déclaré que la commission rassemblerait « des faits et des preuves » concernant la manière dont Cuomo a géré la pandémie de COVID-19 et la sous-déclaration présumée des décès dans les maisons de soins, selon Fox News.
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Si la commission est autorisée par la législation, elle aurait le pouvoir de contraindre l’État à divulguer tous les documents relatifs à l’enquête. Elle aurait également le pouvoir d’assigner (subpoena) des fonctionnaires du gouvernement tels que le commissaire à la santé, le Dr Howard Zucker, et le principal collaborateur de Cuomo, Melissa Derosa, à témoigner devant les législateurs, selon le New York Post :
Comme si ce n’était pas assez, son propre parti s’est mis contre lui, plusieurs personnalités démocrates de l’État de New York demandant de retirer au gouverneur le pouvoir d’émettre des mesures d’urgence, tandis que le FBI et le gouvernement américain ont lancé une enquête de sur la gestion de Cuomo, rapporte The New York Times :
Les dirigeants démocrates du Sénat de l’État de New York s’apprêtent à retirer au gouverneur Andrew Cuomo les pouvoirs d’urgence unilatéraux qui lui ont été accordés pendant la pandémie, mettant ainsi en place un remarquable blâme pour le gouverneur de la part des membres de son propre parti.
Les mesures du Sénat, qui pourraient être votées dès la semaine prochaine, soulignent l’aggravation de la division entre M. Cuomo et les législateurs de l’État depuis que le gouverneur a admis avoir intentionnellement caché à l’assemblée législative des données critiques sur les décès liés au virus.
Cette décision a été prise alors même qu’il est apparu que le FBI et le procureur fédéral du district Est de New York avaient ouvert une enquête sur la manière dont l’administration Cuomo avait géré les maisons de retraite pendant la pandémie. On ne sait si l’enquête, confirmée par trois personnes connaissant bien le dossier, portait sur M. Cuomo ou sur une autre personne, mais on sait seulement qu’elle en est à ses débuts.
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15 000 « décès covid » dans les maisons de soins selon The New York Times :
Le mois dernier a été marqué par une agitation quasi constante au sein de l’administration, puisque le nombre officiel de décès de résidents de maisons de retraite et d’établissements de soins de longue durée a presque doublé — passant d’environ 8 500 à plus de 15 000 — à la suite d’un rapport cinglant publié fin janvier par le procureur général de l’État, Letitia James, suggérant une importante sous-estimation du nombre de victimes.
Mais, qu’est-ce qui pousse soudain le Parti démocrate à s’attaquer à l’un de ses membres éminents ? Un règlement de comptes interne ? L’ampleur du scandale peut-être ? Pourtant, ce n’est pas le seul état où on compte des « décès covid ». Toujours est-il que Cuomo est dans le pétrin pour sa gestion de la « pandémie », lui qui en était loué autrefois.
Mais au fond, ce n’est pas tellement le fait que Cuomo ait dissimulé l’origine des décès que le nombre de morts qui scandalise les Américains et plus particulièrement les New Yorkais.
Cette dissimulation en partie à l’origine du scandale est intéressante en ce qu’elle montre qu’il y avait davantage de personnes âgées, malades, ayant des comorbidités, étant peut-être négligés sinon abandonnées, qui sont mortes ; par conséquent on peut compter moins de « décès covid » de personnes de la population en général. Cela signifie aussi que le virus est moins dangereux pour la population en général qu’on ne veut le faire croire. Du reste, les chiffres de mortalité du covid-19 sont plutôt douteux quand on sait que les méthodes d’enregistrement des décès ont été expressément modifiées aux États-Unis dès le début de la « pandémie ».
C’est pourquoi il faudrait que les enquêtes menées ne se penchent pas uniquement sur la façon dont le gouverneur Cuomo aurait essayé d’enrayer la propagation hypothétique du virus chinois, mais surtout sur les conditions de vie de ces maisons de soins.
La gestion de la « pandémie » du Québec est très semblable à celle de l’État de New York, allant jusqu’à bannir les proches aidants qui assistaient leurs personnes âgées en maisons de soins, dans lesquels un souffle de panique médiatique a soufflé parmi les membres du personnel. Il ne sera pas surprenant de noter que le Québec est, à l’instar de New York, la province du Canada qui compte le plus de « décès covid » et le plus haut taux. Il me tarde de voir Horacio Arruda et François Legault, pour ne nommer que ceux-là, aussi dans l’eau chaude pour leur gestion des maisons et soins, et pour la ruine de la province, afin qu’ils ne puissent davantage continuer leurs méfaits. Il me tarde que justice soit faite.