Un démocrate du New Jersey propose des « avis de voyage » défavorables concernant les États pro-vie
John Burzichelli.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
4 octobre 2024, Trenton (LifeSiteNews) — Les démocrates du New Jersey veulent établir un système d’avis de voyage avertissant les résidents de leurs possibilités d’avorter leurs enfants lorsqu’ils visitent d’autres États sur la base de leurs lois pro-vie.
Le New York Post rapporte que le sénateur démocrate de l’État, John Burzichelli, a déposé un projet de loi créant le « Reproductive Health Travel Advisory » (Conseils aux voyageuses en matière de santé reproductive), qui indiquerait en bleu les États favorables à l’avortement, en jaune les États appliquant certaines restrictions et en rouge les États où l’avortement est largement ou totalement interdit.
« Si vous êtes une personne, une femme, qui voyage à travers le pays pour des raisons professionnelles — ou si vous envisagez d’aller étudier dans le Mississippi — il vous sera utile de savoir quels types de services médicaux sont à votre disposition au cas où vous auriez besoin de soins d’urgence », a déclaré Burzichelli, suggérant à tort que les États qui imposent des restrictions à l’avortement ne permettent pas aux femmes de recevoir les soins médicaux dont elles ont besoin, ce qui est l’argument démocrate habituel. L’avortement direct — la destruction d’un enfant innocent à naître — est toujours gravement immoral et n’est jamais nécessaire ni justifiable pour de prétendues raisons de « santé ».
Depuis que la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade en 2022, permettant ainsi aux instances élues du gouvernement de décider de la politique en matière d’avortement, le New Jersey s’est efforcé de devenir l’un des États les plus favorables à l’avortement de l’Union. En prévision de cette décision, le gouverneur démocrate Phil Murphy a signé une loi proclamant un « droit fondamental » à la « liberté de choix en matière de procréation », y compris pour l’obtention de contraceptifs et d’avortements, protégeant ainsi les avortements jusqu’à la naissance.
L’année suivante, l’État a annoncé qu’il accordait à Planned Parenthood et à d’autres centres d’avortement 15 millions de dollars de fonds publics pour la modernisation de leurs installations et a imposé une règle obligeant les régimes d’assurance contrôlés par l’État à couvrir l’avortement. Depuis des années, le procureur général démocrate du New Jersey, Matt Platkin, tente d’étiqueter les centres de grossesse favorables à la vie avec des « alertes aux consommateurs » afin de saper leur travail qui consiste à proposer des alternatives à l’avortement.
Les lois pro-vie ont considérablement réduit le nombre d’avortements chirurgicaux au cours des deux années qui ont suivi l’annulation de l’arrêt Roe, mais la clique de l’avortement a également travaillé fébrilement pour annuler ces effets dissuasifs par le biais de diverses stratégies. Parmi celles-ci, on peut citer la distribution de pilules abortives au-delà des frontières des États, la protection juridique et le soutien financier des voyages entre États pour avorter, l’installation de centres d’avortement près des frontières communes aux États pro-vie et pro-avortement, la transformation des États libéraux en sanctuaires pour ceux qui veulent contourner ou violer les lois de leurs voisins plus pro-vie, et l’inscription du « droit » à l’avortement dans les constitutions des États.
La carte des lois sur l’avortement des États établie par LifeSite est disponible ici.
Une nouvelle tentative de protéger les survivants de l’avortement échoue
James Lankford.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Forbes Breaking News/YouTube
Le sénateur républicain James Lankford de l’Oklahoma s’est exprimé devant le Sénat le 18 septembre pour souligner la nécessité de la « Loi sur la protection des survivants d’avortements », une mesure qui garantirait que les enfants qui survivent à des tentatives d’avortement ratées reçoivent des soins médicaux immédiats et qui pénaliserait les professionnels de la santé qui ne respectent pas la loi.
Bien que M. Lankford ait appelé à une action sur le projet de loi (S.204) — qui, comme il l’a rappelé, ne restreint en rien l’avortement — il s’est heurté à l’opposition d’un sénateur qui a déformé le sens du projet de loi en affirmant qu’il avait une incidence sur les choix des femmes en matière de « soins de santé génésique ».
Bien que le projet de loi ait été présenté pour la première fois en février 2023, il n’a guère eu de succès et a été bloqué par les démocrates à chaque fois qu’il a été présenté. « Les démocrates sont apparemment si déterminés à protéger le prétendu droit de tuer des enfants à naître qu’ils sont prêts à s’opposer à une loi visant à protéger les enfants nés », a déclaré en juin le principal promoteur du projet de loi, le sénateur John Thune.
Lire la suiteLes avortements tardifs existent et les démocrates les défendent
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olinchuk/Adobe Stock
12 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Depuis que la vice-présidente et candidate démocrate à la présidence Kamala Harris a insisté sur le fait que « nulle part en Amérique une femme ne mène une grossesse à terme et demande un avortement », lors du débat présidentiel de mardi, les médias grand public se sont ralliés pour présenter l’avortement tardif et l’infanticide comme des mythes de droite, en dépit d’un dossier factuel liant les démocrates à ces deux problèmes très réels.
L’ancien président et candidat républicain Donald Trump a accusé les démocrates de soutenir « l’avortement au neuvième mois » et « l’exécution après la naissance », ce qui a déclenché une vague de « vérifications des faits » de la part de la presse :
- CNN : « Les origines de la fausse affirmation de Trump selon laquelle les démocrates veulent autoriser l’“exécution” des bébés après la naissance ».
- CBS News : « Trump prétend à tort que les démocrates soutiennent les avortements “après la naissance”. Voici une vérification des faits ».
- NBC News : « Trump a fait de fausses déclarations sur l’“avortement tardif” pendant le débat, selon des experts ».
- NPR : « Trump répète la fausse affirmation selon laquelle les démocrates soutiennent l’avortement “après la naissance” lors du débat ».
- USA Today : « Aucun État n’autorise les gens à “exécuter le bébé” après la naissance, comme le prétend Trump lors du débat ».
Bien que Trump n’ait pas expliqué la situation au-delà de l’invocation des commentaires tristement célèbres de l’ancien gouverneur démocrate de Virginie, Ralph Northam, en 2019, défendant l’option de laisser mourir un enfant mis au monde vivant à la suite d’un avortement raté, le dossier montre que des avortements tardifs se produisent, que les lois existantes ne suffisent pas à les empêcher et que la plupart des démocrates nationaux, y compris Mme Harris, s’opposent à ce que l’on fasse quoi que ce soit pour y remédier.
Lire la suiteMême un Joe Biden confus a pu s’en tenir à la stratégie des démocrates en faveur de l’avortement
Joe Biden.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CNN/YouTube
28 juin 2024 (LifeSiteNews) — L’histoire dominante du débat du 27 juin est, bien sûr, l’effondrement de la candidature du président Joe Biden. Avant même la fin du débat, les démocrates paniqués sonnaient le tocsin, et les commentateurs s’accordaient collectivement à dire que ce qui avait été dit lors du débat n’avait pas beaucoup d’importance — ce qui comptait, c’était que Joe Biden, manifestement fragile et faible, n’était pas à la hauteur de la tâche.
Mais il s’agissait d’un débat présidentiel, et je pense qu’il est important d’examiner de plus près certaines choses qui ont été dites. Comme je l’ai indiqué précédemment, l’approbation par Trump de la décision de la Cour suprême des États-Unis de préserver la disponibilité de la pilule abortive a été très significative, car elle a marqué un véritable changement politique dont peu de gens parlent : il se présente comme un candidat pro-choix qui s’oppose à l’avortement tardif. Il ne se contente pas de dire « laissons les États décider » ; il affirme que la décision d’autoriser la pilule abortive est la bonne.
C’est important, car c’est la première fois depuis des décennies qu’un candidat présumé du GOP se présente avec un programme ouvertement pro-choix (bien que les déclarations de Bob Dole aient été très mitigées). Si le parti républicain se détourne du mouvement pro-vie et décide de ne s’opposer qu’à l’avortement tardif, le mouvement pro-vie perdra le seul véhicule politique qu’il ait jamais eu. C’est important et nous devons en parler.
Lire la suiteJordan Peterson déclare que l’avortement est « de loin » la principale cause de décès chez les enfants
Jordan Peterson.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : EWTN/YouTube
18 juin 2024 (LifeSiteNews) — L’éminent psychologue canadien anti-woke Jordan Peterson a fait une forte déclaration pro-vie après avoir observé que l’avortement est « de loin » la première cause de décès chez les enfants, dans une réplique à la publication sur les médias sociaux d’un membre du Congrès américain affirmant que la violence armée est la principale cause de décès chez les enfants.
Le 14 juin, Rashida Tlaib, membre du Congrès américain, a écrit sur X : « La violence armée est déjà la première cause de décès des enfants et des adolescents dans notre pays. Les fusillades de masse n’en seront que plus meurtrières. Le SCOTUS a du sang sur les mains. Cette Cour suprême déséquilibrée doit cesser de légiférer du haut de son siège ».
Tlaib a publié son message en réaction à une décision de la Cour suprême des États-Unis invalidant une interdiction de l’ère Trump sur les fusils « bump stocks » mise en place après la fusillade de masse de Las Vegas en 2017, au cours de laquelle 58 personnes avaient été tuées.
En réponse à Mme Tlaib, le 15 juin, Peterson a écrit sur X : « Non, c’est l’avortement, incontestablement, d’au moins un ordre de grandeur ».
Dans un post X ultérieur, Peterson a ajouté à propos de sa première réponse : « Pas pour les adolescents au cas où il faudrait le dire. Et pour les progressistes démocrates, le point méritait probablement d’être clarifié. »
Lire la suiteLa plupart des États républicains s’attaquent à l’horrible crise de mutilation des jeunes « transgenres » aux États-Unis
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jacob Lund/Adobe Stock
5 mai 2023 (LifeSiteNews) — Les États dirigés par des républicains s’opposent au mouvement LGBT radical avec une vague de nouvelles lois limitant les opérations et les produits transgenres, dévastateurs pour les enfants.
2023 a été une année décisive dans la lutte contre l’idéologie LGBT et le grave danger qu’elle représente pour les enfants. Depuis janvier, 14 États ont approuvé des lois interdisant ou limitant les « transitions de genre » pour les mineurs, dont la popularité a explosé ces dernières années avec la montée en puissance de la confusion quant au genre chez les jeunes.
Ces États sont l’Arkansas, la Géorgie, l’Idaho, l’Indiana, l’Iowa, le Kentucky, le Mississippi, le Montana, le Dakota du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud, le Tennessee, l’Utah et la Virginie-Occidentale.
Des restrictions sont également entrées en vigueur en Floride, où l’administration du gouverneur Ron DeSantis a interdit ces pratiques par l’intermédiaire des conseils médicaux de Floride. Dans le Missouri, le procureur général Andrew Bailey a publié en avril un règlement qui limiterait fortement les opérations chirurgicales et les produits destinés aux transgenres, tant pour les enfants que pour les adultes, mais un juge l’a temporairement bloqué.
En Floride, au Missouri et dans quatre autres États, des projets de loi interdisant les « transitions de genre » chez les mineurs ont été adoptés par au moins une chambre législative cette année. Des lois similaires sont en cours d’élaboration en Louisiane, au Nebraska, en Ohio et en Caroline du Sud.
L’Alabama, l’Arizona, l’Arkansas, le Tennessee et le Texas ont déjà adopté des lois ou des décrets limitant ces procédures.
Lire la suiteAssauts contre le secret de la confession aux États-Unis — les évêques résistent : « C’est non-négociable »
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Plusieurs Etats américains sont actuellement frappés par les assauts d’élus du Parti démocrate qui cherchent à obliger, sous peine d’amende ou de prison, les prêtres catholiques à révéler le secret de la confession s’ils apprennent des faits d’abus sexuels sur mineurs et plus largement les cas de « maltraitance et néglicence » à l’égard des enfants, ainsi qu’on les dénomme aux Etats-Unis. Sont concernés les Etats de Washington, Delaware, Vermont, tandis que les législateurs de l’Etat d’Utah sont revenus à la charge avec un texte similaire après une tentative avortée en 2020. La hiérarchie catholique américaine résiste et répond avec vigueur, tel Mgr William Kœnig, évêque de Wilmington, seul diocèse catholique du Delaware, qui a fait publier un communiqué ferme : « Le sacrement de la confession avec son sceau de la confession constitue un aspect fondamental de la théologie et de la pratique sacramentelles de l’Eglise. C’est non-négociable. »
L’évêque de Spokane, Washington, réagissant à un projet similaire début mars, utilisait ce même mot, « non-négociable ». Mgr Thomas Daly déclarait alors : « Prêtres et évêques préféreront aller en prison plutôt que de briser le sceau de la confession. J’ai toute confiance que les prêtres [du diocèse] et mes frères évêques agiraient ainsi, tant cette obligation est sacrée. »
Aux Etats-Unis, des démocrates veulent en finir avec le secret de la confession
De fait, le droit canonique prévoit l’excommunication automatique pour le confesseur qui révélerait quelque élément que ce soit d’une confession, depuis les premiers mots du pénitent — « Bénissez-moi, mon père » — jusqu’à l’absolution. Une peine que seul le pape, en l’occurrence, est habilité à lever… Ce devoir d’oubli est d’une telle importance que si un pénitent veut demander conseil à un prêtre en dehors de la confession, et fait allusion à ce qu’il lui a dit précédemment en recevant le sacrement, le prêtre ne réagira pas comme s’il en avait le souvenir, mais demandera à son interlocuteur de lui rafraîchir la mémoire.
Et rien, aucune excuse ne peut être invoquée pour rompre le secret, comme l’indique le canon 983.1 du droit canonique en vigueur, reprenant une tradition immémoriale de l’Eglise : ni le danger de mort, ni la volonté du prêtre de préserver sa propre réputation, ni même le propos de sauver la vie d’un tiers ou d’empêcher quelque calamité. Même le serment de dire la vérité devant une cour de justice ne peut contraindre le confesseur à révéler ce qu’il a pu apprendre d’un crime en confession. Alfred Hitchcock consacra jadis au sujet un beau film : La loi du silence.
Lire la suiteLes démocrates du Minnesota adoptent une loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
30 janvier 2023 St. Paul, Minnesota (LifeSiteNews) — Le Sénat du Minnesota a adopté samedi un projet de loi qui autorisera l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance, plaçant l’État au même niveau que « la Chine et la Corée du Nord », souligne un dirigeant pro-vie.
On s’attend maintenant à ce que le gouverneur démocrate Tim Walz — qui a reçu une note de 100 % de Planned Parenthood — signe cette loi, appelée « Protect Reproductive Options » (PRO), qui affirme le « droit fondamental » des femmes à « obtenir un avortement ».
Le projet de loi interdit en outre aux collectivités locales du Minnesota d’adopter des mesures de protection de l’enfant à naître qui imposeraient des limites « plus restrictives » à l’avortement, c’est-à-dire toute mesure qui interdirait même l’avortement par naissance partielle, comme les législateurs l’avaient décidé précédemment.
Au début du mois, les républicains ont proposé des amendements à la loi PRO qui auraient limité les avortements tardifs et les avortements par naissance partielle, mais ils ont été rejetés par la Commission des finances et des politiques de santé de la Chambre du Minnesota, contrôlée par les démocrates.
Les sénateurs ont approuvé le projet de loi par une seule voix d’écart, 34-33, selon LifeNews, alors qu’il a été adopté par la Chambre du Minnesota 69-65, un vote pratiquement conforme à la ligne du parti.
Tim Miller, directeur général de Pro-Life Action Ministries Action, a averti qu’une fois le projet de loi adopté, cela signifie qu’« un enfant à naître peut être assassiné jusqu’à la dernière seconde avant qu’il ne quitte le canal de naissance de sa mère ».
Lire la suiteÉtats-Unis : le Sénat adopte le projet de loi sur le « mariage » homosexuel des démocrates avec 12 votes républicains
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Douze sénateurs républicains ont voté en faveur de l’adoption de la « loi sur le respect du mariage », même après le rejet par le Sénat de trois amendements visant à protéger la liberté religieuse de s’exprimer sur le sujet.
Le Sénat américain a adopté le projet de loi des démocrates visant à codifier le « mariage » homosexuel lors d’un vote de 61 voix contre 36 mardi, portant un coup dur aux conservateurs.
Douze républicains se sont joints à tous les sénateurs démocrates pour donner leur approbation finale au « Respect for Marriage Act » (RMA)
La RMA fait de la redéfinition du mariage la loi du pays, y compris dans le cas où la Cour suprême renverserait sa décision Obergefell c. Hodges de 2015 qui rend obligatoire la reconnaissance légale du « mariage » homosexuel dans tout le pays.
Le projet de loi abroge la loi sur la défense du mariage de 1996, qui reconnaissait au niveau fédéral le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme et garantissait le droit des États de maintenir le mariage traditionnel, et exige à la place que le gouvernement fédéral et les 50 États reconnaissent les « mariages » homosexuels et autres mariages civils célébrés légalement dans n’importe quel État, y compris potentiellement les mariages incestueux et avec mineurs.
Il constitue également une grave menace pour la liberté religieuse, comme l’ont mis en garde de nombreuses organisations conservatrices.
Les 12 sénateurs républicains qui ont voté pour le projet de loi sont : Susan Collins du Maine, Rob Portman de l’Ohio, Thom Tillis de la Caroline du Nord, Lisa Murkowski de l’Alaska, Mitt Romney de l’Utah, Roy Blunt du Missouri, Richard Burr de la Caroline du Nord, Shelley Moore Capito de Virginie-Occidentale, Joni Ernst de l’Iowa, Cynthia Lummis du Wyoming, Dan Sullivan de l’Alaska et Todd Young de l’Indiana.
Lire la suiteUn démocrate parraine un projet de loi obligeant les garçons à subir une vasectomie à la puberté
Mickey Dollens.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Pour protester contre la législation qui protège les bébés à naître contre l’avortement, un chef démocrate de l’Oklahoma a proposé la semaine dernière un projet de loi visant à forcer les garçons à subir une vasectomie.
Townhall rapporte que le chef de la minorité de la Chambre des représentants de l’Oklahoma, Mickey Dollens, représentant démocrate d’Oklahoma City, a déclaré qu’il avait suggéré ce projet de loi « fou » sur la vasectomie pour montrer à quel point il est « ridicule » d’interdire les avortements.
« Je vous invite à corédiger un projet de loi que j’envisage pour l’année prochaine et qui obligerait chaque homme, dès la puberté, à subir une vasectomie obligatoire qui ne serait réversible que lorsqu’il aurait atteint une certaine stabilité financière et émotionnelle », a déclaré M. Dollens la semaine dernière après l’adoption par l’Assemblée législative de l’Oklahoma d’un projet de loi interdisant les avortements dans l’État.
Le gouverneur Kevin Stitt, un républicain pro-vie, devrait signer le projet de loi. Si les tribunaux ne la bloquent pas, la législation sauverait chaque année près de 4 000 bébés à naître de l’avortement.
Toutefois, M. Dollens a ignoré le véritable objectif du projet de loi, affirmant au contraire qu’il s’agit de « s’immiscer » dans le corps des femmes dans une interview accordée à MSNBC. Il a déclaré qu’il n’était pas sérieux dans sa proposition de vasectomie forcée, mais qu’il voulait faire un point sur l’autonomie corporelle.
« Pour combattre le feu par le feu, j’ai fait une proposition ironique de vasectomie obligatoire pour montrer à quel point il est absurde et ridicule de réglementer l’autonomie corporelle d’une personne », a-t-il déclaré à Katie Phang, animatrice de MSNBC. « Je tiens à dire publiquement que je ne crois pas que le gouvernement doive réglementer le système reproductif de quiconque, mais dans ce cas, il semble que cela ait vraiment trouvé un écho... ».
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