Un démocrate parraine un projet de loi obligeant les garçons à subir une vasectomie à la puberté
Mickey Dollens.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Pour protester contre la législation qui protège les bébés à naître contre l’avortement, un chef démocrate de l’Oklahoma a proposé la semaine dernière un projet de loi visant à forcer les garçons à subir une vasectomie.
Townhall rapporte que le chef de la minorité de la Chambre des représentants de l’Oklahoma, Mickey Dollens, représentant démocrate d’Oklahoma City, a déclaré qu’il avait suggéré ce projet de loi « fou » sur la vasectomie pour montrer à quel point il est « ridicule » d’interdire les avortements.
« Je vous invite à corédiger un projet de loi que j’envisage pour l’année prochaine et qui obligerait chaque homme, dès la puberté, à subir une vasectomie obligatoire qui ne serait réversible que lorsqu’il aurait atteint une certaine stabilité financière et émotionnelle », a déclaré M. Dollens la semaine dernière après l’adoption par l’Assemblée législative de l’Oklahoma d’un projet de loi interdisant les avortements dans l’État.
Le gouverneur Kevin Stitt, un républicain pro-vie, devrait signer le projet de loi. Si les tribunaux ne la bloquent pas, la législation sauverait chaque année près de 4 000 bébés à naître de l’avortement.
Toutefois, M. Dollens a ignoré le véritable objectif du projet de loi, affirmant au contraire qu’il s’agit de « s’immiscer » dans le corps des femmes dans une interview accordée à MSNBC. Il a déclaré qu’il n’était pas sérieux dans sa proposition de vasectomie forcée, mais qu’il voulait faire un point sur l’autonomie corporelle.
« Pour combattre le feu par le feu, j’ai fait une proposition ironique de vasectomie obligatoire pour montrer à quel point il est absurde et ridicule de réglementer l’autonomie corporelle d’une personne », a-t-il déclaré à Katie Phang, animatrice de MSNBC. « Je tiens à dire publiquement que je ne crois pas que le gouvernement doive réglementer le système reproductif de quiconque, mais dans ce cas, il semble que cela ait vraiment trouvé un écho... ».
Lire la suiteLes démocrates échouent à faire adopter au Sénat un projet de loi imposant l’avortement illimité dans tout le pays
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chr. Offenberg/Adobe Stock
11 mai 2022, Washington D.C. (LifeSiteNews) — Ce 11 mai 2022, le Sénat américain a voté, avec 49 voix pour et 51 voix contre, sur un projet de loi démocrate visant à inscrire l’avortement à la demande dans la loi fédérale ; ce projet de loi cherchait à forcer les États à laisser la pratique de l’avortement se poursuivre pratiquement sans réglementation, en réponse à la fuite d’un projet d’avis indiquant que la Cour suprême pourrait finalement être prête à renverser Roe v. Wade.
La semaine dernière, Politico a publié une ébauche de l’opinion majoritaire du juge conservateur Samuel Alito dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, qui concerne l’interdiction de l’avortement à 15 semaines dans le Mississippi. Le projet déclare que « Roe était une erreur flagrante dès le départ » et qu’il est donc « temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple ». En réponse, la Cour a annoncé que le projet était authentique mais « ne représente pas une décision définitive de la Cour ou la position finale d’un membre sur les questions de l’affaire ».
On ne sait toujours pas si le projet d’Alito représente une décision finale d’annuler Roe, s’il s’agit d’une décision provisoire susceptible d’être modifiée, s’il a été préparé en prévision d’une majorité portée à l’annulation ou s’il a été rédigé dans l’espoir de persuader les collègues d’Alito de signer. Quoi qu’il en soit, la fuite a provoqué une onde de choc à travers le spectre politique, les partisans de la vie se réjouissant provisoirement, les politiciens et les militants pro-avortement manifestant leur colère, et beaucoup spéculant que la fuite pourrait avoir été destinée à faire pression sur les juges pour qu’ils changent leur vote, ou à inciter à la haine et aux menaces contre eux.
En réponse, les dirigeants démocrates du Sénat ont prévu un autre vote sur le projet de loi dit de protection de la santé des femmes (WHPA), qui a été introduit à plusieurs reprises au fil des ans, sans succès, mais que le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, a présenté comme une occasion de mettre les positions des républicains sur le tapis.
Le projet de loi, qui a été adopté par la Chambre des représentants en septembre et qui a le soutien du président Joe Biden, établit un droit statutaire fédéral de pratiquer et d’obtenir des avortements, y compris après l’âge de viabilité du fœtus (sous la large couverture de la « santé »), et interdit spécifiquement aux États de soumettre l’avortement à des exigences d’échographie (même si celles-ci sont standard pour discerner l’âge du fœtus), à des périodes d’attente obligatoires, à des exigences de consentement éclairé et à d’autres règlements de santé et de sécurité, tel que le privilège d’admission.
Lire la suiteUn démocrate pro-vie défie courageusement son parti et demande à la Cour suprême d’annuler Roe v. Wade
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Il faut beaucoup de courage et d’intégrité pour s’opposer au Parti démocrate et à l’un de ses plus puissants soutiens, les groupes de pression de l’avortement.
Mais Dan Lipinski, membre du Congrès de l’Illinois, l’a toujours fait. Cible du lobby de l’avortement, Lipinski est l’un des derniers démocrates fidèlement pro-vie au Congrès.
Jeudi, lui et son collègue démocrate Collin Peterson, du Minnesota, se sont joints à plus de 200 législateurs républicains pour demander à la Cour suprême des États-Unis d’envisager de renverser l’arrêt Roe v. Wade. Ils ont demandé à la haute cour de maintenir une Loi de la Louisiane concernant les cliniques d’avortement et qui protège les femmes souffrant de complications d’urgence. L’affaire est June Medical Services v. Gee.
Bien que la plupart des leaders démocrates soient de plus en plus favorables à l’avortement, Lipinski défend fidèlement les droits des bébés dans l’utérus. Sa signature sur le dossier d’amicus curiae a rapidement suscité des critiques de la part des militants de l’avortement, y compris de son adversaire politique Marie Newman, rapporte Newsweek.
Le militant et cinéaste Adam Best a critiqué la décision de Lipinski et de Peterson de soutenir les droits des bébés à naître, la qualifiant de « complètement inacceptable », selon l’article. Il a exhorté le parti démocrate à rejeter les pro-vie.
« Il ne devrait pas y avoir de place pour les radicaux anti-droits des femmes au sein du parti démocrate », a écrit M. Best sur Twitter.
La branche de l’Illinois de Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortement du pays, a également dénoncé le démocrate pro-vie jeudi, selon CBS Chicago. Plus tôt cette année, la chaîne d’avortement, qui vaut des milliards de dollars, avait soutenu son adversaire.
Lire la suiteLe Sénat adopte un amendement budgétaire non contraignant visant à rétablir l’Amendement Hyde
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Peter Griffin/PublicDomainPictures
Un amendement budgétaire du Sénat visant à préserver l’amendement Hyde et à protéger également les droits de conscience des prestataires de soins de santé a été adopté de justesse par le Sénat par une marge de 50 contre 49 mercredi soir.
L’amendement à la résolution budgétaire du Sénat pour l’exercice 2022 proposé par le sénateur James Lankford (républicain-Oklahoma.) comprend l’interdiction de financer l’avortement sur demande avec des fonds fédéraux (amendement Hyde). L’amendement du sénateur Lankford inclut également des protections de conscience pour les prestataires de soins de santé et les compagnies d’assurance qui refusent de commettre ou de financer des avortements, protégés depuis 2004 par l’amendement Weldon. Le sénateur Joe Manchin (démocrate-Virginie-Occidentale) a rompu avec son parti pour constituer la voix décisive en faveur de l’amendement de Lankford.
« Nous remercions les champions pro-vie du Sénat pour leur travail inlassable en vue de protéger les enfants à naître et leurs mères », a déclaré Carol Tobias, présidente de National Right to Life, selon un communiqué de presse.
Bien que l’amendement Lankford au budget du Sénat ne soit pas contraignant, il signale néanmoins le soutien majoritaire de la chambre à l’interdiction du financement fédéral de l’avortement et à la protection de la conscience des médecins.
Lire la suiteUn évêque du Nouveau-Mexique refuse la communion à un politicien démocrate pro-avortement
Mgr Peter Baldacchino, évêque de Las Cruces.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Las Cruces/YouTube
Las Cruces, Nouveau-Mexique, 20 juillet 2021 (LifeSiteNews) — La fin de semaine dernière, un évêque du Nouveau-Mexique a refusé la communion à un législateur de son diocèse qui a contribué récemment à faire passer une loi en faveur de l’avortement.
« J’ai été privé de communion hier soir par l’évêque catholique, ici à Las Cruces, et sur la base de ma fonction politique », a gazouillé samedi le sénateur d’État Joe Cervantes (D). « Mon nouveau prêtre de paroisse a indiqué qu’il ferait de même », a poursuivi M. Cervantes.
« Veuillez prier pour les autorités ecclésiastiques alors que le catholicisme est en transition sous le pape François », a-t-il ajouté.
Cervantes, un démocrate pro-avortement, a coparrainé plus tôt cette année le projet de loi 10 du Sénat, qui a abrogé une loi inactive de l’État qui limitait l’avortement et protégeait les droits de conscience des prestataires de soins de santé. Cervantes avait voté pour une législation similaire au projet de loi 10 du Sénat en 2019.
« Il ne devrait y avoir aucune loi qui rende illégales les décisions privées concernant la grossesse », a déclaré le sénateur à Albuquerque Journal en 2020. Le Nouveau-Mexique possède certaines des règles les plus laxistes du pays en matière d’avortement, autorisant l’avortement sur demande pendant les neuf mois de la grossesse.
M. Cervantes a également soutenu cette année une loi qui a fait du Nouveau-Mexique le neuvième État des États-Unis à autoriser le suicide assisté par un médecin.
Le diocèse de Las Cruces a répondu lundi au tweet de Cervantes : le directeur des communications du diocèse, Christopher Velasquez, a déclaré à Catholic News Agency que « nous regrettons la décision du sénateur Cervantes de politiser cette question ».
M. Velasquez a noté que le refus de communion au sénateur Cervantes est intervenu après que le prêtre de sa paroisse ait tenté à plusieurs reprises de le contacter au sujet de son soutien au projet de loi 10 du Sénat.
Lire la suiteLes démocrates tentent d’imposer le financement directe de l’avortement par le gouvernement américain
Nancy Pelosi.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : US Department of Labor/Wikimedia Commons
Washington D.C., 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Les démocrates de la Chambre ont soumis lundi à la Commission des crédits de la Chambre un projet de budget pour le Département fédéral de la santé et des services sociaux (HHS) qui omet un langage autrefois bipartisan qui, pendant des années, a évité aux contribuables fédéraux de financer directement la plupart des avortements [la commission, contrôlée par les démocrates, a adopté le projet omettant l'amendement Hyde*].
« Permettre à l’amendement Hyde de rester en vigueur est un mauvais service rendu à nos électeurs », a déclaré la présidente de la commission des crédits de la Chambre des représentants, Rosa DeLauro (démocrate-Connecticut), à propos de cet amendement vieux de 40 ans, rapporte ABC News. « En supprimant cet amendement discriminatoire une fois pour toutes, nous faisons enfin ce qui ce qu’il faut pour nos mères, nos familles et nos communautés. »
Traditionnellement inclus chaque année dans les budgets fédéraux sans grande objection, on estime que l’amendement Hyde a sauvé plus de 2 millions de vies depuis son adoption, il y a des décennies, en interdisant à la plupart des dollars des contribuables de financer les avortements, sauf en cas de viol, d’inceste ou de menace pour la vie de la mère.
Cette décision est cohérente avec la proposition récente du président Joe Biden d’un budget pour l’année fiscale 2022 omettant Hyde. Biden a soutenu l’amendement pendant la majeure partie de sa carrière politique, mais a brusquement renié ce soutien en réponse aux pressions qu’il a reçues pendant la primaire de 2020 pour la nomination présidentielle démocrate.
Un budget pro-avortement devrait passer sans trop de difficultés à la Chambre des représentants des États-Unis, contrôlée par les démocrates, mais son sort au Sénat des États-Unis est plus incertain. La mainmise des démocrates au Sénat est très mince, avec une marge de 50-50 dans laquelle la vice-présidente Kamala Harris peut voter pour départager les voix.
Cependant, même pour les mesures de dépenses qui peuvent être adoptées à la majorité simple, les démocrates du Sénat ont besoin d’un accord à 100 % de leurs propres membres pour réussir — et il reste à voir si un budget anti-Hyde peut y parvenir.
Le sénateur démocrate Joe Manchin, de Virginie-Occidentale, a déclaré en juin qu’il allait « soutenir Hyde de toutes les manières possibles », mais on ne sait pas encore si M. Manchin voterait contre un budget final sans Hyde ou s’il justifierait un vote positif au nom, comme il l’a déjà dit par le passé, de la nécessité de ne pas laisser « le parfait être l’ennemi du bien ».
*Commentaire d'A. H.
Trump va poursuivre Google, Facebook et Twitter pour l’avoir banni de leur plateforme, lui et d’autres Américains
Donald Trump.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shealah Craighead/White House/Flickr
Bedminster, New Jersey, 7 juillet 2021 (LifeSiteNews) — L’ancien président Donald Trump a annoncé mercredi qu’il intentait un recours collectif contre le PDG de Google Sundar Pichai, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et le PDG de Twitter Jack Dorsey pour l’avoir banni de leurs plateformes de médias sociaux.
M. Trump a annoncé qu’il serait le principal — mais non le seul — plaignant dans une action en justice visant à annuler son retrait forcé « et celui d’autres courageux patriotes » des plus grandes plateformes de communication du monde, ainsi qu’à obtenir des dommages-intérêts punitifs. Le procès sera soutenu par l’America First Policy Institute, une organisation relativement nouvelle dirigée par d’anciens collaborateurs de Trump, Linda McMahon et Brooke Rollins.
Trump a fait valoir que si les entreprises Big Tech sont techniquement des entités privées, cela ne rend plus compte de toute la réalité de la situation à la lumière de la « collusion » avec et de la « coercition » du gouvernement pour faire taire les ennemis politiques des démocrates, entre la règle fédérale Article 230, qui les exonère de toute responsabilité juridique pour le contenu des utilisateurs qu’ils autorisent, et la pression des politiciens démocrates. Le mois dernier, des fuites de courriels ont révélé que la campagne 2020 du président Joe Biden avait exhorté Facebook à supprimer une vidéo du fils de leur opposant de l’époque, Donald Trump junior.
Facebook et Twitter ont tous deux utilisé la [soi-disant]* émeute du 6 janvier au Capitole américain, dont les démocrates et leurs alliés ont tenté de faire valoir qu’elle avait été « incitée » par Trump, comme prétexte pour bannir ce dernier de la plateforme, prétendant craindre de nouvelles violences qui seraient soi-disant inspirées par les propos de Trump. En juin, à la suite des appels du soi-disant « conseil de surveillance » de l’entreprise à élaborer de nouvelles règles en la matière, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, a annoncé « de nouveaux protocoles d’application à appliquer dans des cas exceptionnels » comme celui de Trump, et que l’interdiction de l’ex-président restera en vigueur jusqu’au 7 janvier 2023, deux ans après le début de sa suspension au début de cette année.
*Commentaire d'A. H.
Lire la suiteLa campagne de soutien au P. James Altman dépasse 4 000 donateurs et les 300 000 $
Le Père James Altman, curé de la paroisse Saint-Jacques le Majeur à La Crosse au Wisconsin.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 juin 2021 (LifeSiteNews) — Deux semaines seulement après le lancement d’une campagne de collecte de fonds pour le Père James Altman, connu pour avoir attaqué sans crainte le catholicisme « allégé », la plateforme LifeFunder de LifeSite a recueilli plus de 332 000 $ grâce aux généreuses contributions de près de 4 000 donateurs, tous en faveur du travail du Père Altman.
Le P. Altman a critiqué la hiérarchie catholique américaine, notamment la décision d’innombrables évêques de fermer les portes de leurs églises et de refuser la messe et les sacrements aux fidèles en période de grand besoin, ce qui lui a valu l’ire des médias laïques et de nombreux prélats.
Ce pasteur du Wisconsin a aussi fait face à de vives réactions de la part de la gauche politique depuis qu’il a fait irruption dans la sphère publique à l’automne 2020 avec son désormais célèbre discours vidéo « Vous ne pouvez pas être catholique et démocrate. » Dès sa sortie, la vidéo est devenue virale, cumulant plus d’un million de vues et attirant l’attention du monde entier sur le P. Altman, qui n’était que simple curé de la modeste paroisse de Saint-Jacques le Mineur à La Crosse, dans le Wisconsin.
Après la publication de son discours, le P. Altman a rapidement fait l’objet d’attaques de la part d’ennemis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église, son bureau recevant de nombreux messages d’opposition à sa position audacieuse en faveur de la vérité : « Nous avons reçu des lettres, des appels téléphoniques parmi les plus vils et les plus méprisables. J’ai reçu des messages terribles, vraiment immondes », a déclaré le Père Altman au rédacteur en chef de LifeSite, John-Henry Westen, en septembre.
La dernière tentative de faire taire le P. Altman est venue de son propre évêque, Mgr William P. Callahan, du diocèse de La Crosse, dans le Wisconsin. Fin mai, Mgr Callahan a demandé au P. Altman de démissionner prématurément de son poste à la paroisse de Saint-Jacques le Mineur, après des mois de menaces de « sanctions canoniques ». Auparavant, il avait demandé au P. Altman de cesser de diffuser ses messes en direct après avoir critiqué le programme du parti démocrate.
Lire la suitePlusieurs États démocrates veulent permettre aux hommes se disant femmes d’être internés dans les prisons féminines
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Burst
1er juin 2021 (LifeSiteNews) — Les États bleus multiplient les projets visant à transférer les condamnés de sexe masculin qui s’identifient comme femmes dans des prisons pour femmes, malgré les récents rapports d’agressions sexuelles commises derrière les barreaux par des hommes confus au sujet de leur sexe.
La semaine dernière, les législateurs du Maine ont présenté le projet de loi LD 1044, qui exige que les prisonniers soient logés dans des établissements en fonction de leur « identité sexuelle ». Un article du projet de loi intitulé « affirmation de genre » stipule que les détenus doivent être traités « indépendamment de leur anatomie ou de leur physique » pour le logement et les « procédures de fouille ». Le comité du Maine sur la justice pénale et la sécurité publique a approuvé le LD 1044 par un vote unanime mardi dernier.
La volonté du Maine d’éliminer les prisons spécifiquement destinées à un sexe intervient dans un contexte d’intégration massive d’hommes biologiques* dans des établissements correctionnels féminins en Californie, avec peu de considération pour leur possible statut de délinquant sexuel.
Depuis que la Californie a révisé les règles pénitentiaires l’année dernière, plus de 260 détenus étant confus au sujet de leur sexe ont demandé à changer d’établissement, rapportait Breitbart en avril. La quasi-totalité des demandes émanent d’hommes souhaitant être placés avec des femmes, et aucune d’entre elles n’a été refusée en vertu de la loi, qui, comme dans le Maine, ne tient pas compte de l’anatomie.
Onze hommes, dont certains sont des violeurs ou des meurtriers, ont déjà été placés dans la Central California Women’s Facility, la plus grande prison exclusivement féminine des États-Unis, selon le World News Group.
Lire la suiteLes démocrates veulent se créer une majorité à la Cour suprême des États-Unis
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Selon le souhait de Joe Biden, quatre démocrates vont présenter au Congrès américain un projet de loi destiné à monter à treize le nombre de juges à la Cour suprême des États-Unis, selon Vox :
Quatre membres démocrates du Congrès prévoient introduire un projet de loi qui ajouterait quatre sièges à la Cour suprême, ce qui, s’il était adopté, permettrait au président Biden de nommer immédiatement quatre juges pour occuper ces sièges et donner aux démocrates une majorité de 7-6.
Le projet de loi, qui est présenté par les Représentants Jerrold Nadler (démocrate de New York), Hank Johnson (démocrate de Géorgie) et Mondaire Jones (démocrate de New York) à la Chambre des représentants et par le sénateur Ed Markey (démocrate du Massachusetts) au Sénat, s’appelle le Judiciary Act of 2021 et est très bref. Il modifierait une disposition de la loi fédérale prévoyant que la Cour suprême est composée d’un juge en chef et de huit juges associés, pour stipuler à la place que la Cour sera composée d’« un juge en chef des États-Unis et de douze juges associés, dont huit constitueront un quorum ».
Bien que ce soit la Constitution qui prévoie l'existence d'une Cour suprême, elle laisse au Congrès le soin de déterminer le nombre de juges qui y siégeront. En vertu du Judiciary Act of 1789, la Cour comptait à l’origine six sièges, et elle en a brièvement compté dix sous la présidence de Lincoln.
Voilà un moyen très simple et très efficace pour obtenir la majorité à la Cour suprême ; qu’aurait-on dit si Donald Trump avait usé d’un tel procédé ? Les démocrates avaient poussé des cris d’orfraie lorsque le président Trump avait rempli juste avant les élections fédérales le siège laissé vide par le décès du juge Ginsburg… mais il est vrai que le président Bidon ne s’embarrasse pas à un détail près…
Si le projet de loi passe, les démocrates pourront s’offrir une majorité confortable à la Cour suprême pour y jouer à l’activisme judiciaire tout leur soûl et promouvoir l’avortement, le programme LGBT, etc