Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Saskatchewan prend position pour ce qui est juste, et je dois reconnaître le mérite du premier ministre Scott Moe.
Le mois dernier, j’ai écrit au sujet d’une nouvelle politique pour les étudiants mise en place par le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan. Cette politique exige que les écoles obtiennent la permission des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer leur nom ou les pronoms de genre utilisés pour s’adresser à eux. Elle demande également aux écoles d’informer les parents du contenu des cours de santé et de leur donner la possibilité d’en exclure leurs enfants à l’avance.
Cette politique pleine de bon sens reconnaît que les parents ont à cœur l’intérêt supérieur de leurs enfants et que l’autorité parentale doit être respectée. En outre, elle vise à empêcher les enseignants et le personnel pro-LGBT de préparer les élèves au mode de vie transgenre à l’insu de leurs parents.
Cette politique favorise la transparence dans les écoles, une meilleure communication entre les parents et les enseignants et un environnement scolaire plus sûr pour les élèves. Elle prévient les types d’abus qui peuvent se produire lorsque des conversations intimes entre élèves et enseignants sont dissimulées sous le manteau du secret. Elle évite également aux enfants souffrant de confusion sexuelle de vivre une double vie schizophrénique, où ils se présentent sous une identité à la maison et sous une autre à l’école.
Cette politique éducative de la Saskatchewan est sensée et nous sommes heureux d’entendre le premier ministre Moe affirmer : « Nous ne reculons pas ». Nous devons exprimer notre soutien à M. Moe et l’encourager dans son engagement.
Sans surprise, le lobby LGBT a annoncé qu’il lutterait contre cette politique.
|
|
Le Pride Centre for Sexuality and Gender Diversity de l’Université de Regina, avec l’aide d’Egale Canada, un groupe de pression homosexuel notoire, a lancé une action en justice contre le gouvernement de la Saskatchewan. Ils veulent que la politique éducative du premier ministre Moe soit déclarée « inconstitutionnelle ».
Egale affirme : « Cette politique viole les droits des élèves de genre différent en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés et, si elle reste en vigueur, elle causera un préjudice dévastateur et irréparable aux élèves de genre différent qui ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils dévoilent leur identité de genre à la maison. »
Il convient toutefois de noter que la Charte ne mentionne ni l’identité de genre ni la diversité de genre. Au contraire, l’article 28 affirme explicitement la conception traditionnelle et biologique du sexe et du genre : « Indépendamment des autres dispositions de la présente Charte, les droits et libertés qui y sont mentionnés sont garantis également aux personnes des deux sexes. »
En outre, le Canada est tenu, en vertu du droit international, de protéger les droits parentaux.
En vertu de l’article 18.1 de la Convention relative aux droits de l’enfant, « La responsabilité d’élever l’enfant et d’assurer son développement incombe au premier chef aux parents ou, le cas échéant, à ses représentants légaux. Ceux-ci doivent être guidés avant tout par l’intérêt supérieur de l’enfant ».
En vertu de l’article 26.3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ».
Néanmoins, cela n’empêchera pas Egale de traîner le gouvernement de la Saskatchewan devant les tribunaux et de le calomnier dans les médias jusqu’à ce qu’il cède ou qu’il soit forcé de céder par un juge.
Une audience est prévue le 19 septembre 2023 à la Cour du banc du roi de la Saskatchewan.
Nous devons encourager le premier ministre Moe à mener le bon combat dans l’intérêt des parents et des enfants de la Saskatchewan. Nous devons l’exhorter à rester fort et le soutenir par nos prières.
Et même si les tribunaux se prononcent contre M. Moe, nous devons insister pour qu’il invoque la « clause Nonobstant », qui est le droit constitutionnel de la province en vertu de l’article 33 de la Charte des droits et libertés. Cette clause permet à son gouvernement de passer outre ce type de décision judiciaire.
Lorsque la Charte a été rédigée, la clause Nonobstant a été incluse dans le but exprès de donner aux provinces le pouvoir de contrer les juges activistes qui tentent d’interférer avec les droits constitutionnels des provinces.
Je pense que cela pourrait être nécessaire étant donné les récentes révélations selon lesquelles de nombreux juges nommés par le premier ministre Justin Trudeau avaient auparavant fait des dons généreux au Parti libéral.
Nous sommes reconnaissants à M. Moe de s’être résolument engagé à protéger les parents et les enfants en dépit de l’opposition à laquelle il est confronté. Dans un récent message sur X (Twitter), il a écrit :
« À la lumière de certaines critiques et de contestations judiciaires financées par des groupes d’intérêt de l’extérieur de la province, on a demandé à notre gouvernement s’il était sérieux dans sa volonté de protéger les droits des parents en matière d’éducation ou s’il avait l’intention de faire marche arrière... Nous ne faisons pas marche arrière. Nous sommes très sérieux — suffisamment sérieux pour que le premier projet de loi que nous présenterons à notre retour à l’Assemblée législative cet automne soit un projet de loi visant à protéger les droits des parents. »
M. Moe fait preuve d’un courage rare à notre époque « réveillée » (woke) ! Encourageons-le à continuer à se battre. Prenez un moment pour signer la pétition adressée à M. Moe, puis faites-la passer à un ami pour qu’il la signe.
Tout le monde peut signer cette pétition, même ceux qui ne résident pas en Saskatchewan. Nous voulons montrer à M. Moe l’immaense soutien dont il bénéficie dans tout le pays.