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Les dérives de l'euthanasie en Belgique

En marge de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, voici un rapport sur les dérives de la dépénalisation de l'euthanasie en Belgique, publié tout récemment sur le site FautPasPousser.com:

 

 

L’euthanasie en Belgique

1. La législation actuelle

  • La loi qui a dépénalisé la pratique de l’euthanasie sous certaines conditions a été votée le 28 mai 2002.
  • Le texte protège le médecin qui « met intentionnellement fin à la vie d’une personne à la demande de celle-ci », à condition qu’elle soit dans « une situation médicale sans issue et un état de souffrance physique et psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable».
  • Le médecin doit consulter un second praticien qui vérifie que ces conditions sont remplies, dans certains cas un troisième médecin, psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée.
  • Une commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, composée de 16 membres, est chargée de vérifier à postériori la conformité de tous les actes d’euthanasie pratiqués en Belgique. Si elle estime que les conditions n’ont pas été respectées, elle doit saisir la justice. Elle transmet tous les deux ans un rapport au Parlement.
  • Des « kits euthanasie » sont vendus en pharmacie aux médecins

2. Bilan quantitatif

Le nombre d’euthanasies officiellement recensées est passé de 235 en 2003 à 822 en 2009, soit une augmentation de 250 % en cinq ans.

  • Une étude 1a récemment été menée par le professeur Luc Deliens, de l’Université libre flamande de Bruxelles : selon cette enquête portant sur 1917 cas, la majorité des personnes euthanasiées sont plutôt jeunes (seulement 18% de personnes âgées de plus de 80 ans), atteints de cancer en phase terminale (93,4%) et ne supportant plus la douleur physique, selon les déclarations qu’elles ont faites à leur médecin. Les hommes sont un peu plus nombreux que les femmes. L’euthanasie est plus couramment pratiquée en Flandres (83%) qu’en Wallonie (17%) : des chiffres étonnants qui, pour les chercheurs, peuvent s’expliquer par des « différences de pratiques médicales ».
  • La Commission de contrôle et d’évaluation a examiné plus de 2000 déclarations depuis sa création. Aucune déclaration n’a fait l’objet d’un signalement au procureur.

3. Les dérives constatées

A) Des euthanasies sur des personnes ne remplissant pas les conditions

  • Dès 2007, plusieurs cas d’euthanasie de patients souffrant de dépression majeure irréductible ont été dénoncés par une association travaillant dans ce domaine (« Netwerk Depressie Vlaanderen »), qui rappelle que la dépression ne peut être considérée comme une maladie incurable.
  • Plusieurs cas litigieux ont été médiatisés en Belgique, et dans au moins un cas (cf L’Express du 24 avril 2008), la justice s’est autosaisie du dossier et a nommé un juge d’instruction. Deux ans après les faits, les enquêteurs ont décidé de ne pas poursuivre.
  • Une étude publiée en 2009 dans la revue American Journal of Critical Care révèle que des médecins et des infirmières ont eu recours à l’euthanasie pour 25 enfants, alors que cette pratique est interdite pour les mineurs.

B) De nombreuses euthanasies clandestines ou réalisées sans consentement du malade

Les auteurs d’une étude parue en septembre 2010 sur les pratiques de fin de vie au regard de la loi sur l’euthanasie 2ont constaté que beaucoup de cas d’euthanasie ne sont pas rapportés aux autorités, et même que le consentement du patient n’a pas été obtenu dans un très grand nombre de cas.

En effet, selon cette enquête, sur les 54.881 morts recensées en Flandres en 2007, 1042 décès (1,9%, contre seulement 0,3% en 2001) seraient survenues à la suite d’une euthanasie pratiquée sur demande.

Cette même année 2007, seulement 495 euthanasies ont été déclarées à la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’application de la loi sur l’euthanasie, dont 412 l’ont été en néerlandais et 83 en français (cf. Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, Troisième rapport aux Chambres législatives, années 2006 et 2007, p. 11).

C) Une mauvaise maitrise des soins palliatifs

Pour le docteur Bernard Devalois 3 , spécialiste français des soins palliatifs, l’étude citée plus haut menée par le professeur Luc Deliens, de l’Université libre flamande de Bruxelles " démontre que la majorité des demandes d'euthanasie en Belgique sont liées à des douleurs physiques insupportables et donc à des mauvaises pratiques médicales dans le traitement de la douleur, car les souffrances vraiment réfractaires - que nous traitons en France en endormant le malade - restent très rares". Une analyse corroborée par le fait que la grande majorité des euthanasies belges ont lieu au domicile du patient.

"On peut penser qu'elles sont effectuées par des généralistes démunis car mal formés au maniement des techniques antalgiques complexes", constate le médecin français.

Pour le docteur Devalois, "à la lecture de cette étude, la Belgique semble choisir de privilégier la formation de ses généralistes au maniement de produits provoquant une mort rapide du patient (barbituriques et curares). Le malade n'a donc que le choix entre souffrir ou demander l'euthanasie. Je préfère nettement qu'on lui offre un troisième choix : être soulagé de sa douleur ! C'est la voie qu'a choisie la France à travers les plans Douleur et Soins Palliatifs".

D) Un manque de respect et de contrôle des procédures

Une autre importante étude d’évaluation4 a été menée en 2009 par le professeur Raphaël Cohen-Almagor, de l’Université de Hull (Royaume-Uni). Cette étude met en lumière plusieurs difficultés sérieuses. A titre d’exemple, concernant la nécessité légale de l’avis d’un second praticien, des cas sont signalés où le médecin consulté rend son avis par téléphone et n’examine pas la personne malade. Ces médecins feraient naturellement appel à des confrères, souvent les mêmes, connus pour leur ouverture à la pratique de l’euthanasie.

L’étude conclut sur le déficit de contrôle et le laxisme dans certaines pratiques, et invite le législateur à instaurer des mécanismes pour éviter les abus.

Elle rappelle par ailleurs la responsabilité des pharmaciens à qui il revient de contrôler la délivrance des substances létales : ces derniers devraient garder un registre nominatif des ventes et des retours des produits non utilisés après une euthanasie. Jusqu’à présent, la vente de kits euthanasie en pharmacie ne fait l’objet d’aucun contrôle.

En 2009 également, le Professeur à l'Université catholique de Louvain, Herman Nys, estime que sept années après l'entrée en vigueur de la loi sur l'euthanasie, "le fossé entre la loi et la pratique médicale est plus grand que jamais". Ainsi, d'après la loi, il n'existe pas de "droit" à l'euthanasie et celle-ci doit être pratiquée par un médecin. Or, souvent exigée, l'euthanasie est ressentie comme un "droit" et en pratique ce sont les infirmiers qui la mettent en œuvre la plupart du temps. Enfin, selon la loi, la demande d'euthanasie doit être formulée en toute conscience, par écrit, par le patient. En pratique, la demande émane souvent des proches et est rarement formulée par écrit.

E) Une « fuite en avant », avec l’élargissent de la loi aux mineurs

Une proposition de loi sur l’accès à l’euthanasie des mineurs de 15 ans a été déposée en septembre 2010, pour aligner la législation belge sur celle des Pays Bas qui autorise déjà l’euthanasie pour les enfants âgés de 12 à 17 ans.

Rapport publié en janvier 2011

Citations:

1 Legal Euthanasia in Belgium: Characteristics of All Reported Euthanasia Cases - Smets, Tinne MA*; Bilsen, Johan PhD*; Cohen, Joachim PhD*; Rurup, Mette L. PhD†; Deliens, Luc PhD*† Février 2010 (retour)

2 « Medical End-of-life Practices under Euthanasia Law in Belgium » (The New England Journal of Medecine, September 10). En 2007, les auteurs ont mené une étude de suivi de deux vastes enquêtes sur les pratiques de fin de vie médicalisée réalisées en 1998 et 2001. 58,4 % des médecins sondés ont répondu au questionnaire qui leur a été adressé. (retour)

3 « De plus en plus d’euthanasies en Belgique », article paru dans la revue La Vie, 15 mars 2010. (retour)

4 « Euthanasia Policy and Practice in Belgium : Critical Observations and Suggestions for Improvement », revue Issues in Law and Medicine (volume 24, number 3, 2009, p. 187-218). (retour)

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Les dérives de l'euthanasie aux Pays-Bas

En marge de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, voici un rapport sur les dérives de la dépénalisation de l'euthanasie aux Pays-Bas, publié tout récemment sur le site FautPasPousser.com:

 

 

L’euthanasie aux Pays-Bas

1. La législation actuelle

  • L’euthanasie est devenue légale en 2001 par la loi dite « de contrôle d’interruption de la vie sur demande et l’aide au suicide », et a été mise en application à partir du 1 er avril 2002. Les Pays Bas sont le premier pays à avoir autorisé cette pratique.
  • Sans dépénaliser l’euthanasie à proprement parler, la législation néerlandaise l’encadre. En effet, l’incitation au suicide, l’euthanasie et l’aide au suicide demeurent juridiquement des infractions pénales. Mais la loi introduit une excuse exonératoire de responsabilité pénale au profit du médecin qui respecte cinq « critères de minutie » 1 :
  1. La demande du patient doit être volontaire et mûrement réfléchie. Le consentement du patient qui n’est plus en état de l’exprimer peut être pris en compte, s’il a préalablement établi une déclaration écrite en ce sens et est âgé d’au moins 16 ans.
  2. Les souffrances du patient sont insupportables et sans perspective d’amélioration.
  3. Le patient doit avoir été pleinement informé de sa situation et des perspectives qui sont les siennes.
  4. Le médecin et le patient sont parvenus conjointement à la conclusion qu’il n’existe pas d’autre solution raisonnable.
  5. Un autre médecin indépendant doit avoir été consulté et doit avoir donné par écrit son avis sur les critères de minutie. Dans l’hypothèse où la demande d’euthanasie est formulée par un patient souffrant de troubles mentaux, deux médecins indépendants doivent avoir été consultés dont au moins un psychiatre.
  • La loi s’applique également aux mineurs : la loi prévoit que le médecin peut accepter la demande d'un mineur, à condition que ses parents soient associés à sa prise de décision (lorsque le mineur a entre seize et dix-huit ans) ou donnent leur accord (lorsqu'il a entre douze et seize ans). Par ailleurs, depuis 2005, un protocole appelé "protocole de Groeningen" énumère les conditions et les étapes à suivre dans le cadre des décisions de fin de vie de jeunes enfants, essentiellement des nouveau-nés.

2. Bilan quantitatif

D’après les rapports des commissions régionales de suivi de l'euthanasie, le nombre de cas officiels a fortement progressé depuis l’entrée en vigueur de la loi : 1800 en 2003, 2.120 en 2007, 2. 331 en 2008 (+10%), 2.636 cas en 2009 (+13%). Cela représente une augmentation de 46 % en six ans, avec une accélération les deux dernières années. La plupart des procédures ont eu lieu au domicile du patient (2.117).

3. Les dérives constatées

A) Une interpellation du Comité des Droits de l’homme de l’ONU

En juillet 2009, le Comité des Droits de l’homme de l’ONU s’est inquiété du nombre élevé de cas d’euthanasies et de suicides assistés. Il a demandé instamment aux Pays Bas de réviser sa législation pour se mettre en conformité avec les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. Deux sujets ont été abordés en particulier :

  • Le nombre important d’euthanasies et de suicides assistés, et sa progression chaque année ;
  • Certaines modalités posent question : le fait d’autoriser un médecin à mettre fin à la vie d’un patient sans recourir à l’avis d’un juge, et le fait que le deuxième avis médical requis puisse être obtenu au travers d’une ligne téléphonique d’urgence. 2 

B) Des euthanasies clandestines persistantes

Courant 2008, des députés français se sont rendus aux Pays-Bas dans le cadre de l’évaluation de la loi fin de vie de 2004. Le Rapport d’information de novembre 2008 3 relève que le taux de signalement des cas d’euthanasie est en constante augmentation depuis 2002; cela n’empêche pas un fort taux d’euthanasies clandestines, estimé par le Ministère de la Santé néerlandais à 20%, et donc pose la question de la transparence de cette législation.

C) Un manque de respect et de contrôle des procédures

Par ailleurs, l’application de cette loi présente plusieurs caractéristiques qui interrogent les parlementaires français :

  • « les critères d’évaluation du degré de la souffrance du patient sont flous, l’existence même d’un contrôle a posteriori faisant porter la vérification plus sur le respect de la procédure que sur la réalité des motifs médicaux ;
  • l’appréciation du médecin est subjective et la méconnaissance de la loi n’est pas sanctionnée ;
  • il y a quelque paradoxe à revendiquer haut et fort un droit à l’autonomie de la personne et à s’en remettre avec cette réglementation à la décision du médecin, cette législation consacrant de fait le pouvoir médical 4 .

L’analyse se poursuit : jusqu’à présent, « aucune poursuite pénale n’a été exercée à l’encontre d’un médecin sur les fondements des articles 293 (euthanasie) et 294 (aide au suicide assisté) du code pénal. 24 cas litigieux ont été transmis par les commissions de contrôle au Collège des procureurs généraux en 6 ans. Dans la plupart des cas les médecins concernés ont été invités à s’entretenir avec le Procureur de la Reine pour un simple rappel à l’ordre, le parquet, semble-t-il, n’ayant pas été saisi de deux avis de violation de la loi par le même médecin 5.  

D) Des personnes âgées s’exilent

Enfin, le Rapport alerte sur le fait que « l’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans le Land voisin de Rhénanie du Nord-Westphalie. S’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. C’est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. N’ayant plus totalement confiance dans les praticiens hollandais, soit elles s’adressent à des médecins allemands, soit elles s’installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande s’est fait l’écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population 6 .

E) Des euthanasies sur des personnes ne remplissant pas les conditions

Le rapport 2009 des commissions régionales de contrôle néerlandaises fait état de 12 cas d’euthanasie pratiquée pour des maladies neurologiques, dont des personnes démarrant la maladie d’Alzheimer.

F) Des soins palliatifs sous-estimés

En décembre 2009, Madame Els Borst, Ministre de la Santé des Pays Bas en 2001, responsable de la loi légalisant l’euthanasie, s’est confiée dans un ouvrage d’entretiens 7 avec Anne-Mei The, anthropologue et juriste : pour elle, la légalisation de l’euthanasie est intervenue « beaucoup trop tôt ». Elle pense que les pouvoirs publics n’ont pas prêté l’attention nécessaire aux soins palliatifs et à l’accompagnement des mourants. « Aux Pays Bas, nous avons d’abord écouté la demande politique et sociétale en faveur de l’euthanasie. Evidemment, ce n’était pas dans le bon ordre. » Elle met en cause notamment la « pression sociale » venant des médecins, qui cherchaient à soulager leurs patients de leurs souffrances sans avoir à réaliser des « bricolages » illégaux.

G) Une « fuite en avant », avec de nouvelles extensions envisagées

Une proposition de loi a été déposée en 2010 pour autoriser le suicide assisté aux personnes de plus de 70 ans qui en feraient la demande, quel que soit leur état de santé.

Rapport produit en janvier 2011

Citations:

1 Rapport d’information fait au nom de la mission d’évaluation de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, Assemblée Nationale, Jean Leonetti, Tome 1,page 131. (retour)

2 Human Rights Committee , 15 July 2009. (retour)

3 Rapport d’information fait au nom de la mission d’évaluation de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, Assemblée Nationale, Jean Leonetti, p 131 à 136. (retour)

4 Rapport d’information fait au nom de la mission d’évaluation de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005, op. cit. (retour)

5 Rapport d’information fait au nom de la mission d’évaluation de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005, op. cit. (retour)

6 Rapport d’information fait au nom de la mission d’évaluation de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005, op. cit. (retour)

7 Ceux qui donnent la délivrance à côté de Dieu, Entretiens Els Borst, Anne-Mei The. (retour)

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On parle de la Marche chrétienne

Un premier article de LifeSiteNews sur la Marche Chrétienne qui aura lieu à Québec le 4 juin.

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Comment obtenir de l'aide financière si vous êtes enceinte

Marc-Albert Bélanger, coordonnateur de l'Alliance Ressources Grossesses, nous a envoyé les coodonnées des ressources financières que les gouvernements du Canada et du Québec donnent au femmes enceintes annuellement:

  • Min. québecois de l'emploi et de la solidarité sociale, programme "Apport" jusqu'à 3 782 $/année: 1 888 643-4721
  • Société d'habitation du Québec, "allocation logement" jusqu'à 960 $/année: 1 800 463-4315
  • Min. québécois de la famille et de l'enfance, "allocation familliale" jusqu'à 3 800 $/année: 1 800 667-9625
  • Agence des douanes et du revenu du Canada "Prestation pour enfants" jusqu'à 2 372 $ /enfant/année : 1 800 387-1193.

Ce qui fait un revenu de 10 914 $/ année + le Bien-être social possible.

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Ça recommence : La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité

Selon Linda Couture du réseau Vivre dans la dignité :

La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité reprendra ses travaux :

  • Gatineau : Lundi le 31 janvier 2011 (lieu à déterminer) ; des auditions auront lieu également le 1er février dans cette même ville.
  • Montréal : Jeudi le 3 et vendredi le 4 février (hôtel Omni Mont-Royal).
  • Saint-Jérôme : lundi le 14 et mardi le 15 février à l’hôtel Best Western, ce qui mettra fin à la partie itinérante des auditions. Les horaires sont à venir.

Environ 5 autres journées d'auditions sont à prévoir à Québec pour compléter la consultation générale. Les dates ne sont pas encore disponibles. Si vous n'avez pas soumis de mémoires ou de demande d'intervention, vous pourrez participer aux périodes à « micro-ouvert ».

Aussi: L’université McGill tiendra une conférence en anglais la semaine prochaine. Nous avons besoin de mobiliser des gens pour participer à cette conférence car il semblerait que la conférence sera davantage pro-euthanasie.

Annual Lecture in Health and Law – Just Dying: A Discussion of Euthanasia, Assisted Suicide and the Law Jeudi le 13 janvier à 16H30, au Day Chancellor Hall, Room 312 NCDH, 3644 Peel Street http://www.mcgill.ca/channels/events/item/?item_id=169931

Jocelyn Downie, Canada Research Chair in Health Law and Policy and Professor in the Faculties of Law and Medicine at Dalhousie University, will be delivering a lecture on euthanasia, assisted suicide and the law. The Third Annual Lecture in Health and Law is co-sponsored by the McGill Research Group on Health and Law and the McGill Biomedical Ethics Unit.

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Une journée de formation pour universitaires, collégiens et cégépiens pro-vie québécois

C'est maintenant qu'il faut agir !

Campagne Québec-Vie présente:

Une journée de formation pour universitaires, collégiens et cégépiens pro-vie québécois

Quand : Le samedi, 30 septembre 2011

Où : Montréal

Coût : 40$ (n'hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d'aide financière)

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Il est temps de connaître la vérité sur l'enfant à naître et le respect de la vie. Tu es invité à une journée de formation pro-vie pour :

  • CONNAÎTRE les arguments pro-vie pour ainsi pouvoir défendre l'enfant à naître sur la place publique;
  • RÉSEAUTER avec des étudiants et des personnes ressources dans le mouvement pro-vie du Québec et du Canada;
  • APPRENDRE à fonder et à maintenir un groupe pour le respect de la vie dans votre milieu;
  • CHANGER les mentalités et rendre le monde plus accueillant aux personnes vulnérables, y compris les enfants à naître.

Parmi les conférenciers seront présents:

Il est essentiel d’établir des liens entre québécois pro-vie et d’aider à la formation de clubs pro-vie dans les cégeps, les collèges et les universités du Québec.

N.B. Le lieu exact de la rencontre sera annoncé sous peu.

 group-shot-3.jpg participants-1.jpg stephanie-1.jpg

Si vous voulez participer, ou si vous connaissez quelqu'un, n’importe où au Québec, à qui cela intéresserait, contactez-nous dès aujourd'hui.

Pour te donner une idée du déroulement de la journeé, voici un horaire provisoire:

Ce sera une journée complète de formation, de 9h00 à 16h30:

(La langue utilisée pour chaque partie est indiquée par un A pour anglais, F pour français)

8h30 inscription

9h00 Courte présentation de Georges Buscemi (déroulement de la journée, le but de la rencontre) (F)

9h10 Courte présentation du groupe NCLN (le mandat de ce groupe, etc.) (A)

9h20 L'histoire de l'avortement au Quebec  -- Georges Buscemi (F)

9h45-10h00 questions

10h00 - 10h45 arguments pro-vie partie 1 -- Jojo Ruba (A)

10h45 - 11h00 questions

11h00 - 11h15 pause 

11h15 - 12h00 arguments pro-vie partie 2 (plus avancé, les questions philosophiques telles "c'est quoi une personne," etc.) (Georges Buscemi) (F)

12h00-12h15 questions

12h15 - 13h00 dîner sur place (fourni)

13h00 - 13h45 Diverses approches pour faire fonctionner un club pro-vie dans un milieu scolaire. (Rebecca Richmond) (A)

13h45 - 14h00 questions

14h00 - 14h45 Expériences concrètes d'activisme pro-vie à l'université (Ruth Lobo, Georges Buscemi et autres) (A et F)

14h45 - 15h00 questions

15h00 - 15h15 pause

15h15 - 16h00 Tribune (Georges Buscemi sera le médiateur) : Comment faire fonctionner un club pro-vie dans son milieu, comment surmonter les obstacles : recrutement, relations avec l'exécutif de l'association étudiante, etc. (A et F)

16h00 - 16h15 questions

16h15 - 16h30 Conclusion (Georges Buscemi et Rebecca Richmond) (A et F)

Une rencontre est planifiée pour après la session de formation pour ceux et celles qui aimeraient prolonger la discussion.

Pour vous inscrire à cette journée de formation, vous pouvez:

  • Effectuer le paiement en-ligne (indiquez "formation 5 février" dans le champ pour commentaires):

  • Nous appeler au (514) 344-2686; nous acceptons les paiements Visa et MC
  • Nous envoyer par la poste un chèque de $40 à "Campagne Québec-Vie" avec votre nom, courriel, numéro de téléphone, et particularités diététiques s'il y a lieu (allergies, etc.)

Pour toute question, n'hésitez pas à rejoindre Georges au cqv-acomm- qc.aira.com

À bientôt !

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Une importante session à ne pas manquer: Un cours d'éducation sexuelle respectueux de l'enfant

La démarche d'intégration de l’amour et de la sexualité 

  

Ce cours a pour but d'enseigner aux parents et aux formateurs des parents la démarche d'intégration de l'amour et de la sexualité chez les petits de 0 à 6 ans et les enfants de 6 à 12 ans et ce, tout en respectant l'enfant dans sa démarche personnelle.

Cet enseignement est la base des éléments d’humanité que tout enfant a besoin de recevoir pour se construire en vérité et, par ricochet, se préparer à vivre, à l’âge adulte, un bel amour.

Cette session de formation, dans la ligne de la théologie du corps de Jean-Paul II et des sciences humaines, bref, de l’anthropologie chrétienne, servira aussi comme préalable à trois autres cours :

  1. Comment en favoriser l’auto-éducation chez l’adolescent(e)?
  2. Comment la favoriser chez les jeunes adultes pour la réussite d’un projet couple-famille?
  3. Les blessés de l’amour : nouveaux défis

Cette démarche d’intégration simple et belle - qui ne s’improvise pas -, peu de personnes ont eu le privilège de la découvrir à l’ère de la mentalité contraceptive et abortive. À tous ceux et celles qui voudraient l’approfondir et, sait-on jamais, devenir formateurs des parents, soyez les bienvenus !

L’animatrice de la session sera madame Solange Lefebvre-Pageau, ex-infirmière éducatrice en milieu collégial, auteure, fondatrice et directrice du Centre de recherche et d’éducation à la vie familiale (CRÉVF). Elle qui a développé, au cours des ans, le concept d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à l’âge adulte, et qui la promeut tant en Afrique qu’au Québec/Canada.

   

Quand ? Sur trois jours:

  • Vendredi, 25 février de 19h00 à 22h00
  • Samedi, 26 février de 10h00 à 18h00
  • Dimanche, 27 février  de 15h00 à 20h00

Lieux : 3500, av. Benny, Montréal (Une rue à l’est de l’av. Cavendish et une rue au nord de Sherbrooke).

Coût suggéré de la session : 50$.

Coût des ouvrages pédagogiques : 25$ (Pour un total de 75$)

N. B. Bien vouloir vous inscrire aussitôt que possible et faire parvenir votre chèque au CRÉVF, 209 - 3500 av. Benny, Montréal, QC, H4B 2R8

Pour plus d’information communiquer au : Tél. : 514-342-0695 [email protected]

Georges Buscemi, vice-président du CRÉVF

  

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Défaite du projet de loi C-510 : Loi de Roxanne

Le projet de loi C-510 -- la "loi de Roxanne" -- déposé par le député manitobain Rod Bruinooge a été défait hier 178 voix contre 97.

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Journée de formation pro-vie pour cégépiens, collégiens et universitaires québécois

C'est maintenant qu'il faut agir !

Campagne Québec-Vie présente:

Une journée de formation pour universitaires, collégiens et cégépiens pro-vie québécois

Quand : Remis au samedi, 30 septembre 2011

Où : Montréal

Coût : 40$ (n'hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d'aide financière)

Certaines parties de la session seront en anglais.

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Il est temps de connaître la vérité sur l'enfant à naître et le respect de la vie. Tu es invité à une journée de formation pro-vie pour :

  • CONNAÎTRE les arguments pro-vie pour ainsi pouvoir défendre l'enfant à naître sur la place publique;
  • RÉSEAUTER avec des étudiants et des personnes ressources dans le mouvement pro-vie du Québec et du Canada;
  • APPRENDRE à fonder et à maintenir un groupe pour le respect de la vie dans votre milieu;
  • CHANGER les mentalités et rendre le monde plus accueillant aux personnes vulnérables, y compris les enfants à naître.

Parmi les conférenciers seront présents:

Il est essentiel d’établir des liens entre québécois pro-vie et d’aider à la formation de clubs pro-vie dans les cégeps, les collèges et les universités du Québec.

N.B. Le lieu exact de la rencontre sera annoncé sous peu.

 group-shot-3.jpg participants-1.jpg stephanie-1.jpg

Si vous voulez participer, ou si vous connaissez quelqu'un, n’importe où au Québec, à qui cela intéresserait, contactez-nous dès aujourd'hui.

Pour te donner une idée du déroulement de la journeé, voici un horaire provisoire:

Ce sera une journée complète de formation, de 9h00 à 16h30:

(La langue utilisée pour chaque partie est indiquée par un A pour anglais, F pour français)

8h30 inscription

9h00 Courte présentation de Georges Buscemi (déroulement de la journée, le but de la rencontre) (F)

9h10 Courte présentation du groupe NCLN (le mandat de ce groupe, etc.) (A)

9h20 L'histoire de l'avortement au Quebec  -- Georges Buscemi (F)

9h45-10h00 questions

10h00 - 10h45 arguments pro-vie partie 1 -- Jojo Ruba (A)

10h45 - 11h00 questions

11h00 - 11h15 pause 

11h15 - 12h00 arguments pro-vie partie 2 (plus avancé, les questions philosophiques telles "c'est quoi une personne," etc.) (Georges Buscemi) (F)

12h00-12h15 questions

12h15 - 13h00 dîner sur place (fourni)

13h00 - 13h45 Diverses approches pour faire fonctionner un club pro-vie dans un milieu scolaire. (Rebecca Richmond) (A)

13h45 - 14h00 questions

14h00 - 14h45 Expériences concrètes d'activisme pro-vie à l'université (Ruth Lobo, Georges Buscemi et autres) (A et F)

14h45 - 15h00 questions

15h00 - 15h15 pause

15h15 - 16h00 Tribune (Georges Buscemi sera le médiateur) : Comment faire fonctionner un club pro-vie dans son milieu, comment surmonter les obstacles : recrutement, relations avec l'exécutif de l'association étudiante, etc. (A et F)

16h00 - 16h15 questions

16h15 - 16h30 Conclusion (Georges Buscemi et Rebecca Richmond) (A et F)

Une rencontre est planifiée pour après la session de formation pour ceux et celles qui aimeraient prolonger la discussion.

Pour vous inscrire à cette journée de formation, vous pouvez:

  • Effectuer le paiement en-ligne (indiquez "formation 5 février" dans le champ pour commentaires):

  • Nous appeler au (514) 344-2686; nous acceptons les paiements Visa et MC
  • Nous envoyer par la poste un chèque de $40 à "Campagne Québec-Vie" avec votre nom, courriel, numéro de téléphone, et particularités diététiques s'il y a lieu (allergies, etc.)

Pour toute question, n'hésitez pas à rejoindre Georges au cqv-acomm- qc.aira.com

À bientôt !

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Bulletin Campagne Québec-Vie Noël 2010

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Il m’arrive de m’émerveiller du privilège que nous avons, vous et moi, d’appartenir à un mouvement pour la défense des enfants à naître ! N’avons-nous pas reçu la grâce inouïe de reconnaître combien est précieuse la vie humaine à ses débuts ?

Car l’enfant à naître est précieux, certes, pour ce qu’il est – un enfant de Dieu – mais aussi pour ce qu’il représente : Dieu-parmi-nous !

En effet, de la même façon que Dieu s’est fait chair et est venu nous sauver sans que nous le méritions, l’enfant à naître, du sombre anonymat de la « grotte » du ventre de sa mère, surgit dans notre monde et nous invite –tout à fait gratuitement et inconditionnellement – à une relation d’amour capable de nous sauver de notre égoïsme.

Je dirais même qu’après l’Incarnation, et l’Eucharistie qui en est son prolongement, l’enfant, surtout à son état le plus fragile, est le Don le plus précieux que Dieu puisse donner à l’humanité, car c’est une véritable icône de Dieu-parmi-nous à contempler, une grâce sans pareil et, pour quiconque répond à l’invitation muette et docile de cet enfant à l’aimer, un tremplin vers la sainteté !

En contemplant l’enfant qui nous est donné, ce « petit », ce fœtus, celui qui ne demande rien et qui donne tout, celui qui ouvre les bras avec confiance vers maman et papa, nous comprenons bien pourquoi Jésus avait brusquement réprimandé les apôtres lorsque ces derniers eurent rabroué les enfants venus Le voir (cf. Mc 10, 13-16). Car c’est en contemplant l’enfant, et en devenant par cette contemplation comme lui, que nous accéderons au Royaume.

C’est pourquoi il faut travailler sans relâche pour que soit reconnue par tous – citoyens et gouvernements – cette vie à naître si précieuse, car, en cautionnant la suppression de l’enfant à naître, nous permettons, comme société, que soit détruite une des images les plus fidèles et les plus efficaces de la Divinité.

Et plus que jamais nous avons chacun de nous besoin de respecter et de contempler cette image du Divin, cet enfant à naître venu nous sauver, car cet enfant a tellement à nous apprendre :

  • Qu’il ne faut pas se faire plus gros, plus musclé, plus puissant pour « atteindre nos objectifs », mais, qu’au contraire, c’est la conquête du cœur qui est notre but : il faut donc, comme un enfant, se faire assez petit pour se faufiler dans les fissures des cœurs brisés…
  • Qu’il ne s’agit pas d’accumuler quoi que ce soit, pour se donner de l’importance, prendre toute la place et pouvoir imposer sa volonté, mais qu’il faut plutôt se vider de tout ce qui pourrait nous alourdir et se faire petit. C’est ainsi que le doigt de Dieu nous passera dans le trou d’aiguille (cf. Mt 19, 24).
  • Que l’on dépend plus de Dieu que l’enfant à naître ne dépend de ses parents. Lorsque nous comprenons cela, nous mesurons mieux à quel point nous avons besoin de notre Père dans les Cieux et de notre Mère, l’Église.

Noël, Noël, quelle fontaine de grâce que ce Divin Enfant, qui nous montre qu’il ne faut pas « manger » (cf. Ge 3, 6) pour devenir comme Dieu, mais bien se laisser manger pour être comme Dieu (Jn 6, 51-58) ! Il n’est pas question de traiter le monde comme un buffet; mais de renaître à l’image de Celui qui est né dans une mangeoire.

Encore une fois, joyeux Noël !

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