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France : contraception gratuite pour les filles de moins de 15 ans

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Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Le gouvernement français vient de publier jeudi dernier dans le Journal officiel un décret, entré en vigueur le jour suivant, rendant gratuit l’accès à la contraception aux filles de moins de 15 ans, rapporte LifeSiteNews :

Alors que les règlements sur le COVID-19 continuent d’occuper grandement le ministre français de la Santé Olivier Véran, et que de nombreuses procédures médicales « normales » ont été reportées de plusieurs mois, le contrôle des naissances chez les adolescentes figure en bonne place sur la liste des activités du gouvernement.

Les jeunes filles pourront obtenir des contraceptifs, y compris des implants et des dispositifs intra-utérins, dans un strict anonymat si elles décident de garder leur identité secrète.

Il n’y a pas de limite d’âge, car le décret a simplement supprimé les mots « âgées d’au moins 15 ans » d’un décret précédent offrant aux « filles mineures âgées d’au moins 15 ans » la possibilité d’obtenir des contraceptifs sans avoir à en payer de frais.

En France, le coût de la plupart des services médicaux est assumé en partie par le patient (sauf l'avortement qui est gratuit à 100 %). Ces frais, plus ou moins importants, sont couverts par les parents ou le tuteur dans le cas de mineurs de moins de 16 ans. Là, cependant, la totale gratuité de la contraception et l’anonymat garanti font en sorte que les parents, n’ont plus leur mot à dire à ce sujet.

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Le gouvernement prétend vouloir réduire le nombre de grossesses « non désirées », souligne Jeanne Smits sur LifeSiteNews :

Lorsque la gratuité de la contraception et des procédures médicales connexes, destinées aux mineures de 15 ans ou plus, sont entrées progressivement en vigueur en 2013 et 2016, le gouvernement a justifié la mesure par le nombre de grossesses non désirées dans la tranche d’âge des 15 à 17 ans. La propagande du gouvernement souligne que le taux d’avortement chez ces jeunes filles est passé de 9,5 à 6 sur 1 000 entre 2012 et 2018.

La pilule abortive est peut-être une plus forte cause de la baisse officielle du taux d’avortements chez les mineures entre 15 et 17 ans, plutôt qu’un accès accru à la contraception.

LifeSiteNews continue :

En France, près de 1 000 jeunes filles de 12 à 14 ans deviennent enceintes chaque année, et 770 de ces grossesses sont interrompues violemment par un avortement. La loi de financement de la sécurité sociale de fin 2019 mise en œuvre par un décret gouvernemental, permettant à ces jeunes filles de bénéficier d’une contraception gratuite, est censée faire tomber le nombre d’avortements.

Le gouvernement semble décidément ne vouloir éviter que les grossesses « non désirées », et non le fait que des filles de moins de 15 ans s’adonnent à la fornication. À cet âge, il s’agira sans doute de jeunes filles séduites par des prédateurs, d’enfants violées qui ne dénonceront pas leur bourreau ; s’il n’y a aucun bébé pour signaler ce fait, quand le découvrira-t-on ? La contraception gratuite ne peut être qu’une invitation à la débauche, le frein que représente la crainte de l’autorité parentale ou de la possibilité de devenir enceinte ne pourra plus, dans ce contexte, empêcher les jeunes immatures de se faire abuser. Combien de jeunes filles s’adonneront à des relations douteuses à cause de ce nouveau décret ?

Remarquez enfin que ceci survient dans un contexte de confinement féroce, dans lequel il serait logique (s’il y en eut jamais aucune dans tout ce cirque) de promouvoir la chasteté, puisqu’on prétend vouloir éviter le plus possible les contacts…



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