France : contraception gratuite pour les filles de moins de 15 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le gouvernement français vient de publier jeudi dernier dans le Journal officiel un décret, entré en vigueur le jour suivant, rendant gratuit l’accès à la contraception aux filles de moins de 15 ans, rapporte LifeSiteNews :
Alors que les règlements sur le COVID-19 continuent d’occuper grandement le ministre français de la Santé Olivier Véran, et que de nombreuses procédures médicales « normales » ont été reportées de plusieurs mois, le contrôle des naissances chez les adolescentes figure en bonne place sur la liste des activités du gouvernement.
Les jeunes filles pourront obtenir des contraceptifs, y compris des implants et des dispositifs intra-utérins, dans un strict anonymat si elles décident de garder leur identité secrète.
Il n’y a pas de limite d’âge, car le décret a simplement supprimé les mots « âgées d’au moins 15 ans » d’un décret précédent offrant aux « filles mineures âgées d’au moins 15 ans » la possibilité d’obtenir des contraceptifs sans avoir à en payer de frais.
En France, le coût de la plupart des services médicaux est assumé en partie par le patient (sauf l'avortement qui est gratuit à 100 %). Ces frais, plus ou moins importants, sont couverts par les parents ou le tuteur dans le cas de mineurs de moins de 16 ans. Là, cependant, la totale gratuité de la contraception et l’anonymat garanti font en sorte que les parents, n’ont plus leur mot à dire à ce sujet.
Lire la suiteImplant contraceptif Essure : 1,6 milliard de dollars pour les plaintes d’environ 39 000 Américaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée et couleurs modifiées) : nastya_gepp/Pixabay
Les implants contraceptifs, en plus de leur aspect immoral, comportent des effets secondaires alarmants, à tel point que le laboratoire pharmaceutique Bayer, auteur de l’implant Essure, a versé 1,6 milliard de dollars pour régler environ 39 000 réclamations d’Américaines à qui on avait implanté le contraceptif, selon Gènéthique :
Jeudi 20 août, le laboratoire pharmaceutique Bayer a annoncé avoir accepté de verser « 1,6 milliard de dollars pour régler la quasi-totalité des [39 000] réclamations déposées aux États-Unis concernant l’implant contraceptif controversé Essure ».
L’implant en question serait l’origine de perforation à l’utérus, entre autres :
L’implant Essure est mis en cause pour des effets indésirables « parfois graves survenus après leur implantation et persistants, y compris après son retrait ». Selon les informations, il a notamment dans « certains cas causé des douleurs chroniques, la perforation de l’utérus et des trompes de Fallope et a conduit à des hystérectomies ».
Ici et là, les gouvernements on mis sous surveillance certains implants contraceptifs, ou les ont carrément retirés de la circulation :
Lancée en 2002, la commercialisation d’Essure a été arrêtée en septembre 2017, partout sauf aux États-Unis où elle n’a cessé qu’en 2018.
En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a placé Essure sous surveillance renforcée en 2015 avant de préconiser en 2017, « par mesure de précaution », l’arrêt de son implantation et le rappel des produits en stock […]
Comme on s’en doute, les autres implants sont probablement tout aussi dangereux :
Par ailleurs, l’ANSM a appelé à la vigilance sur d’autres dispositifs contraceptifs. Les stérilets au cuivre Novaplus et Ancora ont été retirés du marché […]
En outre, on compterait environ 200 000 femmes à s'être fait implanter le stérilet Essure, d'après les avocats de quatre plaignantes voulant agir contre l'État.
Un implant contraceptif occasionne plus de douleurs et de saignements
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : katemangostar/Freepik
Il s’agit de l’implant contraceptif Essure qui provoquerait plus de saignements et douleurs au bas-ventre des femmes que la ligature des trompes (opération de stérilisation) ; c’est vous dire si cette méthode anticonceptionnelle est nuisible, en plus d’être immorale, comme l’autre. Selon une étude commandée par la Food and Drug Administration américaine, rapporte Gènéthique :
Selon les résultats provisoires d’une étude post-commercialisation commandée par la Food and Drug Administration américaine et rapportée par CNN, le dispositif de contraception permanente Essure est associé à des taux plus élevés de douleurs chroniques du bas-ventre ou du bassin et de saignements utérins anormaux qu’en cas de ligature des trompes. Ce dispositif contraceptif a été retiré du marché américain en 2018, en raison d’effets secondaires préoccupants.
L’étude, portant sur 1100 Américaines, révèle que les douleurs chroniques du bas de l’abdomen, ou du bassin, se retrouvent chez plus de 9 % des femmes essayant l’Essure contre 4,5 % pour les stérilisées, tandis que 16,3 % des femmes du premier groupe ont des saignements anormaux contre 10,2 % du second.
Sans surprise, l’agence pharmaceutique qui a fabriqué l’implant veut poursuivre l’étude jusqu’en 2025 :
Réagissant à ces premiers résultats de l’enquête, le groupe pharmaceutique Bayer qui a fabriqué l’implant a déclaré que l’étude devant se poursuivre jusqu’en 2025, « il était trop tôt pour tirer des conclusions ».
Vraiment ?
Vietnam : un bébé naît avec le dispositif contraceptif de sa mère à la main !
Bébé né avec le dispositif intra-utérin de sa mère dans la main, 30 juin 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côté flous rajoutés) : Hai Phong International Hospital
Un bébé est né, pognant au passage le dispositif intra-utérin (DIU) qui sortait avec lui durant l’accouchement, à l’Hôpital international de Haiphong au Vietnam, serrant dans la main gauche le trophée, pour ainsi dire, de sa victoire sur ce contraceptif, qui est aussi un abortif précoce. Selon VnExpress :
Lorsque le garçon naquit, le dispositif sortait avec lui et il l’attrapa, déclare Tran Viet Phuong, chef du deuxième service d’obstétrique de l’hôpital.
[...]
Les médecins affirment que sa mère de 34 ans avait donné naissance à deux fois auparavant. Deux ans avant ce jour, elle s’était fait insérer le dispositif intra-utérin dans son utérus à un hôpital local. Elle découvrit plus tard qu’un fœtus de cinq semaines s’était formé dans ventre, à l’endroit où se trouvait le dispositif.
Elle a donné naissance mardi matin à un petit garçon en bonne santé, qui pèse 3,2 kg. La mère et l’enfant sont observés à l’hôpital.
Le DIU est un implant contraceptif qui est supposé empêcher la fertilisation de l’ovule par le sperme, mais il peut aussi prévenir l’implantation du zygote humain sur la paroi utérine, ce qui amène sa mort et représente donc un avortement : le DIU est donc un abortif. Heureusement, dans ce cas exceptionnel, le brave petit gars a survécu à cet engin.
Grande-Bretagne : un juge impose un implant contraceptif à une femme jugée mentalement inapte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il semble que beaucoup de juges en Grande-Bretagne rendent des jugements tyranniques en matière médicale, sur la vie ou la mort de jeunes enfants, ou sur la fertilité et les enfants à naître de femmes mentalement handicapées.
Dans le cas présent, une cour britannique a décidé qu’une femme mentalement handicapée, ayant enfanté déjà quatre fois et portant son cinquième enfant, devait se faire poser un stérilet afin d’empêcher de nouvelles grossesses, cette femme ayant notamment une malformation congénitale à l’utérus, et à qui on a retiré les enfants, selon Bioedge :
L’hôpital universitaire à Oxford du NHS Foundation Trust a demandé au tribunal d’obliger la femme à se faire insérer le dispositif contraceptif car elle a déjà eu quatre enfants et est enceinte d’un cinquième.
Les médecins estiment que d’autres grossesses pourraient nuire à sa santé. Toutes ses grossesses ont été risquées en raison d’une malformation congénitale de son utérus. Un de ses enfants est mort peu après sa naissance et les trois autres lui ont été retirés.
Cette femme était d’accord pour recevoir régulièrement des injections contraceptives, mais « les médecins disaient qu’elle ne se serait pas présentée régulièrement à ses rendez-vous », d’après Bioedge.
Cette affaire est bien étrange, si cette femme est jugée si inapte mentalement que cela, le juge devrait comprendre que quiconque entretient des relations sexuelles avec cette femme l’abuse donc, à l’instar d’un enfant. La contraception empêchera sans doute (ou peut-être) la conception ou l’implantation du zygote humain dans l’utérus, principal souci du juge apparemment, mais n’arrêtera pas ces abus, et même les facilitera puisqu’il n’y aura peut-être pas de grossesses pour en indiquer le fait. Michael Cook souligne cette contradiction dans son article de Bioedge :
« Il est malheureusement facile de voir la contraception comme une solution rapide, qui efface commodément la fertilité du tableau, sans chercher à répondre aux questions sous-jacentes de ce qu’est un comportement sexuel approprié et responsable, et quel soutien social peut être fourni aux personnes vulnérables. »
Il a ajouté : « Il est étrange qu’on ne se préoccupe pas de savoir si la femme est mentalement apte à consentir à des relations sexuelles, alors que le juge a jugé que la femme n’était pas capable de prendre des décisions en matière de contraception ».
Cette affaire montre que des juges britanniques tiennent pour acquises la bienfaisance et la pertinence de l’usage des contraceptifs comme remède, notamment dans des situations douteuses. Vaudrait mieux, si cette femme ne peut vraiment pas décider pour elle-même, la protéger de sorte qu’elle ne subisse pas de nouveaux abus.
L’implant contraceptif qu’une femme portait est passé de son bras à son poumon
Implant contraceptif Essure.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les diverses méthodes de contraception ont parfois, comme on peut le voir, certains effets secondaires assez surprenants, mais bien réels, outre ceux plus ordinaires, notamment ceux dus à la contraception hormonale. Ces effets négatifs sont bien normaux si l’on considère qu’empêcher une fonction saine du corps, surtout sur une longue période, ne pourra que nuire au corps. Extrait de LifeSiteNews :
L’étude détaille le cas d’une femme de 31 ans, dont le nom est tu, qui a utilisé des implants contraceptifs (de fines tiges destinées à rester dans le bras pendant une période de cinq ans libérant du progestatif dans le corps) pendant huit ans sans incident, selon Business Insider. Mais après trois mois de saignements anormaux, elle s’est rendue chez son médecin, qui s’est efforcé de localiser son plus récent implant, l’Implanon NXT, dans son corps.
Une échographie a finalement révélé que la tige avait migré de son bras à son poumon gauche, que l’on dut opérer par chirurgie vidéo-assistée pour retirer l’implant. Cette femme est sortie de l’hôpital quatre jours plus tard, et ses médecins rapportent qu’elle n’a souffert d’aucune complication.
Bien cela soit rare, le fait que les implants contraceptifs se déplacent du bras vers le poumon n’est pas sans précédent. Les médecins supposent que cela se produit lorsque l’implant est placé trop profondément dans le bras, où il court le risque de pénétrer dans une veine. L’« exercice intense » peut aussi provoquer la migration d’un implant.
L’année dernière, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a imposé des restrictions sur la dispensation de l’implant Essure. l’Agence « a signalé 10 cas de décès d’adultes potentiellement liés à Essure, 20 cas de fausses couches et quatre cas de décès de nourrissons après une naissance vivante, » rapporte LifeSitenews.
La contraception, ce fléau :
Au cours des dernières années, de plus en plus de femmes ont commencé à dénoncer les réactions physiques et mentales négatives aux contraceptifs oraux, qui ont été associées à une augmentation de 80 % de la probabilité de dépression et à une multiplication par six du risque de thrombose (caillots sanguins), une forte augmentation de perte de cheveux, de maladie de Crohn, de rétraction du cerveau, de cancer du sein, de durcissement des artères, de glaucome et de cancer du col utérin.
En 2016, une enquête menée par Denver7 a révélé que les dispositifs intra-utérins (DIU) étaient responsables de plus de 62 000 « événements indésirables » sur une période de quatre ans seulement, y compris des perforations utérines, des infections [...]