L’Assemblée nationale française vote l’allongement de la période d’avortement à 14 semaines
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info)
Un pas de plus dans la folle culture de mort : l’Assemblée nationale a à nouveau approuvé hier mardi 30 novembre, l’extension du délai légal pour pratiquer un avortement à 14 semaines de grossesse au lieu de 12.
Cette disposition a été adoptée par 63 voix contre 30 et 6 abstentions dans le cadre de l’examen en deuxième lecture, entamé lundi, d’une proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement ». Le texte avait été adopté en octobre 2020 à l’Assemblée avant d’être rejeté au Sénat, et une adoption définitive sous l’actuelle législature reste incertaine.
« Les adversaires de la mesure, rapporte Le Figaro, ont multiplié les interventions mardi pour souligner, à l’instar de Fabien Di Filippo (LR), qu’avec la croissance de l’embryon entre 12 et 14 semaines “l’acte d’IVG change de nature”, avec “des conséquences gynécologiques qui peuvent être graves”. »
Le corapporteur Albane Gaillot (non-inscrite, ex-LREM), a répondu que cette mesure n’était « pas une lubie de militante féministe » mais était inspirée par « des rencontres sur le terrain » « Le sujet n’est pas technique, le sujet c’est le droit des femmes à disposer de leur corps », a-t-elle déclaré.
Pourtant même le médecin avorteur, Israël Nisan, ancien président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, professeur émérite de gynécologie obstétrique et président du Fonds pour la Santé des Femmes, s’est positionné contre cet allongement, « une mauvaise nouvelle pour la santé des femmes ». « Plus une IVG est tardive, plus elle est dangereuse et plus elle est difficile psychologiquement pour les femmes qui y recourent. Il faut dilater le col de manière plus importante, ce qui peut causer un risque de perforation et d’infection postopératoires » a-t-il explique au Figaro avant d’ajouter :
« À 16 semaines d’aménorrhée, soit à 14 semaines de grossesse, le fœtus mesure environ 120 millimètres, sa tête est ossifiée. Pour le sortir, il faut démembrer le fœtus et écraser sa tête. C’est insoutenable pour beaucoup de professionnels. »
Sans surprise avant le vote, celui qui met la vie des bien-portants en sourdine pour « sauver des vies » en ce temps de covid, le ministre de la Santé Olivier Véran, médecin de formation, s’est dit favorable à titre personnel à cette extension à 14 semaines.
Les contradictions de l’esprit moderne sont légions… et la haine de la vie, la vraie, celle qui accepte la mort naturelle inéluctable de tout un chacun, fracassante chez ces parangons de la bonne conscience morale universelle.
La France va proposer la contraception gratuite et anonyme aux femmes de moins de 25 ans
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
Paris, 22 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Au début du mois, le ministre français de la Santé Olivier Véran a fièrement proclamé qu’à partir du 1er janvier 2022, la contraception sera 100 % « gratuite » pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans, ainsi que les tests de grossesse, les rendez-vous médicaux et les bioanalyses en lien avec le contrôle des naissances. Moins de 24 heures plus tard, la décision de la France a été saluée avec enthousiasme par le Forum économique mondial dans une courte vidéo publiée sur son compte Twitter officiel.
M. Véran a fait son annonce sur la chaîne de télévision nationale France 2, financée par les contribuables, en expliquant que la principale raison pour laquelle un certain nombre de jeunes femmes n’utilisent pas la contraception est son coût. Cette déclaration a été contredite par le centre d’information de la Fondation Jérôme Lejeune, Gènéthique.
Depuis 2013, les filles âgées de 15 à 18 ans peuvent déjà obtenir des contraceptifs gratuits en France, et depuis juillet dernier, les filles de moins de 15 ans ont été ajoutées à la liste, car, selon le gouvernement, chaque année, environ 1 000 filles âgées de 12 à 14 ans deviennent enceintes. 770 de ces grossesses se terminent par un avortement. La contraception est livrée de manière anonyme aux mineures.
Véran explique : « J’ai constaté, en lien avec les autorités scientifiques, que la contraception est moins utilisée chez un certain nombre de jeunes femmes, et que la plupart y renoncent pour des raisons financières. »
« La contraception hormonale sera prise en charge, ainsi que les tests biologiques qui l’accompagnent, la consultation pour la prescription et tous les soins liés à cette contraception jusqu’à 25 ans », a-t-il ajouté.
L’État français dépensera 21 millions d’euros par an pour payer la contraception des jeunes femmes, ce qui revient à faire payer par le contribuable la facture des jeunes qui décident d’avoir une vie sexuelle active sans en accepter les conséquences naturelles : grossesse et accouchement.
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France : contraception gratuite pour les filles de moins de 15 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le gouvernement français vient de publier jeudi dernier dans le Journal officiel un décret, entré en vigueur le jour suivant, rendant gratuit l’accès à la contraception aux filles de moins de 15 ans, rapporte LifeSiteNews :
Alors que les règlements sur le COVID-19 continuent d’occuper grandement le ministre français de la Santé Olivier Véran, et que de nombreuses procédures médicales « normales » ont été reportées de plusieurs mois, le contrôle des naissances chez les adolescentes figure en bonne place sur la liste des activités du gouvernement.
Les jeunes filles pourront obtenir des contraceptifs, y compris des implants et des dispositifs intra-utérins, dans un strict anonymat si elles décident de garder leur identité secrète.
Il n’y a pas de limite d’âge, car le décret a simplement supprimé les mots « âgées d’au moins 15 ans » d’un décret précédent offrant aux « filles mineures âgées d’au moins 15 ans » la possibilité d’obtenir des contraceptifs sans avoir à en payer de frais.
En France, le coût de la plupart des services médicaux est assumé en partie par le patient (sauf l'avortement qui est gratuit à 100 %). Ces frais, plus ou moins importants, sont couverts par les parents ou le tuteur dans le cas de mineurs de moins de 16 ans. Là, cependant, la totale gratuité de la contraception et l’anonymat garanti font en sorte que les parents, n’ont plus leur mot à dire à ce sujet.
Lire la suiteAnalyse d’Alain Escada, président de Civitas, de la crise du coronavirus
Alain Escada, président de Civitas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Alain Escada, président du mouvement politique Civitas, écrit dans un récent communiqué ses réflexions sur le coronavirus, ayant attendu jusqu’à maintenant en observant l’agitation mondiale qui entoure le coronavirus pour donner une analyse plus juste de la situation actuelle. Je vous invite à lire ce texte très pertinent sur ce que nous vivons aujourd’hui, et dont je vous donne ici un faible aperçu.
M. Escada dénonce dans son communiqué l’esprit de mensonge qui règne dans le gouvernement français et le monde médiatique, ces médias financés par l’État ou par de puissants milliardaires (ce qui est largement vrai dans la plupart des États), il montre du doigt la suppression des libertés élémentaires (nécessaires à nos devoirs) sous la commande d’un gouvernement libertarien qui installe une surveillance de dictature afin de s’assurer de la soumission des quelques possibles récalcitrants, qui oseraient, par exemple, rendre visite à un parent mourant, ou qui (horreur !) s’aviseraient d’aller assister à la messe. Pendant ce temps-là, les zones dans lesquels l’État ne fait habituellement pas régner l’ordre sont exemptes de la discipline martiale qui chape le reste du pays… Quelle cohérence !
Ce gouvernement impréparé, le personnel médical manque de tout, et opiniâtrement irresponsable, ne dédaigne-t-il pas certaines aides proposées et certaines possibles solutions, isole dans le même temps les personnes âgées et malades des leurs ou du prêtre, les exposant ainsi à un délaissement mortel, tandis que l’État profite de la terreur coronavirienne pour faire avancer la Culture de mort. Selon Medias-Presse.info (MPI) :
Lire la suiteQu’importe aux personnes âgées d’être épargnées du coronavirus si c’est pour finir leurs derniers jours dans un abandon forcé. Beaucoup se laissent donc mourir tout simplement parce que ces mesures strictes de confinement leur ont fait perdre goût à la vie. D’autres voient leur santé mentale ou physique se détériorer jusqu’au stade fatal parce qu’elles ont été privées des stimulations de leur entourage habituel.
Et, comme s’il fallait par tous les moyens réduire le nombre de personnes âgées durant cette épidémie, un décret ministériel encourage le personnel médical à « soulager » les personnes âgées simplement suspectes d’être contaminées par le coronavirus en les traitant au rivotril, ce qui est tout simplement une euthanasie qui ne dit pas son nom comme l’a très bien expliqué le Docteur Nicole Delépine.
Toujours dans une perspective mortifère, le ministre de la Santé Olivier Véran déclare à l’Assemblée Nationale que l’avortement « doit être encouragé » durant l’épidémie de coronavirus et joint les actes à la parole en prenant des mesures pour faciliter l’avortement à domicile durant les neuf premières semaines de grossesse.
France et coronavirus : euthanasie généralisée en douce ?
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : racool_studio/Freepik
Alors que [beaucoup parmi] les médecins n’ont toujours pas le droit de prescrire l’hydroxychloroquine à leurs patients, par le décret n° 2020-360 du 29 mars 2020 émanant des ministères des Solidarités et de la Santé et signé par le premier ministre Édouard Philippe, les médecins peuvent prescrire les spécialités Rivotril sous forme injectable aux patients atteints de corona et les pharmacies internes des Ehpad peuvent se le procurer pour injection. La prescription a pour objectif la prise en charge palliative, c’est-à-dire sans soins actifs, de patients confrontés à un état d’asphyxie et ne pouvant pas être admis en réanimation et pour lesquels une décision de limitation de traitement actif a été prise.
En clair, avec l’autorisation du gouvernement, n’importe quel médecin seul pourra injecter du Rivotril [ou clonazépam] en injection intraveineuse. Or, à la base, c’est un antiépileptique pris par voie orale. En 2011, la prescription de ce médicament dangereux a été retreinte à seulement quelques médecins. Les effets indésirables sont particulièrement accrus chez les personnes âgées : c’est un arrêt respiratoire.
Par ce décret est donc légalisé la possibilité pour un médecin, et ce décret vise particulièrement les médecins des patients en maison de retraite, d’injecter une substance qu’il sait être mortelle, entraînant un arrêt respiratoire complet en dix heures.
Ce décret mortifère permettant aux médecins de prescrire une substance souvent létale pour les personnes âgées est à mettre en parallèle avec l’interdiction de prescrire, pour lutter contre le Covid-19, de l’hydroxychloroquine pour ces mêmes médecins. Toute l’hypocrisie du gouvernement Macron-Philippe clamant sur les plateaux télé leur volonté de sauver des vies, toutes leurs gesticulations de communication, les malades transportés sous les caméras d’un bout à l’autre de la France, ne sont que des leurres destinés aux masses confinées et paniquées.
Pour le gouvernement Macron-Philippe, sous couvert de lutte contre le coronavirus et profitant de l’état d’urgence, c’est la culture de mort avant tout et en avant toute !
France : Le ministre de la Santé s’inquiète de la restriction de l’accès à l’avortement pendant le confinement
Olivier Veran.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo (rognée) : © Matthieu Riegler CC-BY 3.0, Wikimedias Commons
Pendant ce confinement dicté aussi, et peut-être surtout, à cause de la peur de la mort qui paralyse la raison de millions d’occidentaux déconnectés de l’au-delà, sans aucune espérance d’éternité, n’ayant plus que le nihilisme matérialiste et la jouissance permissive comme but ultime de leur vie, la mort artificielle des faibles d’entre les faibles, l’enfant dans le sein de sa mère, ne doit pas s’arrêter en France. Voilà tout le paradoxe de ce gouvernement progressiste libéral macronien, qui met en quarantaine quelque 60 millions de Français, adultes, jeunes, enfants confondus, pour leur éviter une mort par le Covid-19 par ailleurs hypothétique pour l’immense majorité d’entre eux mais qui s’inquiète que pas assez d’enfants ne meurent « grâce » à l’avortement.
L’abjection de la chose laisse sans voix.
Mais il faut écouter le ministre de la Santé Olivier Veran se pencher sur ce problème existentiel, dans tous les sens du terme, devant les sénateurs et la sinistre Laurence Rossignol, et l’entendre, sans trémolo dans la voix, affirmer, fièrement, « qu’il est hors de question que l’épidémie de Covid-19 restreigne le droit à l’IVG dans notre pays ». Et envisager, lors de la sortie du confinement, pour toutes celles qui n’auront pas pu avorter en temps et en heure « dans les conditions classiques », la possibilité « d’un recours tardif » à l’IVG en faisant jouer la clause de « détresse psychosociale ».
La culture de mort avant tout et en avant toute !