Le gouverneur du Tennessee signe une loi visant à mettre fin au trafic d’adolescentes pour avortement
Bill Lee.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Spc. Kalina Hyche/Wikimedia Commons
Le Tennessee fait partie de la douzaine d’États qui protègent actuellement les enfants à naître contre les avortements. Mais cela n’empêche pas des individus d’emmener des adolescentes de cet État dans d’autres États pour qu’elles se fassent avorter en secret, à l’insu de leurs parents.
Une nouvelle mesure approuvée par le corps législatif du Tennessee mettrait un terme à cette pratique inquiétante et doit maintenant être signée par le gouverneur pro-vie de l’État. Un projet de loi amendé (Senate Bill 1971) a été adopté par le Sénat par 25 voix contre 4, après avoir été voté par la Chambre des représentants par 74 voix contre 24.
Cette loi considère comme un délit le fait pour un adulte qui n’est pas le parent ou le tuteur d’un enfant mineur d’aider ce dernier à dissimuler ou à obtenir un avortement.
Aujourd’hui, le gouverneur Bill Lee a promulgué la loi sur la protection de la vie.
Un groupe pro-vie de premier plan a immédiatement remercié le gouverneur.
Lire la suiteUne employée du Planned Parenthood déclare qu’il est « malheureux » que l’avortement d’une mineure n’ait pas eu lieu
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bearfotos/Freepik
15 avril 2024, Chape Hill, Caroline du Nord (LifeSiteNews) — Un membre du personnel d’un centre Planned Parenthood de Caroline du Nord a été enregistrée récemment en train de décrire comme « malheureux » le fait qu’un avortement forcé sur une mineure n’ait pas eu lieu.*
Operation Rescue a obtenu l’enregistrement d’un appel au 911 du Chapel Hill Health Center-Planned Parenthood concernant une jeune fille de 16 ans venue se faire avorter le 13 mars, accompagnée de plusieurs personnes, dont un petit ami et un parent. Des voitures de police ont été vues arrivant au bâtiment ce jour-là, mais si la jeune fille a été escortée en toute sécurité, aucune arrestation ne semble avoir eu lieu à ce moment-là.
Dans ce cas, Planned Parenthood a signalé la tentative d’avortement forcé, comme l’exige la loi de Caroline du Nord, mais, ce faisant, l’employée qui a passé l’appel a fait une déclaration qui ouvre une fenêtre sur la mentalité sous-jacente du géant de l’avortement.
« Nous sommes à la clinique aujourd’hui, et nous avons une mineure qui nous a révélé qu’elle était forcée de subir son intervention aujourd’hui », a-t-elle déclaré. « Malheureusement, mon prestataire ne fera pas l’intervention si elle est forcée, mais la patiente a dit qu’elle était avec sa famille, qui l’a menacée de l’envoyer chez sa grand-mère si elle n’avorte pas, car elle dit qu’elle est très violente et que lorsqu’elle était là-bas auparavant, elle était suicidaire » (accentuation ajoutée).
Lire la suiteUn projet de loi de l’Illinois condamnerait les parents qui tentent d’empêcher l’avortement d’une mineure
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Adobe Stock
Un nouveau projet de loi présenté dans l’Illinois suscite l’inquiétude des groupes de défense des droits des parents.
Le projet de loi HB4876, présenté par la députée Anne Stava-Murray, vise à modifier la loi sur le signalement des enfants maltraités et négligés afin d’inclure les enfants à qui l’on refuse les « soins médicaux nécessaires » dans la catégorie des victimes de maltraitance. Si le fait de se voir refuser des soins de santé légitimes constitue en fait une forme de maltraitance, Mme Stava-Murray a inclus l’avortement et les « soins d’affirmation du genre » dans la catégorie des « soins médicaux nécessaires », de sorte que si un parent refuse que son enfant subisse un avortement, il peut être accusé de maltraitance.
Elle réaffirme également que les enfants peuvent consentir à obtenir un avortement ou des « soins d’affirmation du genre » sans avoir besoin de l’approbation d’un parent.
Lire la suiteModifie la loi sur le signalement des enfants maltraités et négligés. Prévoit que l’expression « enfant maltraité » désigne un enfant dont le parent ou un membre de la famille immédiate, ou toute personne responsable du bien-être de l’enfant, ou toute personne résidant dans la même maison que l’enfant, ou un amant du parent de l’enfant refuse à l’enfant l’accès aux soins médicaux nécessaires, y compris, mais sans s’y limiter, les services de soins primaires, les services d’avortement ou les services d’affirmation du genre. Modifie la loi sur le consentement des mineurs aux soins de santé. Précise que le consentement à la prestation de services d’avortement et de services d’affirmation du genre exécuté par un mineur n’est pas annulable en raison de sa minorité. Prévoit qu’un professionnel de la santé fournissant des services d’avortement et des services d’affirmation du genre n’encourt pas de responsabilité civile ou pénale pour défaut d’obtention d’un consentement valable ou de sanction professionnelle pour défaut d’obtention d’un consentement valable si le professionnel de la santé s’est appuyé en toute bonne foi sur les déclarations faites par la personne mineure.
Un sondage montre que la majorité des Albertains sont pour le consentement parental aux mineures souhaitant avorter
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
5 février 2024 (LifeSiteNews) — La majorité des Albertains sont en faveur du consentement parental pour les mineures qui veulent se faire avorter, selon les résultats d’un sondage téléphonique mené auprès de milliers de citoyens la fin de semaine dernière.
L’enquête « Position des Albertains sur le consentement parental », publiée aujourd’hui par Recherche publique nationale Canada (NPRC), a révélé que 62 % des Albertains ont exprimé [leur appui à] « une certaine forme de consentement parental ou de notification pour les mineures cherchant à se faire avorter ».
Le sondage téléphonique a été réalisé le 1er février par réponse vocale interactive et a obtenu 6 047 réponses d’Albertains à la question suivante : « Les droits parentaux devraient-ils inclure le consentement parental pour un enfant mineur cherchant à se faire avorter ? » Le taux de réponse à l’enquête a été de 16,2 % de toutes les personnes appelées.
52 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles étaient favorables à la fois à la notification et au consentement des parents, tandis que 10 % d’entre elles ont déclaré qu’elles souhaitaient être informées, mais que le consentement n’était pas nécessaire. Au total, 30 % des personnes interrogées ne pensaient pas que le consentement parental ou la notification pour l’avortement d’une mineure étaient nécessaires.
Lire la suiteL’Indiana interdit à un médecin de recevoir un prix pour violation à la vie privée dans l’affaire de l’avortement d’une fillette de 10 ans
Caitlin Bernard.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News
16 août 2023 (LifeSiteNews) — L’État de l’Indiana aurait interdit à une avorteuse de recevoir un prix après que des accusations selon lesquelles le médecin aurait violé les lois sur la vie privée dans le cas de l’avortement d’une mineure aient fait surface.
Le prix annuel « Torchbearer Award » de l’Indiana est destiné à « identifier et reconnaître les contributions des femmes de l’Indiana à leur communauté, à l’État et à la nation » dans une « variété de domaines allant de la science et du droit à la défense du travail et à l’éducation », selon la Commission de l’Indiana pour les femmes.
En juillet dernier, le Dr Caitlin Bernard, avorteuse de l’Indiana, a parlé au Indianapolis Star d’un appel téléphonique d’un collègue de l’Ohio, quelques jours seulement après que la Cour suprême des États-Unis ait annulé l’arrêt Roe v. Wade, alors que l’interdiction de l’avortement après six semaines en vigueur dans l’Ohio avait prétendument refusé un avortement à une victime de viol âgée de 10 ans. Bernard a reçu la jeune fille pour pratiquer l’avortement dans l’État d’Indiana.
Les partisans de l’avortement ont rapidement diffusé l’histoire afin de susciter la peur quant aux effets supposés du fait de laisser les États fixer leurs propres lois en matière d’avortement, tandis que les partisans de la vie et d’autres personnes ont mis en doute l’histoire en raison de l’absence de détails corroborant les faits. Mais plus tard dans le mois, l’histoire a été confirmée par l’inculpation de Gershon Fuentes, 27 ans, immigré clandestin et petit ami de la mère de la victime. Ces révélations ont suscité des spéculations quant à la possibilité que la jeune fille ait été emmenée dans l’Indiana pour avorter afin d’éviter d’identifier son violeur.
Lire la suiteLes jeunes filles de moins de 15 ans en Oregon peuvent désormais se faire avorter sans le consentement de leurs parents
Tina Kotek, gouverneur d'Oregon.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
24 juillet 2023, Portland, Oregon (LifeSiteNews) — Le gouverneur socialiste de l’Oregon a récemment signé une loi qui permettra à des adolescentes de se faire avorter sans le consentement de leurs parents.
Une version amendée du projet de loi 2002 de la Chambre des représentants sur les « Droits à la santé reproductive », qui a été adoptée après que les républicains aient organisé une grève pour retarder l’adoption du projet de loi, comprend des dispositions permettant aux filles de 15 ans et plus de se faire avorter sans le consentement de leurs parents.
La loi prévoit de larges exceptions qui pourraient permettre aux jeunes filles de tout âge d’avorter sans le consentement de leurs parents si elles estiment que cette démarche aboutirait à une « violence psychologique ».
La loi H.B. 2002 crée un « droit fondamental » à « l’interruption de grossesse ». Le gouverneur Tina Kotek, démocrate lesbienne, a signé la loi le 13 juillet avec un minimum de fanfare, selon KOIN 6.
Une jeune fille de 10 ans pourrait consentir à l’avortement si le « fournisseur de soins de santé » estime que l’implication des parents « peut entraîner des abus physiques, émotionnels ou de la négligence pour la mineure » ou « ne serait pas dans l’intérêt supérieur de la mineure ».
La législation exige également que les compagnies d’assurance couvrent les mutilations chirurgicales et chimiques des personnes souffrant d’une confusion de genre.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis rend nulle une décision concernant le veto parental à l’avortement des mineurs
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sono Creative/Adobe Stock
La Cour suprême a rendu lundi un arrêt qui, pour l’essentiel, soutient les lois sur l’implication des parents dans l’avortement.
L’affaire portée devant la plus haute juridiction du pays concernait une jeune fille de 17 ans du Missouri qui souhaitait se soustraire à la loi sur le consentement parental de l’État et avorter secrètement à l’insu de ses parents. L’État, qui interdit désormais les avortements, disposait d’une loi sur le consentement parental qui permettait de ne pas informer les parents et de ne pas recevoir leur autorisation pour un avortement que si un juge acceptait de passer outre, ce qui est généralement le cas lorsqu’il y a maltraitance à la maison.
Au cours de la procédure de demande de dérogation judiciaire de l’adolescente, Michelle Chapman, le greffier du tribunal de circuit du comté de Randolph, où vivait la jeune fille, a informé ses parents de la décision potentielle d’avorter. La jeune fille a intenté une action en justice en tant que « Jane Doe » devant le tribunal fédéral, arguant que Mme Chapman avait violé son droit à un avortement secret en informant ses parents.
Mme Chapman a fait valoir que ses actions étaient couvertes par une « immunité quasi judiciaire » et qu’elle ne pouvait pas être poursuivie, mais un tribunal fédéral inférieur et une cour d’appel fédérale n’ont pas été de cet avis.
Avant que la Cour suprême ne puisse examiner son appel, les deux parties ont demandé le rejet de l’affaire.
Aujourd’hui, la majorité de la Cour suprême a utilisé une procédure connue sous le nom de « Munsingwear vacatur » pour rejeter la décision d’une juridiction inférieure contre l’implication des parents, de sorte que l’affaire ne puisse pas servir de précédent à l’avenir — ce qui est important pour les autres États dotés de lois sur l’implication des parents. L’ordonnance rendue aujourd’hui par la Haute Cour ordonne à la cour d’appel d’annuler le jugement rendu dans l’affaire du Missouri et de le déclarer sans objet.
Le juge Ketanji Brown Jackson a exprimé son désaccord et a publié un avis dissident dans lequel il affirme que la Cour suprême a trop souvent recours à cette procédure.
« Notre système de common law part du principe que les décisions judiciaires sont précieuses et ne doivent pas être rejetées à la légère », a-t-elle déclaré.
« Quoi que les parties aient pu juger bon de convenir, nous reconnaissons depuis longtemps que l’équité ne favorise généralement pas l’emploi du Munsingwear vacatur [l’annulation de la décision] lorsque la partie qui la demande a joué un rôle dans le fait que l’affaire est devenue sans objet », a-t-elle déclaré.
Toutefois, cette décision d’une juridiction inférieure, rendue en avril dernier par la 8e cour d’appel du circuit de Saint-Louis, semble être devenue sans objet à la suite de l’arrêt Dobbs de la Cour suprême, rendu en juin dernier, qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade.
Aucun autre juge ne s’est joint à sa dissidence, y compris les autres libéraux de la Cour. La Cour suprême n’a pas émis d’avis ou d’explication détaillée de son action.
Les pro-avortement politisent une jeune fille de 11 ans, victime de viol
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Photo : Alexas Fotos/Pixabay
Les défenseurs de l’avortement sont scandalisés qu’un juge brésilien ait refusé d’autoriser une enfant de 11 ans, victime de viol, à avorter l’enfant qu’elle porte. La mère de la jeune fille l’aurait emmenée chez un médecin de Florianopolis, dans l’État de Santa Catarina, pour se faire avorter alors qu’elle était déjà enceinte de 22 semaines. Mais le médecin a refusé et a dit qu’il fallait une ordonnance du tribunal, car l’avortement n’est autorisé que jusqu’à 20 semaines.
La famille s’est alors adressée au juge Joana Ribeiro Zimmer, qui fait actuellement l’objet d’une enquête de la Cour de justice brésilienne après avoir refusé d’autoriser l’avortement.
Selon The Intercept, la motivation du juge Zimmer tient en partie au fait que les enfants nés à 22 semaines sont désormais considérés comme viables, car ils sont capables de survivre à un âge de plus en plus précoce. Ainsi, autoriser cet avortement, pour Zimmer, « serait une autorisation de meurtre ».
De nombreuses personnes ont critiqué le juge Zimmer de ne pas avoir suffisamment protégé la victime de viol âgée de 11 ans, qui est maintenant enceinte de 29 semaines, mais le juge a pris des mesures pour assurer sa sécurité. Alors que la mère menaçait de commettre elle-même l’avortement, Mme Zimmer a envoyé la jeune fille dans un refuge pour la protéger de la personne responsable du viol ─ qui a eu lieu à son domicile, ce qui indique qu’il s’agit d’un membre du ménage. Un avortement pourrait faciliter la dissimulation des crimes du violeur.
Un autre magistrat a depuis décidé que la jeune fille pouvait rentrer chez elle, ce qui était le souhait de sa mère.
Ipas, une organisation d’accès à l’avortement, a publié une déclaration sur Newsweek critiquant les valeurs pro-vie du Brésil. « Parce que la loi brésilienne n’autorise l’avortement qu’en cas de viol, d’anencéphalie fœtale ou de risque pour la vie, en 2012, le ministère de la Santé du pays n’a signalé que 1 626 avortements légaux dans une nation de 203 millions d’habitants », ont-ils déclaré. « Cependant, on estime qu’un million de Brésiliennes se font avorter chaque année. Beaucoup de ces femmes, en particulier celles qui n’ont pas les ressources financières ou sociales nécessaires pour consulter un prestataire bien formé et disposé à le faire, courent un risque juridique énorme lorsqu’elles décident de mettre fin à une grossesse non désirée. Les conséquences physiques peuvent également être dévastatrices. »
Bien que cette affaire ait suscité l'indignation internationale, l’avortement n’est jamais la réponse au viol, même si la victime est une enfant. Un avortement tardif prend plusieurs jours et peut conduire l’enfant à accoucher du corps de son enfant décédé, seule, à la maison ─ ce qui serait extrêmement traumatisant.
Bien que la grossesse à un si jeune âge soit effectivement dangereuse, les avortements tardifs sont également très risqués pour les femmes et les jeunes filles ─ et l’affirmation selon laquelle l’avortement est plus sûr que l’accouchement repose sur une seule étude erronée.
Permettre à cette enfant d’avorter ne ferait qu’ajouter davantage de violence et de traumatisme à une situation déjà violente et traumatisante. De plus, elle a déjà été replacée dans une situation où le violeur, quel qu’il soit, a accès à elle, contre la volonté du juge pro-vie qui voulait la protéger. Le fait de lui donner un avortement et de la renvoyer chez elle répondrait mieux aux besoins du violeur ; toutes les preuves de son crime seraient détruites, et sa victime serait là pour qu’il abuse d’elle à nouveau.
L’avortement n’est pas une réponse aux problèmes de cette jeune fille. Il ne ferait que les aggraver.
La Cour suprême du Mexique invalide une loi limitant au 1er trimestre de la grossesse les avortements après viol
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Daniel Jedzura/AdobeStock
La Cour suprême de justice de la nation du Mexique (SCJN) a jugé inconstitutionnel un article du Code pénal d’un État qui stipulait que les avortements après un viol ne doivent avoir lieu qu’au cours du premier trimestre.
La SCJN s’est réunie virtuellement pour statuer sur une affaire de 2018 concernant une jeune fille mineure atteinte de paralysie cérébrale de l’État du Chiapas, qui est devenue enceinte à la suite d’un viol. Lorsque la jeune fille s’est présentée dans un hôpital public de la ville frontalière de Tapachula, elle a été refusée parce qu’elle était enceinte de plus de 90 jours (trois mois). Bien que 30 des 32 États mexicains autorisent l’avortement à la suite d’un viol, l’âge gestationnel limite pour ce type d’avortement a toujours été de 12 semaines, soit 90 jours. La jeune fille s’est fait avorter ailleurs.
Un article de l’Agence France Presse indique que la jeune mineure et sa mère se sont vu accorder des dommages financiers dans la décision du tribunal, parce que la décision de l’hôpital de Tapachula « implique une ignorance totale de la dignité humaine » et parce que « le refus de l’autorité sanitaire a entraîné une série de violations graves des droits humains de la victime et de sa mère ».
Les mêmes mots de compassion, de chaleur et de compréhension que le tribunal a adressés à la jeune mère qui avait subi l’injustice brutale du viol n’ont pas été étendus à son enfant à naître.
Comme la jeune mère était enceinte de plus de 90 jours, elle était au moins enceinte de trois mois au moment où son bébé a été avorté. À cet âge, le cœur du fœtus bat, son nez et ses lèvres sont formés, ses reins produisent de l’urine, ses empreintes digitales se développent, il s’entraîne à avaler et il peut sucer son pouce. Tous ses organes sont présents et il est sensible au toucher et capable de ressentir la douleur. Mais l’humanité de l’enfant est passée inaperçue et n’a pas été reconnue par la Cour suprême mexicaine, alors qu’il a été victime lui aussi d’une violation de ses droits humains ─ le meurtre intentionnel d’une personne vulnérable et innocente.
Bien que l’arrêt de la Cour suprême se limite au seul cas du Chiapas, les militants de l’avortement sont susceptibles d’utiliser cette affaire comme un précédent pour tenter d’étendre l’avortement légal à tout le pays. Le jour même où l’arrêt a été rendu, l’État d’Hidalgo est devenu le troisième État du pays à légaliser l’avortement dans les cas autres que le viol. La décision de la Cour suprême fait également suite à une déclaration du président mexicain lors d’une conférence de presse en avril, annonçant que des termes tels qu’« autonomie reproductive » et « services de santé sexuelle et reproductive » ne seraient pas ajoutés à la Constitution du pays. La Chambre des députés mexicaine avait fait pression en mars pour que ces termes soient ajoutés, ce qui était considéré par beaucoup comme un pas vers la légalisation de l’avortement dans tout le pays.
France : contraception gratuite pour les filles de moins de 15 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le gouvernement français vient de publier jeudi dernier dans le Journal officiel un décret, entré en vigueur le jour suivant, rendant gratuit l’accès à la contraception aux filles de moins de 15 ans, rapporte LifeSiteNews :
Alors que les règlements sur le COVID-19 continuent d’occuper grandement le ministre français de la Santé Olivier Véran, et que de nombreuses procédures médicales « normales » ont été reportées de plusieurs mois, le contrôle des naissances chez les adolescentes figure en bonne place sur la liste des activités du gouvernement.
Les jeunes filles pourront obtenir des contraceptifs, y compris des implants et des dispositifs intra-utérins, dans un strict anonymat si elles décident de garder leur identité secrète.
Il n’y a pas de limite d’âge, car le décret a simplement supprimé les mots « âgées d’au moins 15 ans » d’un décret précédent offrant aux « filles mineures âgées d’au moins 15 ans » la possibilité d’obtenir des contraceptifs sans avoir à en payer de frais.
En France, le coût de la plupart des services médicaux est assumé en partie par le patient (sauf l'avortement qui est gratuit à 100 %). Ces frais, plus ou moins importants, sont couverts par les parents ou le tuteur dans le cas de mineurs de moins de 16 ans. Là, cependant, la totale gratuité de la contraception et l’anonymat garanti font en sorte que les parents, n’ont plus leur mot à dire à ce sujet.
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