Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Documentaire « CHSLD - Je me souviens »/Joanne D’Arc/Adobe Stock
Le Dr Robert Béliveau est un médecin de famille à la retraite. Il est l’un des experts qui a participé au documentaire de Sylvain Laforest « CHSLD - Je me souviens ». Ce documentaire, qui circule sur les réseaux sociaux depuis le 30 septembre, a été réalisé pour rendre hommage aux 6 700 victimes en CHSLD et en RPA qui ont été affectées sérieusement du printemps 2020 au printemps 2021.
Le but de cette production est surtout de se rappeler qu’il est de notre devoir, autant collectif qu’individuel, de faire respecter la dignité et le caractère sacré de toute vie humaine. Un des sujets qui a été abordé dans le documentaire était la vaccination obligatoire des aînés des CHSLD, même à l'encontre de leur volonté.
Dans la communauté médicale, les opinions étaient et demeurent partagées à ce sujet. Par ailleurs, Dr Béliveau témoigne clairement de sa position dans le documentaire.
« La première chose qu’il faut réaliser, c’est qu’on est actuellement dans un système qui est complètement corrompu […] Ça ne veut pas dire que les médecins sont tous corrompus. Il faut prendre sa responsabilité et ne pas se laisser dicter [sa conduite] aveuglément par les autres qui ont des conflits d’intérêts. Le NIH, le CDC, Santé Canada, ils sont infiltrés par les Pharmas. Il faudrait qu’il y ait une indépendance totale et que les Pharmas ne soient pas du tout impliqués là-dedans. Il y a des médecins qui voient clair. »
Le Dr Béliveau a aussi accepté de parler avec Campagne Québec-Vie lors de la soirée privée de projection du documentaire qui a eu lieu à Montréal. Ce qui suit est notre entretien.
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Joanne pour CQV : Quelle était votre motivation principale pour participer à ce documentaire?
Dr Béliveau : Ma motivation, c’est très simple, je suis médecin de famille retraité. J’ai la possibilité de m’exprimer un peu plus librement que mes collègues qui ne le sont pas dans un contexte où la parole est actuellement menacée, parce qu’il n’y a plus de liberté de paroles. Puis, j’ai toujours été pour le souci de l’autre, c’est au cœur de ma vie. J’ai des enfants et des petits-enfants et je souhaite leur laisser un monde dans lequel il va faire bon vivre. Actuellement, je ne trouve pas qu’on s’en va dans la bonne direction. Quand les droits deviennent des privilèges qu’on doit se garantir avec un statut vaccinal, on ne s’en va pas dans la bonne direction.
Joanne pour CQV : Certainement, la société ne va pas dans la bonne direction et se divise davantage. Vous avez aussi mentionné un fractionnement de liens qui a eu lieu pour vous durant cette période de crise sanitaire. Pouvez-vous m’en parler un peu plus?
Dr Béliveau : Dans mon cas, il y a eu quelques relations amicales où il y a eu un éloignement réel. Des propos malveillants qui avaient été partagés et qui étaient reliés avec la violence et l’intolérance qui émanaient d’en haut. Tous les non-vaccinés étaient perçus comme ceux qui empêchaient la résolution de la crise. Comme si tout serait résolu si tout le monde avait été capable d’obéir et de se soumettre à ce que « nos experts » nous ont imposé (plutôt que proposé). Alors que c’est une illusion totale.
Joanne pour CQV : Le documentaire nous a présenté beaucoup de faits choquants, entre autres les vaccinations obligatoires, suivi du fait qu’on a interdit les autopsies dans les CHSLD durant cette période… Comment explique-t-on cela aux gens?
Dr Béliveau : Il faudrait le demander à ceux qui ont interdit ça. Quand on interdit des choses, un peu comme un contrat qui reste confidentiel avec les compagnies pharmaceutiques, c’est clairement parce qu’il y a quelque chose à cacher et on a peur de ce qu’on risque de trouver lors d’une autopsie. L’autopsie va révéler des choses, parce qu’on voit au microscope les dommages que ça peut causer au niveau du cœur, du cerveau, de tous les organes, etc. Ça pourrait induire dans la population des inquiétudes qu’on ne souhaitait pas provoquer afin de favoriser une meilleure acceptation de la population de cette solution vaccinale. Je ne vois pas d’autre explication que celle-là.
Joanne pour CQV : [Je joue à l’avocat du diable] Est-ce que la raison pour laquelle cette consigne d’interdire les autopsies a été transmise était pour ne pas faciliter la propagation du virus?
Dr Béliveau : D’habitude un virus respiratoire est transmis parce que quelqu’un tousse. J’ai jamais vu de mort tousser, alors... [il rit] un virus ne vit pas à l’intérieur d’un corps mort.
Joanne pour CQV : Cela confirme qu’il y a quelque chose de bizarre ici...
Joanne pour CQV : Je poursuis. Quelle est votre opinion aujourd’hui sur le vaccin en tant que médecin de famille à la retraite?
Dr Béliveau : Moi, je le savais dès le départ, que cette substance-là qu’on a fait passer pour un vaccin était une thérapie génique qui n’avait jamais été manufacturée ou mise sur le marché pour les humains. Puis, on a profité d’une occasion en or pour mettre ces produits-là sur le marché.
Le Dr David Martin examine les brevets mis sur le marché et évalue leur potentiel de validité commerciale et connaît particulièrement ceux qui concernent la valeur des technologies ARNm pour l’industrie pharmaceutique. Et ces brevets existent depuis plus d’une vingtaine d’années. Alors, quand ça fait 20 ans que vous faites des études et qu’il n’y a rien qui a abouti à une mise en marché, c’est parce qu’il y avait des obstacles à cette mise en marché, soit l’inefficacité ou des effets secondaires importants. Alors lorsque toutes ces contraintes sont levées en raison d’une « urgence sanitaire », l’adoption de cette technologie fut mise de l’avant, jusqu’à s’imposer pour préserver son lien d’emploi ou ses droits fondamentaux.
Joanne pour CQV : Que pensez-vous au sujet de la gestion de la crise sanitaire?
Dr Béliveau : Je pense que c’est la gestion politique qui a mené à la crise. Et cette crise-là s’est nourrie avec les tests PCR. Les tests PCR sont faits avec 45 cycles d’amplification alors que l’OMS a dit qu’à plus de 24, le risque de faux positifs est beaucoup trop élevé. Ce sont des tests qui ne nous donnent pas l’information juste. Puis, ils ont continué à demander aux gens de se faire tester, ce qui a préservé et maintenu la peur dans la population. Puis tout ce qu’on voulait, c’est de générer la peur, parce que quand les gens ont peur, ils cherchent la protection. Et la protection qui a été promue et s’est imposée, c’était la protection unique : l’injection par ARN-m.
« On a perdu le droit de traiter les gens avec les outils à notre disposition. Le Dr Didier Raoult, un célèbre microbiologiste clinicien s’est manifesté à ce moment-là et a proclamé qu’il y a quelque chose qui fonctionne très bien et ça s’appelle : l’hydroxychloroquine. » — Dr Robert Béliveau
Dr Didier Raoult — Photo : « CHSLD - Je me souviens »
Joanne pour CQV : Comment se fait-il qu’il n’y ait aucune alternative possible autre que le vaccin comme l’hydroxychloroquine en utilisation?
Dr Béliveau : Il n’y a aucun médicament qui a été considéré utile ou efficace. Puis, ceux qui avaient des prétentions à avoir une certaine utilité ont été disqualifiés par des études mal faites qui ont été publiées, entre autres dans le Lancet (revue prestigieuse) et ensuite retirée parce que c’était une étude qui avaient été inventée de toutes pièces. Cela a créé un scandale qu’on a nommé « Lancetgate », mais les gouvernements ont utilisé ça pour dire « non à l’hydroxychloroquine ». Il faut savoir qu’à partir du moment où il y a une substance qui est jugée efficace, l’autorisation de mise en marché conditionnelle à l’urgence sanitaire tombe. Ainsi, ils perdent le droit de mettre sur le marché le fameux vaccin ; alors ils se sont organisés pour qu’il n’y ait rien, ni l’hydroxychloroquine, ni l’ivermectine, qui soit utilisé. Donc, interdiction aux médecins de prescrire ces médicaments sécuritaires. Quand il y a des profits colossaux à engranger, l’argent est plus important que la sécurité du produit. Le reste n’est que manipulation des esprits, des cœurs, une propagande comme je n’avais jamais vu. Les Ordres professionnels ont empêché tous les médecins d’utiliser ces produits, sauf la vaccination.
Joanne pour CQV : Pouvez-vous en dire plus sur ce dernier point ?
Dr Béliveau : Une discussion entre le patient et le médecin devrait toujours avoir lieu, parler de la balance des avantages et inconvénients, du principe de précaution et nos ordres professionnels nous ont plutôt imposé de suivre à la lettre les recommandations de la Santé publique. Pourquoi ? Simplement pour pouvoir mettre ce « vaccin » (qui n’en est pas un) sur le marché. On a cru que ce vaccin était notre planche de salut, en ayant des données absolument incomplètes, trafiquées, avec des études biaisées qui n’ont pas été faites sur les populations qui étaient les plus susceptibles d’en profiter, à savoir les personnes âgées et vulnérables.
Joanne pour CQV : Pouvez-vous en dire plus sur les études mal faites?
Dr Béliveau : Au moment où ils ont fait ces études préliminaires, toujours en cours, ils ont choisi comme sujets des personnes en très bonne santé et ils ont exclu les personnes malades ou âgées. Alors que le groupe [à] étudié aurait dû être celui qui avait le plus de bienfaits potentiels à en retirer, soit les personnes âgées avec des comorbidités. Évidemment, pour les pharmas, l’objectif est la mise en marché et la condition était de parvenir à une réduction de plus de 50 % de diagnostic de Covid-19 chez les vaccinés par rapport à ceux qui recevaient le placebo. Il est à noter qu’en chiffres absolus, c’était moins de 1 % qui avaient bénéficié de cette injection. Une autre façon d’en parler est qu’il devait y avoir 119 personnes vaccinées pour qu’une seule en bénéficie. Il y a plein de choses qui ont été mal faites. Le New England Journal of Medicine a publié l’article et la FDA a accepté ça. Santé Canada a aussi donné son accord après évaluation de son Comité. On ne sait toujours pas la composition de ce qui nous est injecté et si cela peut modifier l’ADN à moyen et long terme.
Dr Béliveau dans le documentaire « CHSLD - Je me souviens »
Joanna pour CQV : Que dit le code de déontologie à propos de l’injection de nouvelles substances dans notre corps, soit un nouveau vaccin?
Dr Béliveau : Dans notre code de déontologie, il y a le consentement libre et éclairé pour TOUT, toute substance. Il faut que les gens sachent à quoi ils se soumettent et qu’il y a aussi des inconvénients potentiels. Si on passe une mammographie, il y a un inconvénient potentiel. Il faut en parler aux gens. Avant de soumettre les gens à une intervention ou un traitement, qu’il soit préventif ou curatif, il faut donner l’heure juste à la personne qu’elle puisse prendre une décision éclairée.
Joanna pour CQV : Comment se fait-il qu’il y ait eu une telle division dans la communauté médicale à ce sujet?
Dr Béliveau : La médecine, c’est une science molle, un être humain, c’est complexe. Il faut le savoir, ce n’est pas une science exacte. Il faut toujours laisser la personne décider, c’est elle qui doit donner son approbation. Le médecin est là pour renseigner. Quand vient le temps du traitement, c’est là qu’il peut y avoir conflit entre le médecin et son patient ; le patient est celui qui a le dernier mot. Il peut y avoir des opinions et un débat. Il est sain qu’on ne puisse pas s’entendre et que chacun puisse exprimer son point de vue et que le médecin puisse dire « oups, attention ici, le danger semble plus important que le bénéfice pour cette personne ». La médecine, c’est un lieu de débat. On ne doit pas être coincé dans un protocole, c’est un guide de pratique. Là, ce qu’on est en train de faire (avec le vaccin) c’est de généraliser et de systématiser sans tenir compte du risque pour cet individu-là.
Joanna pour CQV : Que pensez-vous de la vaccination obligatoire dans le système d’éducation?
Dr Béliveau : Il y a une jeune fille que j’ai rencontré récemment qui devait avoir comme critère d’acceptation dans son programme de médecine à l’université Laval une double vaccination. À son âge, elle n’a aucun risque de contracter le virus. La vaccination n’empêche pas de contracter le virus, on le sait maintenant, pas plus que sa transmission. What’s the point? Si on suit vraiment la science, je ne vois pas pourquoi on imposerait cette vaccination. C’est un vaccin inutile, car non nécessaire pour la personne qui n’est pas à risque, et potentiellement nuisible. Le médecin n’est pas là pour imposer, dicter, menacer, intimider les gens. Et doit s’abstenir de nuire, de rendre malade. On le sait aujourd’hui que ces injections ne sont ni efficaces, ni sécuritaires, et pourtant nos facultés de médecine imposent encore ça. Ça n’a aucun bon sens. On suit ce que dicte la santé publique, aveuglément. Sans tenir compte des valeurs de la personne, de sa perception de l’utilité ou de sa nécessité.
Vaccin ou euthanasie? — Photo : Adobe Stock
Joanna pour CQV : Quelle est une façon plus équilibrée d’approcher ce dilemme de vaccin?
Dr Béliveau : Il faut accepter le débat. Moi je dis, il n’y en a pas de consensus en médecine. Parce que le « consensus » mène à la censure, il mène à l’obligation puis à l’imposition, alors qu’on devrait toujours préserver le droit au consentement libre et éclairé. Puis si on ne le sait pas encore, parce que nous n’avons aucun recul, il faut le dire. Si on ne connaît pas les effets secondaires, parce qu’on est en phase expérimentale, on le dit aussi. La plupart des gens ne le savent même pas. Ils pensent que ça a été accepté, homologué, comme c’est toujours fait, donc tout est bon.
Il faut tenir compte du fait que normalement la mise en marché d’une vaccination, ça prend à peu près entre 10 et 12 ans. C’est le processus normal pour s’assurer qu’il n’y a pas d’effets secondaires importants et on a complètement contourné ça. Attention !
Joanna pour CQV : Qu’est-ce qui est vérifié lors de ces études de mise en marché pour un vaccin, d’habitude?
Dr Béliveau : Dans les études en phase I, on étudie d’abord la biodistribution du produit sur les souris et autres animaux, où la substance se loge dans le corps. Puis, son impact sur la grossesse, les fœtus. La substance traverse-t-elle la barrière placentaire ou non ? la barrière hémato-encéphalique ? etc. Si le danger semble acceptable, on peut commencer l’évaluation dans une petite population de personnes saines (phase II). Puis, si tout va bien, on élargit le groupe et en cas de vaccination, chez des dizaines de milliers de personnes (phase III) et finalement, on évalue les effets bénéfiques et aussi les effets secondaires dans la phase IV. Ces études sont laborieuses, rigoureuses et durent entre 10 et 12 ans. Mais, il n’y a eu qu’une seule étude de biodistribution qui a été faite au Japon il y a une douzaine d’années, traduite par Byram Bridle qui est un chercheur de l’Université Guelph en Ontario. Puis, ça n’a pas été réévalué par la suite, la compagnie n’a pas jugé nécessaire.
Alors, quand on injecte cette substance, est-ce que ça reste dans l’épaule ou ça se transmet au niveau des ganglions dans l’aisselle ou est-ce que ça se distribue dans l’ensemble du corps ou dans des organes en particulier ? On le sait maintenant que la protéine Spike qui est fabriquée par notre corps suite à l’injection, ça se distribue dans l’ensemble du corps. Ça peut aller traverser, aller dans le cerveau, les ovaires, les testicules, le cœur, le foie, etc. Et cette protéine est toxique. C’est pour ça que ça peut donner des effets secondaires au niveau du système nerveux, au niveau du cœur, au niveau des ovaires et des testicules, le foie, il y a beaucoup d’organes qui sont impliqués… et au niveau des vaisseaux sanguins évidemment. Ça peut amener des thromboses, des embolies, toute une cascade d’effets secondaires qui risquent d’arriver.
« […] les derniers instants, les derniers jours de vie, c’est sacré » — Dr Béliveau — Photo : Adobe Stock
Joanna pour CQV : Qu’est-ce que vous pensez au sujet de la vaccination sur les enfants?
Dr Béliveau : C’est une CATASTROPHE. Un crime. C’est ça que je pense. D’autant plus qu’on est dans la queue de la pandémie. La plupart des enfants ont déjà été en contact avec le virus, donc ils se sont déjà immunisés naturellement. La nature est toujours plus facile à calquer qu’à dépasser. Elle est meilleure que la science. On a une confiance aveugle dans la science, comme si la science était supérieure à Dieu le Père, au créateur et à la nature. On est en train de mettre les enfants à risque de vaccination alors qu’ils n’ont aucun risque pour la plupart par rapport au virus Corona-19. Pour moi, c’est criminel. Il faut que les parents le sachent quand ils décident de vacciner leurs enfants, que ceux-ci vont peut-être avoir des problèmes de fécondité dans 5, 10 ou 20 ans. Ils pourraient être très frustrés et éprouver beaucoup de colère envers leurs parents ; même si ceux-ci ont pris une décision avec la meilleure intention et en suivant les directives. Il faut que les parents sachent qu’ils jouent à la roulette russe.
Joanna pour CQV : J’imagine que les mêmes effets peuvent être présents chez les jeunes adultes qui se font vacciner?
Dr Béliveau : Même chose, et en plus, ils risquent une myocardite ou une péricardite, mais on les a forcés de se faire vacciner pour avoir le droit de faire du sport avec leurs copains. Pour moi, il y a là une violence terrible sur la santé mentale et physique de nos jeunes. Je considère cela comme criminel.
Joanna pour CQV : Pour conclure notre entrevue, quel est le message le plus important du documentaire?
Dr Béliveau : Pour moi, c’est de traiter les gens de façon humaine, et respectueuse, ce qui n’a pas été fait. Tous les moments de la vie sont précieux, et les derniers instants, les derniers jours de vie, c’est sacré. Indépendamment de la condition de la personne. On doit donner le droit à la personne qui s’approche de la fin et aux proches aidants d’accompagner, d’être présents dans ces moments-là. Ce sont des moments uniques, où on se dit au revoir, on demande pardon, on se réconcilie, on se remercie, on pleure, on rit, on chante et on doit boucler le lien. Il est inconcevable d’être privé de ces moments. Il y a peut-être des mots essentiels qui auraient pu se dire, ou une caresse qui aurait pu apaiser, un baiser, un câlin qui est le premier et le dernier langage. Il faut humaniser la fin de la vie et non la médicaliser. Ça a toujours été un moment sacré pour moi, et il faut que ça reste un moment sacré.
D’autant plus que le risque n’était pas si élevé que ça, tant pour les mourants que les aidants, mais, encore et toujours, c’est la peur qui s’est imposée et a dicté toutes les règles et contraintes qui ont été imposées. La peur de mourir, la peur de souffrir, la peur de transmettre la maladie est venue priver plusieurs de nos aînés de ces moments d’intimité avec leurs proches dans ces dernières et si intenses émotions. Mourir dans l’angoisse, l’absence, l’isolement, la soif et l’abandon ne doit plus jamais être toléré. On doit retrouver une mort douce, paisible et entourée d’amour.