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Élections, société et christianisme


Montage de photos.

Suite d’« Entre Judas et Pilate : réflexions sur la campagne électorale 2019 », par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie

Comment remédier à la situation d’un électorat révolté contre Dieu et sa loi? Et deuxièmement, pour qui voter lors des élections fédérales du 21 octobre ?

Je réponds d’abord à la deuxième question, en disant que nous pouvons soit éviter le pire, soit voter pour le meilleur. Éviter le pire, c’est de voter pour le parti qui a les meilleures chances de déloger les Libéraux, ce qui semble être les conservateurs d’Andrew Scheer.

Voter pour le meilleur, c’est de connaître le candidat le plus intègre de votre circonscription et de lui accorder votre vote. Vous pouvez nous envoyer un courriel ([email protected]) pour connaître vos candidats, ou bien consulter, à la veille du vote, notre page Web, présentement en construction, au https://www.cqv.qc.ca/elections2019. (Pour respecter les règlements d’élections Canada, seuls nos partisans et bienfaiteurs auront accès à cette page.)

Quant à la première question, à savoir comment remédier à la situation d’un électorat révolté contre Dieu et sa loi, il est certain qu’un vote lors d’une élection fédérale ne pourrait être suffisant. En plus de bien voter, 1) Il nous faut au Canada plus de chrétiens qui 2) œuvrent pour l’instauration d’un pays qui protège et promeut la foi chrétienne, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.

Il n’est pas suffisant qu’il y ait des gens qui se disent chrétiens au Canada, car selon les derniers sondages (datant de 2011), encore les deux tiers (67 %) des Canadiens se disent chrétiens. Il faut des vrais chrétiens, convaincus et cohérents, des chrétiens qui comprennent que la foi authentique, en plus d’être personnelle, a une vocation sociale et politique, qui doit s’épanouir sur la place publique et jusque dans les médias, les universités, le monde des affaires et les parlements. Comment alors former de tels chrétiens habités d’une foi authentique et féconde ?

Nous arrivons à l’essentiel : ce qui engendre des chrétiens habités d’une foi authentique et féconde, c’est l’Église. Mais ces derniers temps une sorte d’effroyable trahison a été opérée... j’hésite, mais je me sens forcé d’utiliser un mot dur: il me semble que quelque chose comme un poison stérilisant a été déposé dans les entrailles mêmes de l’Église, ce qui fait que celle-ci trop souvent n’engendre que des chrétiens pusillanimes et incertains, des petits corps inertes qui flottent avec le courant ! Qu’on ne me méprenne pas : aucune tache ni souillure, encore moins un poison, ne peut atteindre l’enceinte de la véritable Église, épouse de Jésus Christ notre Seigneur. Mais les personnes qui composent l’Église, les laïcs et les clercs, eux ne sont pas à l’abri des poisons de ce siècle.

En fait, bien des chrétiens, contaminés par l’esprit du siècle, trahissent l’Église en se disant d’Église mais en répandant un poison, un contraceptif spirituel, qui enferme le chrétien dans son moi égoïste, le rendant stérile.

Le pape Pie X avait nommé cet enfermement dans le soi modernisme, qu’il déclara être « la synthèse de toutes les hérésies ». Telle une contraception spirituelle, cette hérésie empêche la fécondité de la foi en mettant une barrière infranchissable entre la conscience du chrétien d’une part, et le monde et Dieu de l’autre. Le chrétien atteint de modernisme est comme enfermé dans sa conscience. Il devient la mesure de toutes choses : c’est par lui, son expérience, sa vérité, qu’il juge tout. Rien ne peut légitiment le brimer dans sa liberté de faire la part de ce qui est vrai et faux, ni la bible, ni l’autorité de l’Église, ni la philosophie, ni les sciences profanes, ni les traditions immémoriales.

Cet isolement rend le chrétien incapable de reconnaître une autorité extérieure à son expérience. Pour le chrétien imbu de ce poison, tout doit être jugé à l’aulne de sa petite conscience individuelle. Le bien et le mal deviennent le produit de son jugement, Dieu lui-même devient un produit de sa conscience, qui avec le temps « évolue ». Cette foi factice, telle une maladie, se propage, et les victimes deviennent comme leur propre dieu, isolés des autres...

Sans surprise, cette fausse foi contraceptive, ce modernisme, fut dispersé aux quatre coins de l’Église au même moment où plusieurs chrétiens se montraient ouverts à la révolution sexuelle et aux nouvelles méthodes anticonceptionnelles. Il semble que la contraception physique va de pair avec la contraception spirituelle. En fait les parallèles sont très grands : comme dans la sexualité contraceptive, où l’on se sert de l’autre pour jouir, la spiritualité contraceptive est une utilisation abusive de Dieu et de son Église, réduits à de simples « concepts », générateurs de plaisir égoïste. Coupés de leur finalité, les actes contraceptifs, religieux et sexuels, n’aboutissent qu’à un genre d’autoérotisme…

À suivre.

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