Canada : la Chambre des communes envoie le projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion » en comité de justice
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : racool studio/Freepik
Le jeudi 29 octobre, la Chambre des communes a approuvé en 2e lecture, par 306 voix contre 7 et 2 abstentions, la progression du projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion », il sera donc examiné par le Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Le gouvernement Trudeau fait donc avancer sa tyrannique prohibition des thérapies réparatives volontaires (faut-il le rappeler ?), destinées aux personnes désirant se défaire d’attirances pour les gens de même sexe ou se sentir en conformité avec leur sexe, avec la complicité de tous les autres partis, y compris la majorité du Parti conservateur du Canada et une bonne partie des conservateurs dits sociaux, selon LifeSiteNews :
Lire la suiteHier, les députés ont voté par 306 voix contre 7 en faveur d’une motion donnant leur approbation de principe au projet de loi C-6, « Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion) ». Ce projet de loi, qui a été qualifié par des associations familiales d’attaque « scandaleuse » contre les libertés parentales, a été présenté par le ministre de la Justice David Lametti le 1er octobre.
Le projet de loi C-6 a été adopté avec le soutien presque unanime des députés du Parti conservateur, la quasi-totalité des députés libéraux, néo-démocrates, verts, bloquistes et indépendants.
Seule une poignée de députés du Parti conservateur du Canada (PCC) a voté contre le projet de loi, à savoir Derek Sloan, Jeremy Patzer, Arnold Viersen, Bob Zimmer, Ted Falk, Tom Kmiec et Damien Kurek.
Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de Campaign Life Coalition (CLC), critique les députés du PCC qui ont voté en faveur du projet de loi, qualifiant ce geste de trahison.
La haine envers Trump ne le concerne pas personnellement — elle est haine de la vie
Donald Trump, président des États-Unis.
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Peu importe son opinion sur le personnage, il n’est pas possible de recueillir autant de haine de la part de la classe médiatique pour ses réalisations, que certains pourraient en toute légitimité qualifier d’ordinaire.
Cherchons ce qui a, chez Trump, été une catastrophe telle qu’elle le démarque vraiment de ses prédécesseurs Obama, Bush et Clinton. Difficile à dire.
Regardons maintenant plus près de nous, Andrew Scheer. Qu’a fait de si mal l’ancien chef conservateur ? Il a remporté le vote populaire aux dernières élections, augmenter le nombre de sièges pour le parti conservateur, et, avec l’obtention d’un gouvernement minoritaire, une prochaine élection est à prévoir rapidement.
Or, dès l’annonce des résultats, les journalistes ont mentionné que Scheer devait démissionner. Il a en fait prononcé cette phrase impardonnable. Il est personnellement pro-vie. Ce qui est inacceptable pour la classe médiatique en 2020. Si les journalistes ont été plus clairs ici au Canada sur les raisons pour lesquelles le chef conservateur devait être évincé, dans un pays où les forces pro-vie sont relativement plus faibles qu’aux États-Unis, on n’utilise pas la même méthode avec le président américain.
Lire la suiteComparaison entre le nouveau et l’ancien chef du parti conservateur ― un peu d’exagération et de propagande…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : cpac
Je ne sais si vous avez regardé les discours qu’Andrew Scheer et Erin O’Toole donnèrent le soir de l’élection de ce dernier à la tête du Parti conservateur du Canada, mais vous n’avez rien perdu ; deux discours basés sur le marché libre, le travail et l’économie avec peu de différences importantes sur le fonds.
Pourtant, Philippe Léger du Journal de Montréal trouve pertinent d’y trouver une différence fondamentale, une dissemblance notable ; le discours du premier est celui d’un perdant « aigri et revanchard, nostalgique d’un passé révolu », selon le journal, et même un discours perdant, tandis que celui du second serait « gagnant », « plus rassembleur, moins idéologique, dont l’objectif était d’attirer les insatisfaits du gouvernement libéral vers la tente conservatrice ». Je ne souscris pas à cette vision, d’autant plus qu’on ne peut comparer sur un même plan le discours d’adieu d’un chef qui s’en va et la harangue d’un nouveau chef à ses troupes.
Le journaliste souligne fortement quelques remarques perdues au milieu de l’allocution d’Andrew Scheer qui dure une dizaine de minutes, quelques propos où il critiquait les médias principaux et où il louait les médias comme The Post Millennial, où il critiquait implicitement les systèmes éducatifs actuels. Bref, pour M. Léger c’est :
Une allocution critiquant tout ce qui a une étampe progressiste : médias, professeurs d’université, intellectuels...
Un discours qui aurait pu être tenu avec une casquette rouge sur la tête.
Dans le cas de l’éducation, Andrew Scheer lança une pique contre les professeurs de gauche qui critiquent les « principes du libre marché » lui préférant sans doute ceux du communisme (ni les uns ni les autres ne sont bons). Un discours digne de Trump ? Franchement… Ah, peut-être faut-il voir une différence entre les deux discours en ce que M. Scheer critique sensiblement plus les libéraux que M. O’Toole.
Je n’admire pas particulièrement M. Scheer ou M. O’Toole, et je n’ai pas grand intérêt à le défendre, mais il faut remarquer que là où Philippe Léger veut nous amener, c’est à considérer Andrew Scheer comme un pro-vie traditionnel, par conséquent perdant, et Erin O’Toole comme un progressiste rassembleur, donc gagnant ― Andrew Scheer, faut-il le souligner, n’a pas particulièrement agit en tant que pro-vie quand il était à la tête du parti. M. Léger suggère même que M. O’Toole devrait « marginaliser le tiers des conservateurs qui ont opté pour les candidats sociaux, Leslyn Lewis et Derek Sloan », pour devenir premier ministre dans un pays où « on ne gagne plus des élections en faisant campagne sur des questions d’un autre siècle ». Reléguer dans un coin un tiers de son parti n’est pas une excellente tactique. Quant à faire « campagne sur des questions d’un autre siècle », peut-être que M. Léger trouve que l’avortement, par exemple, est une question d’un autre siècle. En quel sens ? Des dizaines de millions d’avortements ne sont-ils pas perpétrés dans le monde, dont 100 000 au Canada ? C’est donc une question actuelle. D’ailleurs, vous n’avez qu’à effleurer l’idée d’en limiter un tant soit peu l’accès pour déchaîner la fureur médiatique…
Au passage, je ne défends pas tellement ici M. Scheer, vu que je ne le dépeins pas comme un pro-vie très actif.
Maintenant, être pro-vie est-il un facteur déterminant pour vous faire perdre une élection ? Je n’en sais rien. Par contre, si nous nous conformons à la vision de Philippe Léger, jamais nous n'aurons effectivement un vrai pro-vie comme Premier ministre. Toujours est-il que Leslyn Lewis aurait pu remporter la direction du parti si plusieurs députés pro-vie n’avaient pas soutenu Erin O’Toole ou même Peter MacKay, pour la sempiternelle raison que nous avons besoin d’un chef capable de devenir Premier ministre. Ce n’est en tout cas pas directement pour une question d’avortement que Leslyn Lewis n’a pas reçu le vote de plusieurs pro-vie, mais pour une raison de « pragmatisme » dont la pertinence reste à démontrer.
Voici pourquoi seuls Derek Sloan et Leslyn Lewis peuvent défaire Trudeau
Derek Sloan, Leslyn Lewis et Justin Trudeau.
Adaptation d’une lettre de Jeff Gunnarson, président de Campaign Life Coalition
Si vous êtes membre du Parti conservateur du Canada (PCC), ou si vous avez des amis qui le sont, vous devriez lire ceci.
Dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada il faut avoir à l’esprit des points stratégiques cruciaux en matière de vote :
- élire un chef moral,
- faire avancer au mieux la cause pro-vie, pro-famille sur le long terme, et,
- battre Justin Trudeau aux prochaines élections.
C’est pourquoi nous vous présentons les deux seuls candidats pro-vie en tant que 1er et 2nd choix pour l’élection du chef. Nos explications sur les raisons pour lesquelles seuls Derek Sloan et Leslyn Lewis peuvent battre Trudeau suivent ci-dessous.
Meilleurs choix pour le bulletin de vote
Votez pour ces candidats pro-vie et pro-famille sans réserve en les mettant comme choix n° 1 et n° 2, dans l’ordre que vous préférez.
La classification de chacun de ces candidats est basée sur le nombre et la qualité des politiques socialement conservatrices proposées par eux, ainsi que sur le degré d’engagement de chacun sur les questions relatives à la vie et à la famille. Sloan a une avance dans ces critères, ce qui explique la note plus élevée (A+) qui lui est attribuée, mais Lewis qui a un A est également un bon choix.
Aucun autre candidat ne devrait être pris en compte pour figurer sur le bulletin de vote.
À ne pas supporter
Les autres candidats sont non supportables en raison de leur soutien à l’avortement, qui est un facteur d’exclusion.
Veuillez ne mettre aucunement leurs noms sur le bulletin de vote.
Chaque année, plus de 100 000 enfants sont tués avant leur naissance, et ni MacKay ni O’Toole ne sont prêts à les protéger. En mettant un de ces hommes en troisième ou en quatrième position, on enverrait le message à tous les politiciens canadiens qu’ils peuvent soutenir le meurtre de bébés in utero, tout en comptant sur les votes des pro-vie.
En outre, cela serait stratégiquement contre-productif à long terme pour notre cause, dans les années à venir. En refusant stratégiquement de soutenir les politiciens qui promeuvent et encouragent l’avortement, ou qui refusent d’agir pour mettre fin au massacre des enfants avant leur naissance, nous favoriserons les dirigeants plus courageux de l’avenir.
Lire la suiteÉchouer à imposer le silence aux conservateurs sociaux
Communiqué de presse de REAL Women of Canada — Photo : Shutterstock
Les journalistes ne cachent pas leur parti pris en faveur des torys rouges dans leurs reportages sur la course à la direction du Parti conservateur. Leur objectif est d’éliminer la vision sociale conservatrice au Canada, qu’ils trouvent détestable, voire déplorable. Ils considèrent avoir le droit d’éliminer un à un les candidats sociaux conservateurs dans la course à la direction du parti conservateur en détruisant leur crédibilité. Ils veulent que les cinq [grands] partis excluent les valeurs sociales traditionnelles de leurs politiques et ne représentent que les opinions socialistes de la gauche. Il en résulterait un affaiblissement notable de la démocratie.
Le chef conservateur Andrew Scheer a été poursuivi sans relâche par les médias qui ont souligné ses prétendus défauts, le plus flagrant étant ses convictions catholiques romaines sur lesquelles il a fondé ses opinions [personnelles — pour ce que ça veut dire...]* sur le mariage et l’avortement.
Le candidat à la direction du parti, Richard Décarie, a été attaqué pour avoir tenu une position particulière sur les attirances envers le même sexe, contraire aux opinions des militants LGBTQ. Les opinions de M. Décarie peuvent toutefois être étayées par des études scientifiques pertinentes.
Il est significatif que ces journalistes aient décidé que le fait de défiler à la Gay Pride de Toronto constituât un test décisif pour accéder à la direction d’un parti conservateur possédant de nombreuses politiques familiales établies démocratiquement. Pourquoi les médias ne se préoccupent-ils pas des autres parades culturelles des minorités, comme le populaire Festival Caribana qui a lieu chaque été à Toronto ? Pourquoi cette discrimination ?
Le Comité organisateur de l’élection du chef du Parti conservateur (COEC) a rejeté la candidature de M. Décarie sans donner de raison.
Jim Karahalios a été le prochain candidat à être ciblé, sa candidature a également été rejetée, sans raison. M. Karahalios a fait appel de ce rejet devant la Cour supérieure de l’Ontario, sa plaidoirie devant être entendue le 15 mai 2020.
Un autre candidat social conservateur, Leslyn Lewis, est une avocate noire, ce qui place les médias dans une position délicate, puisque toute critique à son égard pourrait être considérée comme sexiste, raciste ou misogyne. C’est pourquoi elle a été épargnée par les médias.
Lire la suiteL’étape des 1000 signatures et des 25 000$ de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : raulmorales/Pixabay
Le Parti conservateur du Canada est en effervescence depuis la démission de son chef Andrew Scheer, qui le remplacera ? Bientôt l’une des dates limites cruciales sera atteinte : le 27 février au plus tard, les aspirants candidats à la course à la chefferie devront avoir remis au parti 1000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Précisons que les 1000 signataires doivent en plus ou avoir renouvelé leur adhésion au parti depuis 21 jours avant la date butoir, ou être devenus membres depuis 21 jours avant la même date, soit le 6 février. On peut aider plusieurs candidats par les signatures, et il est important d’avoir plusieurs candidats pro-vie dans la course.
Jusqu’à maintenant, seulement 4 candidats ont vu leur candidature acceptée : Leslyn Lewis, Marilyn Gladu, Erin O’Toole et Peter MacKay.
Des 4 candidats approuvés jusqu’à ce point (car il y a d’autres étapes), Leslyn Lewis est le meilleur. Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Par ailleurs Mme Lewis est appuyée par Campaign Life Coalition (CLC), organisme pro-vie aux définitions sévères sur la question de l’avortement, on peut donc être sûr qu’elle a un bon fond moral. Cependant, elle essaierait de tenir une position centrale afin d’attirer le plus de votes possible au sein du parti, ce qui veut sans doute dire qu’elle serait favorable à des projets de loi contre l’avortement, le « mariage gay », ou du moins neutre sur ses questions. Jusqu’à maintenant, elle a décliné toute entrevue avec un des gros médias canadiens. Si vous voulez aider Mme Lewis, allez ici.
De Marylin Gladu, il ne sera pas nécessaire de dire plus que ceci : elle est pro-avortement, pro-LGBT et elle marchera à la parade gay du 28 juin, jour suivant celui de l’élection du chef du parti. Autrement, selon LifeSiteNews, « Mme Gladu a également déclaré qu’elle soutiendrait les projets de loi d’initiative parlementaire qui “restreindraient l’avortement” ».
Quant à Erin O’Toole (qui a copié le slogan « Vrai bleu » de Richard Décarie, pro-vie et aspirant candidat, en affichant un « True Blue Leadership » sur son site de campagne), lui aussi est pro-avortement, pro-LGBT, et marcherait bien à la parade gay, si ce n’était que les policiers en uniformes ne sont pas autorisés à parader avec le reste de la bande !
Et Peter MacKay, qui a siégé à plusieurs ministères et qui a été promu meilleur candidat par les médias et les potentats, est pro-avortement et pro-etc., et mènerait la course d’après un récent sondage. Avoir Peter MacKay à la tête du parti en ferait un autre Parti libéral d’après Richard Décarie, ainsi que de l’avis du pourtant « progressiste » Erin O’Toole, qui estime que M. Mackay transformerait le Parti conservateur en « Parti libéral rose » (Liberal-party lite). M. MacKay d’ailleurs dénigre les convictions dites conservatrices, selon LifesiteNews : « Le candidat MacKay a déclaré après l’élection [fédérale 2019] que les opinions socialement conservatrices du chef Andrew Scheer pendaient au cou de celui-ci comme un “albatros puant”. »
D’autres candidats ne s’étant pas encore qualifiés pour entrer officiellement dans la course se sont annoncés, travaillant cette tâche colossale que de ramasser les 1000 premières signatures et les premiers 25 000 $, ayant affiché ou non un site internet de campagne. Je ne retiendrais des divers concurrents que les 3 suivants : Richard Décarie, Derek Sloan et Jim Karahalios.
Lire la suitePour Pierre Poilievre, éventuel candidat à l’investiture du Parti conservateur du Canada, « le mariage gay est un succès »
Pierre Poilievre, député conservateur dans la circonscription fédérale ontarienne de Carleton, ex-ministre fédéral des Ressources humaines et du Développement social et éventuel candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée — côtés flous rajoutés) : Manning Centre/Flickr/Wikimedia Commons
Pierre Poilievre, député du Parti conservateur dans la circonscription ontarienne de Carleton et ancien ministre fédéral des Ressources humaines et du Développement social, est sur le point de se jeter dans la course à l’investiture du parti. D’après La Presse :
Même s’il n’est pas encore officiellement candidat dans la course à la direction du Parti conservateur, le député Pierre Poilievre tient à ce que son parti tourne rapidement la page sur les questions sociales comme les mariages gais et l’avortement – des enjeux qui ont fait dérailler la campagne des conservateurs aux dernières élections.
Il est possible que les enjeux de l’avortement et du « mariage gay » aient sabordé la campagne des conservateurs lors des élections fédérales de 2019, mais dans quel sens, par opposition à ceux-ci, par leur approbation négative ou à cause d’une position floue à leur sujet ? Toujours est-il que M. Poilievre s’annonce en hissant un pavillon plutôt rouge que bleu.
Répondant aux questions du journaliste de La Presse, il a révélé ses positions politiques par rapport aux questions de l’avortement et de la reconnaissance officielle de l’État des paires de même sexe :
Lire la suite« Je suis favorable aux mariages gais. Point final. J’ai voté contre il y a 15 ans. Mais j’ai beaucoup appris, comme des millions et des millions de gens partout au Canada et à travers le monde. Je constate que le mariage gai est un succès. L’institution du mariage doit être ouverte à tous les citoyens, peu importe leur orientation sexuelle », affirme d’emblée le volubile député dans une entrevue à La Presse.
Et sur l’avortement, il déclare qu’un éventuel gouvernement conservateur qu’il dirigerait ne présenterait jamais un projet de loi sur cet enjeu. Mais il irait plus loin en s’assurant qu’aucun projet de moi [sic — dans le contexte du texte cela devrait être « projet de loi »], même privé, ne soit adopté non plus.
« C’est ma position », a-t-il affirmé.
Un pro-vie pourrait-il prendre la tête du Parti conservateur du Canada ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : freepik
Mise à jour (7 janvier 2019) : Je viens d'apprendre que Richard Décarie, pro-vie québécois et ancien conseillé de Stephen Harper, songe à participer à la course à la chefferie du Parti conservateur, selon Alec Castonguay, journaliste :
La démission d’Andrew Scheer ayant laissé la place de chef du Parti conservateur vacante, une question importante se pose, qui remplira cette fonction ? Serait-il possible qu’un pro-vie prenne la direction du parti quand le chef précédent, qui portait bon gré, mal gré l’étiquette redoutable d’« anti-choix » (c’est l’un des noms grotesques dont les pro-avortement nous affublent, nous autres pro-vie), a manqué de peu le titre de Premier ministre auquel les troupes conservatrices s’attendaient avec tant d’espoir de lui voir échoir.
Encore faudrait-il savoir si Andrew Scheer et son parti se sont retrouvés avec 121 sièges à la Chambre des communes (ce qui fait 22 de plus que ce qu’ils avaient précédemment), en tant qu’opposition face à un gouvernement libéral minoritaire, parce qu’il n’était pas assez pro-vie, parce qu’il était trop pro-vie ou parce qu’il voulait cacher le fait qu’il a des convictions pro-vie ? Peut-être que ce n’est en fait rien de tout cela ou un mélange.
Toujours est-il que divers aspirants à la direction du parti se sont annoncés, et que d’autres sont probables ou même inconnus comme le veut la rumeur, selon The Interim :
Lire la suiteJusqu’à présent, deux personnes ont admis s’intéresser à la course : l’ancien ministre Peter MacKay et l’actuel député Erin O’Toole. L’ex-Premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, le ministre des Transports de l’Ontario, Caroline Mulroney, et l’ancien député Brad Trost nient tout intérêt à se présenter. L’ancien chef intérimaire Rona Ambrose a reçu l’appui public de personnes comme Wall et le Premier ministre d’Alberta Jason Kenney ; Mme Ambrose demeure muette sur ses intentions.
Les candidats potentiels ne manquent pas et les médias rapportent que le Premier ministre d'Ontario, Doug Ford, le ministre des Finances d’Ontario, Rod Phillips, et les députés Pierre Poilievre et Gérard Deltell envisagent tous de concourir.
Il y a de nombreuses conjectures sur la possibilité que Mark Mulroney, vice-président de la banque de financement et d’investissement de la Banque Scotia, le député Michelle Rempel Garner et l’ancien député Lisa Raitt se présentent.
Il y a eu un mouvement sur Twitter promouvant l’idée d’une femme-chef, à savoir Ambrose, Rempel Garner ou Raitt. Il y a également eu une campagne préconisant que seuls ceux qui ont défilé ou qui promettent de défiler dans un défilé de la fierté puissent être pris en considération.
Campaign Life Coalition salue la démission de Scheer, espère que son remplaçant soit solidement pro-vie et pro-famille
Toronto, le 12 décembre 2019 — Campaign Life Coalition accueille positivement l’annonce d’Andrew Scheer qu’il quittera ses fonctions de chef du Parti conservateur. La CLC croit que les conservateurs ont perdu les élections parce qu’Andrew Scheer a trahi la base socialement conservatrice du Parti et s’est essentiellement présenté comme défendant une plate-forme socialement libérale, étouffant ainsi la base socialement conservatrice du parti suffisamment pour arracher la défaite aux mâchoires de la victoire. Scheer a abandonné ses principes socialement conservateurs en tant que leader et a promis de « s’assurer » que ses membres pro-vie du caucus ne soient pas en mesure de faire avancer la question, et qu’il continuerait la politique de Trudeau de financer les avortements à l’étranger avec l’argent des contribuables.
« Nous avons entendu de nombreux partisans qui cherchaient des alternatives aux conservateurs ou qui restaient à la maison les jours d’élection parce qu’ils étaient mécontents d’Andrew Scheer en tant que chef », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition. « Alors que de nombreux médias disent que les conservateurs étaient limités à leur base, nous croyons que beaucoup plus de Canadiens pro-vie, pro-famille et religieux auraient voté conservateur si le chef et le parti leur avaient donné une vraie raison, autre qui ne soit pas «pas Justin Trudeau». La position mal articulée et clairement inconfortable de Scheer de prétendre être personnellement pro-vie tout en promettant de ne pas toucher à la question a heurté sa base socialement conservatrice, a troublé beaucoup de gens et a été considérée comme hypocrite.
La CLC a hâte d’encourager ses partisans à s’impliquer dans la course à la direction du Parti conservateur. En 2017, plus de 11 000 partisans de la CLC sont devenus membres du parti pendant la course à la direction. Nous espérons tirer parti de cet impact dans la campagne s’il y a un candidat fièrement pro-vie et pro-famille qui se présente pour le leadership.
La question qui hante Andrew Scheer
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada et chef de l'opposition à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Andrew Scheer/Flickr
Après la défaite des dernières élections, le Parti conservateur du Canada a tenu sa première réunion du caucus. Après cela, il se fit poser une question embarrassante pour un politicien qui veut se faire bien voir dans notre Canada décadent. Selon MacLeans :
Et quelle a été la question posée à Scheer ?
« Croyez-vous qu'être gay soit un péché ? »
[...]
« Mon opinion personnelle est que je respecte les droits de chaque Canadien », a répondu Scheer sur la question du péché gay. C'était donc un « oui », étant donné que les deux points ne sont pas incompatibles entre eux. Qui sait ? Je suppose qu'il va falloir continuer à deviner.
Dans la même occasion ou dans une autre, MacLeans ne le précise pas, Andrew Scheer aurait même fait une déclaration plus explicite :
Un Andrew Scheer qui a dit quelque chose comme « étant donné mon éducation catholique, je trouve cette conversation personnellement difficile, mais je veux rassurer tous les Canadiens que, quelle que soit leur sexualité, je défendrai toujours leurs droits quoi qu'il arrive » obtiendrait au moins des points brownie pour leur authenticité. Mais même dans ce cas, Mais même comme cela, ça ne fera probablement que tomber à plat.
Pourtant, Il est évident qu’Andrew Scheer croit qu’être gay est un péché, si, dans la question, la définition d'être gay c’est entretenir des relations sodomites, l’un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel.
Cependant, la réponse d’Andrew Scheer reste ambiguë, vue qu’il ne précise pas si la sodomie fait partie des droits des Canadiens qu’il protège. Normalement, pour un catholique au regard de la vérité, un péché n’est jamais un droit, et même s’il dit que « quelle que soit leur sexualité, je défendrai toujours leurs droits quoi qu'il arrive », l’ambiguïté demeure puisque même les personnes qui pèchent ont encore des droits, dont celui d’arrêter de pécher. Aussi, il peut légitimement défendre les droits de tous les Canadiens, même de ceux dont il est particulièrement question ici.
Mais une réponse publique amphibologique devant une telle question peut être cause de scandale, on pourrait croire qu’Andrew Scheer pense qu’il bon de protéger la possibilité de poser des actes mauvais, et c’est peut-être ce qu’il pense, question que je ne puis trancher.
Le fait est, d’après MacLeans, que si Andrew Scheer ne répond pas clairement à la question « Croyez-vous qu'être gay soit un péché ? » et de préférence par « non », elle reviendra constamment sur le tapis, l’auteur de l’article affirmant que les gays et les gens qui n’ont rien contre eux n’entendront pas ou ne croiront pas le message de paix d’Andrew Scheer ; le Canada du 21e siècle ne serait pas propice aux politiciens qui ne sont pas fervemment en faveur de la contre nature.