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Des parents refusent d’avorter un bébé « miracle » ; maintenant, c’est un garçon en santé de six ans


L’enfant sur la photo n’est pas Kaito Kryvenchuck.

Par Mark Hodges — traduit par Campagne Québec-Vie

Toronto, Canada, 3 janvier 2018 (LifeSiteNews) — Les experts médicaux insistaient pour dire que l’avortement était la seule option pour Kaito Kryvenchuk, qui était horriblement déformé.

Une échographie à 17 semaines avait révélé qu’il avait une énorme tumeur, plus grosse que sa tête, attachée à son cou et à sa mâchoire, jusqu’à son oreille. Il semblait vraiment avoir deux têtes.

Non seulement la tumeur bénigne menaçait la vie de Kaito à cause de sa taille, mais les incapacités qui en résulteraient étaient imprédictibles. La masse était si grosse que le garçon n’aurait pas été capable de respirer. Seulement un bébé sur 50 000 avec une tumeur semblable survit.

Les obstétriciens disaient que les hôpitaux canadiens ne pratiquent simplement pas de tels accouchements. Les médecins avaient dit aux parents de Kaito, Charles et Tamami, que la meilleure chose à faire, la plus compatissante, était de l’avorter et d’essayer à nouveau d’avoir un enfant viable.

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« Nous étions submergés d’émotions », a confié Charles, plus tard. « Que pouvez-vous dire quand on vous dit que votre bébé doit être avorté ? »

Or, comme le journal Toronto Star l’a joyeusement communiqué, le couple a décidé de donner une chance à son garçon.

D’abord, Charles et son épouse ont dit « non » à l’avortement.

« Nous avons jugé que nous ne pourrions pas vivre avec nous-mêmes si nous interrompions la vie que nous avions créée, ne sachant pas si nous avorterions un bébé qui se serait bien porté », a raconté Charles. Tamami était d’accord.

Deuxièmement, ils ont donné un prénom à leur tout petit garçon, afin de personnaliser « quelqu’un pour qui combattre ». Le couple a choisi le nom « Kaito », ce qui signifie « guerrier puissant » en japonais.

Charles a commencé à faire des recherches sur les tératomes cervicaux. Il a découvert des informations provenant de l’Hôpital pour enfants de Boston (Boston Children’s Hospital), selon lesquelles l’accouchement était possible si les chirurgiens utilisaient une procédure spéciale, rare, que l’on appelle EXIT (Ex Utero Intrapartum Treatment), c’est-à-dire traitement intrapartum ex utero. La procédure consiste en une césarienne, où l’on attend avant de couper le cordon ombilical, afin que le bébé reçoive de l’oxygène, que le médecin ait ouvert des voies respiratoires de remplacement.

Le personnel de l’Hôpital Mont Sinaï de Toronto a accepté de tenter l’opération chirurgicale EXIT pour l’accouchement. Plus d’une douzaine de spécialistes de l’Hôpital pour les enfants malades, en face de l’Hôpital Mont Sinaï, sur l’avenue University, se sont joints à l’équipe pour retirer la tumeur de Kaito. Le 5 août 2011, l’Hôpital Mont Sinaï a réussi la mise au monde de Kaito. Le chef du département de néonatalogie de l’hôpital, Dr Greg Ryan, a rapidement créé une voie respiratoire de remplacement par la trachée de Kaito. Toute cette délicate procédure a duré seulement sept minutes, de l’accouchement de Kaito jusqu’à ce qu’il puisse respirer et que son cordon ombilical soit clampé.

Quelques jours plus tard, les médecins de l’Hôpital pour les enfants malades ont opéré Kaito pour lui enlever son énorme tumeur.

L’intervention chirurgicale, menée par le Dr Paolo Campisi, a pris six heures, sous une tension très intense, pour sauver le garçon de sept livres et demie (3,40 kg).

La tumeur pesait une livre et demie (0,68 kg), c’est-à-dire vingt pour cent de la masse totale du corps de Kaito.

« Les risques principaux étaient les pertes sanguines et les dommages aux nerfs », a expliqué le Dr Campisi.

Les spécialistes ont ligaturé chacune des minuscules veines de Kaito, « une par une » ; des oto-rhino-laryngologistes, des chirurgiens plastiques, un neurologue, des anesthésistes et des infirmières ont œuvré pour extraire l’excroissance. Campisi a ajouté que l’opération était « très minutieuse ». Des chirurgiens plastiques ont aussi reconstruit le lobe d’oreille de Kaito.

Kaito et tous les spécialistes sont sortis indemnes de l’opération. Le journal Toronto Star a qualifié Kaito de « miracle de l’avenue University ».

Aujourd’hui, Kaito est un petit garçon de six ans, actif, en pleine santé et très heureux.

« Il court très vite, il raffole des mathématiques et des jeux, il aime beaucoup être compétitif », dit son père, très fier.

Le seul témoin visible de l’épreuve qui était une question de vie ou de mort pour Kaito est une cicatrice et le manque d’expression faciale du côté gauche de son visage, qui rend son sourire asymétrique et son œil incapable de fermer complètement. Le garçon de première année est retourné trois fois à l’Hôpital pour les enfants malades pour améliorer les muscles de sa joue gauche avec du tissu prélevé de sa cuisse et de sa jambe, ainsi que des vaisseaux sanguins de son bras.

Les parents de Kaito disent que les épreuves douloureuses de leur enfant lui ont inculqué un fort sens de l’empathie. Charles décrit son garçon comme étant le premier à réconforter ses pairs.

« Il se soucie des autres enfants », dit Tamami.

Emma McIntosh et Valerie Hauch, du journal Toronto Star, affirment que les parents de Kaito sont profondément reconnaissants envers l’Hôpital Mont Sinaï et l’Hôpital pour les enfants malades, mais que l’objet de leur fierté et de leur joie est Kaito lui-même.

« C’est lui, le champion, c’est lui qui s’est battu pour parvenir à terme, c’est lui qui s’est battu après l’opération pour rester vivant… il a combattu, combattu et combattu [...] » a dit Charles, rayonnant.

« Je ne peux pas imaginer la vie sans lui », a-t-il ajouté.

La seule chose inexacte dans le reportage inspirant du Toronto Star sur l’épreuve de Kaito est une déclaration qu’en tant que bébé à naître, « Kaito Kryvenchuk a failli ne pas exister », car il aurait pu être avorté. (Comme si uniquement les personnes visibles en dehors de l’utérus existent réellement.) Les personnes pro-vie sont plus avisées que cela.

Kaito est certainement à la hauteur de son prénom, « guerrier puissant ». Et dans ce cas-ci, l’Hôpital Mont Sinaï de Toronto, nommé en l’honneur de l’endroit où Dieu Tout-puissant a révélé sa gloire, est à la hauteur de son nom.



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