Nous avons exclu l’avortement et notre fils Edmund est une bénédiction et une source d’inspiration
Par Anna Denny (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Anna Denny
Le 10 février 2022, mon mari et moi avons appris que notre bébé de 13 semaines avait 5 % de chances de survie en raison d’un hygroma kystique, une accumulation de liquide que l’on trouve le plus souvent à l’arrière du cou d’un bébé in utero.
Les hygromas kystiques sont souvent associés à des anomalies chromosomiques, et comme nous avons perdu un bébé à cause d’un hygroma kystique en 2019, nous avons eu l’impression de revivre un horrible cauchemar. On nous a donné un pronostic très sombre et on nous a immédiatement dit que l’avortement était une option, mais nous savions que ce bébé avait une valeur infinie indépendamment des anomalies possibles.
Nous avons été envoyés chez un médecin spécialisé dans les risques élevés, qui a été une véritable lumière tout au long de ma grossesse. Ayant lui-même 12 enfants, il comprenait la valeur de notre bébé et n’a jamais considéré notre situation comme une cause perdue. Il a programmé des échographies constantes pour vérifier le bien-être de notre bébé et nous a toujours fait savoir qu’il était disponible pour nous à tout moment.
Nous avons rapidement appris que nos trois filles allaient avoir un petit frère, mais nous avons également découvert que notre petit garçon souffrait d’une malformation cardiaque congénitale appelée ventricule droit à double sortie, ainsi que de possibles malformations cérébrales. Comme nous avions renoncé à une amniocentèse ou à tout autre test génétique invasif, nous ne savions pas exactement quel type de diagnostic aurait notre petit Edmond, ni s’il survivrait à la grossesse, et encore moins à la naissance elle-même.
Lire la suiteLes médecins ont dit que Mia ne survivrait pas à sa naissance et poussait sa mère à avorter : elle a maintenant un an
Sarah Forster et sa fille Mia.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une mère de famille britannique, Sarah Forster, n’a pas cédé lorsque ses médecins l’ont poussée à avorter sa fille à naître, Mia.
Bien qu’ils lui aient dit que Mia était atteinte du syndrome de Dandy-Walker, un trouble cérébral rare, et qu’elle ne survivrait probablement pas à la naissance, Sarah Forster est restée fermement convaincue que sa fille méritait une chance de vivre.
« Je ne pouvais pas imaginer quelque chose de pire que de ne pas donner à Mia la vie à laquelle elle avait droit. Tout n’est pas si sombre », a déclaré la mère de Barrow, en Angleterre, au Mail.
Selon l’article, Mme Forster et le père de Mia, Rob Morgan, ont appris l’état de santé de leur fille lors d’une échographie à 19 semaines. Les médecins ont annoncé à la famille que leur fille était atteinte du syndrome de Dandy-Walker, une malformation cérébrale congénitale qui se traduit par une accumulation excessive de liquide dans le cerveau, des kystes et un crâne élargi.
Selon Mme Forster, cette maladie est si rare que la famille n’a pas reçu beaucoup d’informations à son sujet ni de soutien. Au lieu de cela, les médecins lui ont conseillé de se faire avorter.
« Les médecins nous ont dit que l’avortement serait la meilleure solution pour Mia, mais cela n’a jamais été une option pour nous. Nous avons toujours voulu lui donner une chance de vivre », se souvient-elle.
Les parents dont les bébés à naître présentent des signes de handicap se sentent souvent poussés à avorter, même pour des problèmes mineurs et corrigibles comme une fente labiale. Dans certains pays, le taux d’avortement des enfants à naître dont le test de dépistage du syndrome de Down est positif peut atteindre 100 %. Cependant, une nouvelle enquête du New York Times a révélé que les tests prénataux non invasifs ne sont pas aussi précis qu’on le prétend.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis rejette la demande de l’hôpital de débrancher la jeune Tinslee Lewis
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : AJEL/Pixabay
L’affaire de Tinslee Lewis, une jeune enfant de presque deux ans ayant une anomalie cardiaque rare, connaît un dénouement heureux ; la Cour suprême des États-Unis rejette la requête de l’hôpital texan qui voulait retirer traitements et soutiens vitaux à Tinslee, renvoyant donc l’affaire au tribunal inférieur qui avait désapprouvé l’hôpital, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême des États-Unis a rejeté une requête préliminaire du Cook Children’s Medical Center visant à débrancher [la ventilation de] bébé Tinslee Lewis contre la volonté de sa mère. Le combat de bébé Tinslee pour sa vie a commencé en novembre 2019 lorsque l’hôpital de Fort Worth a décidé de mettre fin à la vie de l’enfant contre la volonté de sa mère en vertu de la mortelle 10-Day Rule du Texas. Son procès a porté un coup sérieux à cette loi contre la vie dans une cour d’appel du Texas, et le Cook Children’s a cherché à faire annuler la décision. Depuis, tous les tribunaux supérieurs, y compris la Cour suprême des États-Unis, ont empêché l’hôpital de supprimer le traitement de survie de Tinslee, malgré l’objection de sa mère.
La décision contre la 10-Day Rule est toujours valide, et l’affaire va maintenant être renvoyée devant la juridiction inférieure pour un jugement final sur le fond de l’affaire.
Le « Règlement des 10 jours » pourrait ainsi être déclaré inconstitutionnel, mettant fin à de semblables situations.
Les cas d’adolescentes qui croient être « garçons » montent en flèche en Suède
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image : geralt/Pixabay
28 février 2020 (LifeSiteNews) — Ces chiffres sont tout simplement stupéfiants : selon le Conseil suédois de la santé et de la protection sociale, on a enregistré une hausse de 1 500 % des diagnostics de dysphorie de genre — des filles croyant être garçons — parmi les adolescentes entre 13 et 17 ans. Selon le Guardian, cette augmentation des chiffres reflète un changement de l’opinion publique sur le transgenrisme qui a rendu beaucoup de gens plus ouverts à l’idée de permettre aux jeunes de subir une opération de « réassignation de genre ».
Selon les critiques, cette hausse a été énormément accentuée par le fait qu’en 2018, sous la pression des militants LGBT, le gouvernement suédois a introduit un projet de loi qui éliminerait la nécessité du consentement parental, réduirait l’âge minimum pour les opérations de « changement de sexe » de 18 à 15 ans et, dans certains cas, permettrait à des enfants encore plus jeunes de transiter. En réponse, certains professionnels de la santé — dont un prestigieux psychiatre — ont averti que mener l’opération soi-disant de changement de sexe sur des enfants était, en substance, une expérience aux conséquences inconnues.
La Suède n’est pas le seul pays à avoir connu une augmentation soudaine du nombre d’enfants et d’adolescents — principalement des filles — s’identifiant comme membres de l’autre sexe. En dix ans, le Royaume-Uni a connu une augmentation de 4 000 % du nombre d’enfants souhaitant « changer » de sexe, passant de 97 en 2008 à 2 510 en 2017-2018. Le même phénomène se produit au Canada, aux États-Unis et en Australie. Certains experts ont déjà souligné que le transgenrisme fonctionnait comme une contagion sociale, mais les militants LGBT insistent sur le fait qu’il y a toujours eu des milliers et des milliers d’enfants nés dans le mauvais corps, qui doivent devenir des patients médicaux à vie et subir des traitements hormonaux et des opérations sans fin.
Il y a eu au moins une certaine réaction dans les médias suédois, notamment un documentaire télévisé mettant en lumière un homme qui regrette sa transition et se concentrant sur l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm, qui a été décrié pour avoir « transitionné » des mineurs à la hâte, et qui a même pratiqué des doubles mastectomies sur des filles de 14 ans seulement. En outre, notait le Guardian, des histoires tragiques ont commencé à faire surface.
Au même moment, le magazine Filter a présenté le cas de Jennifer Ring, une femme transsexuelle de 32 ans qui s’est pendue quatre ans après son opération. Un expert en psychose, à qui son père, Avi Ring, a montré son journal médical, a déclaré qu’elle avait montré des signes évidents de psychose au moment où elle a cherché à se faire soigner pour la première fois pour la dysphorie de genre. En effet, la première clinique à laquelle elle s’était adressée avait refusé de la traiter, invoquant des signes de symptômes de schizophrénie et l’absence d’antécédents de dysphorie de genre. Mais l’équipe de Karolinska est allée de l’avant. « Karolinska ne renvoie personne ; pratiquement 100 % des patients obtiennent leur changement de sexe », affirmait Ring.
En réponse à ces réactions, le gouvernement suédois a reporté le projet de loi abaissant l’âge minimum pour l’opération de « changement de sexe » et a demandé au Conseil de la santé et de la protection sociale de réexaminer les données à la lumière des récentes critiques. Le rapport du Conseil devrait être publié le 21 mars et, dans l’intervalle, l’Agence d’évaluation des technologies de la santé suédoise a été chargée par le gouvernement d’examiner les raisons pour lesquelles tant d’adolescentes souffrent de dysphorie de genre. Parmi les adolescentes qui ont déclaré souffrir de dysphorie de genre, 15,2 % ont déclaré être autistes, 28,9 % ont déclaré être dépressives, 19,4 % ont déclaré être atteintes de TDAH et 32,4 % ont une forme ou une autre de trouble d’anxiété.
À mettre au crédit du Guardian, il a souligné le fait que les critiques sont maintenant plus fortes et plus nombreuses, citant l’expérience de plusieurs détransitionnistes et les avis d’un certain nombre d’experts invitant à la prudence. Depuis plusieurs années, les pays se sont précipités tête baissée dans cette vaste expérience sociale à l’instigation du mouvement LGBT, ignorant les appels à la retenue, diabolisant comme « transphobe » quiconque tentait de critiquer les « changements de sexe » ou l’hormonothérapie destinés aux mineurs, et déclarant que les féministes et les militants homosexuels qui avaient aussi des préoccupations étaient aussi des fanatiques. Il semble que l’ampleur de cette expérimentation et le nombre croissant de voix offrant une alternative, et contant leur expérience — souvent tragique — du mouvement transgenre, obligent aujourd’hui les gens à s’arrêter et à réfléchir à ce qu’implique ce que nous faisons.
Pour le bien de milliers d’adolescents et d’adolescentes qui ont été emportés par ce phénomène social, je l’espère vraiment.
Les médecins disaient que Delilah ne survivrait pas : elle est née bien vivante
Delilah.
Par Victoria Clarizio (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie :
Lorsque la fille de Tara et Brian, Delilah, est née le 20 novembre 2019, ils s’attendaient à n’avoir que peu de temps avec leur fille nouveau-née. Au lieu de cela, ils ont pu ramener leur bébé miracle à la maison pour l’Action de grâce.
Delilah se fit diagnostiquer, lors d’un examen prénatal, de dysplasie squelettique et de nanisme. Ses parents se firent dire qu’elle ne survivrait pas très longtemps après sa naissance, si elle survivait à la grossesse. De nombreux parents se trouvant dans cette situation sont incités à avorter ou se font donner l’impression que la situation est désespérée.
Tara et Brian firent appel au Sufficient Grace Ministries, dont la mission est d’offrir « un soutien en soins palliatifs périnataux aux familles recevant un diagnostic d’espérance de vie limitée pendant la grossesse et du soutien pour ceux qui vivent la perte d’un bébé au cours d’une grossesse ». Ce ministère réconforte les parents endeuillés et les aide à passer le mieux le temps qu’ils peuvent avoir avec leur enfant. Les parents sont accompagnés avant, pendant et après la naissance. L’un des services gratuits offerts par SGM est la photographie, de sorte que Tara et Brian ont pu faire une séance photo avant la naissance de Delilah. Les accompagnants en périnatalité de SGM ont également soutenu les parents fatigués le jour de la naissance de Delilah.
Tout était là pour aider le couple dans les imprévus, y compris une césarienne.
À la surprise générale, Delilah est née sonore et active. Tara avait fait une couverture et des habits pour sa fille, qu’elle habilla et enveloppa soigneusement. Delilah a rencontré ses frères et sœurs et une photographe de SGM était là pour capturer chaque instant. Ils voulaient savourer ce qu’ils pensaient être leurs seules heures avec elle.
Sufficient Grace Ministries a partagé une partie de l’histoire de la naissance de Delilah sur Facebook, avec la permission de ses parents :
Delilah a passé son premier jour et les suivants, défiant les probabilités. Elle a été allaitée [...] a pleuré à grands cris, poussés par des poumons vigoureux. Ses parents sont maintenant à la maison avec elle et traversent la vie avec ce miracle écrasant et inattendu de l’Action de grâce.
Nous nous réjouissons avec eux de la vie miraculeuse et précieuse de la belle Delilah ! Nous sommes témoins de toutes sortes de miracles de ce côté-ci du ciel... et nous célébrons chaque vie, aussi brève soit-elle. Mais, parfois, c’est un vrai don inattendu de temps avec nos tout-petits que nous recevons. Parfois, les bébés défient les probabilités, malgré un mauvais diagnostic. Joignez-vous à nous pour prier pour la santé de Delilah et pour que ses parents aient paix et sagesse, alors qu’ils font face à de nombreux rendez-vous chez le médecin pendant que tout le monde découvre la meilleure façon de prendre soin de leur petite fille miracle. Si vous dites une prière, s’il vous plaît laissez savoir que vous priez et du pays duquel vous le faite afin que la famille de Delilah puisse être encouragée de ce que Bébé Delilah soit couverte de prières du monde entier !
Delilah a survécu contre toutes attentes. On a découvert qu’elle souffrait d’ostéogenèse imparfaite de type 3, ce qui entraîne une disposition aux fractures. Malgré cela, elle est plus forte que prévu depuis sa naissance. Elle a pu être allaitée et est rentrée chez elle dans les deux semaines qui ont suivi sa naissance. La survie miraculeuse de Delilah a donné à ses parents force et espoir alors qu’ils vont de l’avant pour disposer des soins dont elle aura besoin.
Une famille s’oppose à l'hôpital qui tente de débrancher leur bébé
Tinslee Lewis.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
La famille d'une petite fille sous soutien vital a obtenu une injonction temporaire contre l'hôpital qui prévoyait de retirer son soutien vital.
La famille de Tinslee Lewis, âgée de neuf mois, se bat pour maintenir son support vital alors que les médecins du Cook Children's Medical Center de Fort Worth ont engagé la Procédure des 10 jours (10-Day Rule), leur permettant de mettre fin au soutien vital de la petite fille contre la volonté de la famille qui veut continuer ses soins. La Procédure des 10 jours du Texas donne aux familles seulement 10 jours pour trouver un nouvel hôpital afin de soigner le patient avant que l'hôpital n'enlève le soutien vital. Tinslee devait se faire enlever le support vital à 15 heures dimanche, mais le même jour, la famille a appris que le juge de district du comté de Tarrant, Alex Kim, leur avait accordé une injonction temporaire contre l'hôpital, d'après The Blaze.
« C'est une combattante », disait de sa fille Trinity Lews, la mère de Tinslee. « Elle a traversé tant de choses. »
Tinslee est née prématurément et a été diagnostiquée d'une anomalie cardiaque rare appelée anomalie d'Ebstein. Elle a besoin d'une aide respiratoire.
« Nous demandons simplement l'occasion de donner à Tinslee une chance de se battre », déclara Tye Brown, cousin de Trinity Lewis.
Les responsables de Cook Children's sont d'avis que Tinslee souffre et que rien ne peut être fait pour l'aider. Le porte-parole de l'hôpital, Winifred King, a déclaré : « Bien que nous croyons que la vie de chaque enfant soit sacrée, nous croyons aussi qu'aucun enfant ne devrait être condamné à une vie de douleur ». Cela indique qu'il y a peut-être de l'espoir pour Tinslee, mais parce qu'elle a des problèmes de santé et qu'elle pourrait ressentir un certain niveau de douleur, les médecins du Cook Children's semblent avoir déterminé qu'elle serait mieux morte.
Le directeur du conseil d'administration du Texas Right to Life, Rich DeOttee, a qualifié la Procédure des 10 jours du Texas d'« une des pires lois du pays ». « Avec cette Procédure des 10 jours, les criminels condamnés à mort ont plus de droits que les patients des hôpitaux du Texas. » Texas Right to Life travaille en étroite collaboration avec la famille de Tinslee, notamment en leur fournissant un avocat.
Cook's Children est empêché de retirer le soutien vital de Tinslee jusqu'au 23 novembre. La famille a maintenant jusqu'au 22 novembre pour déménager Tinslee dans un autre établissement qui est prêt à la soigner ou Cook's Children la laissera mourir.
Les médecins sauvent un bébé à trois jambes après que sa mère eût refusé de l’avorter
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
Moscou, le 14 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Une mère russe a vu sa foi récompensée après la naissance en 2018 d’un enfant qu’elle a refusé d’avorter malgré ses graves malformations, dont une jambe de plus [...] qui, croit-on, viendrait d’un jumeau mort beaucoup plus tôt dans sa grossesse.
Ce cas n’a pas été rendu public jusqu’à présent. Le Daily Mail a rapporté qu’un examen de routine a révélé que le petit garçon de cette femme, dont l’identité n’est pas divulguée, avait une troisième jambe (qui elle-même avait deux talons), et deux [...] systèmes urinaires. Elle a refusé de s’en faire avorter et a accouché en juillet 2018.
Le garçon a ensuite subi une série d’interventions chirurgicales pour résoudre tous ses problèmes, dont une opération d’urgence pour permettre la dernière étape de la fonction digestive, l’ablation de sa jambe mitoyenne un mois plus tard, et l’ablation [...] de son organe urinaire en trop en février 2019.
En date du 12 octobre 2019, le bébé a encore besoin d’une autre opération [...] mais son pronostic de vie normale est positif.
« Le garçon est âgé de 14 mois maintenant », a déclaré au Daily Mail une source anonyme au sein du département de la santé de Moscou. « Il marche et regarde autour de lui le monde. Il est curieux. »
Les interventions chirurgicales ont été réalisées par le chirurgien pédiatrique Yury Sokolov, âgé de 55 ans, et le Dr Evgenia Kartseva à l’hôpital pour enfants Saint Vladimir de Moscou.
Tafida, âgée de cinq ans, est autorisée à vivre
Tafida Raqueeb.
Par la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie
Tafida Raqeeb, âgée de cinq ans, peut être emmenée en Italie pour y être soignée par ses parents, a déclaré un tribunal aujourd’hui.
Le SPUC a qualifié cette décision de « victoire pour la vie humaine et la justice ». Cette poignante affaire a été une bataille acharnée entre les parents de Tafida qui veulent emmener leur enfant très malade dans un hôpital en Italie, où les médecins continueront à assurer le support vital de l’enfant, et le Barts Health NHS Trust, qui prétend que le retrait du système de support vital est dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Déconsidérer la vie
Réagissant à cette nouvelle, le Dr Anthony McCarthy, directeur de la recherche du SPUC, a déclaré : « Nous sommes de tout cœur avec Tafida et ses parents, dont la fille a été autorisée à vivre. La décision de la cour envoie un message important aux médecins du Royal London Hospital, à savoir que leur vision de la vie de Tafida était erronée. Il a toujours été clair que la ventilation et le transfert de Tafida en Italie n’auraient pas été préjudiciables et que les coûts n’auraient pas été aux frais du NHS. »
Tafida, originaire de Newham, dans l’est de Londres, est tombée soudainement très malade en février de cette année, souffrant d’une forme rare de lésions cérébrales. Elle n’est pas mourante, elle est dans un état stable, et sa mère a constamment rapporté que sa fille fait de petits signes de progrès.
Droits parentaux
Les parents de Tafida, Shelina Begum et Mohammed Raqeeb, ont introduit un recours en révision judiciaire contre la décision du Barts Trust de ne pas l’autoriser à se rendre à l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes.
Le Dr McCarthy a déclaré : « Les parents de Tafida exerçaient leur droit de prendre des décisions concernant leur enfant. Si leur fille avait pu être gravement blessée ou mise en danger par le voyage en Italie ou par une ventilation continue [en fait, il serait juste de retirer la ventilation si celle-ci ne remplissait plus la fonction qu’elle est censée remplir], l’État aurait pu intervenir à juste titre. »
« Heureusement aujourd’hui, nous avons vu une résolution juste être prise. La demande raisonnable de M. et Mme Raqeeb de faire de leur mieux pour leur enfant a été acceptée, mais dans la perspective d’une nouvelle angoisse et d’une lutte pour protéger la vie de Tafida. Nous souhaitons à ces parents aimants et courageux tout le succès possible dans leurs soins pour leur enfant. »
Les avocats représentant Barts Health NHS Trust ont déclaré que les patrons d’hôpitaux envisageraient de faire appel de cette décision. Le Dr McCarthy a déclaré : « La décision de faire appel montre que des éléments de la profession médicale s’en tiennent à la voie sinistre sur laquelle les droits les plus fondamentaux des citoyens ont été à maintes reprises bafoués par des gens haut placés. »
[Si l'hôpital se pourvoie en appel, il y de forts risques que le tribunal devant lequel il plaidera sa cause mortifère l'écoute d'une oreille réceptive, comme cela est arrivé avec d'autres hôpitaux dans les cas de Charlie Gard et d'Alfie Evans.]
Un bébé à naître sauvé grâce à une transfusion sanguine «extraordinaire» in utero
Photo in utero d'un enfant à naître de 26 semaines.
Par La Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lennart Nilsson
Une intervention médicale remarquable a donné de la joie à une famille et de la vie à leur petit garçon qui était menacé par une maladie rare dès le ventre de sa mère.
Bébé Edward, aussi connu sous le nom de Teddy, souffrait d’anémie. En réponse, le docteur Amarnath Bhide a utilisé une sonde à ultrasons pour insérer une aiguille à travers l’utérus et dans le cordon ombilical, dans lequel celui-ci a administré à Teddy du sang donné.
Teddy a bénéficié de cinq transfusions sanguines avant sa naissance, ce sont quelques-unes des plus précoces interventions in utero à avoir été effectuées.
Michael Robinson, directeur des communications de SPUC Scotland, a qualifié ces interventions d’« extraordinaires ».
Sauver des vies grâce à la chirurgie in utero
Bien que l’intervention qui a sauvé la vie du bébé à naître Teddy soit effectivement « extraordinaire », l’option de l’opération in utero, qui peut sauver et améliorer l’espérance de vie des enfants à naître, devient une perspective beaucoup plus positive.
Actuellement, les opérations in utero permettent de traiter un certain nombre de pathologies fœtales, notamment le spina bifida, les tumeurs fœtales, la paralysie cérébrale, les problèmes cardiaques fœtaux et l’hyperthyroïdie.
Lire la suiteLa Haute Cour du Royaume-Uni entendra la demande des parents de Tafida Raqeeb
Tafida Raqeeb.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Famille de Tafida Raqeeb
La Haute Cour du Royaume-Uni a décidé d’entendre la plainte des parents de Tafida Raqeeb, petite fille de cinq ans en état comateux depuis une rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau survenue le 9 février, que le King’s College Hospital de Londres veut débrancher, car la considérant comme incapable de sortir de son état actuel, alors que l’hôpital spécialisé pour enfants Gaslini de Gênes se propose de la soigner. L’affaire, comme elle débute, est semblable à celles de Charlie Gard et d’Alfie Evans. Extrait de CNA :
La Haute Cour a accepté d’entendre en septembre la demande des parents de Tafida Raqeeb requérant de l’emmener en Italie pour la faire soigner. La fillette de cinq ans est dans le coma depuis février, et les médecins britanniques veulent lui retirer son aide respiratoire.
Les médecins britanniques ont interdit aux parents de Raqeeb de l’emmener à l’étranger pour un traitement.
Deux médecins de l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes ont examiné Raqeeb par le biais d’une vidéo au début du mois, et ont accepté de la soigner en Italie. Ils ont dit qu’ils ne la croyaient pas en état de mort cérébrale [ce principe absurde qui ne signifie nullement que la personne soit morte].
[...]
Les parents de Raqeeb, Mohammed Raqeeb et Shelina Begum, ont demandé à la Haute Cour de Londres, le 16 juillet, de lui permettre de quitter le pays ; sa décision d’entendre l’affaire a été prise le 22 juillet.
Le tribunal tiendra une audience d’une semaine sur l’affaire Raqeeb. Ils examineront également le refus du Royal London Hospital de l’autoriser à être renvoyée puis emmenée en Italie.