M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Des députés libéraux et néo-démocrates bloquent la motion visant à condamner l'incendie criminel de l'église catholique de Regina


Le député conservateur Corey Tochor.

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chambre des communes

14 février 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Une motion conservatrice visant à condamner une récente attaque contre une église catholique de Regina a été rejetée par les libéraux et les membres du Nouveau Parti démocratique (NPD).

Lors d’un débat à la Chambre des communes le 12 février, les députés libéraux et néo-démocrates ont rapidement rejeté la motion du député conservateur Corey Tochor visant à condamner la tentative d’incendie criminel d’une église de Regina la semaine dernière.

« Monsieur le Président, il y a eu une autre tentative d’incendie criminel dans une église la fin de semaine dernière, et si vous demandez le consentement unanime, vous l’obtiendrez », a commencé M. Tochor, avant d’être rabroué par les députés libéraux et néo-démocrates.

La motion de M. Tochor fait suite à la publication d’une vidéo de surveillance du 9 février montrant un homme en train d’allumer un incendie dans une église catholique historique de Regina, en Saskatchewan, dans ce qui constitue la dernière attaque en date contre des églises au Canada.

La Paroisse Saint-Sacrement a publié les images de l’attaque sur les médias sociaux et a demandé à ceux qui savent quelque chose de contacter le service de police de Regina.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Dans la vidéo, on entend un homme portant une cagoule jurer tout en versant ce qui semble être de l'essence d'un jerrycan sur l'une des entrées de l'église centenaire, avant d'utiliser un briquet pour mettre le feu au liquide.

Alors que la vidéo montre des flammes engloutissant l'espace, les rapports locaux indiquent que les équipes de pompiers sont rapidement intervenues sur les lieux et ont réussi à éteindre l'incendie avant qu'il n'y ait d'importants dégâts.

Le député de la Saskatchewan a ensuite condamné les députés libéraux et néo-démocrates pour leurs actions en écrivant sur X (Twitter): « Hier, j'ai demandé le consentement unanime pour condamner la tentative d'incendie criminel de l'église de Regina. Mais ils ne m'ont pas permis de le faire ».

« Il est honteux que la coalition NPD-Libéraux refuse de condamner ces attaques haineuses et nous fasse taire lorsque nous tentons de soulever la question », a-t-il ajouté.

Ce n'est pas la première fois que les députés libéraux et néo-démocrates refusent de condamner ouvertement la violence contre les églises.

En octobre, les députés libéraux et néo-démocrates ont voté l'ajournement plutôt que l'examen d'une motion visant à dénoncer les incendies criminels et les actes de vandalisme perpétrés contre 83 églises canadiennes, en particulier celles situées dans des communautés autochtones.

De même, le Premier ministre Justin Trudeau n'a pas encore ouvertement condamné les incendies criminels, déclarant en 2021 qu'il était « inacceptable et mauvais » que des églises soient brûlées, tout en ajoutant que ces incendies étaient également « compréhensibles ».

En janvier, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a non seulement condamné la récente vague d'incendies d'églises au Canada, mais a également reproché à M. Trudeau de rester silencieux sur la question.

Alors que les politiciens libéraux et néo-démocrates continuent de refuser de condamner les attaques, les incendies criminels et les actes de vandalisme visant les églises catholiques sont devenus monnaie courante au Canada au cours des dernières années, près de 100 églises différentes ayant été la cible de telles attaques depuis 2021.

Les attaques ont commencé peu de temps après que le gouvernement fédéral et les médias grand public aient fait la promotion de l'affirmation toujours infondée et incendiaire selon laquelle des centaines d'enfants autochtones ont été tués ou éliminés de manière inappropriée sur les sites des pensionnats autrefois gérés par l'Église catholique.

Ces affirmations, soutenues notamment par le Premier ministre Trudeau, ne reposent sur aucune preuve matérielle, mais uniquement sur des perturbations du sol détectées à l'aide d'un radar à pénétration de sol.

En fait, en août de l'année dernière, l'un de ces sites a fait l'objet d'une fouille de quatre semaines qui n'a révélé aucun corps.

Malgré l'absence de preuves, Radio-Canada et d'autres ont continué à défendre cette thèse, publiant même récemment un reportage qui semblait justifier les dizaines d'attaques contre des églises catholiques.



Laissez un commentaire