Justin Trudeau, lors de la conférence de presse à Ottawa le 28 août 2022, annonce le financement de la « communauté » 2ELGBTQI+ durant une journée de la fierté.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : YouTube
Chers citoyens canadiens et québécois, j’espère que vous êtes prêt à oublier l’exclusivité sexuelle, la monogamie, le mariage naturel et le genre biologique, car bientôt, ces concepts risquent de faire partie de la préhistoire du Québec et du Canada entiers.
Dimanche le 28 août 2022, lors d’une conférence de presse à Ottawa le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Femmes, de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse, Marci Ien dévoilent les détails d’un plan d’action du gouvernement pour soutenir les « communautés » 2ELGBTQI+, tel que reporté par The Canadian Press.
Pour préciser l’acronyme, 2ELGBTQI+ (pour les personnes qui ne seraient pas au courant) inclut les personnes qui s’identifient soit comme ayant deux esprits (l’esprit masculin et féminin), soit comme lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, queer, intersexe et autres sexualités ou genres différents.
Alors que les lettres 2EL (2S en anglais pour two spirit) référent à la bispiritualité. Ce terme est utilisé par certains autochtones nord-américains pour décrire les personnes de leurs communautés qui remplissent un rôle cérémoniel et social traditionnel de troisième genre (ou d’une autre variante de genre) dans leurs cultures. En d’autres mots, la bispiritualité c’est être aux deux esprits.
Ainsi, le gouvernement fédéral décrit leur action de financement comme une première historique, en annonçant un plan quinquennal de 100 millions de dollars pour soutenir les communautés 2ELGBTQI+ à travers le pays, incluant le Québec.
Sur le site du premier ministre, nous pouvons lire un communiqué à cet égard qui explique la répartition du budget pendant les 5 années consécutives :
- Jusqu’à 75 millions de dollars pour les organismes communautaires 2ELGBTQI+ qui défendent et servent leurs communautés [...];
- 11,7 millions de dollars pour le Secrétariat 2ELGBTQI+ afin qu’il supervise et facilite la mise en œuvre du Plan d’action;
- 7,7 millions de dollars pour la collecte de données et la recherche en matière de politiques dirigée par la communauté à l’appui des interventions fédérales liées aux enjeux 2ELGBTQI+;
- 5,6 millions de dollars pour la conception et la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation axées sur l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination que subissent les personnes 2ELGBTQI+ du Canada;
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M. Trudeau a fait valoir que ce plan était la première initiative fédérale du genre et qu’il témoignait de l’engagement du gouvernement à lutter contre la discrimination et à soutenir la diversité.
« Cela guidera notre travail continu pour lutter contre la discrimination, faire tomber les barrières, faire avancer les droits et construire un avenir où chaque personne au Canada est vraiment libre d’être qui elle est et d’aimer qui elle aime », a déclaré M. Trudeau dimanche lors de la conférence de presse.
En d’autres mots, le gouvernement veut rendre permissive la lecture de contes aux enfants par des travestis, imposer l’éducation sexuelle, légaliser la prostitution ainsi que la transition de genre à partir de n’importe quel âge, tel que dans le cas de Noella McMaher, le plus jeune mannequin transgenre du monde âgé de seulement 10 ans et qui a commencé le blocage d’hormones à l’âge de 4 ans.
Le discours du premier ministre était précédé par quelques interlocutrices, dont Elder Verna McGregor, l’Aîné des Premières nations de la communauté algonquine de Kitigan Zibi Anishinabeg. Elle dirigeait la partie « prière » de la conférence. Tout d’abord, elle a tenté de sympathiser avec les membres de la communauté 2ELGBTQI+ (dont elle ne connaissait pas toutes les lettres) qui ont longtemps été oppressés tout comme les peuples autochtones. Suite à quoi, elle s’est excusée d’avoir oublié des lettres à l’acronyme. Puis, elle présente brièvement une des croyances indigènes et fait un lien entre le canoë et le mouvement 2ELGBTQI+. Entre autres, madame McGregor explique que l’un des enseignements du canoë est l’acceptation du parcours de chacun. Finalement, elle conclut avec une prière en langue autochtone.
Autrefois, une telle introduction aurait été considérée inappropriée, une introduction complètement païenne, mais aujourd’hui, nous avons perdu ce vocabulaire au nom de l’inclusion et l’acceptation de la diversité. Dommage que cette diversité ne soit pas aussi inclusive pour des religions plus traditionnelles comme le Christianisme.
Par la suite, le premier ministre commence son discours en souhaitant à tout le monde une bonne journée de fierté. Il exprime que le gouvernement fédéral a été au service de la communauté 2ELGBTQI+ depuis ses premiers jours au pouvoir. Puis, il nous affirme que :
« Le festival de fierté est une tradition fantastique et vraiment significative pour tous les Canadiens. Il s’agit d’embrasser pleinement quelque chose qui est tellement canadien, d’être fier de qui nous sommes, de ce que nous sommes, de qui nous aimons, de célébrer cela et de se célébrer les uns les autres de la manière la plus complète possible. »
En réalité, le festival de la fierté est plutôt une tradition des États-Unis qui tire son origine de New York en 1969...
Le premier ministre continu son discours : « Nous voulons démontrer ce à quoi ressemble une société réellement positive, inclusive et forte! » en référence à l’inclusion et la promotion du mouvement 2ELGBTQI+.
Nous voulons encourager les lecteurs et les lectrices à prendre un instant pour réfléchir ce qui fait qu’une société soit réellement positive, inclusive et forte.
Pour ce faire, nous avons consulté l’abbé Joseph Réal Bleau, Dr en Théologie morale qui travaille en ce moment sur la publication de ses archives. Voilà ce qu’il nous partage :
« Une société devrait être fondée sur le droit naturel. Jadis, on parlait “d’État de droit”. Qu’est-ce que c’est? Ce n’est pas un État arbitraire ou qui est totalitaire. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans un État de droit, car justement, il faudrait qu’il soit basé sur le droit naturel. Puis, le premier des droits naturels, c’est le droit à la vie. »
Alors, une société positive, inclusive et forte devrait d’abord être une société qui respecte la vie (de la conception à la mort naturelle).
L’abbé Bleau rajoute : « Le droit naturel est lié à l’ordre naturel. L’ordre naturel, c’est la constitution du mariage tel que voulu par Dieu en vue de créer la famille. La base au plan naturel de la société politique, c’est la famille. Alors si on détruit la famille en changeant arbitrairement le genre de chaque personne, c’est un bouleversement total, c’est une destruction de l’ordre social complète! »
Il continue : « Puis, aujourd’hui, une fausse notion de la liberté prévaut dans la société : celle d’établir son propre genre. On accepte des choses qui sont contre l’ordre naturel. Le 2ELGBTQI+ va contre la raison, c’est absurde. »
Nous voulons tous une société positive, inclusive et forte au Canada comme au Québec, mais ce n’est pas la même que le gouvernement de Trudeau propose.
Hélas, tel père, tel fils. Justin Trudeau considère la destruction du genre biologique une priorité et l’encouragement du genre arbitraire. Tout comme il l’a fait pour la légalisation de l’euthanasie et de la drogue, il se lance fièrement dans ce projet pour encourager la communauté 2ELGBTQI+ pendant les 5 prochaines années avec un chèque de 100 millions de dollars canadiens.
C’est comme si Trudeau voulait faire une campagne de marketing massive à travers le gouvernement fédéral pour augmenter le taux de personnes à l’avenir qui voudrait s’identifier comme 2ELGBTQI+. D’ailleurs, c’est ce qu’on fait en publicité quand on veut lancer une nouvelle marque qui n’est pas encore reconnue. Tenons compte du fait que les gens qui s’identifient tant que 2ELGBTQI+ ne représente qu’un petit % de la population en 2022 au Canada. Par contre, ce taux risque fortement d’augmenter dans les 5 prochaines années.
Au Québec comme au Canada, ne pas être en accord avec le mouvement 2ELGBTQI+ est inconcevable pour certains. Par ailleurs, notre société compte encore des opinions plus traditionnelles face à cette communauté.
En réaction aux nouvelles du financement impressionnant pour le mouvement 2ELGBTQI+ nous avons reçu le commentaire suivant d’un prêtre local :
« Les démocraties actuelles sont en train de changer la nature humaine telle que le Seigneur Dieu l’a établie au nom du progrès, des innovations scientifiques et des libertés individuelles. Il y a un grand risque d’infliger à l’humanité entière les “plus cruels châtiments” dont parlait l’avocat, l’écrivain et le philosophe Cicéron » — Père Simon Ateba, de la Paroisse St-Geneviève, Dr en Théologie, Rome.
Si nous voulons lutter pour une société civile saine, une société qui peut être vraiment positive et forte, nous viserons à protéger les valeurs chrétiennes sur lesquelles le Québec a été fondé. La société québécoise a besoin de retrouver un équilibre sain fondé sur le droit naturel. Cette manie de vouloir redéfinir les citoyens arbitrairement constamment à travers de nouvelles lettres de l’alphabet et de nouveaux genres n’est pas réellement un progrès pour la civilisation, mais un retour aux idées païennes de l’antiquité.
« La seule personne sur la planète qui aura deux natures, c’est le Christ qui assume la nature humaine et la nature divine. Il n’y aura jamais personne d’autre qui pourra avoir deux natures. » — L’abbé Joseph Réal Bleau, Dr en Théologie morale.