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Critique du cours ECR par un ancien professeur des droits et liberté de la personne

Le professeur Michel Lebel, dans le journal Le Devoir du 22 février 2012, nous partage ses vives réserves sur le cours obligatoire ECR:

 

 

Un jugement très politique et idéologique
 
Ce cours ECR me semble une lubie, inapplicable en pratique. Un genre de cours qui confond le niveau primaire avec le niveau universitaire, pensant que tous les enseignants peuvent faire part de grand discernement, qu'ils peuvent être neutres en la matière! Par son relativisme(tout est égal, pas de jugement de valeurs), ce cours ne peut pas ne pas aller à l'encontre de la liberté de conscience et de religion de certains élèves et parents d'élèves.

Je ne comprends pas que les juges de la Cour suprême n'aient pas constaté cette évidence. Je dois conclure: il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir! Ce tribunal vient de rendre un jugement très politique et idéologique, et non une décision véritablement fondée sur le respect des droits et libertés de la personne et en particulier ici ceux d'une minorité vulnérable. La Haute Cour s'est toujours défendue par le passé de vouloir protéger ces minorités.

Je suis arrivé à la conclusion que dans une société aussi sécularisée que la nôtre, le ministère de l'Éducation ne devrait pas se mêler de questions religieuses. Le cours ECR devrait tout simplement être aboli. Que tout ce qui concerne l'étude des religions relève des parents et des diverses confessions. Enfin si le gouvenement décide de conserver le cours ECR, que tout parent ou élève ait le droit d'en être exempté.

 
Michel Lebel
Ancien professeur des droits et libertés de la personne
 

Guy Durand, dans ce même article du Devoir, nous apporte une petite histoire, comme en vivent les enfants quotidiennement, dans ce magnifique apprentissage de la "tolérance" et du "respect" 

Une anecdote rapportée récemment par certains journaux voulant qu'un enseignant à la recherche de «neutralité» a laissé un élève dire, sans le reprendre, que l'on devrait éliminer les foetus trisomiques avant la naissance est particulièrement inacceptable... et révélatrice.

On essaie de trouver désespérément une qualité qui réponde en pratique à quelques grands idéaux théoriques des auteurs de ce cours, tout comme autrefois les paroles héroïques d'un Robespierre proclamait plus de justice, d'équité, de fraternité, par la charité de la guillotine... Le caractère obligatoire du cours, son enseignement relativiste, ses multiples erreurs historiques et ses allusions loin d'être innocentes sur les différentes religions, le pouvoir du professeur sur les valeurs de l'enfant pour lui imposer le relativisme, en font une tentative de lavage de cerveaux des plus ignobles.

Et qu'est-ce qui arriverait à des parents qui refuseraient toujours de laisser leurs enfants suivre ces cours: les amendes, la prison, l'enlèvement des enfants de leur garde parentale?

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Michel Schooyans explique les conséquences d'un vieillissement d'une société et le plan d'une culture de mort

Les idoles de la modernité, le nouveau livre de Michel Schooyans est des plus captivants. Il est un rassemblement d’interviews de journalistes de différents pays avec l'auteur.
 
Michel Schooyans est professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, où il a enseigné la philosophie politique, les idéologies contemporaines et l’éthique des politiques démographiques. Il a également enseigné pendant dix ans à l’Université catholique de São Paulo. Il est membre de l’Académie pontificale des sciences sociales, de l’Académie pontificale pour la vie et de l’Académie mexicaine de bioéthique.
 
Nous avons choisi pour vous quelques extraits des plus intéressants :
 
Quels sont à moyen terme, les conséquences du vieillissement de la population?
 
— Impossible d’être exhaustif. (…) Mais pointons au moins quelques conséquences. À l’horizon de 2030 en Europe, trois personnes qui travaillent (en espérant qu’elles aient trouvé un emploi…) devront soutenir une personne dépendante âgée. Et ne perdons pas de vue que, dans le même temps, il faudra subvenir aux besoins des enfants (s’il y en a…). Dans cette situation, on privilégiera les personnes âgées. En effet, celles-ci, à la différence des enfants, ont un poids électoral important. Au lieu de favoriser l’éducation, la formation, la préparation à l’emploi, le logement pour les jeunes couples, etc., les subventions iront plutôt, en un premier temps, vers des structures sociales pour personnes âgées. Nous verrons donc se développer des tensions entre générations. De plus, comme nous n’aurons plus assez de jeunes actifs, nous ferons venir des jeunes étrangers. Il faudra former ceux-ci, les intégrer. Souvent, ces jeunes étrangers de la première génération feront venir leurs parents. Il saute aux yeux qu’il y aura bien des tensions culturelles à gérer; elles seront plus fréquentes et plus profondes que celles qu’on a connues jusqu’à présent. Faute d’enfants, la vie économique risque également de s’installer dans la récession. Souvent accentué par l’augmentation de la productivité, le déséquilibre entre l’offre et la demande ne cessera d’augmenter; il entraînera « restructurations » et chômage. Dans ce contexte, ce qui inquiète le plus, c’est que, en un second temps, l’euthanasie sera – et est déjà — proposée comme une solution dont la cause principale est à chercher dans le déficit démographie. (p.23)
 
Y a-t-il une solution?
 
— De nombreuses études convergent et s’accordent à dire que, bien formés, bien éduqués à tous les niveaux, les enfants sont l’avenir et la richesse des nations. Adam Smith le disait déjà à propos de l’Amérique, au livre I, chapitre 9 de son célèbre ouvrage. C’est le « capital humain » qui permet de créer, d’inventer, de faire vivre et prospérer une nation. L’avenir de toute société se prépare dans la famille, lieu par excellence où l’enfant apprend les bases intellectuelles, morales et religieuses de la vie en société. Un enfant évoluant dans une famille fragilisée est en fait discriminé parce qu’il n’a pas le père ou la mère dont il a besoin. Un enfant issu d’un papa et d’une maman n’ayant ni frères ni sœurs ne saura jamais ce qu’est un oncle, une tante, des cousins et des cousines. C’est dans le milieu familial que l’enfant s’épanouit, affermit sa personnalité et développe ses potentialités. L’éducation bien comprise a un impact sur la société tout entière. Quand une mère choisit librement de rester au foyer pour s’occuper de ses enfants et de sa famille, elle joue un rôle capital dans la construction d’une société. C’est pour cela que la famille doit être soutenue, et que l’accueil généreux des enfants doit être encouragé. (p.24)
 
— On répète que des gens sont pauvres parce qu’ils ont trop d’enfants. Mais c’est l’inverse qu’il faut dire : ils ont trop d’enfants parce qu’ils sont pauvres. Dans une société où les systèmes d’allocations familiales, de mutuelles, de retraites ne fonctionnent pas et où il n’y a pas d’emplois, avoir beaucoup d’enfants est un réflexe de survie dans le Tiers-Monde, et même dans certaines régions des pays émergents, la mortalité infantile reste très élevée : au Brésil elle est de 33 pour mille; en Afrique de 80 pour mille; alors qu’Europe, elle est de 7 pour mille. Or dans les pays pauvres, les enfants survivants contribuent à lutter contre la pauvreté, car ils travaillent pour subsister, et quelques-uns s’occuperont de leurs parents devenus vieux. Quand le réseau de solidarité sociale s’améliore, cette motivation de survie disparaît et la fécondité diminue. (p.208)
 
— (…) Ce que je vais dire maintenant est un peu paradoxal et à première vue choquant. Aujourd’hui, des études parmi les plus autorisées mettent en évidence que les ressources naturelles, c’est quelque chose qui n’existe purement et simplement pas. Ce qui fait d’une chose une richesse, c’est l’action de l’homme. Les Indiens d’Amérique ont vécu pendant des siècles sur des gisements de pétrole, sans découvrir que cette chose pouvait être transformée en richesse. (p.32)
 
— (…) Les pays riches veulent maintenir le contrôle sur les réserves des ressources naturelles sans que les pays pauvres, possesseurs de ces ressources, aient accès au savoir et aux technologies qui leur permettraient d’exploiter ces ressources à leur propre profit. (p.63)
 
 
Quand on regarde la colère intergénérationnelle se développant au Québec, on ne peut que confirmer l'analyse de Michel Schooyans sur les conséquences du vieillissement de la population, elle-même conséquence de la contraception et de l'avortement. Mais la prochaine question dévoile un plan qui est la trame chronologique de ce qui s'est passé au québec jusqu'à maintenant.
 
Quand on examine les lois immorales qui sont adoptées dans différents pays, on a l’impression qu’elles présentent toutes un schéma commun. Croyez-vous que ces lois soient inspirées par un même programme?
 
— Évidemment. Voyez ce qui se passe.
  •  D’abord on légalise et on facilite le divorce, même si les situations varient selon les cas.
  •  Ensuite, on adopte la contraception et on la présente comme un « nouveau droit ».
  •  En troisième lieu on légalise l’avortement, en montant en épingle l’un ou l’autre cas dramatique, de préférence assorti d’un parfum de scandale. En un premier temps, on ouvre des exceptions à la prohibition générale de l’avortement; ensuite on en arrive à revendiquer l’avortement comme un « droit ». Désormais légalement exigible, l’avortement est financé par l’État.
  • À la quatrième étape, on légalise l’euthanasie. On affaiblit les services de santé et les mutuelles. Il s’ensuit que beaucoup de personnes âgées ont de moins en moins accès à une médecine de qualité. Soumis à une pression sociale croissante, ils se culpabilisent, ils se perçoivent comme une charge pour le reste de la société et finissent par se faire à l’idée d’être euthanasiés. C’est un peu ce qui s’est passé avec les Juifs dans l’Allemagne nazie : ils auraient pu réagir, mais ils ont été soumis à une telle campagne d’humiliation que beaucoup finirent par accepter, pour ainsi dire, d’être éliminés dans les chambres à gaz.
  • La cinquième étape, c’est l’élimination des êtres jugés politiquement dangereux, économiquement inutiles ou physiquement défectueux, avant ou après leur naissance : ce qui nous ramène à la case de départ. (p.129-130)
 
L'auteur traite également de certaines dérives de l'écologie influencée par le Nouvel-Âge, et de l'imprégnation jusqu'à l'ONU de ces principes dangereux. Idéologies malthusienne et culture de mort produisent un cocktail dangereux dans les mains d'une organisation voulant imposer sa loi aux États nationaux...
 

SCHOOYANS, Michel. Les idoles de la modernité, Éd. Lethielleux, Paris, 2010, 283 pages.

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If suicide is wrong, how can euthanasia ever be right?

Last week, a bill establishing a “federal framework for suicide prevention” passed in the House of Commons by a vote of 285 to three. This bill would require that the Canadian government spread greater suicide awareness, make data on suicide and its risk factors available to the public, and promote the use of research studies in treating and preventing suicidal behavior.

My question to you today: if the government of Canada acknowledges that suicide is wrong and must be prevented, how can euthanasia ever be right?

I am glad to hear about Bill C-300, and I hope that greater measures to help people with suicidal tendencies and educate society about suicidal behavior will be underway. Canada is already losing 3,600 lives a year to suicide- we cannot afford to lose more here in Quebec by legalizing euthanasia. I am fusing the discussion of suicide and euthanasia because they are essentially the same thing. Both suicide and euthanasia involve the individual’s “choice”; in both cases, the individual wants to terminate his or her life due to some dire circumstance; and the end result of both actions is the irreversible death of an individual.

Now, I wish to ask a question to euthanasia advocates: At which point, and after how much suffering, should a person be assisted in taking their own life? Furthermore, how do we cut the line between mental and physical suffering? Derek Humphry, author of the book “Final Exit” and promoter of euthanasia, admits the following: “I believe that assisted suicide for the mentally troubled will eventually be available in perhaps 50 years when we know more about the human mind, and when society has a more enlightened view on choices in dying in general.” Yet, Humphry’s statement is contradictory with his own views, for he emphasizes that he refuses to support assisted suicide for the mentally troubled on the grounds that poor mental health can be treated and most people would not be comfortable helping a mentally-ill person kill themselves (for a complete list of Humphry’s 9 arguments against euthanasia for the mentally ill, click here).

Let me stop here and tell you a little anecdote:

The other day, I saw something crazy…there was a couple fighting at a metro station, and at one point the man (who was on the opposite side of the tracks as the woman) went down the stairs to place himself on top of the railway lines. I was in panic when I saw that- my heart started racing at the possibility that a train would come any moment, but my first reaction was to call for help- a security personnel, the police, or someone who would protect this man from killing himself. I realized that if he didn’t move I would have to go get him myself. Thank God this man picked himself up and returned to the platform before the train arrived! I still don’t know what I would have done otherwise.

This reaction resembles the way we should respond to someone who seeks to accelerate his own death, whether assisted by a physician or not. Many of us will one day or another face very difficult situations – at such times, we can be led to believe that our life has no value, that things can only get worse…but if everyone feeling hopeless or depressed is given the “right” to physician-assisted suicide, what will our society turn into? Part of being human means accepting weakness, sadness, and fear as we confront the uncertainty of the future. It is through solidarity with others that we are able to deal with these difficult conditions and gather the strength to face them.

Euthanasia would enable a ‘system’ for eliminating pain- something that sounds good on the surface, but is totally unsustainable in reality. All of us, at some point, will have to face death. We can hope and pray for a peaceful and painless death- but we are not guaranteed that. Now, as we approach death or are made victims of mental or physical disease, it is normal to want to give up- but God wants us to hold on and understand that if he has kept us alive and breathing it is for a good reason. In friendship and communication with others, we can discover that reason for living, that motive to hold on and heal from suffering. I would like you to pause for a moment and think to yourself: what makes a life “meaningful”? What brings us happiness? I am young, but from what I’ve experienced so far, part of the beauty of life comes from persevering amidst difficulty. Some of my greatest moments of joy have been tending my hand to someone right when they need it. When someone thanks you for being there for them in the times they had most difficulty, cherish that moment, for it means you are following in Christ’s footsteps.

Let us all remember that God determines life and death….we do not have the power to create life, and we do not have the permission to cause someone’s death (if only everyone could understand this when it comes to abortion too!) We are living in a society that gradually seeks to eliminate all suffering, pain, and responsibility. Do we want to become part of a society that sees life as a nuisance and burden rather than a gift? I read an interesting article today that shared the following small piece of insight from a book by P.J. O’Rourke:

The real message of the conservative pro-life position is, as the prefix indicates, that we’re in favor of living. We consider people — with a few obvious exceptions — to be assets. Liberals consider people to be nuisances. People are always needing more government resources to feed, house, clothe them, pick up the trash after their rallies on the National Mall, and make sure their self-esteem is high enough to join community organizers lobbying for more government resources.

 Euthanasia is unacceptable, most of all because we live in an age where we are constantly making medical advances and discovering new methods to help people with various physical and mental ailments. We learn more about the human mind and body everyday- amidst such progressive scientific development, how can we make the case that human life is not valuable in all circumstances, even the most difficult ones? Let us stay firm and strong in our resolution to refuse the legalization of euthanasia. With the crime of abortion already infiltrating society, our duty to defend life from conception to natural death has become even more important and urgent.

I hope to never see euthanasia legalized in Canada (or elsewhere). Meanwhile, the 40 Days for Life Vigil begins tomorrow- please remember to pray for the end of abortion throughout the Lenten Season in the hopes that Christ will soften the hearts of those promoting the unjust killing of children and other members of society.

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Une vigile anti-avortement de 40 jours débute ce soir à Montréal

C'est la 7e édition de cette vigile bisannuelle internationale pour la fin de l'avortement qui débute ce soir à 19h00 au Parc Lahaie (coin Saint-Joseph et Saint-Laurent), en face d'une clinique d'avortement de la ville de Montréal.

En union avec 258 villes du monde, cette vigile des « 40 jours pour la vie », qui se déroulera à chaque jour de 7h00 à 19h00 du 22 février au 1er avril se veut pacifique et empreinte de prière, le but étant de sensibiliser le public quant à l'impact de l'avortement sur la société.

Organisée à Montréal par la Campagne Québec-Vie, cette vigile cette année coïncidera avec une nouvelle initiative de cette dernière : une campagne d'arrêt de financement public de l'avortement, qui se déroulera tout au long des 40 jours et qui se terminera à la fin de la saison d'impôts, soit le 30 avril.

Tout sur les 40 jours pour la vie >>

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Une pièce blasphématoire arrive à Montréal

C'est bien connu. Quand on a ni talent, ni génie, et que l'on veut faire sa place dans le monde artistique, il reste le scandale.

La pièce de Castellucci ne ferait pas la première page des journaux à travers le monde si elle ne contenait pas une image du Christ que l'on attaquera de différentes façons.

L'auteur se dit catholique et se défend d'avoir voulu offenser quiconque. Il joue le rôle du naïf qui ne comprend pas la polémique, mais dont le portefeuille grossit à vue d'oeil proportionnellement à l'ampleur du débat.

Il y a différentes façons de réagir. Peut-être la meilleure serait-elle de ne pas faire débat, mais plutôt de faire réparation, de prier, organiser des veillées de prières non médiatisée et de supprimer la polémique si juteuse et rentable pour ces parasites du monde artisitque.

Il y a des moments ou le Christ fait silence devant les crachats, la bêtise et la violence humaine, et prie pour ses ennemis.

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Un livre de Soeur Marie-Paul Ross sur la sexualité des adolescents paraîtra ce 24 février

Le journal La Presse du 20 février nous donne cette nouvelle:

 

Soeur Marie-Paul Ross, sexologue, porte un regard plutôt sombre sur la sexualité des adolescents d'aujourd'hui. Dans un livre à paraître vendredi, Sexualité des jeunes, petit manuel pour les parents, elle s'inquiète de voir les ados initiés de plus en plus tôt au «full sexe», victimes de l'omniprésence de la pornographie. On assiste chez eux à une «dégradation des valeurs», dit-elle. Un discours alarmiste ou une crainte justifiée?

«La seule connaissance de la sexualité qu'ont les jeunes est celle de la porno. Ils en arrivent à croire que c'est ce qui représente une sexualité épanouie. Plusieurs pratiquent le «full sexe», tandis que d'autres en sont incapables et se croient anormaux. La sexualité saine? Ils ne connaissent pas, déplore Marie-Paul Ross, en entrevue téléphonique. Les jeunes font des fellations et pratiquent de plus en plus le sadomasochisme. Ils sont dans une intimité propre à des gens plus âgés, parfois teintée de violence. Les parents n'en savent rien. Avec ce manuel, je souhaite remettre les pendules à l'heure et favoriser le dialogue entre les parents et leurs jeunes.»

 

Les adultes ont le devoir d'agir, insiste-t-elle. «Si on ne fait rien, nous les laissons baigner dans une société «pro-pornographique» et «pro-déviante». On considère le coït au même rang que le petit bec sur la joue. T'as le goût, fais-le. T'as le goût de prendre un coca, prends-le. On a minimisé l'effet profond que cela a dans la psyché. On en a fait un jeu, comme les concours de fellation dans les cours d'école. Le préado doit être capable d'être en relation et d'y aller selon son rythme.»

Les conséquences de l'hypersexualisation de la société peuvent être lourdes et mener à «une dégradation des valeurs», dit-elle. Elle écrit: «Cette dégénérescence produit presque inévitablement des femmes et des hommes désabusés sinon dégoûtés de leur image corporelle, aux prises avec du sexe sans amour, de l'initiation précoce, des compulsions incontrôlables les amenant à se désorienter, à se détourner de l'amour pour se fixer sur leurs performances sexuelles.»

Question de limiter les dégâts, soeur Ross y va de réflexions qui rappellent une autre époque: les jeunes devraient être abstinents jusqu'à l'âge adulte (voire plus); ne pas succomber au coup de foudre et ne pas se perdre dans les sensations fortes et l'euphorie; se méfier des fêtes de sous-sols propices aux dérapages; éviter de vivre des expériences sexuelles sans amour ou atypiques (ex.: homosexuelles pour un hétérosexuel); ne pas se masturber lors d'émotions négatives.

«Nos jeunes sont en crise, on leur dit: être un gars, c'est être performant et avoir la fille à tes pieds. Être une fille, c'est bien sucer. Ça crée un désordre psychique, affectif, sexuel et social. Ce qui me désole, c'est de voir à quel point la fille est devenue dominée par l'homme au plan sexuel. Avant, il y avait une crainte pour les filles d'être prises. Elles n'ont plus cette prudence. Et on montre aux garçons des trucs pour les appâter. Je rencontre des filles qui, à 20 ans, ont eu 30 ou 40 partenaires sexuels. Les brisures sont incroyables.»

 

 

L'article de La Presse tente par la suite de tempérer les propos de Soeur Marie-Paule Ross. Il n'est faut pas s'attaquer à la liberté sexuelle des jeunes! Tant pis pour les conséquences...

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Silent No More: Facts and Stats on Post-Abortion Sequelae

I would like to recommend the following website : http://www.canadasilentnomore.com/. In particular, I would like to point out the large-spanning, comprehensive review that Canada Silent No More has put together regarding the mental and physical effects related to legal abortion. The ‘Facts and Stats’ section of the website, at first glance, is daunting and discouraging. However, it is important to note that these discomforting figures represent the truth about the terrible effects abortion can have on women. Given that many people base their decisions on ‘what the research shows’, it is impressive to see that an organization has devoted the time and energy to sift through a massive pile of research studies in order to inform women on various mental and physical effects of abortion.

When it comes to counseling women who are debating an abortion, I believe the best approach is to offer love, support, understanding, and resources (both emotional and financial, whenever possible). Nonetheless, attention also must be drawn to the scientific evidence that warns against abortion. The medical community cannot continue to shun its eye from the negative impacts of abortion. Many pro-choicers claim that pro-lifers are inventing the idea of a “post-abortion syndrome”…but if that’s really the case, why do numerous scientific studies show us otherwise? If the risk of breast cancer doubles after one abortion, and a 1997 government study from Finland showed that “women who abort are approximately four times more likely to die in the following year than women who carry their pregnancies to term”, shouldn’t women considering abortion be at least notified of these disastrous health consequences?

Let me re-iterate: the abortion debate is fundamentally about the life of the fetus. What we are defending, here at Quebec Life Coalition, is the unborn child’s right to life and protection. In addition to killing the lives of children, abortion also destroys the lives of many women (and men). In sharing the cited studies on http://www.canadasilentnomore.com/, what I seek is to spread greater awareness of the evils of abortion- but the primary wrong of abortion is that it kills a new human life- the fact that it hurts so many women too reveals the aftermath of actions that go against God’s love for all of us.

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Des policiers aident à un accouchement!

Le journal Le Soleil du 20 février 2012 nous apporte cette anecdote:

 

(Québec) Répondant à un appel d'urgence, des policiers de la Ville de Québec ont aidé une femme à accoucher chez elle.

Lorsque les agents sont arrivés au 905, 1re Avenue, dans le quartier Limoilou, la tête de l'enfant était déjà sortie. Quelques secondes plus tard, c'est un petit garçon qui a vu le jour.

La mère et son bébé ont été transportés à l'hôpital, raconte Marie-Ève Painchaud, agente aux communications de la Police de Québec. «Toute la petite famille va bien», a-t-elle pris soin de préciser.

Des policiers comme on les aime!

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Témoignage d'une personne homosexuelle sur la "communauté gaie"

Il est rare que nous ayons des témoignages sur ce que vivent les personnes attirées par les personnes de même sexe, dans la "communauté gai". Le journal La Presse du 20 février publie une lettre, un témoignage douloureux sur la vie dans cette communauté

Chère communauté gaie, si vous ne le saviez toujours pas, je suis gai. C'est avec difficulté, comme bien d'entre vous, que j'ai accepté cette réalité, si amère dans mon plus jeune âge. Au moins, pour me faire sentir moins seul, il y avait la «communauté gaie» pour m'accueillir. Enfin, c'est ce que je croyais.

J'ai immédiatement réalisé qu'être différent, au sein d'une communauté déjà à la marge, est à proscrire. Qui aurait cru qu'une communauté luttant pour la tolérance soit, en fait, une des plus intolérantes et fermées concernant ses propres membres? Les étiquettes et moules pleuvent en quantité industrielle.

 

N'ayez surtout pas le malheur d'être quelque peu «efféminé» en tant qu'homme, les foudres de certains homosexuels sur vous seront effroyables. Il vous faut être masculin et viril - en fait, je n'ai rarement été témoin d'un tel machisme, aussi surprenant que cela peut paraître. La culture de la virilité, du muscle, du masculin. La même réalité prévaut pour les lesbiennes - le plus féminin vous serez, le mieux vous vous en tirerez.

Ils ne veulent pas être «étiquetés» comme homosexuels, pourtant ils sont eux-mêmes des étiqueteurs hors pair. En bref, plus vous aurez l'air hétérosexuel, ou devrais-je dire le moins vous aurez l'air trop «homosexuel», le mieux la vie sera pour vous. L'homophobie est plus près qu'on le croit - ouvrez les yeux.

 

 La répugnance de la différence ne s'arrête pas là. Malheur à vous si vous ne rentrez pas dans les canons de beauté de cette chère communauté gaie. Elle n'est pas grand fan de cuisine fine et raffinée. Elle préfère les fast-food et buffets all-you-can-eat - consommez rapidement et en grande quantité. Si vous pensez intégrer cette communauté, il vous faudra perdre vos kilos en trop, au risque de vous faire étiqueter comme bête de foire.

 

De plus, n'ayez pas le malheur d'être d'origine différente. Bien souvent, vous entendrez certains arborer des listes d'ethnies n'ayant aucune chance auprès d'eux. Soyez caucasien, ou du moins ayez une apparence s'y rapprochant. C'est ce qui m'a sauvé. Ne confondez pas cette attitude avec du racisme, seulement des préférences très sélectives.

Une communauté où vieillir est la pire malédiction de cette vie. Être homosexuel et avoir plus de 35 ans, c'est automatiquement être un pervers à la recherche de jeunes immatures à se mettre sous la dent.

Une communauté où on vous demande si vous êtes «top ou bottom» avant même de vous demander votre nom. C'est ce qui importe, le reste est futile. Attention à votre ego, vous pourriez penser que vous n'êtes qu'une vulgaire marchandise. Au sein d'une communauté d'éternels adolescents hyper hormonaux, la règle est de collectionner les histoires d'un soir. On pourrait penser qu'après un certain âge, la maturité prendrait le dessus et ferait changer les comportements, mais hélas, vous avez tort. Le manque de respect des membres auprès de leurs pairs s'étend jusqu'à la chambre à coucher.

Chez les homosexuels, on lutte pour le mariage, mais la majorité peine à enchaîner une relation stable de plus d'une année. Plus que quelques mois même. Une communauté où on cache notre manque de substance par des costumes extravagants, des paillettes, des perruques et des couleurs qui attrapent l'oeil. Le plus distrait de la personne elle-même vous serez, plus le subterfuge sera réussi. Devrions-nous réellement parader pour une dite fierté?

D'un côté, il est absolument essentiel de ne jamais avoir honte de notre identité en tant que personne individuelle. Mais, d'un autre côté, jamais je ne paraderai pour la fierté de cette communauté dont j'ai gravement honte.

La vraie question est de savoir si la communauté gaie existe vraiment. Au sein de tout ce ramassis de n'importe quoi, il est légitime de se demander ce qui nous unit vraiment, mis à part notre orientation sexuelle. Peut-être le manque d'ouverture d'esprit.

La xénophobie est subtile et seuls les plus avertis peuvent la déceler. Rien pour aider tous ces jeunes homosexuels en quête d'identité qui se tournent bien trop souvent vers le suicide pour répondre à leur mal de vivre. Si seulement il existait une communauté plus accueillante et chaleureuse pour les réconforter!

Nous invitons l'auteur de la lettre à consulter le site de la fraternité Aelred pour vivre une véritable amitié, non fondée sur les relations sexuelles, et aussi, si parfois la douleur du mode de vie homosexuel est trop grand, le site tavietonchoix.org

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"The ‘Safe, Legal, Rare’ Illusion" - a recommended article

The idea that contraception lowers abortion rates seems like a nice idea for Liberal leaders...but it doesn't seem to map out that way in reality. According to the recent New York Times article "The ‘Safe, Legal, Rare’ Illusion" by Ross Douthat, liberal states do not do better than conservative states in preventing teenage pregnancy. On the contrary, abortion rates are frequently higher in liberal states than conservatives states (the author cites that in New-York, two in five pregnancies end in abortion). 

Is it worthwhile to rethink social policy? Most people agree that they would like to see abortion rates go down...so, what is the best approach? I recommend this article- though it isn't big on statistics, it is published in a popular left-winged newspaper and nonetheless makes the case that maybe conservatives who advocate a return to family values, marriage, and chastity are not as "crazy" as many think. Finally, if lack of access to contraceptives is not the main reason for the number of children aborted every year, shouldn't we be thinking whether the current model of sex and pregnancy is to blame (not to mention the flawed view of the human dignity of the unborn child)? 

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