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L'État fédéral américain poursuivi en justice pour l'inconstitutionalité de son décret sur le remboursement de la contraception

Le site de Riposte Catholique du 29 février 2012 nous apporte cette excellente nouvelle de chrétiens américains prêts à affronter l'injustice du décret de leur gouvernement sur la question de la contraception remboursé par leur police d'assurance:

 

Le refus par les évêques américains et de plus en plus d’institutions catholiques du fameux HHS Mandate, ne relève pas d’une question sociale controversée mais d’une question constitutionnelle. Il s’agit, ni plus ni moins, d’empêcher une atteinte sans précédent au droit constitutionnel fondamental protégé par le Premier Amendement de la Constitution. Le sachant, on comprend mieux que sept États de l’Union aient engagé une action judiciaire contre le gouvernement fédéral pour inconstitutionnalité de ce décret (Mandate) fédéral : Nebraska, Floride, Michigan, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud et Texas.

Dans le monde catholique américain, quatre institutions ont elles aussi engagé une action judiciaire contre l’État fédéral : EWTN (Eternal Word Television Network), Belmont Abbey College, Ave Maria University (Ave Maria, Floride) et Priests for Life (Staten Island, New York).

Trente sept autres ont officiellement signalé leur opposition au décret : University of St. Thomas (St. Paul, Minnesota), Christendom College (Front Royal, Virginie), Aquinas College (Nashville, Tennessee) – rejoint par quatre autre écoles dominicaines –, University of Dallas (Dallas, Texas), Nashville Dominican Sisters (Nashville, Tennessee), Mount St. Mary’s University (Emmitsburg, Maryland), Benedictine College (Atchison, Kansas), The Catholic University of America (Washington, D.C.), Association of Catholic Colleges and Universities, Thomas Aquinas College (Santa Paula, Californie), Knights of Columbus, Catholic Medical Association, Thomas More College of Liberal Arts (Merrimack, New Hampshire), Franciscan University (Steubenville, Ohio), Holy Cross College (Indiana), Wyoming Catholic College (Lander, Wyoming), Dominican Sisters of Mary, Mother of the Eucharist, Catholic Medical Center (Manchester, New Hampshire), New Hampshire Catholic Charities, Saint Anselm College, Catholic Charities USA, Catholic Charities (Denver, Colorado), Sisters of St. Francis of Perpetual Adoration, Sisters of Life, Cardinal Newman Society, Holy Apostles College and Seminary (Cromwell, Connecticut), Saint Gianna’s Physician’s Guild, Catholic Charities (Los Angeles, Californie), Catholic Charities (Cleveland, Ohio), Catholic Charities (Dubuque, Indiana), Catholic Charities (Chicago, Illinois), Human Life International, The Becket Fund for Religious Liberty (sa lettre de pétition a rassemblé plus de 500 signatures de présidents d’Universités, d’universitaires de premier plan et de prélats dont l’archevêque Chaput et le cardinal Dolan), Men of St. Joseph.

Huit autres institutions catholiques ont co-signé la lettre de protestation de la Cardinal Newman Society : Catholic Distance University (Hamilton, Virginie), College of Saint Mary Magdalen (Warner, New Hampshire), College of St. Thomas More (Fort Worth, Texas), DeSales University (Center Valley, Pennsylvanie), John Paul the Great Catholic University (San Diego, Californie), St. Gregory’s University (Shawnee, Oklahoma), University of Mary (Bismarck, Dakota du Nord), Society of Catholic Social Scientists

Ces américains sont des modèles de chrétiens debout, près à défendre la liberté de conscience et de religion.

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Les candidats à la présidentielle française doivent montrer patte blanche au Grand-Orient de France

Selon ses intérêts, la franc-maçonnerie minimise ou gonfle (lorsqu'elle veut recruter) son influence dans les différents gouvernements. Il vaut mieux s'en tenir aux faits. Sur le site du Grand Orient de France, on peut voir 7 candidats à la présidentielle française venir solliciter l'appui du Grand Orient... Manquent à l'appel, Marine Le Pen, qui n'a pas été invité, et Nicolas Sarkozy qui n'avait pas encore déposé sa candidature.

On rêve de voir autant de transparence au Québec et que la "patente" maçonnique se dévoile,mais démocratie et franc-maçonnerie n'ont jamais fait bon ménage, le culte du secret étant l'une des caractéristiques fondamentales de ce mouvement comptant plus de 200 000 membres au Canada.

Le site du salon Beige du 1er mars 2012 raconte cet examen des candidats:

Le Grand Orient de France a fait venir les candidats à l'élection présidentielle dans son temple, rue Cadet à Paris (IXe arrondissement). Le grand maître Guy Arcizet a rendu compte de cette initative ce mercredi, à l'occasion de la parution d'un livre de 360 pages retraçant l'intégralité des débats. François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, Hervé Morin et Dominique de Villepin sont venus à ces «Grands Echanges». Marine Le Pen n'a pas été invitée. Nicolas Sarkozy ne s'est pas présenté, n'étant pas encore officiellement candidat.

Parmi ces présidentiables, seul Jean-Luc Mélenchon est officiellement franc-maçon. François Bayrou a revendiqué un compagnonnage «sans être initié».

Les candidats ont été interrogés sur la démocratie, la laïcité, la solidarité sociale, la citoyenneté, l'environnement, la dignité humaine et les droits de l'homme. Ils ont abordé le nucléaire, la loi de 1905, les cellules souches, le cumul des mandats, l'euthanasie... Les videos sont en ligne sur le site du Grand Orient.

Les francs-maçons sont décidés à peser dans la campagne. Le grand-maître Guy Arcizet explique :

«On a un réseau, on va s'en servir. Y compris en allant voir ceux qui nous représentent, en les empêchant de dormir, même à 2 heures du matin...»

La séparation du Grand-Orient et de la République ? Ce n'est pas pour demain.

Même à 2 heures du matin? À l'heure de l'intimidation, du secret et de la terreur voulait-il dire plutôt?

La franc-maçonnerie affirme avoir joué un rôle dans l'établissement du "droit" à l'élimination des enfants à naître et elle travaille à établir le "droit" d'éliminer par euthanasie les personnes en fin de vie consentantes. Ils sont partisans d'une culture de mort généralisée. Cet exemple français de candidats se bousculant à sa porte montre l'indéniable influence qu'elle exerce à l'insu du peuple et de la démocratie elle-même. Les journalistes québécois ont fait surgir au grand jour, dans les années 1960, le scandale de l'ordre Jacques Cartier. À quand le scandale de la franc-maçonnerie québécoise?

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L'allaitement maternel pourrait sauver 1 millions d'enfants

Le site Terrafemina.com du 28 février 2012 nous apporte cette information  (via Familles Chrétiennes)sur les bienfaits de l'allaitement dans le monde:

 

 

Alors que l’Institut de Veille sanitaire lançait en janvier dernier l’étude Epifane, destinée à analyser l’alimentation des nourrissons français pendant leur première année de vie, l’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur l’abandon progressif de l’allaitement maternel dans de nombreux pays. Au niveau mondial, moins de 40 % des enfants de moins de six mois seraient allaités exclusivement, selon les chiffres de l’organisation qui estime par ailleurs que de nombreuses vies pourraient être sauvées si les mères de famille étaient encouragées à allaiter. « L’allaitement maternel optimal allié à une alimentation d’appoint aide à prévenir la malnutrition et peut sauver près d’un million de vies d’enfants », peut-on lire sur le site de l’OMS.

« L’allaitement au sein présente également des avantages pour la mère. Lorsqu’il est exclusif, il entraîne souvent un arrêt des règles, ce qui constitue une méthode naturelle, mais pas infaillible, de contrôle des naissances, estime également l’organisation. L’allaitement atténue le risque de cancer du sein et de l’ovaire à un âge plus avancé, aide les femmes à retrouver plus vite leur poids d’avant la grossesse et permet de lutter contre l'obésité. »

Mais pour faire profiter au nourrisson comme à la mère de tous ses bénéfices, l’allaitement doit commencer dès la première heure suivant la naissance, être réalisé aussi souvent que l’enfant en fait la demande, jour et nuit, et rester exclusif durant six mois. Passés les deux premiers trimestres et jusqu’à deux ans, voire plus, l’allaitement doit alors être complété par une autre alimentation, recommande encore l’OMS.

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Le candidat républicain Mitt Romney semble ne pas approuver la liberté religieuse sur la question de la contraception

La première réponse, spontanée, de Mitt Romney à la question d'un journaliste sur un projet de loi permettant aux assureurs de ne pas couvrir les frais de contraception était négative. Il s'est repris dans la journée. Richard Hétu, sur le site du journal La Presse du 1er mars 2012 nous apporte l'information:

La question, posée à Mitt Romney, semblait assez claire. Elle faisait notamment référence aux deux sénateurs républicains – Roy Blunt du Missouri et Marco Rubio de Floride – qui ont proposé un amendement controversé sur la contraception devant être soumis à un vote aujourd’hui au Sénat. Le projet de loi permettrait aux assureurs et aux employeurs de refuser, pour des raisons religieuses ou morales, d’offrir ou de rembourser les soins contraceptifs qui doivent être désormais inclus dans la plupart des plans d’assurance-santé aux États-Unis.

Je cite la réponse de Romney à un journaliste d’Ohio, réponse qui occultait la question de liberté de religion invoquée par les promoteurs de l’amendement (voir vidéo ci-dessus) :

«Je ne suis pas en faveur du projet de loi. Écoutez, l’idée que des candidats présidentiels se mêlent de contraception dans le cadre d’une relation entre un homme et une femme, un mari et une épouse, je ne touche pas à ça.»

À 16h, hier, la nouvelle de l’opposition de Romney à l’amendement Blunt-Rubio a soulevé une tempête instantanée sur internet. L’ancien gouverneur du Massachusetts semblait tourner le dos à deux de ses supporteurs sur une question controversée qui mobilise ces jours-ci la droite républicaine. Il semblait aussi se distancier de la position de Rick Santorum, son principal rival dans la course à l’investiture républicaine pour la présidence, qui s’oppose à la contraception en général.

Or, à 17h, l’équipe électorale de Romney a fait savoir que ce dernier approuvait l’amendement Blount-Rubio. Romney n’a peut-être jamais effectué une volte-face aussi rapide dans sa carrière politique.

Romney a plus tard expliqué qu’il n’avait pas bien compris la question du journaliste, une excuse qui n’a pas convaincu tout le monde

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La Virginie exige une échographie préalable à l'avortement sur son territoire

Une excellente initiative de certains États américains consiste à présenter à la femme enceinte une échographie qui lui fera prendre conscience que les avorteurs, présentant l'enfant à naître comme un amas de cellules, mentent assurément. Espérons que cette pratique se généralise et surtout, que l'on utilise la technologie en 3D. Toujours du site genethique.org du 28 février 2012:

 

 Le 28 février 2011, le Sénat de l’Etat américain de Virginie a approuvé de justesse une version modifiée d’une proposition de loi controversée exigeant une échographie préalable pour les femmes souhaitant avorter. Après un débat long et houleux entre les sénateurs, la proposition de loi a été votée à 21 voix contre 19.
Ce vote est intervenu une semaine après que le gouverneur Robert F Mc Donnell ait demandé au législateur de réviser la proposition de loi suite à une manifestation de protestation ayant rassemblé 1000 personnes. Le projet de loi initial imposait aux femmes voulant recourir à l’avortement, une échographie transvaginale.

"Le but de ce projet de loi est de s'assurer que les mères ont le maximum d’informations quant à l'âge gestationnel et le développement physique avant de prendre une décision quant à l'avortement", a déclaré lors du débat le sénateur Stephen H. Martin.
Le projet de loi adopté a été amendé par le Sénat de façon à exclure de cette loi les femmes ayant signalé aux agences appliquant la loi qu’elles ont été victimes de viol ou d’inceste. Toutefois, la loi n’exempte pas les femmes qui savent que leurs bébés pourraient souffrir de malformations.

7 autres Etats américains ont voté des lois similaires.

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À Washington, la liberté de conscience des pharmaciens leur permet de refuser de vendre des produits contraceptifs

Le site genethique.org du 28 février 2012 nous informe du courage de ces pharmaciens américains qui ont défendu leur droit de ne pas vendre de produits contraceptifs:

 

Le 23 février 2012, la Cour fédérale de la ville de Tacoma (Washington) a invalidé une loi exigeant des pharmaciens qu'ils distribuent la pilule du lendemain en dépit de leur objection de conscience. En 2007, le Conseil des pharmaciens de l'Etat de Washington avait en effet adopté une réglementation qui rendait illégal le fait de renvoyer des patients vers des pharmacies voisines pour des raisons de conscience. La Cour a jugé que "La réglementation du Conseil vise [...] l'objection de conscience depuis le début", et a ajouté que "l'objectif principal de cette loi était d'éliminer le droit de refus [pour des raisons religieuses]".
La Cour a souligné dans un communiqué que cette loi "viole le droit d'exercer librement sa religion". Selon Luke Goodrich, directeur national adjoint du "Becket Fund for Religious Liberty", qui représentait les plaignants, a souligné que "La décision [de la Cour] [...] envoie un message très clair : aucun individu ne peut être contraint d'abandonner sa profession uniquement à cause de ses croyances religieuses".

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"Avorter" les bébés déjà nés, la nouvelle étape demandée par des chercheurs en "bioéthique"

En un sens, ils ont une certaine logique. Ne voyant pas de différences entre un enfant à naître et un jeune enfant, ils ne voient pas pourquoi l'on pourrait tuer l'un et épargner l'autre. Si les "raisons" de tuer sont valables pour l'enfant à naître, elles devraient également l'être pour les jeunes enfants. Le site Genethique.org du 29 février 2012 nous apporte cette nouvelle:

Deux chercheurs en bioéthique, Francesca Minerva de l'Université de Melbourne et Alberto Giubilini de l'Université de Milan ont co-signé un article du Journal of Medical Ethics où ils plaident pour le droit de supprimer des nouveau-nés de la même manière que l'on peut avorter : "Nous affirmons que le droit de tuer un nouveau-né devrait être éthiquement permis dans toutes les mêmes circonstances que l'est l'avortement. Ces circonstances incluent les cas où les nouveau-nés [...] peuvent être un risque pour le bien-être de sa famille". Les chercheurs distinguent ensuite cet "avortement post-natal" de l'euthanasie, affirmant que l'euthanasie est l'acte de faire mourir quelqu'un dans son propre intérêt, tandis que l' "avortement post-natal" est celui de tuer dans l'intérêt des personnes impliquées et non dans celui du bébé lui-même.

Pour ces deux auteurs utilitaristes, "si des critères de coût social, psychologique ou économique pour des parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour avorter même si le fœtus est en bonne santé, [...] les mêmes raisons doivent pouvoir justifier l'avortement post-natal"

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SHOCK: Ethicists now claim newborns can be killed too

Shocking news: Alberto Giubilin, a philosopher from the University of Milan, and Francesca Minerva, an ethicist from the University of Melbourne, claim that the killing of newborns may be justifiable on the grounds that the newborn is only a ‘potential person’ and may disrupt the lives of his parents. 

Whoa...Hold on! Does anyone really take these ethicists seriously? I sincerely hope not, because that confirms that we are really going crazy. How can anyone claim that the newborn is not a person? This idea not only is wrong and defies all philosophical and scientific reasoning- it is an incredibly dangerous idea, capable of annihilating all unwanted children and justifying infanticide based on social or economic reasons. Such proposals profoundly threaten the safety of our world and put in jeopardy all human lives.

Upon reading such an outrageous article, it is necessary that we emphasize again our stance that from conception, a new human life begins. Life from conception is the only justifiable position; every other position arbitrarily invents the point where human life begins in order to suit personal, egotistical desires.

Giubilin and Minerva believe that “killing a newborn could be ethically permissible in all the circumstances where abortion would be. Such circumstances include cases where the newborn has the potential to have an (at least) acceptable life, but the well-being of the family is at risk.” --This is ludicrous. Now we are discussing making homicide acceptable under certain circumstances…isn’t homicide a crime? I am sure that the abortion movement caused just as much shock when it began…and now look where we are: legal abortions almost everywhere. Please, please, let us make sure that such “after-birth abortions” (i.e., INFANTICIDE) do not ever become legal, under any circumstances.

I fear for our future and really hope the Pro-Life movement gains strength over the next years. We need to face the horrors of abortion, euthanasia, and infanticide with faith and courage. We need to help people understand the extreme dangers of the gradual manipulation and distortion of the definition of human life.

http://www.youtube.com/embed/0VVFc4lJqKA

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Des raisons de refuser la Fécondation In Vitro

Le site du Magazine Familles Chrétiennes du 27 février, donne la parole à un psychiatre et à un juriste qui commente une émission sur la question de la fécondation in vitro:

 

Bébé éprouvettes, bébés médicament, embryons congelés, dons d'ovocytes et de sperme: c'était "Un bébé nommé désir", mercredi 22 février sur France 2. Quand le désir parental d'enfant et la soif de toute-puissance de la médecine s'associent pour se faire arbitre de la vie.

« Un bébé nommé désir » : le titre, d’emblée, dit tout. Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux. Le bébé dépend de mon désir. « L’enfant désiré, malheureusement, passe par l’élimination des enfants non désirés, commente Benoît Bayle, auteur d’À la recherche de l’enfant parfait (Robert Laffont). Cette surenchère de l’enfant du désir est l’autre face du refus de l’enfant ».
 
Embryon : être ou ne pas être

Cette conception totalement subjective de l’être humain se retrouvait dans les propos d’une psychologue, au cours de l’émission : « L’embryon, dans les hôpitaux, on ne sait pas très bien ce que c’est : tantôt une cellule, tantôt une potentialité d’enfant ». Non seulement l’enfant vient si je le désire, mais il existe si je le veux. « L’embryon, dans ces conditions, dépend du regard que les parents portent sur lui, analyse Aude Mirkovic, qui enseigne le droit à l’université d’Évry. Si l’enfant est désiré, c’est une personne. S’il n’est pas désiré, c’est un amas de cellules. Si d’autres parents veulent l’adopter, il sera à nouveau une personne… »
Que dit la loi à propos de l’embryon ? Une juriste interrogée par le documentaire, Laurence Brunet, explique : « L’embryon est comme un no man’s land entre chose et personne ». Et de vendre tranquillement la mèche : « C’est très bien comme ça. Car s’il avait un statut, on ne pourrait plus faire de procréation médicalement assistée ».
Aude Mirkovic commente : « Le statut d’un être, en droit, dépend de ce qu’il est, de sa nature. Or le législateur ne sait pas ce qu’est un embryon. L’embryon est traité tantôt comme une personne, tantôt comme une chose. La loi lui manifeste des égards, une protection, qui n’a pas lieu d’être si c’est une chose. La recherche sur l’embryon est autorisée à titre dérogatoire : si l’embryon est une chose, c’est ridicule, cela entrave le travail des chercheurs. Si l’embryon est une personne, c’est nettement insuffisant. Nous sommes en pleine incohérence. »
L’embryon, être humain ou personne ? Le Pr Israël Nisand, dans le documentaire, répond à sa façon : « L’embryon est un être humain mais pas encore une personne. Il a sa dignité, il est insubstituable. Il va acquérir ses droits petit à petit. Au bout de 14 semaines, par exemple on ne peut plus faire d’IVG. Il ne sera vraiment une personne, avec tous ses droits, qu’à la naissance ».
La réaction d’Aude Mirkovic fuse : « Voilà un concentré des inepties qu’on entend sur l’embryon ! D’abord, si l’être humain a une dignité et que l’on n’en tire aucune conséquence, que cela ne lui confère aucun droit, cette dignité n’existe pas, elle n’est qu’un mot. Ensuite, comment distinguer l’être humain de la personne ? Si certains êtres humains ne sont plus des personnes, ou à moitié, on change de civilisation ! C’est le retour à l’époque romaine, quand l’embryon n’était que la pars viscerum matris, un morceau des entrailles de la mère. Un gigantesque retour en arrière ! »
Impossible, pour un juriste, de prouver que l’embryon est une personne. Le débat est philosophique. Mais dans le doute, la vertu de prudence, ou le principe de précaution, comme on voudra, devrait jouer, estime Aude Mirkovic : « Le droit ne peut pas prouver qu’un individu est une personne, mais le fait qu’il l’est peut-être oblige à le traiter comme une personne. Exemple : je suis devant un paravent, je ne sais pas ce qu’il y a derrière : un être humain ou une chaise. J’ai un fusil et je tire quand même. Si c’était un être humain je vais droit en prison… Dans le doute, on s’abstient ».

 

Ce que le documentaire n’a pas dit
Et puis, il y a tout ce que le documentaire ne dit pas sur ces merveilleuses technologies. En premier lieu les conséquences psychologiques du fait que les embryons fécondés artificiellement ne sont plus le fruit d’une union entre un homme et une femme, mais le produit d’un homme, d’une femme – parfois donneurs – et d’une équipe médicale. (On appelle d’ailleurs le Pr Frydman le « père d’Amandine (1) », sans que cela ait l’air de choquer grand monde). « Nous avons affaire à une population d’individus qui doit sa vie à la société, à la médecine, un peu à l’État, note Benoît Bayle. Cette intrusion dans une histoire intime n’est pas sans conséquence pour la structuration de l’identité de la personne ».
Idem pour la congélation des embryons. « Imaginons des enfants issus de la même fratrie qui se développeront, par fécondation in vitro, à des moments différents de l’histoire. C’est assez terrible sur le plan des repères psychologiques. Si entre-temps le père est mort, ce sera un casse-tête identitaire pour l’enfant ».
Sans parler des embryons « surnuméraires », que génère automatiquement la fécondation artificielle. Benoît Bayle constate un phénomène de « survivances conceptionnelles » : « Supposons un embryon conçu in vitro ; on conçoit dix embryons, on en supprime trois parce qu’ils ne conviennent pas, on en congèle trois et on en implante trois. On fait une réduction embryonnaire et un seul bébé naît. On observe alors souvent un phénomène de « survivance », le plus souvent inconscient. Cela passe par les parents, qui vont élever leur enfant sur un mode mégalomaniaque. Il pourra y avoir aussi un mouvement de culpabilité, là encore plus ou moins conscient. "On a forcé la nature", entend-on parfois de leur part ».
Autre élément, positif celui-là, dont le documentaire ne parle pas : la ratification par la France, en décembre dernier, de la convention d’Oviedo sur le respect des droits humains en matière de médecine et de biomédecine. Cette convention énonce les grands principes à respecter en la matière. On peut la trouver insuffisante, parfois un peu floue. Mais dans le contexte actuel, c’est incontestablement une bonne nouvelle.
 
Charles-Henri d’Andigné
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Pressions sur les écoles chrétiennes d'Angleterre pour retirer les propos jugés "homophobes"

Le site de Riposte Catholique du 28 février 2012 nous apporte cette nouvelle tirée du site Lifesitenews.com du 27 février 2012:

 

 

Le leader du plus important groupement syndical britannique, Brendan Barber du Trades Union Congress (TUC), accuse le gouvernement britannique de laisser diffuser du matériel « homophobe » dans les écoles confessionnelles, dans une affaire qui est en train de créer une atmosphère de « peur » dans les écoles catholiques, qui sont nommément dans le collimateur du puissant syndicaliste.

 Tout a commencé en décembre, rapporte LifeSite, lorsque Barber s’est ému dans une lettre adressée au Secrétaire (ministre) de l’Education Michael Gove de la distribution dans les écoles catholiques d’un livret exposant le caractère immoral des actes homosexuels. S’appuyant sur l’ubuesque « Equality Act » de 2010, il affirmait : « Les écoles ont désormais l’obligation légale de récuser tout type de préjugé. De telles publications vont directement à son encontre. » Il faut donc, a-t-il ajouté, appliquer la loi de 2010 qui condamne toute « discrimination à raison de l’orientation sexuelle ».

 Le ministre a répondu en disant que les dispositions de la loi « Sexual Orientation régulations » de 2007 ne visent pas les programmes des écoles confessionnelles, précisant que « tout matériel qui y est utilisé dans le cadre de l’éducation sexuelle n’y sera pas soumis aux dispositions concernant la discrimination ».

 Le livret en question s’intitule « Virilité pure : comment devenir l’homme que Dieu veut te voir devenir » par l’Américain Jason Evert. Il assure que « l’attraction homosexuelle » peut « avoir sa source dans une relation malsaine avec le père », ou la difficulté à « avoir des contacts avec d’autres jeunes hommes, ou même dans des abus sexuels ». Le livret cite le Catéchisme de l’Eglise catholique, et précise : « L’acte homosexuel est désordonné, dans une grande mesure comme le sexe contraceptif entre homosexuels. Ces deux actes sont contraires à la finalité naturelle donnée par Dieu au sexe : les bébés et l’union. »

 Le ministre n’a – fort heureusement – vu aucune « homophobie » là-dedans et a expliqué son refus d’agir en disant qu’il n’était nullement question de « haranguer, harceler ou dénigrer un élève gay ou une élève lesbienne, ni un groupe de tels élèves » : si cela avait été le cas « cela aurait été inacceptable en n’importe quelles circonstances et constituerait probablement un cas de discrimination illégale ».

 Cela n’a pas suffi à Brendan Barber qui s’est même montré furieux de la réponse au nom du TUC qui, selon lui, n’accepte pas ce « manque d’implication ». Il a même qualifié ce « manque » de « très alarmant » au vu de ce qu’il appelle la « distribution de littérature homophobe ».

 Le journal The Guardian cite un porte-parole du Département de l’éducation assurant que toute école faisant la « promotion de matériel homophobe agirait contre la loi ». Si la condamnation du livret désigné par le TUC n’est pas explicite, il n’empêche que les écoles confessionnelles britanniques ont désormais le sentiment de devoir « marcher sur des œufs », comme l’a confié un prêtre de paroisse et professeur de théologie londonien, Father Timothy Finigan, à LifeSite. Les responsables des écoles et les enseignants vivent avec la peur « de pouvoir être accusés d’homophobie s’ils expriment l’enseignement catholique sur la condition homosexuelle ou sur les actes homosexuels ». Fr Finigan ajoute que « ce n’est pas seulement une marotte du “New Labour” : beaucoup de conservateurs se sont joints à la fête, y compris David Cameron qui a maintenant pris l’engagement public, au nom de son parti, de légaliser le mariage gay ».

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