Sur le site de genethique.org du 19 décembre 2012, cette nouvelle sur la conservation des ovocytes:
(à côté des petits pois et des carottes, des ovocytes...)
Alors que le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) s'est récemment déclaré favorable à l'autoconservation des ovocytes, par les femmes, pour des raisons de convenances personnelles (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13/12/12), le journaliste Jean-Yves Nau s'interroge sur Slate.fr et précise qu' "une telle possibilité viendrait immanquablement bousculer l'équilibre bioéthique qui prévaut actuellement en France".
Jean-Yves Nau explique ainsi qu'alors que "cet équilibre est fondé sur le strict usage thérapeutique des techniques de procréation médicalement assistée; et ce au bénéfice de couples 'composés d'un homme et d'une femme en âge de procréer' ", autoriser l'autoconservation des ovocytes "ouvre une brèche dans cette logique". En effet, cela "risque[rait] notamment d'encourager les grossesses tardives avec les conséquences médicales négatives connues pour les mères et les enfants après 40 ans et plus encore 45 ans". A cette question de la fixation d'un âge limite, et tout en se déclarant favorables à la pratique de l'autoconservation des ovocytes, les gynécologues précisent qu' "il ne serait pas raisonnable de ne pas fixer de limite en raison de l'augmentation importante des risques obstéricaux liés à l'augmentation de l'âge maternel".
Combien voudront avoir des enfants à 55 ans, produits de laboratoire payés par les contribuables?
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