M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Nathalie Petrowski, son venin, les "jeunes" mères

L'intelligence de la journaliste Petrowski n'est plus à démontrer. Dans l'article suivant, elle nous montre tout son art. Se présentant d'abord comme se réjouissant d'une certaine situation de maternité, elle va tranquillement parvenir à passer l'idée que l'idéal dans cette situation de grossesse précoce, c'est la mort de l'enfant, suggérée par la chanson d'Arianne Moffatt, "Poussières d'ange". Le film que suggère Petrowski également, sur les 17 jeunes filles, vise à montrer la désillusion des jeunes filles mères et leur désespoir final...

La journaliste de La Presse explique le changement de perspectives qui s'est déroulé dans les 20 dernières années, sur la maternité. Auparavant diabolisée, elle serait devenue trop idéalisée. Petrowski recommande de montrer aux jeunes de 22 ans un film sur des fìlles mères adolescentes prisonnières de leurs angoisses et problèmes de maternité. Pourquoi 22 ans ? Comme si à cet âge on était trop jeune pour être parent, alors que la santé et l'énergie permettent de faire des partys toute la nuit ?

S'il est important de responsabiliser les jeunes, de leur faire prendre conscience que l'idéal pour leurs enfants, c'est d'avoir des parents qui s'aiment et sont engagés l'un envers l'autre pour la vie, l'âge importe peu. Il y a des jeunes qui sont des adultes à 16 ans et des adultes, pour ne pas dire maintenant des vieux, qui sont des ados attardés. L'important c'est la stabilité du couple et son esprit de responsabilité, pas son âge... Voici l'article paru dans la Presse du 6 mars 2012:

Charmée par le culot de Coeur de pirate, je lui ai envoyé un tweet pour la féliciter pour son futur Coeur de bébé. Mais je crois que ce qui m'a encore plus charmée dans cette histoire, c'est l'incroyable évolution des mentalités. Il n'y a pas si longtemps, être enceinte à 22 ans était une calamité. Et je ne parle pas de l'époque de ma grand-mère où, à la moindre grossesse, il fallait se marier obligé, de peur de passer pour une fille-mère, ou alors se cacher et aller accoucher dans la honte avant de donner son bébé en adoption.

Je parle d'une époque plus rapprochée où les filles de 20 ans qui tombaient enceintes étaient montrées du doigt comme d'incurables nunuches sans avenir et sans carrière, qui gaspillaient les meilleures années de leur vie à torcher un bébé. Le credo de l'époque n'était-il pas: mieux vaut sacrifier un enfant que de sacrifier à lui?

Les mentalités ont beaucoup évolué depuis. Aujourd'hui, on ne diabolise plus la maternité comme il y a 30 ans. On la porte aux nues, on la célèbre, on la sanctifie. On dit aux femmes et aux filles qu'elles peuvent tout avoir, la carrière et la famille, et se réaliser à la fois en tant que mères et en tant que femmes. Quant à l'avortement, on a compris que c'était un droit inaliénable, mais pas nécessairement un bon moyen de contraception.

 En 2007, Juno, petit film indépendant sur les péripéties d'une adolescente enceinte, a fait sensation et sonné l'entrée en scène d'un nouveau discours. À la fin du film, même si Juno finit par confier son bébé à une femme qui vient de se séparer, elle apparait tout au long du film plus mature et apte à élever un enfant que la plupart des adultes qu'elle croise sur sa route.

 Le film a non seulement obtenu plusieurs nominations aux Oscars, mais a aussi engrangé des recettes de plus de 230 millions, preuve que son propos touchait une corde sensible aux quatre coins du monde.

L'année suivante, d'ailleurs, quand 17 filles du Gloucester High School, dans l'État du Massachusetts, sont tombées enceintes après avoir conclu un pacte, les catholiques de la ville ont montré du doigt Juno et invoqué la mauvaise influence du film.

Deux cinéastes françaises, les soeurs Coulin, se sont d'ailleurs inspirées de ce fait divers pour réaliser leur premier long métrage, 17 filles, qui n'est malheureusement pas resté longtemps à l'affiche au Québec. J'ai eu le bonheur de voir ce film troublant dont les héroïnes sont de jeunes filles d'aujourd'hui, indépendantes et branchées. La première du groupe tombe enceinte par accident, mais les autres l'imiteront délibérément, au nom de l'amitié, de la solidarité féminine et d'un monde meilleur qu'elles bâtiront à leur façon. On ne peut rien contre une fille qui rêve, n'est-ce pas?

Les soeurs Coulin ont filmé avec beaucoup de sensibilité et sans jamais les juger ces jeunes idéalistes postféministes, qui se projettent dans un avenir utopique, libre et égalitaire où elles élèvent leurs enfants ensemble, sans règle ni contrainte. Mais on finit par comprendre qu'elles baignent dans un océan de naïveté dont le moteur n'est pas tant le désir d'enfanter que le désir d'un amour inconditionnel qui comblera toutes leurs carences. Au bout de quelques mois, leur rêve impossible se brise contre la réalité et ses désillusions. Tombées enceintes ensemble, elles finiront isolées et divisées, seules avec leur ventre qui enfle.

Ce n'est pas ce que je souhaite à Coeur de pirate. Je lui souhaite tout le bonheur du monde avec son futur bébé et le père de ce dernier. Mais je m'interroge tout de même sur le jovialisme glamour qui colore désormais l'image de la maternité et sur notre empressement à applaudir toutes les futures mères, peu importe leur âge ou leur situation.

En l'espace de 30 ans, nous sommes passés d'un discours qui diabolisait la maternité à un discours qui l'idéalise à outrance. Dans les deux cas, on a manqué de nuance. Il faudrait apprendre à aborder cette délicate question avec plus de discernement. Et conseiller à toutes les jeunes filles de 22 ans qui ont envie d'imiter Coeur de pirate de louer le DVD de 17 Filles. Ou mieux encore, d'écouter le refrain de Poussière d'ange d'Ariane Moffatt: tu ferais une super maman, mais pas maintenant, non pas maintenant...

Coeur de pirate a manifesté le désir de se marier, ce que nous lui souhaitons. Il n'y a certainement aucun problème d'être parent à 22 ans, au contraire! Petrowski n'est toujours pas sortie de ses ornières féministes! Et l'on peut se demander si celle qui affirme que l'avortement est un droit ne croit pas toujours à la monstruosité qu'elle cite: "Mieux vaut sacrifier un enfant que se sacrifier à lui..." Le terme sacrifier est tout à fait juste dans le cas de l'avortement. Les sacrifices aux dieux "confort", "épanouissement de soi" et "croissance personnelle" valent bien ceux des Carthaginois au dieu Baal, où l'on déposait les enfants dans les bras inclinés vers le bas, d'une statue de bronze, d'où ils roulaient pour tomber dans un gouffre de feu. (Diodore de Sicile, XX, 14,6)

Quand à la chanson doucereuse comme du venin dans la bouche d'un serpent d'Arianne Moffat, nous préférons et de loin la chanson pleine d'espérance et de réalisme de Colonel Reyel: Aurélie. Être parent jeune n'est pas facile, mais laisser tuer son enfant l'est encore moins, une fois que l'on a réalisé ce que l'on a fait.

Comme le dit la chanson du Colonel Reyel, visiblement, Petrowski et Arianne Moffat "n'ont rien compris"!

Laissez un commentaire

Update on HHS mandate: contraception is a lifestyle choice, not a health issue

Sandra Fluke, a student at Georgetown University, recently argued that even Catholic universities such as Georgetown should be forced to pay for student access to contraception.

To my own amazement, President Obama telephoned Sandra Fluke to personally thank her for voicing the “concerns of American women." Fluke told NBC news: “I think this is about women's health. That's what it's always been about for me and that's what it's about for the… the many, many Americans who are emailing me constantly telling me how important it is.”

But is contraception really about women’s health? Aside the 14% of women who use the pill for ‘medical reasons’ , the majority of American women use birth control pills because they want to engage in sexual relationships without bearing the consequences of their own fertility. It is a very selfish business. The Guttmacher Institute (research arm of Planned Parenthood) admits itself: “The typical U.S. woman wants only two children. To achieve this goal, she must use contraceptives for roughly three decades.” Here, we see once again, the extreme dissociation between sex and children. People are having more sex with more partners, and yet they want less children- a trend which defies the way we were created.

I invite you to watch this video by Bill O’Reilley titled “Do you want to pay for other people’s activities?” O’Reilley’s commentary boils down the HHS mandate issue to one very simple point: contraceptive use is not, in most cases, a health issue…so why should it be included in health coverage? The Obama administration and many people around the world defend abortion as a woman’s right, and birth control as a woman’s health issue- if we dig a little deeper we discover what these two really are: murder and dishonesty. A woman needs neither abortion nor contraception to live a healthy, happy, secure life- I and plenty of other women around the world are testaments to that fact.

Laissez un commentaire

Photos of aborted babies: should they be used?

Isn't it interesting that so many pro-choicers feel threatened by images of aborted babies, when aborting babies it is the very 'right' they so fervently advocate? When people stand up for a cause, they should not be ashamed to show what it is they are fighting for. However, the opposite is true for abortion...if you show one image of an aborted child to a pro-choicer, they will likely be angry, hostile, or enraged. 

I admit I feel somewhat ambivalent about the use of abortion imagery. Pro-Life groups such as the Canadian Centre for Bioethical Reform (CCBR) are known for their use of photos of bloody, aborted fetuses on highways, sidewalks, and next to abortion clinics. Recently they have been sending postcards with images of aborted babies to residents in Canada (to see the content of the postcards please click here).

I have thought about this a lot and reason that if the pro-lifer is shocked, saddened, and disgusted by images of aborted fetuses, the pro-choicer might be even more so. Why? Because in the pro-choice mentality, the fetus is considered as something less-than human, just a "clump of cells," with no shape or form, no human features. Abortion is not presented as an act of killing (which it definetely, undoubtedly is)...rather, it is advertised as a clean, simple procedure. When you have been lied to, the shock of seeing the truth hurts even more. 

So now comes the big question: Should graphic images of aborted fetuses be used to spread awareness about the horrors of abortion? On the one hand, people may find that these images are disrespectful towards the child who was killed. There is also concern that these pictures create strong feelings of guilt, shock or sadness in post-abortive men and women. Finally, what happens if a child finds the postcard in the mailbox? Will that child be scarred for life?

The CCBR has taken into consideration all these concerns, but nonetheless believes that the pros of using abortion imagery outway the cons. Though I found myself disagreeing with them at first, I realize (after further research) that their postcards are actually incredibly well-made and are meant to get people thinking about abortion as a criminal wrong rather than a protected right. Though people may be insulted or have their feelings hurt initially, respecting the life of unborn children takes priority when it comes to the abortion debate. 

The truth is that we are all, knowingly or unknowingly, accomplices in this war against unborn children. Just like the abolitionists of slavery risked their lives and took a stance against the injustice of their day, we too must stand out and speak up. This pro-activism is absolutely necessary in defending life because we live in a climate of moral relativism...many people have never seen an image of an aborted fetus, yet adamantly defend unlimited access to abortion. So, after some re-thinking on this issue, I think it is right to say that the CCBR should be commended for their efforts in revealing the truth about abortion to the public through these images. War against the unborn is raging- are we going to sit idle and let these crimes against humanity continue, or are we going to "unmask" the choice of abortion?

Please note that I would be interested in hearing other people's ideas on this issue. Finally, let us remember that in converting people to the way of Life, prayer is of irreplaceable value. As Jesus said, “This kind (of unclean spirit) can come out only through prayer.” - Mark 9: 29 NRSV.  

Laissez un commentaire

Fin de Cycle ou fin d'un peuple?

Mathieu Bock-Côté vient d’écrire un livre qui possiblement, marquera l’histoire du Québec. Ce livre est l’analyse la plus perspicace et intelligente que nous aurions dû avoir de la situation actuelle du Québec.
 
Mais cette analyse n’est pas seulement trop optimiste comme le disait Gilles Proulx, elle fait abstraction d’une donnée majeure, capitale, primordiale, sans laquelle toute cette merveilleuse analyse ne devient que du vent. Si le Québec n’avait pas avorté des centaines de milliers de Québécois, voire plus d’un million depuis la décriminalisation de l’avortement au Canada, le livre de Bock-Côté serait le phare actuel du patriotisme québécois. Indépendamment de la question démographique, il éclaire les enjeux et apporte les solutions nécessaires au renouvellement de la fierté d’un peuple.
 
Mais, et ce mais n’est pas un argument secondaire, nous n’en sommes plus là. La réalité québécoise faisant abstraction de la question démographique est de la pure science-fiction. En terme comptable, la force d’un peuple est premièrement sa démographie; en terme humain, la bonne santé de ses familles!
 
En 2003, Radio-Canada et La Presse donnaient une série de conférences sur le phénomène préoccupant de la dénatalité. Les propos alarmants sont des plus actuels 10 ans plus tard. Comment se fait-il qu’une telle prise de conscience soit demeurée sans suite? Comment se fait-il que l’on soit incapable de se parler clairement et avec authenticité au Québec? Comment se fait-il qu’il y ait une telle censure sur la question démographique? Lucien Bouchard se fit rabrouer par Daniel Johnson fils et le parti libéral pour avoir osé évoquer le faible taux de natalité des femmes de « race blanche » terme scientifique qui n’avait rien de raciste… Et le débat fut clos. Quel était ce débat?
 
Voici certaines conclusions qu’avaient apportées les conférenciers en 2003. Notons que si les chiffres ont quelque peu changé, l’analyse demeure toujours valide. Écoutons d’abord Lucien Bouchard, à une époque où sa parole était écoutée par tous les Québécois, puis le démographe Georges Mathews et la mère de famille et auteure Pascale Pontoreau :
 
« Depuis 1990, le nombre de naissances n’a pas cessé de décliner au Québec. Notre indice de fécondité est de 1,45 par rapport à 1,51 au Canada et 2,1 aux États-Unis. Nous avons moins d’enfants et vivons plus longtemps. Il ne faut pas être Einstein pour en déduire que, si rien ne change, nous nous trouverons, à terme, dans une situation critique. Dès 2021, une personne sur cinq aura 65 ans et plus. À compter de 2026, notre population globale commencera à décroître, c’est-à-dire que les décès prendront le pas sur les naissances. Une personne sur cinq prévoit ne pas avoir d’enfants, ce qui fait dire au sondeur de la maison CROP, M. Alain Giguère, que “l’hédonisme est l’apanage de la société actuelle”. Faut-il rappeler que Le Robert définit l’hédonisme comme “la doctrine qui prend comme principe de la morale la recherche du plaisir, de la satisfaction.”
 
(…)
“On dira que nous ne sommes pas les seuls à subir un déclin de natalité. Sans doute, mais le phénomène a frappé ici plus fort qu’ailleurs. Dès qu’il se met en branle, le balancier s’en donne à cœur joie chez nous : à l’époque où tout le monde avait beaucoup d’enfants, nous en avions encore plus que les autres. Maintenant que les autres en ont moins, nous poussons la trajectoire plus loin et en faisons encore moins que la plupart d’entre eux. L’une des révélations les plus déprimantes du sondage CROP est qu’une majorité de Québécois se préoccupent peu de la dénatalité. On pousse l’inconscience jusqu’à ne pas s’inquiéter de l’hémorragie des fonds de retraite que menace d’entraîner le renversement de la pyramide d’âge et à écarter le recours à des solutions comme l’immigration et le report de l’âge légal de la retraite.”
 
Des prédictions qui se réalisent
 
Pessimiste monsieur Bouchard, non. Tout simplement réaliste. Ce que plusieurs démographes ont dénoncé depuis une vingtaine d’années, au prix d’une réputation de prophètes de malheur, se réalise tranquillement. Une population indifférente s’éveille par crainte d’une vieillesse dans la pauvreté, sans filet social pour la protéger. Le démographe George Mathews pose la question et donne une réponse claire :
 
“D’où une question simple et directe : les paramètres actuels des programmes de prestations et de services sociaux et médicaux offerts aux personnes âgées pourront-ils être maintenus? Il n’y a là rien de nouveau. Personne ne pourra prétendre que le Québec aura été pris par surprise. Cela fait au moins quinze ans que la réponse à cette question est à peu près connue. Et quelle que soit la manière dont on retourne cette question, la réponse est NON!”, affirme sans détour George Mathews.
 
(…)
 
Pourquoi faire des enfants?
 
On ne procrée pas pour sauver un peuple. La disparition d’un peuple est le signe et la conséquence d’une perte généralisée du goût de la vie. Si l’on déplore la disparition d’une espèce animale ou végétale, l’amenuisement des cultures exotiques, amérindiennes, nous n’avons pas la même réaction face à l’érosion de notre propre culture, de notre propre peuple. Les Québécois ne feront pas d’enfants parce que le peuple québécois risque une lente assimilation. »
 
(…)
 
Une mère de famille partage son rêve
 
Pascale Pontoreau, mère de quatre enfants et auteure de « Des enfants, en avoir ou pas? » témoignaient ainsi lors de ces conférences :
 
« Et oui, aujourd’hui, on existe surtout en fonction de notre emploi. Tiens essayez pour voir : — “Qu’est-ce que tu faits toi?” — “Oh moi, je reste à la maison, je m’occupe des enfants.” — “Oui d'accord, mais qu’est ce que tu vas faire… après? ‘C’est inconcevable de s’occuper de ses enfants et d’être heureux là-dedans.’
 
Mme Pontoreau exprime son rêve, un rêve qui reflète celui de milliers de couples et jeunes familles :
 
‘À quand une société où les gens auront le choix d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants sans s’arrêter à des considérations économiques de tout ordre (argent, places en garderie, santé, etc.) J’aimerais que les femmes et les hommes puissent décider de rester chez eux, le temps qu’ils le désirent, pour s’occuper de leurs enfants sans culpabilité de ne pas être professionnellement productifs et sans angoisse de manquer d’argent; j’aimerais que celles et ceux qui désirent retourner sur les bancs d’école ou au travail puissent le faire sans passer leur temps à le gagner; j’aimerais qu’il existe une véritable valorisation de ce rôle incroyable et parfaitement ingrat qu’est l’éducation de nos propres enfants, non pas pour ramener les femmes à la maison, mais parce que ce rôle est le seul, à la portée de tous, qui a une incidence à l’échelle du pays.’ (tiré du Magazine Le JMJiste, vol.2 no1, mars-avril 2004)
 
La démographie devrait être la première préoccupation des véritables patriotes, parce qu’elle est la question la plus importante pour la survie d’un peuple. Mais peut-être le totalitarisme féministe empêche-t-il tout débat sur le sujet. On a cloué le bec à un premier ministre, Lucien Bouchard, en affirmant qu’il voulait renvoyer les femmes au foyer. Sera-t-il possible un jour de discuter ouvertement de ces questions primordiales pour l’avenir d’un peuple?
 
Malgré tout, il faut le dire, la disparition d’un peuple est la conséquence d’un problème bien plus important.
 
‘Si autrefois la raison d’être du travail était la famille, le lien n’est plus évident aujourd’hui… On travaille pour être riche et avoir un standing de vie qui nous permettra d’être reconnus par nos pairs. L’enfant s’ajoute à cette vie pourvu qu’il ne soit pas un empêchement trop grand à cet épanouissement personnel. Lorsque la carrière et l’économie passent en premier, qu’est-ce qu’apporte un enfant? Il est malheureux de noter que si l’on s’interroge aujourd’hui sur la dénatalité, ce n’est trop souvent que pour des raisons économiques.’
 
Beaucoup de jeunes ne savent pas pourquoi ils auraient des enfants, n’ont pas une espérance assez forte, un goût de vivre et de vie assez grand pour regarder avec joie pousser un bambin… Et plus de deux enfants? Dans une société où la course empêche la tendresse requise pour faire grandir un enfant, la contraception et l’avortement sont les solutions de parents ayant peur de ne pouvoir transmettre l’amour, le temps nécessaire pour construire et affermir le cœur de leurs enfants.
 
Est-ce que la priorité humaine ne serait-elle pas de redonner le support aux parents qui leur permettra d’envisager avec sérénité les années de croissances de leurs enfants. Et alors, avec cette base humaine de familles solides, on pourra faire un rassemblement ‘d’une famille de familles’ et si nous le voulons, de ce ‘quelque chose comme un grand peuple’, se baptiser un pays… 
 
‘Un peuple qui tue ses enfants n’a pas d’avenir », disait Jean-Paul II. Est-ce que les patriotes québécois, s’ils tiennent à leur peuple, sont prêts à regarder la réalité en face et à combattre l’avortement?
Tout le reste n’est que discussions sur la direction à prendre, dans un naufrage où personne ne parle de colmater la brèche…
 
Nous aurions aimé que les problématiques posées par M. Bock-Côté soit les vraies problématiques de l’heure, mais pour l’instant, elles ne font elles aussi, que camoufler le gouffre humain de l’avortement, de l’euthanasie, du suicide, de la contraception qui détruisent un peuple, oui, mais plus grave encore, broient les cœurs de toutes personnes pour les emporter dans une culture de mort, où la mort sera toujours la solution de désespoir préconisée, dans un cercle vicieux sans fin…
 
D’abord sauver, encourager les familles et leur redonner le goût de la vie, faire disparaître l’avortement, ce qui aura pour effet secondaire de permettre l’établissement d’une famille de familles, avec une histoire et une culture commune, ce qu’est un peuple. Pourra-t-on faire sauter le ‘politically correct’ qui empêche de faire les vrais débats?
 
Nous voulons sauver des vies pour elles-mêmes, parce qu'elles méritent d'être aimées et protégées. Mais la fin de l'avortement produira une multitude d'effets bénéfiques qui permettront entre autre de discuter de l'avenir d'un peuple. Pourrons-nous compter sur les intellectuels pour défendre d'abord ce qui doit être défendu?
Laissez un commentaire

Dérapage : Un médecin permet la Fécondation in Vitro pour une femme de 66 ans avec pour résultat la naissance de jumeaux!

Ces médecins ont prouvé qu'ils ne travaillaient que pour l'argent. Il y a maintenant deux jumeaux qui ont une mère de 66 ans. Le journal La Presse du 5 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

L'annonce de l'accouchement de jumeaux par une femme pasteure suisse à la retraite de 66 ans suscitait la polémique lundi dans le pays, de nombreux commentaires sur internet dénonçant «l'égoïsme» de la mère.

«Honteux et égoïste»; «Elle n'a pensé à rien, c'est son gynécologue qui a pensé à son porte-monnaie»; «Ce n'est pas parce que c'est possible techniquement qu'il faut le faire, où est passé le bon sens?» La grande majorité des messages postés sur le net étaient ceux d'internautes scandalisés par la nouvelle.

 Dans un commentaire, une journaliste du quotidien Le Matin dénonçait quant à elle «l'inconscience» et «l'égoïsme de la mère la plus âgée de Suisse». Et d'ajouter que lorsqu'ils seront adolescents, les jumeaux auront pour principal souci de trouver une place dans une maison de retraite pour leur mère, pour autant qu'elle soit encore en vie.

Cette femme, qui vit seule et dont l'identité n'a pas été révélée, a accouché il y a une quinzaine de jours de jumeaux à l'hôpital cantonal des Grisons à Coire, selon le journal SonntagsBlick.

 L'information a été confirmée par l'établissement qui n'a pas souhaité donner davantage de précisions.

Selon le journal, il s'agit de la femme la plus âgée à avoir accouché dans le pays et elle est allée en Ukraine pour organiser sa grossesse. En 2010, une Suisse de 64 ans avait donné naissance à une fille.

Les enfants sont nés par césarienne et sont toujours en observation à l'hôpital, tout comme la mère, qui se déplace en déambulateur à cause de douleurs dues à sa cicatrice.

Interrogée par le SonntagsBlick, la maman la plus âgée de Suisse a déclaré que «c'est incroyable ce que la médecine permet de faire aujourd'hui». Avant d'ajouter qu'elle voulait «à présent profiter en toute tranquillité de cet évènement».

L'implantation d'ovule fécondé in vitro est interdite en Suisse, et c'est pourquoi elle s'est rendue en Ukraine où de tels procédés sont permis.

Actuellement, la femme, qui a choisi des prénoms bibliques pour ses jumeaux, Michael et Joshua, vit dans un appartement de quatre pièces, dans une maison ancienne dans le village de Grüsch, au fin fond du canton des Grisons.

Interrogés, des voisins ont indiqué qu'elle vivait de façon très discrète et n'avoir pas remarqué sa grossesse, si ce n'est un léger embonpoint.

Et dans son village, les avis étaient contrastés. «C'est de l'égoïsme pur et simple, et ce n'est pas bien pour les enfants», a ainsi déclaré une voisine au SonntagsBlick.

Mais l'adjoint au maire, Lorenz Casutt-Peng, s'est pour sa part réjoui, déclarant que «les enfants sont notre futur, et c'est bien que les enfants et la mère se portent bien».

Selon le professeur Olivier Irion, médecin-chef à l'Hôpital universitaire de Genève, interrogé par le journal Le Matin, «il faut accepter certaines limites de la nature, et garder le bon sens à esprit». Selon lui, il faudrait réserver les techniques de fécondation in vitro aux femmes plus jeunes qui souffrent d'infertilité ou de ménopause précoce.

En Ukraine, il n'y a pas de limite d'âge et des cliniques spécialisées font de la promotion sur internet, en proposant des solutions de «maternités par substitution», avec «dons» d'ovule fécondé par du sperme d'un donneur. Sur ces sites, les cliniques publient de nombreux témoignages de couples venus du monde entier pour avoir des enfants.

Laissez un commentaire

Un médecin américain veut faire mourir de soif les patients dans un état végétatif

Le cas de Terry Schiavo est bien connu. Morte par inanition, pour la sauver de terribles souffrances disait-on, on a supprimé la nourriture qui lui permettait de vivre. Si elle souffrait mais qu'elle ne pouvait s'exprimer, elle est morte de faim dans cette torture immonde. Si elle ne pouvait ressentir la souffrance, pourquoi l'a-t-on supprimé alors que sa famille voulait s'en occuper?

Il y a des décisions qui sentent le goût du sang... Les propos du Dr Catherine Constable sont de cet ordre. Le site Riposte Catholique du 3 mars 2012 nous apporte cette information:

Le Dr Catherine Constable, de la faculté de médecine de l’Université de New York, vient de publier un article dans le journal Bioethics pour suggérer d’inverser la présomption actuellement en cours par rapport aux personnes en « état végétatif persistant ». Aujourd’hui, on les soigne, on les nourrit et on les hydrate si une volonté contraire ne s’exprime pas de la part des proches du patient. Il faut au contraire présumer que ces patients ne souhaitent pas être nourries et hydratées et prendre donc par principe la décision de cesser l’administration d’aliments et d’eau et de les « laisser mourir ».

Catherine Constable estime que l’alimentation et l’hydratation ne sont pas dans l’intérêt du patient ni dans celui de la société, en raison de leur coût, mais elle se place principalement du point de vue du malade puisque celui-ci, supposé n’avoir aucune conscience de ce qu’il vit, se moque selon elle de savoir s’il meurt ou s’il vit.

« En l’absence d’un souhait contraire et connu du patient ou de sa famille, la décision de préserver la vie d’un patient en état d’insconcience basée sur le respect de la vie elle-même n’est pas davantage justifiée moralement que la décision de prendre cette vie », écrit-elle.

Ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’elle parle bien de « prendre cette vie » : de fait, refuser délibérément de nourrir et d’hydrater une personne qui pourrait vivre longtemps en recevant ces soins ordinaires – dus par simple humanité – c’est programmer sa mort de soif et de faim. Une « euthanasie par omission », comme l’avait dit Jean-Paul II dans la célèbre affaire Terri Schiavo.

Mme Constable s’appuie précisément sur cette affaire-là dans sa démonstration, soulignant que des sondages ont montré que la plupart des gens n’auraient pas aimé vivre comme Terri Schiavo. Maintenir une telle personne en vie pourrait constituer une « pire violation de l’autonomie » que de « ne pas la soigner, contrairement à ses désirs ».

A l’objection frréquente sur le réveil de nombre de personnes qui avaient pourtant été déclarées en état végétatif persistant, Catherine Constable répond exactement ma même chose : ce n’est pas forcément dans leur intérêt. Même si elles se rétablissent, assure-t-elle, il leur sera quasiment impossible de revenir à une vie normale, elles se retrouveront dans « un état quelconque de conscience moyenne, une vie très possiblement pire que la non-existence ».

De l’avis du Dr Constable, du moins. Pas le genre de médecin qu’on aurait envie de rencontrer dans ce genre de circonstances…

Laissez un commentaire

Donner la vie après 40 ans

Un article paru sur sur le site de Yahoo.com du 2 mars 2012, nous apporte des informations sur les grossesses tardives.

 

 

En l’an 2000, 10 % des nouveau-nés québécois avaient une mère de 35 ans ou plus, comparativement au début des années 80, où seulement 5 % des nouvelles mamans avaient plus de 35 ans. En 20 ans, l’âge moyen des femmes concevant un premier enfant est passé de 24 à 29 ans. Pourquoi attendre si longtemps alors que les risques associés aux grossesses tardives sont connus depuis longtemps?
 

D’abord, se préparer

Plusieurs femmes sentent l’appel de la maternité dès le début de la vingtaine. Mais elles préfèrent l’ignorer, le temps de terminer leurs études, de dénicher un travail intéressant et d’avoir une bonne situation financière. Et puis, bien souvent, l’homme qui serait le père idéal tarde à arriver.
Alors, elles attendent encore et encore, parfois sans réaliser que le temps qui passe entraîne avec lui leurs chances de concevoir facilement.
«Planifier, c’est bien beau, mais on ne peut pas toujours tout contrôler comme on le souhaiterait, rappelle la Dre Suzanne Bouchard, omnipraticienne au Centre hospitalier des Vallées de l’Outaouais. Avec l’âge, la fertilité diminue, et les risques de devoir recourir à une clinique de fertilité augmentent aussi. Ça, on n’y pense pas toujours.»
 

Fertilité: quelles sont mes chances?

On évalue que les possibilités de tomber enceinte diminuent de 3,5 % par année après l’âge de 30 ans. Une femme de moins de 30 ans dont le conjoint est fertile a environ 75 % de chances de tomber enceinte après un an d’essai. Celles-ci diminuent à 62 % entre l’âge de 31 et de 35 ans, et tombent à moins de 55 % après 35 ans.

 

Des risques à ne pas négliger

Lorsqu’il reçoit dans son bureau une femme de 39 ans qui envisage une grossesse, le professeur Tournaire lui dit que son projet n’est pas fou. Il se fait toutefois aussi un devoir de lui rappeler que les cas de fausses couches sont plus élevés (34 % chez les femmes de 40 ans contre 15 % chez les plus jeunes) et qu’il y a davantage de risques de souffrir d’hypertension et de diabète de grossesse, ou de donner la vie à un bébé atteint de trisomie 21. Lorsqu’il s’agit d’une première grossesse, les risques d’accoucher par césarienne ou de donner naissance à un prématuré sont plus élevés.
 

Si les statistiques indiquent que ces risques sont bel et bien réels, les médecins et les sages- femmes s’entendent pour dire qu’un suivi serré permet d’éviter ou de contrôler la plupart des problèmes. La trisomie 21, par exemple, peut être dépistée par amniocentèse. Encore faut-il se demander si notre éthique personnelle nous permet d’interrompre une grossesse si une anomalie chromosomique est détectée en cours de route ou encore si nous avons envie de prendre le risque de perdre l’enfant à naître. En effet, les risques de faire une fausse couche à la suite d’une amniocentèse sont d’environ 1%.

 Et sur le plan psychosocial?

Selon la croyance populaire, une femme de 35 ans a plus de chances d’avoir la maturité et la stabilité émotive qu’il faut pour s’occuper d’un enfant. «C’est souvent vrai, dit la Dre Bouchard, mais, à cet âge, on a aussi un rythme de vie bien défini. L’arrivée d’un bébé change radicalement les choses. Il faut être prête à sacrifier une partie de sa liberté et de son confort. Notre patience n’est plus la même, notre tolérance à la fatigue non plus.»
 

De son côté, Jacqueline Raymond, une sagefemme à la maison des naissances Lac-Saint-Louis, à Pointe-Claire, ne croit pas que la maturité nécessaire pour élever des enfants soit liée à l’âge. «Il y a des femmes de 20 ans qui sont plus matures que certaines qui ont 35 ans», dit-elle. Ce qui l’inquiète davantage, ce sont les raisons qui motivent bien des personnes à vouloir des bébés à tout prix. «On devrait prendre le temps de se demander pourquoi on veut des enfants, dit-elle. Est-ce parce qu’il faut en avoir, comme il faut avoir une voiture? Ou parce qu’on refuse de faire le deuil de sa jeunesse? Ou encore parce qu’on a vraiment envie de donner? Quand je vois des mères mettre un petit au monde et le placer à la garderie à deux mois à peine, je me pose des questions.»

 

Malgré tout, médecins et sages-femmes s’entendent pour dire qu’aucune femme ne devrait se priver du bonheur d’être mère; cependant, si on a un enfant sur le tard, autant l’avoir pour les bonnes raisons et savoir à quoi s’en tenir avant de s’engager dans une telle aventure.

LES RISQUES QU’UN BÉBÉ SOIT ATTEINT DE TRISOMIE 21 EN FONCTION DE L’ÂGE DE SA MÈRE:

Femme de plus de 40 ans : 1/50

Femme de 38 ou 39 ans : 1/150

Femme de 35 à 38 ans : 1/300

Femme de 30 à 35 ans : 1/900

Femme de 20 à 30 ans : 1/1 500

Comme tant d'articles contemporains, l'élimination des enfants trisomiques y paraît tout à fait normale, tout comme la fécondation in vitro!

Laissez un commentaire

Les jeunes pro-vie à l'Onu dépouillés de leur matériel didactique

Le combat pour la vie des enfants à naître est de tout instant. L'anecdote suivante,nous provenant du site C-fam du 2 mars 2012 en est un exemple:

 

 

New York, 2 mars (C-FAM) Les jeunes autorisés à participer à la conférence de l’ONU sur la condition de la femme, qui a eu lieu cette semaine, affirment que la sécurité leur a confisqué leurs sacs à dos, après y avoir découvert de la documentation pro vie. 

Ils ont confisqué du matériel rassemblant des pétitions intitulées « Stop Sexualizing Children » (Arrêtez de soumettre les enfants à la sexualité), prévue pour un séminaire approuvé par l’ONU et animé par le médecin psychiatre, Mme Miriam Grossman, auteur d’un livre intitulé « Qu’enseignez vous à mes enfants ? Un médecin parle des mensonges de l’éducation sexuelle et de leurs conséquences sur vos enfants » (“You're Teaching My Child What? A Physician Exposes the Lies of Sex Education and How They Harm Your Child.” Non traduit en français).

La documentation il semblerait offensante annonçait le lancement d’un projet : « Coalition de filles pour la protection de la santé et de l’innocence des enfants ». (“Girls Coalition to Protect the Health and Innocence of Children”.) Il s’agit d’un groupe ad hoc qui a sponsorisé l’événement animé par le Dr Grossman. Pendant la table ronde, des jeunes filles chinoises, espagnoles et mexicaines ont lancé une pétition appelant les agences de l’ONU à arrêter d’exposer les enfants à la sexualité. Elles accusent l’ONU de faire la promotion d’une « éducation complète à la sexualité », qui serait mauvaise pour les enfants.

Face à la sécurité, les jeunes ont insisté en disant qu’ils n’étaient pas là pour distribuer des tracts, chose interdite sur le territoire international de l’ONU, bien que souvent ignoré. Les jeunes étudiants ont quitté l’ONU pour faire de nouvelles copies. En revenant, ils ont été arrêtés par la sécurité.

Une des étudiantes, Kalli Lawrence, affirme que les gardes avaient repéré les sacs à dos verts des étudiantes avant de leur demander de les montrer. « Les gardes avaient un regard confus et mécontent, affirme-t-elle. Ils ont dit à tous les agents de sécurité ‘ne laissez passer aucun de ces papiers jaunes à l’intérieur, saisissez-les et gardez-les ».

Les sacs à dos verts et la documentation ont été stockés dans des casiers gardés par la sécurité à l’entrée du bâtiment. Les étudiants et leurs enseignants n’ont été autorisés à récupérer quelques-uns des sacs à dos que lors de leur départ de l’ONU. D’après une enseignante, Jody Dunn, certains des sacs à dos n’ont pas été rendus : ceux contenant un documentaire pro vie appelé « 180 ». Mme Dunn a insisté et ces sacs à dos ont fini par leur être rendus.

Les militants chrétiens se sont pendant longtemps ressentis comme objets d’une mise en œuvre sélective des consignes de sécurités de l’ONU. Mlle Lawrence affirme : « Ils n’ont pas d’arrêté d’autres personnes que nous avons vu passer avec de la documentation à distribuer ».

Lors d’une interview du Friday Fax, l’officier en charge de la sécurité au moment de l’incident affirme ne pas avoir « ciblé » les documents. Il a conclu en déclarant qu’il n’était pas autorisé à discuter les politiques et procédures de sécurité.

Des observateurs pensent qu’une personne ayant des connections avec les organisateurs de la commission se sont plaints à la sécurité de l’ONU. Lors de la Conférence du Caire sur la Population et le Développement de 1994, sans aucune preuve, l’ancien sénateur américain Timothy Wirth a déclaré à la sécurité de l’ONU qu’un certain militant pro vie était pouvait être menaçant par son caractère violent. La personne a été détenue et renvoyée dans son pays.

Un avocat de l’Alliance Defense Fund, Piero Tozzi, a déclaré au Friday Fax : « L’ONU n’a pas le droit de censurer l’expression d’opinions adverses. Le Rapporteur Spécial sur la Liberté d’Expression et le Comité des Droits de l’Homme ont récemment souligné le besoin de protéger cette liberté fondamentale. Pourquoi donc des opinions exprimées par des jeunes respectueux et sans passif, sur un sujet d’une importance vitale regardant la santé des jeunes seraient-elles censurées par l’ONU ? »

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule: “Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit […] de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » [article 19].

Laissez un commentaire

L'euthanasie à la maison : le gouvernement hollandais n'a rien compris

Alors que les Nations-Unies s'inquiète du nombre d'euthanasies effectuées aux Pays-Bas, alors qu'on évalue à 20 % les euthanasies non déclarées et que des problèmes de respects des règles sont observés, la Hollande veut implanter un système d'euthanasie à domicile. La Hollande, avec l'euthanasie, la prostitution et la drogue légalisés, est malheureusement la honte de l'Europe. Le journal La  Presse du 2 mars 2012 nous apporte l'information:

Six équipes mobiles, composées d'un médecin et d'une infirmière, ont commencé jeudi à sillonner les Pays-Bas pour se rendre au domicile de malades incurables qui souhaitent mourir, et pratiquer les euthanasies refusées par leur médecin traitant.

Soixante-dix personnes ont déjà manifesté leur intérêt, assure à l'AFP Walburg de Jong, la porte-parole de l'Association néerlandaise pour une fin de vie volontaire (NVVE) qui a mis en place et finance ce projet baptisé «Clinique de fin de vie».

 

A terme, les six médecins devraient pratiquer environ un millier d'euthanasies par an, souligne-t-elle, précisant que quelque 3100 euthanasies au total sont pratiquées chaque année aux Pays-Bas.

Les Pays-Bas ont été le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie, le 1er avril 2002. Celle-ci n'est autorisée que lorsque le patient en fait la demande en pleine possession de ses moyens et subit des souffrances «insupportables et interminables» dues à une maladie diagnostiquée par un médecin comme incurable. 

«Si les critères sont remplis, les médecins mobiles pourront pratiquer l'euthanasie au domicile de patients dans les cas ou les médecins traitants refusent de le faire ou sont incapables de le faire», explique Mme de Jong.

Les médecins de la «Clinique de fin de vie», qui n'a de clinique que le nom et ne dispose pas de locaux spécifiques pour pratiquer les euthanasies, ont reçu une formation spéciale.

Effectuant déjà des euthanasies sur leurs propres patients, ils travaillent à temps partiel pour la NVVE qui les rémunère.

Ils ne peuvent intervenir qu'à la demande des malades eux-mêmes qui doivent être en pleine possession de leurs facultés mentales, et non de leur famille ou de leur proches.

Malade et médecin doivent tous deux être convaincus qu'il n'existe pas de guérison possible. Le médecin doit en outre prendre un second avis médical auprès d'un confrère.

Le patient meurt après avoir pris des somnifères par piqûre ou par perfusion, suivis de barbituriques qui arrêtent le coeur.

Chaque euthanasie pratiquée est soumise à une commission composée d'un médecin, d'un juriste et d'un expert éthique chargée de vérifier si les critères prévus par la loi ont bien été respectés.

Le projet a été approuvé par la ministre néerlandaise de la Justice Edith Schippers qui a assuré devant la chambre basse du parlement qu'elle ne s'y opposerait pas étant donné qu'il entre dans le cadre prévu par la loi.

«L'association néerlandaise pour une fin de vie volontaire et les équipes ont assuré que tout sera conforme à la législation», déclare à l'AFP Ole Heil, le porte-parole de la ministre.

Mais des réserves ont été émises par la Société royale de médecins (KNMG), une association regroupant 53 000 médecins aux Pays-Bas, qui craint que les médecins ne connaissent pas suffisamment les patients pour évaluer correctement leur situation.

«Nous ne sommes pas contre l'euthanasie s'il n'y a pas d'autre alternative», assure l'un des responsables de l'association, Eric van Wijlick. «Mais l'euthanasie est un processus compliqué, à l'issue d'un traitement à long terme d'un patient, basé sur une relation de confiance.»

«Il faut avoir une approche holistique du traitement du patient et voir notamment s'il existe une alternative à l'euthanasie : nous doutons sérieusement que cela puisse être fait par un médecin uniquement chargé de pratiquer des euthanasies», souligne-t-il.

 

Si même les médecins favorables à l'euthanasie s'inquiètent...

Laissez un commentaire

L'Écosse refuse l'objection de conscience de deux sages-femmes ne voulant pas participer à l'avortement

Sur le blogue de Jeanne Smits du 1er mars 2012, nous retrouvons cet exemple d'intolérance que l'on connaît bien au Canada...:

 

 

Encore une information signée LifeSite. Une cour siégeant à Edimbourg a rejeté la demande de deux sages-femmes qui demandaient l’annulation d’une décision de leur hiérarchie les forçant à superviser des avortements pratiqués par d’autres sages-femmes en salle de travail. La juge, Lady Smith, a estimé que ce genre d’acte n’est pas couvert par la clause de conscience dans la loi d’avortement britannique.
 
Pour ces deux sages-femmes avec plus de vingt ans d’expérience à leur actif et des milliers de mamans et d’enfants soignés, Mary Doogan et Connie Wood, ce que leur demande la direction de l’hôpital est clair, et insupportable vu leur opposition personnelle à l’avortement. On leur demande, ont-elles soutenu, de prendre la responsabilité morale, médicale et légale d’avortements en tant que praticiennes expérimentées chargées de la surveillance d’avortements du deuxième trimestre, voire plus tardifs, qui sont réalisés depuis 2008 en salle de travail plutôt qu’en section gynécologie de l’hôpital où sont pratiqués la plupart des avortements de début de grossesses. Il s’agit dans l’ensemble d’avortements pour cause de défaut génétique soupçonné.
 
La démarche légale de Miss Doogan et de Mrs Wood avait le soutien actif de SPUC (association pour la protection des enfants à naître) qui entend poursuivre cette action pour faire reconnaître le bon droit de ces deux femmes.
 
Mary Doogan, s’exprimant au nom des deux plaignantes, a fait savoir leur « déception » et leur « tristesse » devant ce jugement, ajoutant qu’elles avaient été fières de travailler au Southern General Hospital au sein d’une maternité où « le droit des sages-femmes à la liberté de conscience a été reconnu, protégé et maintenu sans que cela n’entraîne aucune conséquence négative pour quelque mère que ce soit ».
 
Lady Smith a justifié sa décision en déclarant que l’objection de conscience ménagée par la loi de 1967 devait être interprétée de manière restrictive : « La nature de leur tâche ne les oblige pas en fait à fournir des soins pour mettre directement fin à des grossesses. Elles sont suffisamment éloignées d’une implication directe, me semble-t-il, pour que leur soient accordés un respect suffisant et un aménagement relatif à leurs croyances. »
Laissez un commentaire